● Biram Dah Abeid | Un flash portrait de sa personnalité politique : Un pacifiste convaincu !

● Leader abolitionniste, président d’IRA-Mauritanie (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste fondée en 2008).

● Humaniste et universaliste dans les idées défendues

● Emprisonné plusieurs fois injustement à cause de son vaillant engagement anti-esclavagiste et droit-de-lhommiste.

● Prix Onusien 2013 pour son engagement droit-de-lhommiste pacifique en Mauritanie.

● Son parti politique RAG (Refondation pour une Action Globale) privé de reconnaissance depuis une décennie par le régime politique au pouvoir.

● Candidat aux élections présidentielles de 2014 et 2019 (arrivé 2ème à chaque fois) face aux représentants du système militaro-politique en Mauritanie depuis juillet 1978.

● Candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024.

● Député national élu (en étant en prison) en 2018 et réélu ce 13 mai 2023.

● Il est récipiendaire de plusieurs autres distinctions à travers le monde pour son courage et son engagement droit-de-lhommiste.

● Arrêté ce mercredi 24 mai 2023 par les autorités mauritaniennes alors qu’il bénéficie d’une immunité comme parlementaire du peuple. Il venait de dénoncer la fraude électorale du 13 mai et indexait le régime politique en place qui étouffe les aspirations légitimes du peuple. Une situation oppressive qui pourrait pousser le peuple libre à utiliser d’autres méthodes pour se libérer.

● Relâché dans la nuit du jeudi 25/05 au vendredi 26/05/2023.

#TopSoutien_Biram

✍️🏿KS pour le BLOG

● Quelques éléments biographiques de feu Professeur Abdoulaye Bâ de Diawara (Sénégal)

• Né en 1941 – décédé le mercredi 19 avril 2023 à Paris

• Son père : El-haj Bouna Bâ

• Sa mère : Lagane Bonco Dramé originaire du village de Galadé

• Parcours d’apprentissages, d’études et professionnel :

– Cercles d’initiation aux enseignements et de fiqh (jurisprudence) au sein de sa famille (Xaran yimbé et Moissi Ngalé). Cet enseignement lui avait été dispensé par son grand-frère Mohamed Bâ Malado. Ce dernier, aîné de la famille avait pris le relais du cercle traditionnel d’études (Moissi Ngalé) de leur père qui décéda quand le professeur Abdoulaye Bâ était âgé de 12 ans. Dans l’élément vidéo YouTube https://youtu.be/ly_b0MVTHGc datant de 2018 que nous avons exploité comme source, cheikh Abdoulaye Bâ assure que son grand-frère lui avait inculqué de valeurs liées aux études et au respect des enseignants.

Arrivé en France en 1962, il la quitta pour l’Égypte en 1964 pour poursuivre ses études. Il assure n’avoir aucune connaissance ni contacts dans ce pays auparavant. Une fois sur place après diverses prises de contact auprès des services de la représentation diplomatique de son pays, il avait pu intégrer un cursus d’études du système scolaire et universitaire sanctionnant avec un diplôme.

De retour au Sénégal, il intègre l’école normale supérieure pour une formation pédagogique après avoir suivi des cours accélérés en langue française. En sortant il a été affecté comme professeur au lycée Blaise Diagne de Dakar (sur une durée approximative de 20 ans). En parallèle il a assuré des cours d’arabe à l’école normale supérieure comme professeur vacataire. Auprès du cercle traditionnel d’études dans son environnement familial, son statut de lettré diplômé à l’étranger n’avait pas causé de frictions. Il s’est senti soutenu et encouragé notamment par son premier maître-enseignant, son grand-frère Mohamed Bâ Malado.

Dans la communauté sooninké à l’international, il a été une voix respectable et pertinente dans la prédication et le prêche du juste milieu. Conférencier et éducateur, celui qu’on appelle communément Cheikh Abdoulaye Bâ, a rempli sa mission et sa responsabilité à la hauteur de ses compétences et de ses efforts vis à vis de la oumma et en particulier pour le monde sooninké. Qu’Allah l’accueille parmi les âmes vertueuses pour l’éternité, Ameen.

Notre Blog adresse nos fraternelles condoléances à sa famille, au peuple sénégalais et à l’ensemble de la communauté musulmane et sooninke.

©️ Source : éléments tirés d’une interview en date d’avril 2018 par messieurs Bouba Magassa et Abderrahmane Korera, voir l’intégralité via ce lien YouTube https://youtu.be/ly_b0MVTHGc

✍️🏿KS pour le BLOG

● Initiative – Entrepreneuriat | ADA Multiservices vous attend à Cité Plage (Nouakchott)

C’est une nouvelle structure proposant divers services qui ouvrira ses portes ce 8 mai 2023 à Nouakchott (Cité Plage). Elle est à l’initiative de M. Adama Abdi Camara, originaire du village de Dafort.

● Horaires : 9H – 18H

Listés ci-après les différents services que le fondateur de l’agence ADAUTO + ADA FOOD nous assure proposer :

~ Nos services de nettoyage à sec auto

~ Rénovations auto intérieur et extérieur (plastique, cuir, phare)

~ Réparation des pare-brises

~ Chargement des batteries et débosselage sans peinture

~ Diagnostic

~ Location et vente des voitures

~ Vente des produits écologiques pour les voitures

~ Nettoyage des salons à sec + Nettoyage des tapis à sec sans eau

~ Polissage pour la carrosserie des voitures


~ Traitement des rayures sur la carrosserie des voitures

~ Fast food ADA FOOD CAFÉ (Ouvert de 9h à 2h du mardi matin au dimanche)

● Zone : Cité Plage – Carrefour Kaédi après le feu rouge.

● Le Grand Entretien du Blog | En exclusivité avec une avocate franco-mauritanienne Assa KONATE

Le Grand Entretien du Blog (Le GEB) vous revient avec l’interview d’une avocate franco-mauritanienne Maître KONATE Assa, officiant au Barreau d’Orléans (Région Centre-Val de Loire). Issue du groupe sociolinguistique sooninké et originaire de Kinininkoumou (Guidimagha en Mauritanie) , elle nous brosse succinctement son parcours et ses analyses qui peuvent constituer une source d’inspiration pour la jeunesse issue de l’immigration. Découvrez ci-après l’intégralité de l’entretien :

Question 1 : Bonjour Madame KONATE Assa, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs, parcours académique et professionnel ?

Je suis Assa KONATE, avocate au Barreau d’Orleans depuis février 2022.
Je suis d’origine mauritanienne, mes parents sont originaires de Kinininkoumou dans la région du GUIDIMAKHA.
Je suis née en France à Orléans dans le Loiret. Après mon BAC ES, j’ai débuté mes études universitaires à l’Université Paris XIII de Villetaneuse ou j’ai obtenu un DUT Carrières Juridiques. J’ai décidé de rentrer à Orléans pour poursuivre mes études de droit.
A ce moment-là, je n’avais pas encore envisagé de devenir avocate. Je souhaitais avant tout obtenir un bagage juridique solide avant d’entrer dans le monde professionnel. J’ai donc obtenu ma licence en droit général, un master 1 puis un master 2 en droit public.

Question 2 : Juriste de formation de base, vous êtes avocate depuis quelques mois, quelles sont les étapes importantes menant à cette fonction en France ? Et également pouvez-vous nous préciser votre champ d’exercice (spécialité) ?

J’ai toujours travaillé durant mes études. J’ai eu l’occasion de pouvoir occuper des postes en lien direct avec mes études de droit au sein de différents tribunaux et administrations publiques. C’est lors de mon expérience en tant que greffière au sein d’un tribunal que j’ai commencé à murir ce projet de devenir avocat.
Pour plusieurs raisons, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas bien ce métier.
C’est en assistant aux différentes audiences et plaidoiries, en relisant les conclusions et sollicitations des avocats que j’ai manifesté un réel intérêt pour la profession.
J’ai en quelque sorte découvert que l’avocat pouvait à son niveau faire bouger les choses…
J’ai également été séduite par l’aspect libéral de la profession. Le fait de pouvoir être libre et indépendante correspondait beaucoup à mon état d’esprit et à mes aspirations.
La profession d’avocat est une profession réglementée accessible aux titulaires du certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).
Ces certificats sont délivrés par les Centres Régionaux de Formation Professionnelle des Avocats.
Pour y entrer, il est nécessaire de réussir un examen organisé par les IEJ (instituts d’études judiciaires).
J’ai passé et obtenu le certificat d’examen d’accès au centre régional de formation professionnelle d’avocats (CRFPA) au sein de l’IEJ d’Orléans.
Dans la foulée, je me suis inscrite à l’EFB (École de formation professionnelle des barreaux du ressort de la cour d’appel de Paris) pour suivre la formation initiale.
Il s’agit d’une formation initiale obligatoire qui se déroule sur une période de 18 mois.
Elle est sanctionnée par le CAPA qui comporte diverses épreuves orales et écrites.
Après l’obtention de mon CAPA, j’ai demandé mon inscription au tableau de l’Ordre du barreau d’Orléans, après avoir prêté le serment nécessaire à l’exercice de la profession.

Je suis avocate généraliste.

Néanmoins, du fait de mon histoire personnelle, je savais que je voulais me diriger vers le droit des étrangers.
Le droit des étrangers est l’ensemble des règles qui ont pour objet d’encadrer les questions liées à l’entrée, au séjour et à l’établissement des étrangers sur le territoire français.
Les étrangers rencontrent bien souvent des difficultés dans le cadre de leurs démarches administratives leur permettant de se maintenir sur le territoire français.
En effet, les processus administratifs sont souvent complexes et nécessitent la connaissance des normes et règlements en vigueur.
De plus, la communication peut s’avérer difficile pour les étrangers, dans la mesure ou la langue française n’est pas toujours maîtrisée.
Un avocat peut non seulement aider à comprendre le système administratif, mais aussi aider à résoudre des problèmes juridiques, à faire valoir des droits et à contester des décisions administratives.
Ce domaine représente une grande partie de mon domaine d’activité.
Je pratique également le droit de la famille, le droit administratif et le droit civil.

Question 3 : française et afro-musulmane, quelle analyse faites-vous sur le débat politico-médiatique récurrent autour de la question de l’islam en France ?

En tant que femme, noire et musulmane, on peut dire que je cumule toutes les tares de cette société !
La profession d’avocat reste encore très fermée même si elle demeure plus ouverte en région parisienne.
En passant l’examen du barreau et en m’installant à Orléans, je savais que je me lançais dans un milieu qui peut paraitre assez fermé et assez homogène socialement parlant… cela ne m’a jamais freiné au contraire ! J’aime être là où l’on ne m’attend pas !
Je pense que pour faire avancer les choses, il faut que de plus en plus de jeunes issus de mon milieu ose !
On peut être femme, noire, française, musulmane et avocate !

Question 4 : De votre position occupant une fonction libérale intellectuellement fournie, qu’entendez-vous sous la notion du féminisme aujourd’hui ?

Il n’y a pas un féminisme mais plusieurs féminismes, chacun peut être féministe à sa manière.
Comme il y a plusieurs façons d’exercer la profession, il y a plusieurs façons de vouloir défendre les droits des femmes.

Pour ma part, c’est de considérer que la femme est l’égal de l’homme et que cela doit se manifester dans tous les domaines de la société sans oublier les spécificités qui nous caractérisent.
En tant que femme dite « racisée » nous avons nos propres revendications car nous subissons différentes formes d’oppression et de discriminations en plus du sexisme.
L’afro-féminisme répond à cette double discrimination, que l’on appelle l’intersectionnalité : celle du sexisme et du racisme.
Je souhaite que les femmes noires sachent qu’elles peuvent, elles aussi, accéder à des postes à responsabilité au même titre qu’un homme ou une femme blanche.

Question 5 : vous êtes issue du groupe sociolinguistique soninké, êtes-vous au courant des tensions sociales qui y couvent autour des problématiques liées à l’esclavage par ascendance ? Si oui , quel message avez-vous à l’endroit de la communauté et particulièrement aux associations engagée pour plus d’égalité sociale ?

Je ne me suis pas lancé dans la profession par hasard…
Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours eu une aversion pour l’injustice… j’ai toujours eu ce penchant systématique pour les opprimés…et donc manifestement l’esclavage par ascendance est une forme d’injustice qu’on ne peut pas nier…
Je pense que cela s’explique en grande partie par l’ignorance et la non connaissance de ce qui relève des droits humains… je pense que si chacun connaissait ses droits en tant qu’être humain ce fléau n’existerait pas … j’encourage donc les membres de la communauté à s’engager et à sensibiliser… pour honorer les droits humain….

Maître Assa KONATE
Avocat au Barreau d’Orléans

● Réalisé par KS pour le BLOG

● En exclusivité | L’entretien avec M. Tidiane Diarra, candidat à la mairie de Sebkha

1- Qui est Tidiane Diarra ?

Natif de Kaedi, il dépose ses valises à Nouakchott en 1997 après l’obtention de son baccalauréat. Après sa formation académique, il fut d’abord Automaticien programmeur et professeur des mathématiques avant de se convertir en gestionnaire des projets de développement.
De 2007 à 2010 il se vit confier plusieurs projets de développement dans l’ingénierie sociale, l’accès aux services essentiels et l’analyse des services public marchands par le GRET, la CUN, la SOMELEC, MEUH. Spécifiquement, on peut citer entre autres la conception et le pilotage de la mise en place d’un système de pré paiement d’électricité dans la commune d’El Mina ; projet NOUR (Novation urbaine ou « lumière »). L’objectif spécifique de ce projet est l’amélioration des conditions de vie des populations avec l’accès à l’énergie électrique de la Somelec de manière sûre et pérenne.
Il a également travaillé 3 ans comme expert consultant en pré paiement d’électricité sous STS dans plusieurs pays d’Afrique.
Depuis 2013, il est à TASIAST dans le département mobile maintenance.

2- Pourquoi le SLA ?

Il créa le Sebkha Leadership Actions (SLA) un mouvement qui a pour but principal d’inciter la population surtout les jeunes et les femmes de la commune de Sebkha à participer pleinement aux activités socio économique, politique et surtout d’utiliser leur droit de regard sur la gestion des projets pilotés par la commune.
Des actions réalisées sans tambours ni trompettes, dans une totale discrétion sont enregistrées dans plusieurs domaines dont l’insertion des jeunes, l’éducation, la formation, et le sport.

3- Pourquoi la commune de Sebkha ?

Etant un habitant de la commune de Sebkha et très au parfum des réalités de ladite commune Tidiane Diarra ne ménage aucune force pour voir cette dernière si cher à son cœur émerger.
« L’émergence de Sebkha, notre apostalat » est un slogan du projet PM2023.

4- Quelles sont les grands axes de votre programme ?

Voyant l’enseignement dans la dérive totale, il met l’accent sur l’éducation l’une de ses priorités en créant le programme ZEF (zéro échec fondamental).
Aussi les 3 fléaux que connaissent les habitants de Sebkha, à savoir les inondations, l’assainissement et l’insécurité sont là ses préoccupations majeures. Les matrices du projet visant à apporter des solutions à ces couacs sont déjà disponibles et accessibles aux acteurs intéressés. D’ailleurs les feed-backs de ces acteurs sont plus que nécessaire car ces fléaux sont des priorités pour tout les habitants.

5- Pourquoi l’UDP ?

Après mûre réflexion aux enjeux politiques son choix se porte sur le parti UDP (Union pour la Démocratie et le Progrès). La trajectoire politique de ce parti, le support institutionnel qu’il apportera et l’engagement avoué de la haute direction a participé à l’amélioration des conditions de vie des populations de Nouakchott sont des facteurs catalysants notre choix pour UDP.

Cellule de communication.
Nouakchott, le 07 Avril 2023.

● Législatives – Diaspora – Europe | le candidat Ba Boubou veut proposer une loi portant justice et éthique

ALAKHBAR (Paris) – Le candidat déclaré de l’Alternance Démocratique (RAG, SAWAB, Manifesté Haratine et AFCD) aux élections législatives pour les mauritaniens en Europe, Ba Boubou, a promis, une fois élu, de faire une proposition de « loi portant justice et éthique ».

Pour Ba Boubou, le problème principal de la Mauritanie se situe au niveau de l’institution judiciaire qui n’est plus en mesure de répondre à toutes les aspirations des justiciables mauritaniens. Il est interrogé par Alakhbar.


ALAKHBAR _ Quel est votre background personnel : instruction, carrière, famille, etc. ?

Ba Boubou : Il est très difficile de parler de soi est d’utiliser la première personne du singulier « Je », qui est d’ailleurs considérée par certains philosophes grecs comme un « égo ». Pour parler de ma modeste personne sans arrogance, je suis natif de Diogountouro, un gros village Soninké de plus de 10.000 habitants où cohabitent toutes les composantes de la République islamique de Mauritanie (Soninkés, Peuls, Maures, Bambaras et Wolofs) en parfaite harmonie. Géographiquement, Diogountouro se situe dans la région de Guidimakha, plus précisément dans le département de Ghabou. Le dernier découpage territorial a érigé ce gros village en une commune qui se situe au bord du fleuve Sénégal, à la frontière entre le Mali, le Sénégal et la Mauritanie.

J’ai fait l’école primaire dans mon village natal (Diogountouro) sur la rive droite du fleuve Sénégal, puis le collège et le lycée à Sélibaby jusqu’au Baccalauréat. Après mon Bac, je suis venu à Nouakchott avec une bourse de l’État pour poursuivre mes études universitaires à la faculté des sciences juridiques et économiques. A la fin de mes quatre années universitaires à l’Université de Nouakchott, j’obtiens une bourse d’État des majors, direction Paris pour aller poursuivre mes études du 3ème cycle en droit. Titulaire de Masters 2 recherche en droit pénal et procédure pénale, Master 2 recherche en anthropologie du droit et DU en modes alternatifs de résolution des différends, j’ai entamé une thèse de doctorat que j’ai soutenu le 25 novembre 2022 à l’Université Paris-Nanterre.

Mes travaux, dont la qualité et l’originalité ont été reconnues à l’unanimité par mon jury de soutenance portent sur : Les modes alternatifs de règlement des conflits en Mauritanie : regard anthropologique et juridique.

Dans le domaine politique, j’ai commencé mes premiers pas politiques lycéens auprès de l’opposition, particulièrement le parti du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould DADDAH. A cette époque le RDF était considéré par mon village comme le seul et unique parti crédible de l’opposition. Par la suite, avec l’arrivée en 2008-2009 de Biram Dah O. Abeid sur la scène nationale et internationale avec son mouvement abolitionniste (IRA) ; ensuite, la création de l’aile politique de IRA en mars 2013 : le parti RAG (la Refondation pour une Action Globale) par le leader principal de l’opposition mauritanienne Biram Dah O. Abeid depuis 2014, j’ai épousé ses idéaux et principes pour une Mauritanie égalitaire, fraternelle et plurielle où l’esclavage et toutes les formes de discriminations doivent être punis par la force de la loi : dura lex, sed lex.

Sur ma situation matrimoniale, je suis marié depuis octobre 2020 avec une fille native de Boghé, père d’un petit garçon et vis dans la région parisienne depuis plus de 15 ans. Je suis juriste et cadre dans un tribunal français, pôle référé civil et familial. Je suis engagé en politique pour servir l’intérêt du peuple mauritanien plus particulièrement des mauritaniens établis à l’étranger.

ALAKHBAR _ Vous comptez briquer le suffrage de la diaspora mauritanienne. Qu’est-ce qui vous motive ?

Ba Boubou : Vous savez les grecs définissent la politique comme l’art de gérer les affaires de la Cité. Celle-ci doit porter sur des mesures concrètes permettant de changer ou d’améliorer le quotidien des citoyens. En ce sens, je crois beaucoup à la parole politique surtout quand elle est incarnée par des femmes et des hommes très engagés, compétents et sérieux. Et je fais partie de cette catégorie des hommes engagés depuis le lycée, en Mauritanie. A la suite de ma soutenance de thèse de doctorat, j’ai entamé une longue réflexion sur ce que je pourrais apporter à mon tour à la Mauritanie et aux mauritaniens particulièrement ceux vivant en Europe, car je me sens toujours débiteur à l’égard de ce pays et aux mauritaniens après tant d’années d’études payées par leurs impôts (la bourse d’État). Étant membre de cette grande communauté que je nomme la COMMUNAUTE DIASPORA-EUROPE dans laquelle je vis depuis fort longtemps et ai identifié ses besoins et préoccupations les plus vitaux, j’ai décidé de poursuivre mon engagement politique auprès d’elle et de porter ses différentes problématiques dans l’hémicycle en vue de changer les choses efficacement par la force de la loi. Je pense qu’avec mon regard de chercheur et d’homme de droit j’aurai la force de nommer la norme, de l’identifier, de l’étudier, de l’amender et de la mettre au service de mes concitoyens de la diaspora afin d’apporter des solutions à leurs besoins et problématiques.

Cette motivation est soutenue par la section RAG-Europe et l’Alliance pour une Alternance Démocratique composée de : RAG, SAWAB, Manifesté Haratine et AFCD. Je suis entouré par une équipe jeune expérimentée, dynamique, compétente et sérieuse. Nous enregistrons tous les jours un grand nombre de soutiens à ma candidature auprès de la diaspora de toutes communautés confondues. Notre Coalition reste toujours ouverte aux autres partis politiques et personnes ressources afin de pouvoir fédérer autour de ma candidature. Ce qui nous permettra, bien sûr que oui, de battre le régime militaire et fêter tous ensemble au soir du 13 mars 2023 la victoire collective. J’y crois beaucoup et fais confiance à la sagesse des mauritaniens.

ALAKHBAR _ Quelles sont les deux préoccupations majeures des mauritaniens établis en Europe ?

Ba Boubou : Les mauritaniens de l’étranger particulièrement de l’Europe sont les plus discriminés et les plus abandonnés par leur propre État dans tous les services publics de l’État. En effet, pour moi toutes les préoccupations des mauritaniens établis en Europe sont toutes des préoccupations majeures sans exception car les unes et les autres sont toutes des priorités absolues et nécessaires. Autrement dit, ce ne sont pas les préoccupations majeures qui manquent pour les mauritaniens de l’Europe mais plutôt les solutions efficaces à ses préoccupations.

Par ailleurs, quand je serai élu au soir du 13 mai 2023, je prendrai des mesures les plus urgentes dès la première année de mon mandat afin de pouvoir rendre la diaspora-Europe sa dignité et sa mauritaneïté en collaboration avec les services consulaires et diplomatiques. Parmi ses mesures urgentes, y figure le recensement de tous les mauritaniens sans exception par la mise en place d’une commission mobile de recensement des mauritaniens de la diaspora-Europe comme le recensement de 1998, renforcer les personnels dans les services consulaires et diplomatiques pour bien accueillir et mieux servir les mauritaniens, réduire le délai de traitement des actes d’état civil et le rendez-vous administratif entre autres. Je mettrai également en place un Conseil Représentatif des Mauritaniens de la Diaspora-Europe (CRMDE) qui sera une sorte de pont entre le gouvernement et la diaspora. Le CRMDE sera une structure autonome composée des représentants associatifs, des membres de la société civile, des étudiants, des entrepreneurs, des chercheurs entre autres. Le CRDE aura toute la légitimité pour examiner en premier lieu toutes les problématiques auxquelles les mauritaniens de l’étranger sont confrontées.

Le député des mauritaniens de l’étranger doit être à l’écoute des citoyens de sa circonscription qui lui permettent bien évidement de faire la proposition des lois et des modifications législatives. Sans doute Sur cet aspect, après plus de 14 ans d’études de droit et d’expériences judiciaires auprès des juridictions françaises (magistrats et juges), je serai en mesure et en capacité de faire des propositions de lois constructives à l’Assemblée nationale : d’une part, je ferai une proposition de loi sur l’acquisition automatique de la nationalité mauritanienne à partir du moment où l’un des parents est mauritanien c’est ce qu’on appelle en latin « jus sanguinis », le droit du sang ; et d’autre part, je proposerai une loi portant justice et éthique. L’on sait que le problème principal de la Mauritanie se situe au niveau de l’institution judiciaire qui n’est plus en mesure de répondre à toutes les aspirations des justiciables mauritaniens. Sans une justice indépendante et impartiale rien n’est possible en Mauritanie et on ne peut même pas parler de l’État de droit…. Il est temps que la justice en Mauritanie soit réellement indépendante du pouvoir exécutif, plus précisément du président de la République et le ministre de la justice en mettant en place des garde-fous institutionnels. Je veux qu’une justice efficace et indépendante, digne de ce nom, soit mise au service de tous les mauritaniens…

ALAKHBAR _ Qu’est ce qu’il y a de particulier dans votre circonscription électorale ?


Ba Boubou : Ce qu’il y a de particulier dans la diaspora-Europe, est que l’État mauritanien a rendu les mauritaniens de l’Europe, particulièrement les négros mauritaniens, apatrides, sans papiers et sans emplois à cause du recensement administratif à caractère raciste et xénophobe. Aujourd’hui, beaucoup de mauritaniens résidant en Europe ont perdu leurs emplois et leurs titres de séjour du fait que les services d’état civil refusent de les recenser demandant des documents insensés ou inimaginables d’où l’intérêt de rendre à la diaspora sa dignité et sa mauritaneïté en passant par la mise en place d’un service de l’état civil fiable pour tous les mauritaniens de l’Europe.

Ainsi, tant que cette rupture d’égalité de traitement existe entre les mauritaniens, l’État se rend coupable de créer deux catégories de citoyen dans une République islamique. Ce qui est totalement contraire au préambule et aux dispositions de la constitution mauritanienne du 20 juillet 1991 modifiée en 2017 mais aussi aux conventions internationales auxquelles la Mauritanie a signé et ratifié.

©️ via http://fr.alakhbar.info/16866-0-Legislatives—Diaspora—Europe-le-candidat-Ba-Boubou-veut-proposer-une-loi-portant-justice-et-ethique.html

● Législatives RIM🇲🇷2023 – Diaspora Zone Europe | Les candidats de l’alliance de l’alternance

Mon soutien à ce duo des postulants sous les couleurs de la Coalition de l’Alternance qui compte le camp de l’opposition politique droit-de-lhommiste et universaliste du député Biram Dah Abeid et ses partenaires.
Ils sont le candidat Mr Ba Boubou et sa suppléante Mme #Salamata #LÔ . La voi.e.x d’une véritable alternance pour une gouvernance équitable et résolument citoyenne passe par ICI 👇🏿.

L’école droit-de-lhommiste Biram sur cette décennie écoulée fait des émules parmi une jeunesse dynamique intellectuellement futée et stable. 2014, 2018, 2019 et 2023, les années font leur effets inévitables mais l’expression humaniste et citoyenne que porte notre Blog https://soninkideesjose.wordpress.com/ reste intacte pour appuyer l’éveil progressiste à travers notre modeste apport de canal com 2.0 ouvert en 2014.

Big Up fraternel et militant à toute la Team Le Parti RAG-France en tête l’homme fort M. Elhadj Fall (Secrétaire général de la section du Parti RAG en FRANCE)

🔴À noter : les inscriptions RAVEL continuent toujours à Paris au 89 rue du Cherche Midi 75006.

Cher.es concitoyen.nes Diaspora Zone Europe, OSONS CETTE JEUNESSE INCUBATRICE D’UN VRAI CHANGEMENT !

Éléments bio du candidat Dr Boubou BA :

Topo succinct de son parcours scolaire, universitaire et professionnel :

~ Ecole primaire : Diogountouro-Guidimakha

~ College et lycée : Selibaby- Mauritanie

~ 2005 – 2009 Université de Nouakchott ( droit privé)
Major de la promotion avec la bourse de l’Etat pour paris

~ 2010 – 2011 : Master 2 recherche en droit penal et procedure penale à l’université Paris Nanterre

~ 2014- 2015 : Master 2 recherche en Anthropologie du droit à l’université paris1- Sorbonne

~ 2018- 2019 : Diplôme Universitaire des modes alternatifs de règlement des litiges à l’université Paris Nanterre

~ 2015 – 2022 : thèse de doctorat à l’université Paris Nanterre.
L’intitulé de la thèse : Les modes alternatifs de règlement des conflits en Mauritanie : regard anthropologique et juridique.

Expérience professionnelle :

~ 2016-2017 : juriste contractuel au tribunal de grande instance de Nanterre au service d’application des peines

~ 2018-2021 : juriste contractuel à la cour de cassation française au service de coopération judiciaire internationale

~ Depuis septembre 2021 : juriste au service des urgences au palais de justice de pontoise au service de référé civil et familial.

M. Boubou BA
Juriste de formation
Docteur en droit
Membre associé au centre d’histoire et d’anthropologie du droit ( CHAD) à l’université Paris Nanterre

✍️🏿 KS pour le BLOG

● Mouhamadou Sy – « German Research Chair » à AIMS Sénégal | Portrait.

« J’ai toujours eu l’intention de travailler dans un pays africain, et j’ai deux objectifs : faire avancer mes recherches en mathématiques et militer pour le développement des mathématiques en Afrique. »

Quand on écoute Mouhamadou Sy, on se rend compte au bout de quelques phrases à quel point il est passionné par les questions théoriques en mathématiques. Expert en analyse stochastique et en équations aux dérivées partielles non linéaires, il est né dans le sud de la Mauritanie, un pays de la côte atlantique de l’Afrique de l’ouest. Dans le petit village au bord du fleuve Sénégal, il n’y avait ni bâtiment d’école primaire ni salles de classe suffisantes. L’enseignement avait souvent lieu sous un grand arbre.

« Déjà à l’école traditionnelle, on nous enseignait beaucoup sur le monde à travers des énigmes. Des questions sous forme d’énigmes nous étaient posées et nous devions trouver les réponses. La « devinette », qui utilise les énigmes comme méthode d’enseignement, est en fait un excellent moyen d’introduction de la pensée mathématique », se souvient Sy.

Ce n’est que dans ses dernières années d’école et à son arrivée au collège, loin à la ville, que Mouhamadou Sy s’est assis sur un banc d’école. Le brillant garçon s’intéressait également à la littérature et au théâtre mais, à l’âge de 13 ou 14 ans, il savait déjà qu’il voulait devenir mathématicien. « Avec des fonctions mathématiques, vous pouvez théoriquement décrire tous les phénomènes naturels du monde et parfois même prédire certaines propriétés inédites de l’univers », explique Sy, enthousiasmé par son sujet.



Sy est allé en France pour étudier les mathématiques à l’Université CY Cergy Paris où une thèse exceptionnelle de master recherche lui a valu une bourse de doctorat en 2014. En 2017, il a soutenu son doctorat sur les équations aux dérivées partielles hamiltoniennes. La prochaine étape de sa carrière l’a d’abord conduit à l’Université de Virginie et de là à l’Imperial College de Londres pour devenir Associé de recherche dans le groupe du lauréat de la médaille Fields, Martin Hairer. Après un passage à l’Université Johns Hopkins, Baltimore, États-Unis en 2022, il occupera à partir de 2023 la chaire de recherche allemande à AIMS Sénégal.

Les énigmes sur lesquelles Sy travaille aujourd’hui interpellent les meilleurs mathématiciens du monde, comme la question de la régularité de certaines solutions partielles des équations de Navier-Stokes. Le Clay Institute les a ajoutés à la fameuse liste des sept problèmes du millénaire non résolus. « La personne qui les résout reçoit un million de dollars américains », dit Sy en riant.

Les équations de Navier-Stokes régissent l’écoulement des fluides. « En ce qui concerne la lutte contre le changement climatique, les équations de Navier-Stokes sont indispensables car elles fournissent des modèles mathématiques qui aident à expliquer les phénomènes atmosphériques et océaniques ainsi qu’à améliorer les prévisions climatiques », déclare Sy, faisant référence aux applications.

Il est également spécialiste des équations de Schrödinger non linéaires (NLS), une équation de l’optique non linéaire qui permet de capturer et de comprendre la dispersion ondulatoire des particules lumineuses dans les câbles à fibres optiques pour la transmission d’informations. En l’absence de cette méthode, des télécommunications extrêmement rapides sur de grandes distances et dans des réseaux informatiques seraient impensables.

Les étudiants d’AIMS Sénégal seront assurément encadrés par un brillant professeur. Pas seulement à cause de sa propre biographie, Sy se soucie passionnément de la promotion des jeunes talents africains. C’est pourquoi il a écrit des manuels de mathématiques, entre autres, dans sa langue maternelle, le pulaar. « Malheureusement, c’est encore le cas dans de nombreux pays africains comme la Mauritanie et le Sénégal, que l’enseignement à l’école se fait en langues étrangères comme le français ou anglais mais pas dans la langue des enfants. Je n’ai jamais eu de cours dans ma langue maternelle quand j’étais à l’école », explique Sy, décrivant les systèmes éducatifs. Par conséquent, les matières scientifiques étaient également enseignées dans une langue étrangère, ce qui s’avérait souvent un obstacle. Si vous n’étiez pas bon en langues, vous n’aviez aucune chance d’apprendre les mathématiques ou la biologie.

« Je voulais m’assurer qu’une connaissance de base des mathématiques était disponible dans autant de langues africaines que possible. C’est quelque chose à quoi les enfants, mais aussi les adultes, ont droit car ils grandissent dans un monde où la science joue un très grand rôle. Davantage de personnes en Afrique doivent avoir accès à une éducation scientifique. Si le prochain Einstein est censé venir d’Afrique, nous devons inclure tout le monde », estime Sy.

AIMS Sénégal pourrait être l’endroit idéal pour cela car, pour Sy, le Sénégal est un pays d’une grande importance culturelle, chargé d’histoire, qui rayonne une énergie positive bien au-delà de ses frontières.

« Même pendant mes études en France, j’ai toujours eu l’intention de travailler plus tard dans un pays africain. Et ce faisant, j’ai deux objectifs : conduire mes propres recherches mathématiques et faire campagne pour le développement des mathématiques en Afrique. »

Dans ce contexte, Sy coopérera également avec une experte de l’Université de Bielefeld des équations de Navier-Stokes, Prof. Martina Hofmanova. Et même si vous ne comprenez rien à l’analyse stochastique, la probabilité que Sy fasse la une des journaux tôt ou tard semble assez élevée – peut-être en relation avec la résolution de l’un des sept problèmes du millénaire.

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● Délibérations du concours des spécialistes : Scandalisée, Dr Aminata Diop dénonce une « injustice »

Les Mauritaniens sont partagés entre tristesse, énervement et étonnement face à l’injustice et la ségrégation dont a été victime, le docteur Aminata Boubacar Diop, lors du concours d’entrée des spécialistes à la fonction publique. Docteur Diop a échoué à entrer dans la fonction publique alors qu’elle avait 15 sur 20 de moyenne en neurochirurgie. Lors de l’épreuve de culture générale imposée par la réforme, le maître d’arabe du fondamental lui a attribué une mauvaise note.

Ironie du sort, il y a quelques mois, les médecins cubains ne parlant ni l’arabe, ni le français encore moins le pulaar, le wolof et le soninké ont été recrutés à pont d’or par le gouvernement mauritanien.

Au sortir d’une journée chargée marquée par une intervention chirurgicale dans une structure hospitalière nouakchottoise, Dr Aminata Boubacar Diop a réagi au micro du Calame exprimant son  »indignation  » et  »sa révolte avec le sentiment d’être une autre victime d’injustice ».

‘’Celles et ceux qui avaient une faible note en leur spécialité (…) se (sont) rattrapés en arabe et ont pu réussir au concours. Donc du coup presque tous les maures passent. Et les autres en l’occurrence ceux qui ont (…) fait leur formation en français ou qui parlent peu l’arabe n’ont pas (été) sélectionnés’’, à déclaré la première neurochirurgienne du pays .

Revenant sur son parcours, Docteur Diop rappelle que le peu d’arabe que qu’elle maîtrise à l’écrit et à la lecture résulte de sa formation du cycle primaire jusqu’en terminale. ‘’ Depuis la terminale il n’y a plus d’arabe dans mon cursus. Alors je trouve mal placé qu’une rédaction en arabe qui n’a rien à voir avec ma spécialité puisse me recaler. Je trouve cela très aberrant (Dans) un concours on est censé faire les mêmes épreuves’’, éclaire-t-elle. Les espoirs du docteur Diop se sont envolés, espérons-le momentanément, dans une épreuve, bien loin des matières scientifiques.

En résulte l’incompréhension ajoutée à une grosse frustration : ‘’ On ne peut pas faire bac plus huit, faire cinq ans de spécialités avec tous les sacrifices que cela demande pour finalement être recalée par une simple langue qu’on n’utilise pas à la limite en consultation avec les malades. Ce n’est pas de l’arabe, c’est du hassaniya. Et je me débrouille pas mal. C’est de cela dont j’ai besoin pour communiquer avec mes patients en plus du français, du poulaar et du wolof comme langue maternelle. Et non pas l’arabe’’, fulmine-t-elle. C est très décevant qu’une simple question de rédaction d’ordre général en plus d’une langue que l’on ne manie plus depuis belle lurette soit utilisée juste pour essayer de vous éliminer, bien loin de votre domaine de compétence’’, s’est offusquée docteur Diop dénonçant en son nom et ceux des autres cette injustice.

Plusieurs voix ont réclamé la révision de ce concours. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas réagi au tollé soulevé par cette affaire.

©️ via lecalame http://www.lecalame.info/?q=node/14148

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● Concours d’entrée des spécialistes à la fonction publique : Dr Aminata Boubacar Diop ajournée par un maître d’arabe

Le docteur Aminata Boubacar Diop s’ajoute à la longue liste des victimes d’injustice et de discrimination raciale en Mauritanie. Seule femme neurochirurgienne dans le pays, Dr Diop a été recalée au concours d’entrée des spécialistes à la fonction publique pour avoir obtenu une faible note en arabe (culture générale), a alerté le docteur Remy Kleïb, un des correcteurs dudit concours. Selon le Dr Kleïb, par ailleurs lanceur d’alerte ‘’tous les médecins spécialistes admis au concours de la fonction publique sont des arabes’’. Le tout est résumé en une formule du reste banalisée dans le pays: ’’la discrimination raciale institutionnalisée ‘’.

“ Excellente neurochirurgienne, Dr Diop Amina ( ndlr diminutif de Aminata) qui a une moyenne en neurochirurgie de plus de 15 sur 20 a été éliminée par une question d’arabe”, s’est offusqué Dr Kleib sur sa page facebook. La nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe est devenue virale. La consternation et les condamnations fusent de partout dans un pays en manque de spécialistes.

L’étonnement est d’autant plus grand que Dr Diop avait obtenu des bonnes notes dans la spécialité avant d’être ajournée par un maître d’arabe du primaire. Le ridicule ne tue plus dans ce pays. ’’Je suis un des examinateurs et j’ai donné une note de 16,7 sur 20 à Amina Diop et le deuxième correcteur a donné 13,75 sur 20. Comme la différence entre les deux notes était de moins de trois points. On n’a pas eu besoin d’une troisième correction. Elle doit avoir une moyenne de 15,25 sur 20. Cette moyenne a été multipliée par quatre et on lui a rajouté la note de l’arabe et le tout a été divisé par 5 pour avoir une moyenne générale. Je ne connais pas sa note d’arabe. Mais je sais que le dernier admis sur la liste a une moyenne générale de 14,29’’, a-t-il écrit. Dr Kleïb enfonce le clou : ‘’Elle était la seule candidate. Au même moment, un autre candidat dans une autre spécialité a été admis grâce à une note de 19,5 en arabe et une faible note dans sa spécialité. Un médecin hautement qualifié est éliminé par un enseignant d’arabe d’école primaire ». Décidément, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Ainsi, Dr Amina Diop a été éliminée avec préméditation par l’arabe. La neurochirurgienne parle le Pulaar, le Hassaniya et le Wolof. Autant d’atouts passés au second rang. Certains scandalisés se demandent quel le rapport pourrait exister entre la culture générale et la neurochirurgie.

Aujourd’hui des voix s’élèvent pour une révision de ce concours biaisé par un certain nombre de faits.

©️ via http://lecalame.info/?q=node/14141

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