● Moussa Ould Khairy, Président de FC Tevragh Zeina à RimSport.net – ENTRETIEN

Rimsport – « Au-delà des polémiques et des contestations contre les arbitres (…) C’est surtout la dimension symbolique du fair-play qui devait être préservée ( …) »

Dans une interview exclusive accordée à RimSport.net, M.Moussa Ould Khaïry, président de FC Tevragh Zeïna dénonce la partialité des arbitres lors des chocs face au FC Nouadhibou et remet en cause le choix de Medjiba au sein du département arbitrage. Dans la foulée, Moussa Ould Khaïry précise qu’Ahmed Ould Yahya et lui ne sont pas des « ennemis » mais sont « opposés dans les idées ».

Prônant une révision des règles régissant l’élection du président de la FFRIM, l’ex vice président de la fédération recommande enfin aux sélectionneurs nationaux de prêter attention aux joueurs locaux.

RimSport.net : La prestation du quatuor féminin lors du classico ayant opposé FC Tevragh Zeïna au FC Nouadhibou a soulevé une vive polémique qui a enflé suite au quart de finale de la Coupe du président. Au FC Tevragh Zeïna, on continue de ruminer une grosse colère contre non seulement le quatuor mais aussi contre l’arbitre international Dahane Beïda en jugeant partiale leur prestation. Au delà de la défaite amère face à votre grand rival, que reprochez-vous aux officiels de ces deux rencontres ?

Moussa Khairy : Je remercie votre site pour les efforts qu’il fournit pour renseigner, informer et accompagner le développement du sport sur le plan national et particulièrement le football. Pour revenir à votre question, en vingt ans de Présidence de clubs, je n’ai jamais parlé publiquement de l’arbitrage, considérant qu’il est facile de taper sur les arbitres pour une équipe perdante. Je pesais toujours le pour et le contre parce qu’en définitive l’arbitre est une personne et peut commettre des erreurs. Seulement cette fois-ci le vase a réellement débordé et c’est trop. J’estime que la gestion arbitrale de notre rencontre avec le FC Nouadhibou a été catastrophique.

Voyez-vous, s’il s’agissait d’une faute ou deux, on serait peut-être dans le doute au bénéfice des arbitres. Malheureusement pour les arbitres (un quatuor féminin), il s’agit de quatre fautes, dont deux à l’origine des deux buts de FC Nouadhibou. Une faute au départ sur notre latéral gauche, Demba Traoré, qu’elles ont omis de siffler. Plus loin, une faute imaginaire, presque dans notre surface de réparation et transformée en but par FC Nouadhiboun. Le deuxième forfait commis, un hors-jeu clair et net. Tous les spectateurs présents ce jour là vous le diront. Un but honteux accordé à FC Nouadhibou. Les faits sont têtus. In- fine, deux penaltys non sifflés en notre faveur. Ce ne sont pas des allégations, ce sont des faits réels. Les vidéos sont disponibles et à votre disposition.

Au-delà des polémiques et des contestations contre les arbitres, on doit se dire la vérité. Il ne s’agit pas du résultat d’un match, même si en vérité, FC Nouadhibou n’avait pas besoin de ça pour finir en tête du championnat. Elle allait l’être de toute façon, vu l’avantage en termes de points engrangés au cours du marathon saisonnier. C’est surtout la dimension symbolique du fair-play qui devait être préservée. Il s’agit du labeur de tout un groupe, entraîneurs, joueurs et dirigeants qui se battent et se défoncent, financent beaucoup d’argent, pour compétir. C’est ça qui a été balayé par des fautes graves d’arbitrage.

Pourtant, il ne s’agit que d’un jeu et cela devait rester un jeu à ne pas pervertir. Dévoyer tout ça pour l’intérêt d’une équipe, de la part d’arbitres censés être au service du sport, c’est décevant. Je ne suis pas le dernier venu et je sais comment fonctionne l’arbitrage sur le plan continental et local.

Tout ça pour vous dire que je suis très gêné qu’il s’agisse ici d’un quatuor féminin. Cependant, je dénonce avec la dernière énergie ce genre de fautes graves qui ont une incidence directe sur les résultats que nos jeunes sont en droit d’attendre après tant d’efforts, de travail et de préparation. Seul le mérite devrait prévaloir. La triche et le détournement des résultats sont des actes frustrants, surtout pour des jeunes qui ont travaillé dur. Nous sommes censés leur inculquer les valeurs d’honnêteté, d’abnégation, de don de soi et la récompense à la sortie. C’est justement le rôle de tout arbitre de veiller au strict respect des règlements qui régissent le football. Il y va de leur honneur et de leur réputation, car l’histoire est en fin de compte le Grand Arbitre. C’est elle qui sépare les bonnes graines de l’ivraie.

Chassez le naturel !

Décidément quand vous jouez contre FC Nouadhibou vous jouez contre les arbitres aussi. La preuve que l’on nous refait le même coup de la semaine passée cette fois en quart de finale de la coupe nationale avec un penalty flagrant refusé par un soit disant arbitre international ! Et, comme le dit si bien un adage bien de chez nous que  » Quand le cri vient de la montagne où faut-il fuir « ?

J’appelle les présidents des clubs à se mobiliser massivement contre ce genre de pratiques avec lesquelles il ne sert à rien de continuer à compétir.

Pensez-vous que les arbitres sont « instruits » contre FC Tevragh Zeina ?

Je n’irai pas jusqu’à là. Toutefois, par rapport à ce match les faits sont clairs et nets pour tout le monde. J’ajoute que les contestations de l’arbitrage sont monnaie courante pour toutes les équipes quand il s’agit d’un match contre F C Nouadhibou. A partir de là vous pouvez vous faire votre propre idée ?

Depuis l’arrivée à la tête du département arbitrage de Rachid Medjiba, certains arbitres sont sans cesse mis à la touche par ledit département sans que des faits quelconques leur soient reprochés. Les protestations ne cessent de pleuvoir contre le premier responsable pour sa gestion laxiste voire douteuse. Qu’est ce que cela vous inspire ? Comment évaluez-vous la gestion actuelle des arbitres?

Parlons-en. Monsieur Rachid Medjiba est un ancien arbitre algérien dont la carrière n’est pas des plus reluisantes et j’ai du mal à comprendre comme beaucoup de responsables à comprendre que l’on l’appelle pour superviser l’arbitrage dans notre pays. Déjà pour moi, Il s’agit d’un manque de respect pour les grands noms de l’arbitrage dans notre qui sont légion et qui ont fait leurs preuves. On citer Idrissa Sarr, Lemghaivri, Moussa Seck, Sow, Abeidi, Mountaga, Lemghambodj et bien d’autres. Pourquoi ne pas faire appel à eux au lieu d’un étranger déconnecté des réalités de notre pays et objet de suspicion. BIZARRE… C’est tout simplement incompréhensible surtout que depuis sa désignation à la tête de cette commission les contestations n’ont jamais cessé. Je considère que c’est du mépris qui s’ajoute à l’ignorance totale de la Fédération pour les compétences nationales dans d’autres domaines.

Selon vous, les règlements régissant l’élection du président de la FFRIM doivent-ils être maintenus ou révisés ?

Ecoutez, il s’agit d’une question pertinente et intéressante. Dites-moi est ce que quelqu’un était capable de se présenter pour la présidence de la Fédération Mauritanienne de Football. Je vous dirais sans détour NON. Pourquoi? C’est tout simple parce que le président actuel de la fédération, lors de la fameuse réunion de la honte des présidents de ligues régionales à Kiffa a fait signer un papier leur interdisant de mandater tout autre candidat que lui. Alors vous comprenez certainement mieux pourquoi personne ne s’est présenté contre lui. Dans tous les pays du monde, les élections sont ouvertes à tous les citoyens et même les présidentielles. C’est vous dire que l’alternance permet d’éviter l’usure du pouvoir et c’est le cas de la fédération actuelle.

Pour revenir à votre question, les textes régissant l’élection du Président de la Fédération Mauritanienne de Football doivent être révisés parce qu’ils sont cadenacés et ne permettent d’élections démocratiques. Les voix des clubs de deuxième division et même de troisième division doivent leur être restitués parce que ce sont des acteurs du football et ne doivent pas être mis à l’écart de la gestion du football. Ce sont là des vérités que certains ne veulent pas entendre… mais la santé du football dans notre pays en dépend ainsi qu’une alternance saine.

En décembre dernier, dix clubs de Super D1 sur les quatorze avaient désapprouvé la décision de la Ligue nationale d’arrêter unilatéralement le championnat. Écœurés depuis un certain temps, les clubs avaient exprimé leur raz le bol dans une correspondance adressée au président de la FFRIM en se plaignant de la manière dont le championnat de la Super D1 est géré actuellement. Que leur reprochez-vous ? Quelles propositions formulez-vous ?

Vous savez ce sont les clubs qui disputent le championnat pour faire évoluer notre football. Notre protestation devant la décision de la ligue nationale était une manière de montrer à la fédération que le football ne peut pas exister sans les clubs. Nous avons protesté contre les décisions unilatérales qui nous engagent et qui sont prises sans nous. Ce collectif de dix clubs de la Super DI n’a pas accepté qu’un calendrier lui soit imposé. Ce que nous voulons c’est être associés aux décisions qui nous concernent.

Vous avez été vu récemment en compagnie du Président de la Fédération Mauritanienne de Football ,lors de la finale du Beach soccer. Cette apparition a suscité beaucoup de débats sur votre opposition notamment sur les réseaux sociaux. Quel est votre commentaire ?

Tout d’abord, je tiens à remettre les faits dans leur réalité par rapport à ma présence. Comme acteur du football, j’ai été invité par les organisateurs de cette finale et comme d’habitude j’ai accepté parce que j’aime le sport. Il se trouve que le Président de la Fédération Mauritanienne de Football était lui aussi présent et nous nous sommes assis côte à côte et nous avons échangé. Je tiens ici à préciser qu’Ahmed Ould Yahya et moi ne sommes pas des ennemis. Nous avons d’ailleurs beaucoup de liens qui nous lient en dehors du football et nous nous entendons bien. Cependant, nous sommes opposés dans les idées parce que j’ai ma propre vision de la gestion du football et cela rien ne peut le changer. J’espère avoir été clair parce que je continuerai à défendre mes idées pour le bien de notre football.

Comment jugez-vous l’apport des joueurs expatriés au sein des Mourabitounes ? Doit-on mettre en place un quota ?

Très sincèrement, je dirais que l’apport des joueurs expatriés pour les équipes nationales est important. C’est vrai qu’ils constituent une valeur ajoutée pour ceux parmi eux qui évoluent dans des championnats de valeur et qui ont des temps de jeu. Ce n’est malheureusement le cas pour tous ceux qui sont appelés dans nos équipes nationales. Donc je reviendrai pour dire qu’il est important mais il ne doit fait au détriment des joueurs locaux. Ce sont ces derniers qui constituent les valeurs sûres pour notre football et ils doivent avoir plus d’attention. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il faut instaurer des quotas mais les sélectionneurs doivent prêter plus attention aux joueurs locaux en supervisant les matchs de championnats parce que les villégiatures en Europe ne ramènent souvent que des joueurs de seconde zone.

Recueillis par THIAM Mamadou

● Football en Mauritanie : des hauts et des (bas) | Par Moussa Khairy

Refaire l’histoire du foot ball national constitue un véritable défi. L’évolution de ce sport chez nous se présente en véritables dents de scie. Comme quasiment, tous les autres sports, le foot ball en Mauritanie a eu ses hauts et ses bas. En cela, certains font erreur en pensant que la petite éclaircie enregistrée depuis quelques années est un fait inédit. Pour ceux qui savent encore se rappeler de quelque chose, certaines équipes nationales de foot ball du milieu des années 70 ont inscrit quelques pages de gloire et immortalisé des noms de grands footballeurs dont la renommée a dépassé les frontières nationales. En 1983, la prestation de l’équipe nationale au tournoi Amilcar Cabral organisé en Mauritanie est encore dans tous les esprits. Ces équipes-là rivalisaient avec les plus prestigieuses du continent malgré les moyens très limités que les ministères de l’époque leur allouaient. Evidemment qu’il y a eu aussi des moments beaucoup moins réjouissants pendant lesquels certaines de nos équipes nationales essuyaient des défaites cinglantes qui frisaient l’humiliation. Il va sans dire que le développement du foot ball est un processus dans lequel plusieurs facteurs sont à prendre en considération dont la qualité du championnat national, la promotion des académies de formation, la découverte des jeunes talents et autres institutionnalisation et professionnalisation des clubs ne sont certainement pas des moindres. Il est tout aussi évident que l’argent, le nerf de la guerre joue un rôle prépondérant dans cette tentative puisque sans infrastructures dignes de ce nom et sans motivations substantielles au profit des joueurs et des encadreurs, tous les efforts entrepris risquent de ne pas faire mouche. Aussi, seuls le travail sérieux et la bonne gouvernance payent. Les exemples en cela ne manquent pas. A côté de nous, le Sénégal est certainement le modèle le plus beau et le plus éloquent avec en prime trois trophées de coupe d’Afrique gagnés en à peine une année et une participation honorable à la dernière coupe du monde. Tout cela sans tambours ni trompettes malgré les très bons résultats et des lendemains tout encore prometteurs.

Le jeu en vaut –il la chandelle ?
Il est incontestable que la Mauritanie a fait quelques progrès. La participation à quelques phases finales de la coupe d’Afrique des nations (CAN et CHAN) et l’enregistrement de quelques résultats satisfaisants en constituent une preuve éclatante. Grâce aux efforts des uns et des autres, la Mauritanie revient dans le concert des trente nations africaines les plus footballistiques. Le mérite de ce blason redoré revient à des hommes, des femmes et des jeunes qui se sont investis pour booster le sport roi dont raffolent des millions de Mauritaniens. La tentative de vouloir exclusivement auréoler une personnalité de ce travail est tout simplement peu objective. L’œuvre de reconstruction de notre foot ball est commune. Chacun y a joué sa partition : du plus simple employé au plus haut perché des fonctionnaires de la fédération nationale de foot ball et du planton du ministère de la jeunesse et des sports au ministre ayant en charge la promotion et le développement des activités sportives. Sur plus d’une dizaine d’exercice, la fédération nationale de foot ball a engrangé des fonds considérables qui étaient normalement destinés à promouvoir le foot ball. Des choses ont été faites. Des choses restent à faire. Les avis sont mitigés sur le rapport entre les fonds claqués et les réalisations et succès enregistrés. Le jeu a-t-il valu la chandelle ? Sur cela, chacun y va de son interprétation. En tout cas, la bonne gouvernance du sport constitue aujourd’hui l’une des meilleures garanties de son développement. Les résultats qui y sont obtenus sont généralement proportionnels à la bonne ou à la mauvaise gestion des ressources qui lui sont allouées. Avec des moyens beaucoup moins substantiels, certains pays de la sous-région ont de loin surclassé la Mauritanie en termes d’acquisition de stades aux normes, de participation régulière aux rendez-vous africains et internationaux et en termes d’organisation de manifestations sportives importantes.


Une mauvaise approche
Quasiment tous les pays du monde ont fait recours à un moment ou à un autre au recrutement de joueurs binationaux dont l’ambition légitime était de jouer pour des pays plus développés en foot ball que leur pays d’origine. En cela, la Mauritanie ne fait pas exception à travers l’enrôlement en équipe nationale de certains joueurs comme Ladji Malle (équipe nationale olympique et joueur du club américain de Los Angelés) dont les dernières déclarations sur l’équipe nationale dans une interview qu’il aurait accordée sont tout simplement déplorables et malheureuses. L’histoire de ces warners ou mercenaires du foot pose un problème de fond. Y faire recours doit se faire avec beaucoup de vigilance et de méticulosité. Leur utilisation doit se faire avec modération et intelligence pour éviter de barrer la route à des dizaines de Mauritaniens dont la seule ambition est de jouer pour leur équipe nationale et d’atteindre à travers elle le haut niveau au sein de clubs internationaux de renom dont certains comme en France ou en Angleterre exigent des postulants d’avoir été sélectionnés au moins dix à quinze fois dans l’équipe nationale de leur pays. Au rythme ou le recours à ces warners se fait aujourd’hui chez nous, des rêves sont brisés et des ambitions complètement découragées de quelques talents nationaux dont les places sont injustement et irrégulièrement ravies conjoncturellement à l’occasion de quelques expéditions dont les résultats sont généralement peu satisfaisants. D’ailleurs au regard des derniers matchs de notre équipe nationale, les meilleures prestations ont été enregistrées grâce aux bonnes performances de joueurs mauritaniens bon chic bon genre formés dans des académies ou clubs nationaux comme ….auteur des deux buts marqués contre le RDC en aller et au retour. Le principe de l’engagement des binationaux n’est pas mauvais en soi tant qu’il ne nuit pas à l’ambition et au rêve des jeunes nationaux qui veulent shooter le foot ball mauritanien au sommet de la gloire grâce à un talent, une volonté et un nationalisme qui résistent à toutes les épreuves.

©️ via la page officielle de l’auteur https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=921645028807104&id=100028848476575

● Désigné homme du match Mauritanie-Mali : Hemeya Tanji dédie son prix aux Mauritaniens

CAFOnline – L’attaquant mauritanien Hemeya Tanji a dédié son prix TotalEnergies de l’homme du match à tous les Mauritaniens du monde.

L’attaquant du FC Nouadhibou a inspiré la qualification historique de son équipe pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des Nations, TotalEnergies mardi.

« Remporter ce prix est un honneur pour moi et pour le peuple mauritanien. Je suis aussi heureux que n’importe quel fan de football mauritanien. C’est une victoire pour tout le peuple mauritanien », a déclaré Tanji avec un sourire jusqu’aux oreilles lors de la conférence de presse d’après-match au stade Miloud Hadefi d’Oran, en Algérie.

Tanji a été une source d’inspiration avec et sans le ballon, faisant continuellement des courses en avant pour perturber la défense malienne.

Il s’agit de la première victoire enregistrée par les Mourabitounes, qui avaient auparavant enregistré six défaites en six matches au CHAN et contraint l’Angola à un match nul et vierge lors de leur entrée en lice dans le Groupe E.

Tanji, 24 ans, a ajouté : « Nous avons travaillé très dur pour participer à ce tournoi et maintenant que nous sommes qualifiés, nous sommes très heureux d’avoir gagné et d’être en quart de finale. »

La Mauritanie affrontera maintenant ses voisins sénégalais dans le deuxième quart de finale le 27 janvier au stade du 19 mai 1956 à Annaba à 19h00 GMT.

©️ via https://cridem.org/C_Info.php?article=762728

🇧🇷 Pelé – Le ROI du football ⚽️ représentait beaucoup plus qu’un génie athlète précoce !

Edson Arantes do Nascimento 1940 – 29 décembre 2022

Avant le Mondial 1958 en Suède avec son éclosion formidable, divers restes et préjugés raciaux voire racistes étaient mis en avant pour expliquer les échecs de 1950 et 1954, en chargeant certains joueurs….Noirs.

• Morceaux choisis tirés du journal français l’Équipe du vendredi 30 décembre 2022 :

En 1950, l’équipe brésilienne était défaite et perdait le tournoi chez elle, ainsi… « Les coupables sont vite trouvés. Ils sont tous noirs : le gardien Barbosa, les défenseurs Bigode et Juvenal. Ces deux derniers ne joueront plus un seul match pour le Brésil… »

« En 1954, les joueurs de couleur seront de nouveau accusés de perdre leurs nerfs sous la pression après l’élimination consommée face à la Hongrie (2-4). Quatre ans plus tard, un psychologue, João Carvalhaes, est chargé d’examiner les joueurs à la préparation de la coupe du monde en Suède. Il s’oppose à la sélection du Noir Pelé, trop jeune pour supporter la pression d’une coupe du monde,…. »

« En devenant un phénomène mondial, Pelé adresse une claque magistrale aux préjugés raciaux qui gangrènent son pays : oui, le dieu du football est noir. »

Ainsi à 17 ans seulement lors de cette coupe du monde, avec son génie de crack , il bouscula un monde d’abjects clichés anti-Noirs.

✍️🏿KS pour le BLOG

● LE CAMEROUN ÉCARTE 21 JOUEURS D’UN TOURNOI U17 POUR NON-RESPECT DE L’ÂGE

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a annoncé mercredi que 21 joueurs sur les 30 convoqués pour le tournoi U-17 de l’Uniffac Limbe 2023 ont été écartés après avoir échoué au test d’âge requis par la FIFA.

Dans un communiqué publié sur le site web de la Fédération camerounaise de football fin décembre et repris ce dimanche par la presse internationale, celle-ci révèle que 21 joueurs sur les 30 convoqués pour le tournoi U17 de l’UNIFFAC Limbe 2023 ont été écarté après avoir failli à l’IRM visant à déterminer leur âge.

Des IRM révélants des âges non-conformes
Le test médical en question est une IRM du poignet avec laquelle les médecins peuvent vérifier l’âge des joueurs avec 99% de certitude en analysant la maturation des os. Ce test est destiné à empêcher les équipes de se battre de manière inégale sur le terrain, surtout dans les catégories jeunes.

« La Fédération camerounaise de football informe l’opinion publique que dans le cadre des préparatifs du tournoi UNIFFAC Limbe 2023, qualificatif au prochain championnat d’Afrique des nations des U17, 21 joueurs sur les 30 actuellement en stage ont été recalés à l’issue des tests de l’IRM, écrit la FECAFOOT sur son site. Ils ont aussitôt été sortis du groupe. Des mesures ont immédiatement été prises pour leur remplacement numérique. »

« Mettre un terme aux tripatouillages sur les états civils »
En revanche, aucune information concernant de potentielles sanctions individuelles visant les joueurs en question. Il faut dire que la liste des Lionceaux convoqués initiallement par Jean-Pierre Fiala n’avait pas été dévoilée. Même si la fédération a annoncé que les joueurs concernés avaient débuté les entraînements à Mbankomo le jour-même du communiqué.

La fédération dirigée par Samuel Eto’o précise tout de même: « Cette action est la résultante des instructions rigoureuses données par le Président de La FECAFOOT agissant sous mandat du COMEX, aux fins de mettre un terme aux tripatouillages sur les états civils qui ont, par le passé, terni l’image de l’instance faîtière du football camerounais. La FECAFOOT exhorte tous les acteurs, en particulier les éducateurs, à veiller au respect des âges par catégorie. »

AC

©️ via https://rmcsport.bfmtv.com/football/le-cameroun-ecarte-21-joueurs-d-un-tournoi-u17-pour-non-respect-de-l-age_AV-202301010260.html

● Légende du football, le Brésilien Pelé est mort | (L’Équipe)

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est mort ce jeudi à 82 ans, à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo. Trois fois champion du monde, le Brésilien restera à jamais une légende du football, et du sport en général.

Ces allers-retours entre sa résidence de Guaruja et l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo laissaient présager du pire depuis quelque temps. L’inexorable est arrivé ce jeudi après-midi : Pelé est mort, terrassé par le cancer à l’âge de 82 ans. L’information a été confirmée à l’agence AP par son agent Joe Fraga. Et le nombre de personnes en deuil se compte en centaine de millions.


Longtemps considéré comme le meilleur footballeur du monde, il a depuis été contesté par Diego Maradona et Lionel Messi, mais il y aura toujours débat, et Pelé est sans aucun doute parti avec ses certitudes. Le triple champion du monde (1958, 1962 et 1970) a toujours veillé à ce qu’on écrive sa légende, et quiconque a revu des images a vite compris que ce n’était pas qu’une question statistique. Alors peu importe qu’il ait marqué 800, 1 000 ou 1 200 buts selon qu’on compte les amicaux, les matches de jeunes ou même les entraînements, Pelé a surtout marqué l’histoire du football, et puisque c’est le plus populaire de tous les jeux du monde, du sport dans son ensemble.

Quand « Dico » est devenu « Pelé »
Edson Arentes do Nascimento est né à Tres Coraçoes, une petite ville située entre Belo Horizonte, Sao Paulo et Rio de Janeiro, le 21 octobre 1940 (selon les registres de l’état civil) ou le 23 octobre 1940 (selon la paroisse). Ville qu’il a quittée avec sa famille alors qu’il était âgé de deux ans pour s’installer à Bauru, dans l’État de Sao Paulo. Fils d’un footballeur amateur, Dondinho, il fut d’abord surnommé Dico par sa famille : puis il est devenu « Pelé » quand son père a constaté que le gamin n’arrivait pas à prononcer le nom de Bilé, le gardien de Vasco de Gama, qu’il appelait « Pilé ».

Le héros de la Coupe du monde 1958
Après avoir fréquenté plusieurs clubs dans sa jeunesse (Sete de Setembro, Canto do Rio, São Paulinho, Amériquinha, Bauru AC), il rejoignit Santos, en 1956, et fut titulaire dès sa deuxième saison. L’année 1957 marqua aussi son arrivée en sélection mais le surdoué se révéla à la planète foot en remportant la Coupe du monde en 1958. Blessé, il fut forfait pour les deux premiers matches contre l’Autriche (3-0) et l’Angleterre (0-0), mais joua les quatre suivants, inscrivant le but de la victoire contre le pays de Galles en quarts (1-0), un triplé contre la France en demies (5-2) et un doublé contre la Suède en finale (5-2). Il fut évidemment accueilli en héros à son retour au Brésil. Quatre ans plus tard, il remportait une nouvelle Coupe du monde, mais presque sans jouer : blessé dès le deuxième match, c’est en spectateur qu’il assista au triomphe de ses compatriotes.

Un calvaire au Mondial 1966, la « Dream Team » en 1970
Sa troisième Coupe du monde, en 1966, aurait pu être la dernière. Agressé par le Bulgare Zhechev dès le premier match de la phase de groupes, il n’a pas disputé le suivant et se fit sévèrement tacler par le Portugais Joao Morais lors du troisième, celui de l’élimination. Le « Roi » quitta le Mondial blessé et meurtri. Il prit du recul avec la sélection pour se concentrer sur sa carrière avec Santos. Revenu en sélection depuis 1968, Pelé participa à sa quatrième et dernière Coupe du monde, en 1970, au Mexique. L’année de la « Dream Team ». Pour la première fois, le football était retransmis en direct et en couleurs, d’un continent à l’autre, via le satellite. L’icône participa, cette fois, à tous les matches, pour le bilan suivant : quatre buts et six passes décisives, notamment celle à destination de Carlos Alberto pour le quatrième but en finale contre l’Italie (4-1).

L’attaquant parfait
L’Équipe l’a d’ailleurs sacré athlète du siècle en 1981, alors que le Brésilien s’était retiré quatre ans plus tôt à peine après une pige de trois saisons aux États-Unis, sous les couleurs du New York Cosmos, histoire de promouvoir le soccer, de remporter un dernier titre et de marquer quelques dizaines de buts supplémentaires. Mais c’est à Santos, entre 1957 et 1974, que Pelé a marché sur l’eau (six titres de champion et deux Libertadores, entre autres).

Une fidélité au pays anachronique avec nos yeux du XXIe siècle, une époque où, si tout ne se passe pas en Europe, tous les grands y passent un jour. Cela a pu, a posteriori, altérer le statut du roi. Pourtant, si Pelé est une légende, c’est qu’il a réuni le football d’avant et celui d’après, concilié la spontanéité et la performance. Gracieux comme peu, puissant comme personne, il fut l’attaquant parfait, et aurait probablement été le seul à pouvoir débarquer dans le football moderne sans avoir besoin de mise à jour. Ce n’est qu’une fiction, et la réalité est aujourd’hui moins joyeuse. Pelé est mort, mais il y a longtemps qu’il est éternel.

Ministre des sports de 1995 à 1998
Après la fin de sa carrière, Pelé a mis sa notoriété au service de certaines causes. Il devint ambassadeur de l’ONU en 1977, mais, dix ans plus tôt, alors qu’il était encore joueur, la guerre entre le Nigéria et le Biafra s’était arrêtée pendant deux jours pour que la population assiste à un match de bienfaisance organisé à Lagos par le Brésilien. Ambassadeur à l’UNICEF pour l’éducation, il a participé dans son pays à des campagnes de prévention contre les drogues. Entre 1995 et 1998, il a été ministre des Sports. Une loi porte son nom, adaptation de l’arrêt Bosman au Brésil.

©️ via L’Équipe https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Legende-du-football-le-bresilien-pele-est-mort/1372044?xtor=CS1-633

● Le Mondial 2022 au Qatar s’est ouvert | Mot du Blog

Crédit 📷 via FB Al-Jazira English

Qatar est un émirat religieusement encarté d’obédience salafo-wahabite si je ne me trompe pas. Quand on voit ce que les Qataris osent franchir en matière d’ouverture par rapport aux rigidités quasi anathèmiques attribuées à certaines visions et compréhensions du prêche salafo-wahabite, on peut dire que l’espoir est permis. Ainsi au sein de nos milieux indigents intellectuellement et économiquement, il est temps de revoir les prêt-à-penseés qui sont diffusées par un apprentissage sournoisement belliciste. Cet apprentissage se reclamant « salafi » n’est rien d’autre q’un abrutissement certain qui se développe à terme parmi nos masses populaires. Quelle tristesse de constater qu’on fasse l’apologie d’un fatalisme braqué là où on a soif et faim…!?

À la place de la promotion de l’intelligence, ce courant salafo-wahabite nègre qui gesticule dans nos communautés, prêche un suivisme obsessionnel quasi maladif. Une police psychologique s’installe peu à peu et les vocations pour des grandes visions de développement multidimensionnel se trouvant brimées, certains prêcheurs répètent les textes et font fi des contextes. Schizophrènes, ils deviennent socialement et religieusement, la société en pâtit affreusement. Le dénuement matériel suit en toute logique le vide intellectuel construit par une pâle répétition. Les petits gourous répétiteurs se font dans leurs imaginaires, leur îlot émirat chariatique 2.0. Quand ça prêche, ils jugent, indexent, condamnent, refoulent, étiquetent, excluent et lancent l’anathème sur toute autre voi(x)e de compréhension.

Dans le discours d’ouverture, l’officiel Qatari a fait référence au monde arabe juste après le Qatar, et ça a du sens profond pour lui et normalement ça devrait avoir un autre sens alerte pour le monde musulman non arabe surtout du côté africain. Pour lui, la fierté liée à la nation arabe n’est pas la fierté liée à l’oumma islamique, et il n’a pas tort. Aux autres nations musulmanes non arabes de se raviser sur certains paradigmes existentiels. À chacune de s’organiser selon ses priorités sur Terre, chez nous, certains lettrés sous cette même coloration salafo-wahabite sont en furie d’excitation pour contrer certains de nôtres qui refusent la soumission sociale dans l’esclavage par ascendance intra-muros. Un vrai questionnement civilisationnel est à relever en l’occurrence, le saoudien wahhabite ne dirait pas qu’un houthi « chiite » saoudien serait un descendant d’esclaves qui se rebelle. Les nations dotées d’une certaine dignité peuvent durement s’affronter en guerres intestines (civiles, politiques, confessionnelles…) mais ils s’évitent en interne l’asservissement esclavagiste.

Qu’on arrête nos éléments porteurs du prêche vide intellectuellement dans nos communautés. J’avais lu une fois sur la famille Al-Saoud, notamment sur l’actuel prince M Ben Salman qui aurait 2 frères hautement diplômés (haute technologie et finance). Chez nous, certains qui se réclament de leur obédience salafo-wahabite, veulent qu’on rase les murs intellectuellement et économiquement dans nos enclos d’imaginaire puritanisme miséreux.

Il y’a du travail…beaucoup de travail !

✍️🏿 KS pour le BLOG

👉🏿 Lien PayPal de support au BLOG https://paypal.me/blogcriose?country.x=FR&locale.x=fr_FR

● Ballon d’or 2022 | L’avant-centre français Karim Benzema sacré.

« C’est le ballon d’or du peuple » Karim Benzema

À bientôt 35 ans, l’attaquant tricolore du Real Madrid remporte la plus convoitée des récompenses individuelles pour le haut niveau du football mondial. À son compteur 5 ligues des champions UEFA dont la dernière édition où il a survolé en finissant meilleur buteur (15 buts).

Un grand buteur doté d’une intelligence de jeu phénoménale, celui qui est surnommé Nueve (9) mérite grandement ce sacre. Ainsi cette soirée de gala du 17 octobre 2022 à Paris, a été la sienne devant un parterre de stars et de représentants du football européen. Son trophée lui a été remis par l’une de ses deux idoles d’enfance au football (Ronaldo du Brésil et Zidane) , le français Zinedine Zidane. Ce dernier a été le dernier joueur français ayant remporté le trophée il y’a 24 ans (1998).

Bravo KB9, bien mérité !

Top 10 du classement

✍️🏿KS pour le BLOG

👉🏿 Lien PayPal de support au BLOG https://paypal.me/blogcriose?country.x=FR&locale.x=fr_FR

● DANIEL RIOLO : POGBA ET SES « VIEUX AMIS »

Alors que l’imbroglio entre Paul Pogba et son frère Mathias prend un tour judiciaire (une enquête a été ouverte début août), l’éditorialiste de RMC Sport, Daniel Riolo, pilier de l’After, revient sur ces entourages qui font souvent plus mal qu’ils ne protègent.

Vous vous souvenez de la légende et de la phrase qui allait avec: « Ne pas oublier d’où on vient ». Il n’y avait pas une interview de joueur sans que le propos soit assorti de cette phrase ! La mode est passée. La légende s’est éteinte. On a rangé le gros « pipeau » au placard.

Depuis des années, les histoires les plus folles circulent sans qu’il soit possible d’en faire état publiquement. Pas de preuve, pas d’enquête. Kurzawa, Matuidi, des noms tombaient. Ils seraient bousculés par de vieux amis. Eux comme d’autres paieraient une « protection ». L’idée est qu’il faut verser un impôt aux « vieux amis » du quartier.

Le phénomène serait considérable. Difficile à imaginer. Soit le joueur fait entrer ses « vieux amis » dans les deals, soit il paye une protection, des services en tout genre difficile à cerner.

L’entourage est devenu un terme un peu flou et commode pour parler de personnes malveillantes

Sur les cinq dernières années, quasiment chaque été, le transfert de Kanté au PSG a été évoqué par les médias. Au moment de me renseigner sur la faisabilité du transfert, à chaque fois « on » m’a dit: « jamais Kanté ne reviendra en France, il a trop de problèmes avec des gens du 92 » Difficile d’en savoir plus.

Dans l’affaire de la sextape qui a vu Benzema être finalement condamné, c’est encore « l’entourage » de jeunesse qui a plombé la star du Real. L’entourage est devenu un terme un peu flou et commode pour parler de personnes malveillantes qui ont connu le joueur avant qu’il ne devienne riche, avant qu’on puisse le racketter.

Avec l’affaire Pogba, pour la première fois, une affaire éclate au grand jour. Paul Pogba a porté plainte et une enquête est en cours. Pour la première fois, on visualise, on a des détails. En mars, au moment du rassemblement des Bleus, Pogba en visite au quartier a été enlevé. Il doit payer une protection de 13 millions d’Euros. Ses « vieux amis » font peser une pression sur lui depuis des semaines. A Manchester puis à Turin, ils ont rôdé autour de chez lui.

Une ubuesque affaire de marabout
Son frère ainé est dans l’affaire.

C’est lui qui menace de révéler des choses « terribles » sur Paul. En gros, il veut discréditer son frère et ruiner sa carrière. Mathias Pogba s’est exprimé sur Twitter. Un réseau social qui autorise visiblement le racket et le chantage en direct. Parmi les révélations, une ubuesque affaire de marabout. Pogba aurait voulu marabouter Mbappé. Une histoire de fous, absurde qui ferait rire si elle n’était pas vraie. Et beaucoup d’éléments nous poussent malheureusement à y croire.

D’un point de vue sportif, il va devenir difficile d’envisager que Pogba et Mbappé aillent ensemble à la Coupe du monde. Mais je ne suis pas certain que le foot et le mondial soient les premières préoccupations de Paul Pogba en ce moment.

Par Daniel Riolo

©️ Via https://rmcsport.bfmtv.com/football/daniel-riolo-pogba-et-ses-vieux-amis_AV-202208290250.html

● Football : indignée, la Mauritanie quitte un tournoi des -15 ans et dénonce une fraude sur l’âge des adversaires

Le Figaro – La sélection des moins de quinze ans mauritanienne a décidé de quitter une compétition après un match contre la Sierra Leone perdu 6-0.

Les images parlent d’elles-mêmes. D’un côté (en blanc), une sélection de la Mauritanie avec des adolescents de moins de quinze ans formée d’adolescents en pleine croissance, aux gabarits divers. De l’autre, une équipe de Sierra Leone (en bleu) affichant des espoirs de taille adulte, similaire à celle des arbitres sur la pelouse.

La présentation des équipes avant le match entre les deux sélections lors d’un tournoi international en Afrique avait déjà alimenté la suspicion sur l’âge réel des joueurs sierra-léonais censés avoir moins de quinze ans.

Les doutes se sont confirmés un peu plus tard avec la lourde défaite de la Mauritanie (6-0), incapable de répondre au défi physique des joueurs adverses.

Indignée et suspectant une triche, la Mauritanie a donc préféré se retirer de la compétition organisée au Liberia en publiant un communiqué qui en dit long sur l’amertume des dirigeants.

«Nous avons été signalés par de nombreux observateurs que l’âge de certaines des équipes participant sur le terrain est très loin de l’âge légal pour participer à ce championnat», a expliqué la Fédération mauritanienne, inquiète pour la santé de ses jeunes pousses «exposées à des blessures graves». La Mauritanie est la seule sélection à avoir quitté la compétition.

«Nous ne devrions pas tolérer ou encourager de telles pratiques», ont conclu les dirigeants de l’État de l’Afrique du Nord-Ouest qui ne remettent toutefois pas en cause l’adhésion du pays à l’organisation de la compétition.

Par Gilles Festor

©️ Via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=758837

👉🏿 Lien PayPal de support au BLOG https://paypal.me/blogcriose?country.x=FR&locale.x=fr_FR