• Né en 1941 – décédé le mercredi 19 avril 2023 à Paris
• Son père : El-haj Bouna Bâ
• Sa mère : Lagane Bonco Dramé originaire du village de Galadé
• Parcours d’apprentissages, d’études et professionnel :
– Cercles d’initiation aux enseignements et de fiqh (jurisprudence) au sein de sa famille (Xaran yimbé et Moissi Ngalé). Cet enseignement lui avait été dispensé par son grand-frère Mohamed BâMalado. Ce dernier, aîné de la famille avait pris le relais du cercle traditionnel d’études (Moissi Ngalé) de leur père qui décéda quand le professeur Abdoulaye Bâ était âgé de 12 ans. Dans l’élément vidéo YouTube https://youtu.be/ly_b0MVTHGc datant de 2018 que nous avons exploité comme source, cheikh Abdoulaye Bâ assure que son grand-frère lui avait inculqué de valeurs liées aux études et au respect des enseignants.
Arrivé en France en 1962, il la quitta pour l’Égypte en 1964 pour poursuivre ses études. Il assure n’avoir aucune connaissance ni contacts dans ce pays auparavant. Une fois sur place après diverses prises de contact auprès des services de la représentation diplomatique de son pays, il avait pu intégrer un cursus d’études du système scolaire et universitaire sanctionnant avec un diplôme.
De retour au Sénégal, il intègre l’école normale supérieure pour une formation pédagogique après avoir suivi des cours accélérés en langue française. En sortant il a été affecté comme professeur au lycée Blaise Diagne de Dakar (sur une durée approximative de 20 ans). En parallèle il a assuré des cours d’arabe à l’école normale supérieure comme professeur vacataire. Auprès du cercle traditionnel d’études dans son environnement familial, son statut de lettré diplômé à l’étranger n’avait pas causé de frictions. Il s’est senti soutenu et encouragé notamment par son premier maître-enseignant, son grand-frère Mohamed Bâ Malado.
Dans la communauté sooninké à l’international, il a été une voix respectable et pertinente dans la prédication et le prêche du juste milieu. Conférencier et éducateur, celui qu’on appelle communément CheikhAbdoulaye Bâ, a rempli sa mission et sa responsabilité à la hauteur de ses compétences et de ses efforts vis à vis de la oumma et en particulier pour le monde sooninké. Qu’Allah l’accueille parmi les âmes vertueuses pour l’éternité, Ameen.
Notre Blog adresse nos fraternelles condoléances à sa famille, au peuple sénégalais et à l’ensemble de la communauté musulmane et sooninke.
• Edson Arantes do Nascimento1940 – 29 décembre 2022
Avant le Mondial 1958 en Suède avec son éclosion formidable, divers restes et préjugés raciaux voire racistes étaient mis en avant pour expliquer les échecs de 1950 et 1954, en chargeant certains joueurs….Noirs.
• Morceaux choisis tirés du journal français l’Équipe du vendredi 30 décembre 2022 :
En 1950, l’équipe brésilienne était défaite et perdait le tournoi chez elle, ainsi… « Les coupables sont vite trouvés. Ils sont tous noirs : le gardien Barbosa, les défenseurs Bigode et Juvenal. Ces deux derniers ne joueront plus un seul match pour le Brésil… »
« En 1954, les joueurs de couleur seront de nouveau accusés de perdre leurs nerfs sous la pression après l’élimination consommée face à la Hongrie (2-4). Quatre ans plus tard, un psychologue, João Carvalhaes, est chargé d’examiner les joueurs à la préparation de la coupe du monde en Suède. Il s’oppose à la sélection du Noir Pelé, trop jeune pour supporter la pression d’une coupe du monde,…. »
« En devenant un phénomène mondial, Pelé adresse une claque magistrale aux préjugés raciaux qui gangrènent son pays : oui, le dieu du football est noir. »
Ainsi à 17 ans seulement lors de cette coupe du monde, avec son génie de crack , il bouscula un monde d’abjects clichés anti-Noirs.
Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est mort ce jeudi à 82 ans, à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo. Trois fois champion du monde, le Brésilien restera à jamais une légende du football, et du sport en général.
Ces allers-retours entre sa résidence de Guaruja et l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo laissaient présager du pire depuis quelque temps. L’inexorable est arrivé ce jeudi après-midi : Pelé est mort, terrassé par le cancer à l’âge de 82 ans. L’information a été confirmée à l’agence AP par son agent Joe Fraga. Et le nombre de personnes en deuil se compte en centaine de millions.
Longtemps considéré comme le meilleur footballeur du monde, il a depuis été contesté par Diego Maradona et Lionel Messi, mais il y aura toujours débat, et Pelé est sans aucun doute parti avec ses certitudes. Le triple champion du monde (1958, 1962 et 1970) a toujours veillé à ce qu’on écrive sa légende, et quiconque a revu des images a vite compris que ce n’était pas qu’une question statistique. Alors peu importe qu’il ait marqué 800, 1 000 ou 1 200 buts selon qu’on compte les amicaux, les matches de jeunes ou même les entraînements, Pelé a surtout marqué l’histoire du football, et puisque c’est le plus populaire de tous les jeux du monde, du sport dans son ensemble.
• Quand « Dico » est devenu « Pelé » Edson Arentes do Nascimento est né à Tres Coraçoes, une petite ville située entre Belo Horizonte, Sao Paulo et Rio de Janeiro, le 21 octobre 1940 (selon les registres de l’état civil) ou le 23 octobre 1940 (selon la paroisse). Ville qu’il a quittée avec sa famille alors qu’il était âgé de deux ans pour s’installer à Bauru, dans l’État de Sao Paulo. Fils d’un footballeur amateur, Dondinho, il fut d’abord surnommé Dico par sa famille : puis il est devenu « Pelé » quand son père a constaté que le gamin n’arrivait pas à prononcer le nom de Bilé, le gardien de Vasco de Gama, qu’il appelait « Pilé ».
• Le héros de la Coupe du monde 1958 Après avoir fréquenté plusieurs clubs dans sa jeunesse (Sete de Setembro, Canto do Rio, São Paulinho, Amériquinha, Bauru AC), il rejoignit Santos, en 1956, et fut titulaire dès sa deuxième saison. L’année 1957 marqua aussi son arrivée en sélection mais le surdoué se révéla à la planète foot en remportant la Coupe du monde en 1958. Blessé, il fut forfait pour les deux premiers matches contre l’Autriche (3-0) et l’Angleterre (0-0), mais joua les quatre suivants, inscrivant le but de la victoire contre le pays de Galles en quarts (1-0), un triplé contre la France en demies (5-2) et un doublé contre la Suède en finale (5-2). Il fut évidemment accueilli en héros à son retour au Brésil. Quatre ans plus tard, il remportait une nouvelle Coupe du monde, mais presque sans jouer : blessé dès le deuxième match, c’est en spectateur qu’il assista au triomphe de ses compatriotes.
• Un calvaire au Mondial 1966, la « Dream Team » en 1970 Sa troisième Coupe du monde, en 1966, aurait pu être la dernière. Agressé par le Bulgare Zhechev dès le premier match de la phase de groupes, il n’a pas disputé le suivant et se fit sévèrement tacler par le Portugais Joao Morais lors du troisième, celui de l’élimination. Le « Roi » quitta le Mondial blessé et meurtri. Il prit du recul avec la sélection pour se concentrer sur sa carrière avec Santos. Revenu en sélection depuis 1968, Pelé participa à sa quatrième et dernière Coupe du monde, en 1970, au Mexique. L’année de la « Dream Team ». Pour la première fois, le football était retransmis en direct et en couleurs, d’un continent à l’autre, via le satellite. L’icône participa, cette fois, à tous les matches, pour le bilan suivant : quatre buts et six passes décisives, notamment celle à destination de Carlos Alberto pour le quatrième but en finale contre l’Italie (4-1).
• L’attaquant parfait L’Équipe l’a d’ailleurs sacré athlète du siècle en 1981, alors que le Brésilien s’était retiré quatre ans plus tôt à peine après une pige de trois saisons aux États-Unis, sous les couleurs du New York Cosmos, histoire de promouvoir le soccer, de remporter un dernier titre et de marquer quelques dizaines de buts supplémentaires. Mais c’est à Santos, entre 1957 et 1974, que Pelé a marché sur l’eau (six titres de champion et deux Libertadores, entre autres).
Une fidélité au pays anachronique avec nos yeux du XXIe siècle, une époque où, si tout ne se passe pas en Europe, tous les grands y passent un jour. Cela a pu, a posteriori, altérer le statut du roi. Pourtant, si Pelé est une légende, c’est qu’il a réuni le football d’avant et celui d’après, concilié la spontanéité et la performance. Gracieux comme peu, puissant comme personne, il fut l’attaquant parfait, et aurait probablement été le seul à pouvoir débarquer dans le football moderne sans avoir besoin de mise à jour. Ce n’est qu’une fiction, et la réalité est aujourd’hui moins joyeuse. Pelé est mort, mais il y a longtemps qu’il est éternel.
• Ministre des sports de 1995 à 1998 Après la fin de sa carrière, Pelé a mis sa notoriété au service de certaines causes. Il devint ambassadeur de l’ONU en 1977, mais, dix ans plus tôt, alors qu’il était encore joueur, la guerre entre le Nigéria et le Biafra s’était arrêtée pendant deux jours pour que la population assiste à un match de bienfaisance organisé à Lagos par le Brésilien. Ambassadeur à l’UNICEF pour l’éducation, il a participé dans son pays à des campagnes de prévention contre les drogues. Entre 1995 et 1998, il a été ministre des Sports. Une loi porte son nom, adaptation de l’arrêt Bosman au Brésil.
Cridem – L’érudit mauritanien Oustaz Amadou Yéro Kidé est décédé samedi 12 novembre, à Nouakchott, a annoncé sa famille, à la suite d’une crise cardiaque, à l’âge de 80 ans.
Originaire de Niabina, dans le sud de la Mauritanie, Oustaz Amadou Yéro Kidé est l’un des savants les plus célèbres et respectés de son pays. Ancien membre du Haut Conseil Islamique, il était un théologien, un prédicateur et un conférencier.
Ancien président de la Cour d’Appel de Nouakchott, Oustaz Amadou Yéro Kidé était membre de l’Association des Oulémas de Mauritanie.
Il était également du Comité interministériel chargé de la gestion et du suivi de la lutte contre la pandémie du Covid-19.
L’éminence grise des Frères musulmans, cheikh Youssef al-Qaradaoui, est mort à 96 ans, indiquait, lundi, son compte Twitter. Il est considéré comme l’un des pères spirituels de la confrérie fondée en 1928 en Égypte.
« L’imam Youssef al-Qaradaoui est décédé après avoir dédié sa vie à faire connaître l’islam et à défendre sa communauté« , a annoncé, lundi 26 septembre, un post sur son compte Twitter officiel.
Considéré comme l’un des pères spirituels de la confrérie fondée en 1928 en Égypte, Youssef al-Qaradaoui a été emprisonné à plusieurs reprises dans son pays, où les Frères musulmans sont désormais considérés comme « terroristes » et encourent la peine de mort pour appartenance à leur organisation.
Condamné par contumace à la peine de mort en Égypte, Youssef al-Qaradaoui vit depuis de longues années au Qatar, qui ne s’est réconcilié que récemment avec l’Égypte. Cette dernière est désormais dirigée par l’ancien maréchal Abdel Fattah al-Sissi, architecte du renversement du président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi en 2013.
Le célèbre prédicateur, dont les sermons étaient souvent retransmis par la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazira, présidait l’Union internationale des savants musulmans, une association de religieux sunnites basée dans ce petit émirat gazier du Golfe.
Sa fille Ola al-Qaradaoui est elle-même poursuivie en Égypte pour « appartenance à une organisation interdite » et « participation à son financement ».
Elle a déjà passé quatre années et demi en détention préventive et, si elle a été libérée fin 2021, les charges retenues contre elle pèsent toujours.
Sahara Média – Le député mauritanien Dah O. Souheïb a révélé, dans une communication téléphonique avec Sahara Medias que le ministre syrien des affaires étrangères Fayçal Mogdad lui a exprimé la disponibilité de son pays à chercher le journaliste mauritanien Ishak O. Moctar disparu sur le territoire syrien depuis 2013, alors qu’il couvrait la guerre dans ce pays.
Ould Souheïb, qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre entre le ministre syrien et une délégation parlementaire mauritanienne en visite à Damas, a ajouté que l’un des plus importants objectifs de cette visite est le problème du journaliste qui sera évoquée encore, selon lui, avec tous les responsables syriens que la délégation doit rencontrer.
Ould Souheïb, qui préside la commission parlementaire d’amitié mauritano-syrienne a rappelé le soutien apporté par la Mauritanie à la Syrie pendant la guerre, avant d’ajouter que son pays, en retour, attend de la Syrie qu’elle aide la Mauritanie à élucider le sort du journaliste.
Le ministre syrien des affaires étrangères a rappelé que le journaliste mauritanien était entré en territoire syrien depuis la Turquie ce qui limite sensiblement les informations dont dispose le gouvernement syrien le concernant.
Le chef de la diplomatie syrienne a cependant exprimé la disponibilité de son pays à rechercher le journaliste dans les territoires qu’il contrôle, avant d’ajouter que les services de renseignement syrien sont capables de le chercher dans les autres zones qui échappent au contrôle du pouvoir central, demandant à ce que les autorités mauritaniennes saisissent officiellement la Syrie à ce sujet.
Le député mauritanien a précisé qu’il s’était entretenu avec l’ambassade de Mauritanie à Damas qui l’a informé du processus du développement du dossier et les efforts déployés par le ministère des affaires étrangères dans ce cadre.
La délégation parlementaire mauritanienne doit rencontrer ce lundi la conseillère spéciale du président syrien Boutheyna Chabâne avec laquelle elle évoquera le dossier du journaliste Ishak O. Moctar.
✓Il s’appelle Mody Bathily , l’auteur de l’ouvrage Le Grand Dictionnaire bilingue français/soninké et soninké/français. Ce vendredi 4 mars 2022, l’annonce de son décès est publiée sur les réseaux sociaux. Paix à son âme. Mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble de la communauté soninké à travers le monde. Son ouvrage publié a été largement diffusé au grand public soninké en janvier 2017 à Paris. Dans une note de présentation du livre, il reconnaît avoir écrit les premiers mots de ce travail monumental en 1976. Une pointure intellectuelle visionnaire nous quitte mais son ouvrage présent dans plusieurs foyers soninkés pas seulement, fera éternelle sa mémoire à jamais.
IRA – Mauritanie a appris avec consternation, le décès survenu à l’hôpital national de monsieur Gatta AlyCoulibaly président de la section IRA de la commune de Tachot (Guidimakha). Tout en priant pour le repos de son âme, nous présentons nos condoléances les plus attristées à sa famille, à ses proches ainsi qu’aux militantes et militants de IRA et à toute la population du Guidimakha.
L’information flash de cette matinée du mardi 28 décembre 2021 en Mauritanie, est l’annonce du décès de l’homme politique mauritanien Kane HamidouBaba. Il y’a quelques jours il a subi un accident de voiture au retour de Ouadane où il a pris part à l’événement culturel « le festival des Cités du Patrimoine ».
Ancien candidat à la dernière élection présidentielle en 2019 en RIM, l’ex conseiller à présidence dans les années 90, présidait la coalition politique nommée la CVE (Coalition Vivre Ensemble).
Nos condoléances à toute sa famille et à l’ensemble de ses proches en Mauritanie et ailleurs.
Le célèbre homme de Dieu anglican et icône pacifiste de la lutte anti-apartheid, monsieur Desmond Tutu est décédé ce dimanche 26 décembre 2021. Le sud-africain âgé de 90 ans, a été récipiendaire du prix Nobel de la Paix en 1984.
Une grande voix morale très remarquée médiatiquement dans le pays de Nelson Mandela. Dans l’Afrique du Sud post-apartheid , il avait dirigé la fameuse Commission de la vérité et de la réconciliation .
l’Afrique perd une figure religieuse historique et un patient serviteur de la Paix.
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