● L’opposition politique en Mauritanie : quelles chances lors des élections de 2023 et 2024 ? | Par Ibrahima Diallo


Depuis de nombreuses années, la Mauritanie est confrontée à des défis politiques et économiques majeurs. L’opposition politique a joué un rôle important dans la promotion de la démocratie et de la transparence dans le pays. Avec les élections législatives et municipales prévues en mai 2023 et les élections présidentielles de 2024, l’opposition politique se prépare à relever un nouveau défi.

L’opposition politique en Mauritanie est constituée de plusieurs partis politiques et de deux blocs d’opposition un bloc composé de RAG-SAWAB, CVE – CVE-VR (AJD/MR) , UFP, FRUD, APP entre autres et le second bloc plus proche du pouvoir ( majorité présidentiel) composé de UDP, Tawassoul, Hiwar, RDF, RAVAH pour n’est sité qu’eux, chacun ayant sa propre vision et ses propres priorités pour le pays.
Certains partis sont plus anciens et mieux établis, tandis que d’autres sont plus récents et cherchent à se faire une place sur la scène politique comme la CVE, CVE-VR et le RAG même s’ils ne sont à ce jour toujours pas reconnu officiellement par l’État Mauritanien mais grâce à des Coalitions avec d’autres partis ils arrivent à faire parti de l’echéquier politique.

Lors des élections législatives et municipales de mai 2023, l’opposition politique aura une chance importante de remporter des sièges dans les assemblées locales et nationales malgré les querelle interne au seins même de l’opposition sur fond communautaire (peulh, soninké et haratine) les Olof eux étant quasiment exclus du jeux politique.
Les partis d’opposition ont une forte présence dans certaines régions du pays, en particulier dans les zones urbaines. Ils ont également travaillé dur pour renforcer leur base électorale et pour attirer de nouveaux électeurs notamment au niveau de la diaspora.

Cependant, l’opposition politique doit faire face à des défis importants. Le parti au pouvoir, el Insaf enciennement UPR, a une forte présence dans les zones rurales et dispose de ressources importantes pour mener une campagne électorale comme nous avons puis constaté depuis le vendredi 28avril 2023 à 00h l’ouverture officiel de la campagne; pendantque le député sortant Issa Diawara faisais sont meeting dans une grande et luxueuse salle drapeau et lumière digne des campagnes américaine en compagnie des stars de la chanson mauritanienne comme Demba Tandia ; l’opposition elle se retrouvait dans de petites salle municipaux d’a peine une capacité de 250 personnes, mal éclairé ; certains candidats n’ayant même pas les moyens de tenir un meeting, cela montre la disparité financière entre le parti au pouvoir et certains des partis comme UDP proche du pouvoir, qui bénéfice de moyen financière gigantesque, des voix de l’opposition commence à dénoncer comme étant des moyens de l’État mis à disposition d’un parti et ses alliés.

De plus, l’opposition politique doit faire face à des restrictions importantes en matière de financement et de diffusion de ses messages sur les radios et chaînes publiques , ce qui peut affecter leur capacité à mobiliser les électeurs.

Les élections présidentielles de 2024, étant en ligne de mir l’opposition politique devra se préparer à un défi encore plus grand. Le président actuel, Mohamed Ould Ghazouani, a été élu en 2019 avec plus de 50% des voix, et il est probable qu’il se présentera à nouveau en 2024.

L’opposition politique devra travailler dur pour présenter un candidat fort et pour mobiliser les électeurs pour celà la seule opportunité qui semble s’ouvrir à l’opposition est une opposition avec une coalition élargi pour avoir un(e) seul(e) candidat(e) pour espérer remporter la victoire.

Ibrahima
Diallo
TV TOOBA / NCMnews

● Editorial : Ghazouani met les points sur les i.

Initiatives News – A Rosso où il vient d’effectuer une visite éclair dans le cadre d’une précampagne qui ne dit pas son nom, le président de la République apparemment gêné voire même excédé par les déclarations triomphalistes de ses soutiens plus prompts à jouer aux laudateurs qu’à mouiller la chemise et contribuer à la mise en œuvre de son ambitieux programme.

Comme il l’a déjà fait à Ouadane, à l’ENJAM et tout dernièrement à Tichit, à Rosso, Ghazouani a fait une intervention atypique qui va à contre courant des discours politiciens, dithyrambiques et le plus souvent creux et en porte-à-faux avec la réalité, distillés à tout-va par de soi-disant soutiens qui rivalisent de zèle pour demeurer dans les bonnes grâces du maître de céans.

En faisant son autocritique au cours de la réunion des cadres à Rosso et en optant pour une rupture totale avec la langue de bois, en se rendant à l’évidence et en reconnaissant les déficits au niveau de plusieurs secteurs gouvernementaux, Ghazouani a coupé l’herbe sous les pieds de ses ministres et autres grands décideurs de la haute administration qui, dans leurs discours quotidiens transforment par on ne sait quelle alchimie toutes leurs actions et celles du gouvernement en pépites d’or.

Pas de place pour l’erreur. C’est à croire que le mauritanien lambda n’a rien à envier à Alice au pays des merveilles.

Or, il n’en est rien bien entendu. La réalité est tout autre et cela transparaît en filigrane dans le discours du chef de l’Etat qui délivre là un précieux message pour sa garde politique rapprochée, aux membres de son gouvernement qui doivent comprendre que ce n’est pas avec les beaux discours frisant souvent la démagogie qu’on construit un pays. Au contraire c’est par des actes concrets, des projets bien ficelés, une vision claire et une gestion au dessus de tout soupçon des deniers publics, qu’on arrive à faire bouger les lignes.

On aura également toujours besoin de cette dose d’autocritique. Le président de la République a donc bien fait de jeter un cheveu dans la soupe. En espérant que son intervention fera figure de jurisprudence, nos ministres et autres dirigeants ne doivent plus être plus royalistes que le roi.

Ils doivent profiter de cette brèche pour, dorénavant, parler honnêtement et objectivement de la réalité. C’est ce qu’on attend d’eux. Personne ne les oblige à faire autrement. Pas le Président de la République en tout cas, qui n’a pas besoin de ces guirlandes de fleurs qu’on lui jette à longueur de journée. Ce n’est ni dans son intérêt ni dans l’intérêt du pays.

Bakari Gueye

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=763036

● Union des Blogueurs Mauritaniens | Présentation



Une structure naissante décidée en date du 29 novembre 2022 regroupe des blogueurs mauritaniens et acteurs sensibles aux thématiques liées au champ communicationnel du blogging. L’UBM se fixe comme objectifs entre autres, une approche de promotion de la paix et du dialogue pour la résolution des conflits et pour la concorde sociale. Elle bénéficie d’un appui du projet SEMAH. Son activité pionnière a été une caravane de sensibilisation sur les dangers des fake news, effectuée à Rosso les 17 et 18 décembre passés.

Ce vendredi 30 décembre 2022 à Nouakchott, l’Union a organisé une rencontre nommée Thé Palabre sur la thématique suivante : Rôle des blogueurs et artistes pour la promotion de la paix, du dialogue et de la prévention des conflits.

Il est lieu ici de saluer cette belle initiative citoyenne pour la consolidation de l’entente sociale, gage de développement multidimensionnel dans notre cher pays.

Notre blog exprime nos encouragements et notre reconnaissance à l’endroit des porteurs de cette Union visionnaire et annonce notre adhésion à ce projet. Bravo!

• Quelques photos sur les activités réalisées :



Les contacts Tél : 20382688 ou 47617698

31 décembre 2022

KS pour le BLOG

👉🏿 Lien PayPal de support au BLOG https://paypal.me/blogcriose?country.x=FR&locale.x=fr_FR

👉🏿Lien Amazon de notre livre Mes Écrits Osés https://amzn.eu/d/4R0fqa9

● Affaire de l’ancien président : la guerre du verbe des avocats des deux parties

La Dépêche – Les avocats de l’ancien président, Mohamed Ould Abdelaziz, et ceux de l’Etat engagent ces derniers jours une guerre de déclarations à travers les médias pour faire valoir les thèses profitables à leurs clients respectifs.

Cet état de fait fait suite à l’activisme de l’ancien président, Mohamed Ould Abdelaziz, en Europe où il a mené plusieurs rencontres et réitéré sa volonté de poursuivre son « combat politique» malgré le «harcèlement » dont il ferait l’objet de la part du régime au pouvoir actuellement.

Il a même révélé qu’il soutiendrait des candidats lors des prochaines élections générales anticipées.

C’est à la suite du commentaire du ministre de la justice -interpelé sur les rencontres de l’ancien président en Europe- qui lui a indirectement répondu pour signifier que l’enquête judiciaire contre lui n’aurait aucun relent politique et qu’il était poursuivi pour les cheffes d’accusation «d’enrichissement illicite, recel et blanchiment d’argent ».

Une charge soutenue aussi par Me Ebetty, qui mène une soixante d’avocats défendant les intérêts de l’Etat. Me Ebetty qui évoque « un blanchiment d’argent » de la part de l’ancien président estime que l’ancien président a détourné à son propre profit et au détriment de l’Etat, des biens et qu’il les aurait soigneusement dissimilés dans le pays et à l’étranger.

Que nenni rétorque l’ancien président qui a mis au défi l’Etat de prouver qu’il ait détourné « le moinde ouguiya des caisses de l’Etat ». Une certitude qui fait dire à ses avocats que l’affaire est depuis le début une affaire politique par excellence. La défense en veut pour preuve ce qu’elle considère comme « immixtions répétées » de l’exécutif dans la procédure judiciaire.

Le collectif des avocats de l’ancien président accuse et le pôle d’enquête et le parquet d’avoir fomenter une affaire «sans fondement » dans l’unique objectif de faire taire un opposant au régime.

La défense prétend d’ailleurs que l’impossibilité pour l’Etat de produire des preuves contre l’ancien président explique le retard d’un procès que l’ancien président souhaite public et équitable.

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=760049

👉🏿 Lien PayPal de support au BLOG https://paypal.me/blogcriose?country.x=FR&locale.x=fr_FR

● Les journalistes de France 24 et RFI protestent après les déclarations de Macron sur la « stratégie d’influence de la France », notamment en Afrique

Les journalistes de France 24 et RFI protestent après les déclarations de Macron sur la « stratégie d’influence de la France », notamment en Afrique
Le président français a appelé à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde ».

Les journalistes des médias publics France 24 et RFI ont protesté vendredi 2 septembre 2022 après les propos d’Emmanuel Macron sur l’influence internationale de la France, qui les assimilent selon eux à des « porte-voix » de l’Etat. La veille, devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée, le président de la République a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France ».

« Le monde a changé (…) et notre pays est souvent attaqué. Il est attaqué dans les opinions publiques par les réseaux sociaux et des manipulations. Le continent africain en est le meilleur laboratoire », a déclaré Emmanuel Macron. Dans son discours qui pointait « le narratif, russe, chinois ou turc » en Afrique, Emmanuel Macron a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ».

Le groupe France Médias Monde (FMM) réunit France 24 (en français, en anglais, en arabe et en espagnol), RFI (en français et 15 autres langues) et Monte Carlo Doualiya, radio en langue arabe.

« Un média de service public, pas un média gouvernemental »

« France 24, média du groupe FMM n’est en aucun cas la voix officielle de la France », a répliqué la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne de télévision d’information continue, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. « Elle est un média de service public, pas un média gouvernemental. Elle n’est pas, non plus, un opérateur de la diplomatie d’influence », a insisté la SDJ de France 24.

Dans un communiqué distinct, celle de Radio France International (RFI), qui appartient également à France Médias Monde et est très écoutée en Afrique, a martelé que ce groupe « n’est pas le porte-voix de l’Elysée ». « Nos journalistes ne sont en aucun cas et ne seront jamais un outil au service de votre communication et de votre politique », peut-on encore lire. « Nous ne cèderons jamais une once de notre indépendance », poursuit la SDJ de RFI, selon qui « ces phrases jettent soupçon et discrédit sur le travail de (ses) correspondants ».

Cette polémique intervient dans la foulée de la suppression de la redevance qui finance l’audiovisuel public, votée en août après une promesse d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Les opposants à la suppression de la redevance craignent que l’audiovisuel public ne perde de son indépendance en étant soumis aux aléas budgétaires décidés par l’Etat, au lieu d’un mode de financement dédié.

Des diplomates invités à être « plus mobilisés sur les réseaux sociaux »

Avant d’évoquer le rôle du réseau France Medias Monde, le président Macron avait déjà interpellé les diplomates sur le volet « défensif » de cette stratégie d’influence. « Je pense que collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux, travailler avec des alliés, des partenaires de la France dans les opinions publiques. Pas simplement pour contrecarrer évidemment ces fausses informations, mais pour pouvoir les stopper de manière très claire, au plus vite et porter la valorisation de nos propres actions », a précisé Emmanuel Macron.

A l’instar du service public, l’heure est aussi à la réforme pour les ambassadeurs français qui se sont engagés dans un mouvement de contestation inédit pour marquer leur opposition au projet du président de la République.

©️ Via https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/les-journalistes-de-france-24-et-rfi-protestent-apres-les-declarations-de-macron-sur-la-strategie-d-influence-de-la-france-notamment-en-afrique_5339212.html

👉🏿 Lien PayPal de support au BLOG https://paypal.me/blogcriose?country.x=FR&locale.x=fr_FR

● Focus sur la Journée Mondiale du Blog | Par Laura Leboutet

A l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale.
Andy Warhol


Avec ces quelques mots, Andy Warhol ne s’était pas trompé. De nos jours, Internet nous donne la possibilité, par passion ou sur le plan professionnel, de s’exposer, exposer nos idées ou encore nos créations.

Aujourd’hui, le 31 août et depuis 2005, nous célébrons la journée mondiale du blog ! C’est l’occasion de revenir sur l’histoire du blog et son incroyable longévité.



Un carnet de bord en ligne
Le mot “blog” est un anglicisme issu de la contraction de “web” et “log” et signifie littéralement “carnet de bord en ligne”. Pour certains, il s’agit d’un véritable journal intime interactif, un espace d’expression libre et sans tabou.

Le blog offre une grande liberté rédactionnelle. Toutes sortes de sujets sont ainsi traités sur la toile, de la cuisine en passant par le sport, la photo ou encore la politique. C’est l’occasion de mettre en avant les blogueurs passionnés par leur rédaction.

Nous devons sa création à Tim Berners-Lee, informaticien britannique est inventeur du “World Wide Web” (www). Sans le savoir à l’époque, il fut le premier blogueur de l’histoire en créant le premier site internet.

Les premières formes de blog surviennent en France déjà à la fin des années 80, en pleine apogée du minitel pressenti alors pour devenir l’outil digital français dernière génération pour communiquer et rechercher une information. France Telecom les supprimera rapidement car elles ne répondaient pas à la règle « un identifiant, un service ».

Comme pour les réseaux sociaux, ce qui aurait pu être une mode passagère s’est imposé comme un phénomène de société au fil des années.

De nos jours, les blogs contribuent activement aux stratégies de référencement naturel et ont même créé des nouveaux métiers comme blogueur, content manager ou encore responsable éditorial.

Cet outil d’expression a donné naissance à tout un vocabulaire et on parle d’ailleurs de “blogosphère” lorsque nous évoquons l’étendu du réseau tissé par ce moyen de communication et ses utilisateurs.

La Journée Mondiale du Blog
Cette journée est à l’initiative de Nir Ofir, un blogueur israélien afin de mettre en lumière la créativité et le travail de blogueurs à travers le monde.

Le but des blogueurs durant cette journée est de partager cinq blogs qu’ils apprécient à leur communauté, et ainsi donner une reconnaissance à ceux qui passent la plupart du temps inaperçus.

Beaucoup d’entre eux sont encore réduits au silence et c’est pourquoi cette journée leur est destinée.



“Blog bless the World”
Le blog est devenu au fil des années un outil incontournable et passe par toutes sortes de sujets passionnant leur créateur: du voyage aux animaux, de la santé à la beauté, ou encore de la cuisine au jardinage, la décoration… Aucun sujet ne passe à côté.

Les blogs permettent à des marques ou des célébrités de mettre en avant leurs activités, leurs passions ou encore leurs produits. C’est un outil de communication incontournable pour beaucoup.

Certains sont même devenus célèbres par le blog comme Salam Pax qui, au début de la guerre en Irak, décrit son quotidien d’une manière journalistique saisissante.

Internet a bousculé progressivement nos habitudes de lecture et nos rapports avec les médias, faisant aujourd’hui du blog un média à part entière.

©️ Via https://e-serial.fr/2021/08/31/journee-mondiale-du-blog/

● Partis pour laver un affront, les Mauritaniens se font humilier dans une émission divertissante à Abidjan

La journée du mercredi 24 août 2022 restera dans la mémoire des Mauritaniens de Côte d’Ivoire comme la journée la plus sombre de leur histoire, selon certains de leurs représentants, à l’image de Mohamed Ibrahim, journaliste et organisateur d’évènements. Pire encore que cette émission au cours de laquelle, le coach de NCI, Jean-François Yoman, avait insulté tout un pays en soutenant que « c’est normal et culturel en Mauritanie qu’une femme ait plusieurs maris ».

Cette affaire semble avoir été mal gérée par l’ambassadeur de Mauritanie en Côte d’Ivoire, selon les mêmes sources, au point que parmi la colonie mauritanienne, nombreux sont ceux qui sont allés jusqu’à réclamer son limogeage pour avoir commis une faute diplomatique d’une extrême gravité.

Non seulement, l’ambassadeur et son équipe auraient accepté de participer à la mauvaise émission, en jouant le jeu de la chaîne NCI qui se tire d’une bonne affaire en noyant le droit de réponse des Mauritaniens pour affront national dans une émission de divertissement. Pire, l’ambassadeur aurait ignoré la colonie en excluant les 50.000 Mauritaniens de Côte d’Ivoire, qui comptent pourtant parmi eux, des intellectuels de haut niveau et des imams.

Selon la colonie mauritanienne, l’ambassadeur devrait exiger que le droit de réponse soit donné dans les mêmes formes et dans la même émission-débat au cours de laquelle l’insulte de la Mauritanie a été proférée. Même si l’émission est actuellement en pause, pour vacances, attendre sa reprise en début septembre. Mais en aucune manière, l’ambassadeur ne devrait, selon les membres de la colonie, accepter de participer à un carnaval musical où les Mauritaniens étaient sensés montrer leur culture, leurs accoutrements, leurs modes culinaires, leur art, etc.

L’instant, pour eux, était grave au point où l’exigence était de ne pas s’exhiber, mais de réparer un tort moral infligé non pas seulement au peuple mauritanien, mais au monde musulman. En élargissant la sphère de l’affront, la réponse mauritanienne dans une véritable émission de débat aurait eu plus d’écho, si l’on sait que les musulmans représentent une bonne portion de la population ivoirienne.

Résultat, l’imam Sarr et sa délégation, deux jeunes filles inexpérimentées, se sont retrouvés piégés, coincés dans une émission où ils partageaient le plateau avec un animateur comédien du non de Zonga et de jeunes artistes ivoiriens. Le comble de l’humiliation est qu’ils n’ont pas eu plus de 8 minutes de parole, dont 1, 5 minutes de réponse de l’imam à l’affront de Jean-François Yoman, pour une émission qui a duré 55 minutes. Pourtant, il aurait été question de 40 minutes accordées à la délégation, selon les termes de l’accord qu’une consultante en communication recrutée par l’ambassade aurait négocié avec la chaine.

Le débat anime aujourd’hui la plateforme de la section mauritanienne de l’Union de la Presse Francophone (UPF), qui avait la première sonné l’alerte en portant à la connaissance de l’opinion publique mauritanienne le contenu du débat de la chaîne NCI, ainsi que plusieurs autres réseaux sociaux.

Aujourd’hui, la cause semble avoir été entendue. L’affront a été lavée par un laconique pardon que l’Etat mauritanien, par la bouche de l’imam Sarr aurait accordé à la chaîne et à son consultant. Le dossier apparemment est clos, sauf si dans un mouvement de prise de conscience, les autorités nationales décidaient de revoir leur position par rapport à une affaire qui continue de courroucer une partie importante de l’opinion nationale.

Cheikh Aïdara

©️ Via https://aidara.mondoblog.org/2022/08/27/partis-pour-laver-un-affront-les-mauritaniens-se-font-humilier-dans-une-emission-divertissante-a-abidjan/

✓Mauritanie : les Maures contrôlent la majorité des médias (RSF)

Alakhbar – « Bien que la Mauritanie soit multiculturelle et multiethnique, les Maures (Arabo-berbères) contrôlent la majorité des médias », a indiqué Reporters Sans Frontières (RSF) dans son rapport publié le 03 mai 2022, qui évalue la liberté de la presse dans le monde.

RSF a ajouté que les Maures « impactent les contenus diffusés » dans les media du pays.

Dans la même partie du rapport, consacrée au contexte socioculturel mauritanien, RSF a également dit que « les médias abordent difficilement les questions du viol conjugal, de la sexualité et de l’esclavage, ainsi que la corruption, les militaires, l’islam et les inégalités entre communautés ».

Reporters Sans Frontières (RSF) a par ailleurs noté dans ce rapport que la Mauritanie n’a pas bougé de sa place (97e) en matière de la liberté de la presse.

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=756214

✓L’éditorial : Repenser la Mauritanie | Par Camara Seydi Moussa (Nouvelle Expression)

Etre ignorant en ignorant qu’on est ignorant et dans l’ignorance qu’on nous perçoit comme un ignorant est la pire des caractéristiques grandement partagée, hélas, par la quasi totalité des Mauritaniens. C’est le Mauritanien dans son quotidien, c’est l’exercice du saut de sa propre ombre.

Le ridicule et la honte comportementale ; on s’y plait ; c’est notre moi : l’inadmissible admis comme mode d’emploi, de conduite ou de vie. Le mensonge comme règle ou un art de vivre. Un art qui gouverne notre intelligence ou vision pour verser dans le sectarisme et la cécité du commun communautaire.

C’est cette façon de faire qui grippe la Mauritanie, qui la fait souffrir. Ce pauvre pays qui nous a tout donné et que nous continuons de mutiler jusqu’aux fondamentaux. Plus d’un demi siècle d’existence dans la culture de l’incivisme et de la navigation à vue.
Alors, il faut repenser ce sempiternel projet de pays dans ses attributs et ses fondamentaux pour les devoirs et droits des citoyens. Ces hommes et femmes qui peuplent cette zone géographique qu’est la Mauritanie ont besoin d’être éduqués à l’école du civisme. Une école de la promotion et de la vulgarisation des règles de vie en communauté, les règles de l’honnêteté, de l’humanisme ; de partage et de l’acceptation de l’autre dans sa différence. L’école du bannissement de l’opprobre, du mensonge et de l’individualisme narcissique.

Dans l’invention de cette nouvelle Mauritanie, on optera pour une journée de civisme, de partage et de la connaissance de l’autre. Durant cette journée, on nettoiera ensemble nos rues, on mangera ensemble et on se contera notre histoire récente, même celle des atrocités. On chantera « Je jure de ne plus mentir, de ne plus tricher, de ne plus voler, de ne plus trahir. Je donne ma vie à la Mauritanie et à son unité ».

On l’inscrira dans notre loi fondamentale et servira comme règle d’enquête de moralité à toute personne désirant briguer un poste électif, en premier lieu le fauteuil présidentiel. Et cette règle s’appliquera tout au long du mandat électif ; son manquement conduira à l’éviction du fauteur.

La Mauritanie ainsi repensée nous évitera de continuer à être les damnés de cette partie de la planète. Et on méritera la Mauritanie : l’Afrique en miniature

Seydi Moussa Camara

©️ Crédit source : http://nouvelleexpression.org/suite-info.php?var=1561

✓Le Journal Hebdo Le Phare | désormais disponible sur la plateforme Youscribe.com

Chères lectrices, chers lecteurs bonjour. Très heureux je suis de vous informer qu’à partir de ce mois de Janvier 2022 (permettez-moi, d’ailleurs, de vous la souhaiter très bonne, très heureuse, pleine de santé, de succès, de prospérité, d’élévation…), vous pouvez trouver votre canard Le Phare sur la bibliothèque virtuelle Youscribe. Vous souhaitant une bonne lecture en ligne, je voudrais vous rappeler que Le Phare est un hebdomadaire d’informations générales, politiques, d’actualités, des sports, de faits divers, qui paraît tous les Lundis à Bamako dans la capitale du Mali en Afrique de l’Ouest. Le Phare est un journal d’expression française. Merci à vous!

Par Goudia KONATE (Enseignant et Journaliste Malien)