C’est une nouvelle structure proposant divers services qui ouvrira ses portes ce 8 mai 2023 à Nouakchott (Cité Plage). Elle est à l’initiative de M. Adama AbdiCamara, originaire du village de Dafort.
● Horaires : 9H – 18H
Listés ci-après les différents services que le fondateur de l’agence ADAUTO + ADAFOOD nous assure proposer :
~ Nos services de nettoyage à sec auto
~ Rénovations auto intérieur et extérieur (plastique, cuir, phare)
~ Réparation des pare-brises
~ Chargement des batteries et débosselage sans peinture
~ Diagnostic
~ Location et vente des voitures
~ Vente des produits écologiques pour les voitures
~ Nettoyage des salons à sec + Nettoyage des tapis à sec sans eau
~ Polissage pour la carrosserie des voitures
~ Traitement des rayures sur la carrosserie des voitures
~ Fast food ADA FOOD CAFÉ (Ouvert de 9h à 2h du mardi matin au dimanche)
● Zone : Cité Plage – Carrefour Kaédi après le feu rouge.
Cridem – En Mauritanie, les marchandises ne sont plus autorisées à entrer sur le marché local sans être accompagnées d’un certificat de conformité du Programme de Vérification de Conformité de la Mauritanie (PVCM), indique un communiqué du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme diffusé mardi 4 avril.
Le Ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme rappelle dans son communiqué qu’avant toute démarche, il est impératif de contacter le Bureau Veritas qui est le prestataire mandaté pour la mise en œuvre du PVCM applicable aux marchandises exportées vers la Mauritanie.
L’objectif de cette mesure, explique le ministère, est de protéger les consommateurs contre les produits dangereux, de qualité inférieure ou contrefaits, améliorer la qualité des produits grâce au respect des normes et réglementations applicables, ou encore protéger l’industrie nationale de la concurrence déloyale des importations de mauvaise qualité.
Sont concernés par cette mesure : Produits alimentaires, Produits en contact avec les aliments, Produits de construction, Produits chimiques, Textiles, Chaussure, Machines et outils, Produits électriques et électroniques, Véhicules et pièces détachées automobiles, Meubles, Équipement médical, Produits de beauté, Produits pharmaceutiques et Jouets.
Un mois après les révélations sur le scandale corruption «Qatargate» au Parlement européen, les députés se réunissent en session plénière du 16 au 19 janvier. Il est notamment question d’examiner la levée de l’immunité des deux eurodéputés mis en cause.
« Les responsables trouveront le Parlement du côté de la loi. » Dès le début du mois de janvier, la présidente Roberta Metsola l’affirme : son institution fera tout pour aider les enquêteurs. Et cela commence à Strasbourg ce lundi puisque la présidente du Parlement européen doit annoncer, lors de la session plénière, l’ouverture de la procédure pour lever l’immunité des deux députés impliqués dans le Qatargate, l’Italien Andréa Cozzolino et le Belge Marc Taraballa, tous deux sociaux-démocrates.
La commission des affaires juridiques étudiera ensuite le dossier. Ce n’est que le mois prochain, lors de la session plénière de février, que les eurodéputés se prononceront par vote sur la question de la levée de l’immunité des deux parlementaires. Mais à Strasbourg, aucun doute : pas un groupe ne s’y opposera.
Sylvie Guillaume, eurodéputée française PS du même groupe parlementaire (S&D) que les deux mis en cause, pense que cette levée permettra de mieux éclairer cette affaire. « Elle est nécessaire d’une certaine manière, puisque cela permet à ces deux députés de se défendre », fait-elle valoir.
L’élu du Rassemblement national (RN) Jean-Lin Lacapelle appelle à aller même plus loin, avec la mise en place une commission parlementaire. Une demande qui n’a pour l’instant pas été acceptée par le Parlement européen. « Nous avons demandé une enquête, une commission parlementaire […] Nous voulons savoir aujourd’hui qui a été corrompu, à quel niveau, et on va essayer de faire en sorte que les choses aillent très vite. C’est la réputation et l’image du Parlement européen qui est en question », estime l’eurodéputé du RN.
• Vers de nouvelles règles de déontologie Ces prochains jours, chacun devrait plutôt se concentrer sur ses pistes pour renforcer les règles déontologiques des eurodéputés. Pour l’eurodéputée Sylvie Guillaume, les règles existantes doivent être rendues obligatoires et généralisés pour être plus efficaces. « Quand on est par exemple rapporteur pour un texte, on doit fournir ce qu’on appelle une empreinte législative, c’est-à-dire donner à voir les rendez-vous que nous avons pour construire notre point de vue, explique l’élue socialiste. Il faut par exemple que ce genre d’éléments soit généralisé. »
Jeudi 12 janvier, la présidente du Parlement européenne présentait aux présidents des groupes politique son plan de lutte contre les conflits d’intérêts et l’ingérence des pays tiers. L’une des priorités de ce plan en quatorze points est d’interdire aux eurodéputés des activités de lobbyistes à l’issue de leur mandat. La déclaration d’intérêt des eurodéputés serait aussi concernée, par exemple. L’idée, dit notre correspondant à Bruxelles, Jean-Jacques Héry, c’est de rendre celle-ci plus précise concernant les activités professionnelles des députés. Députés qui pourraient devoir communiquer l’ensemble des rendez-vous pris dans le cadre de leur mandat.
Cette volonté de réforme est soutenue par l’ensemble des groupes parlementaires. Il faut dire qu’elle paraît urgente. On a en effet appris hier que l’eurodéputé Marc Tarabella, celui-là même qui devrait voir son immunité levée, n’a pas déclaré un voyage payé par le Qatar en février 2020. Et quelques jours plus tôt, l’eurodéputée socialiste belge Maria Arena avait fait part du même type d’oubli pour une mission effectuée en mai dernier, là aussi au Qatar. Elle avait démissionné dans la foulée de sa présidence à la sous-commission Droits de l’homme. Tous deux disent n’avoir rien à se reprocher mais dans le contexte, cela pousse a minima au renforcement des règles.
La Dépêche – Notre compatriote, MoussaKhairy, patron du salon ophtalmologique qui porte son nom, tape dans l’œil d’une expertise mondiale.
Celle du premier fabricant mondial de verres optiques Essilor qui lui a dédié une attestation d’expert ; une reconnaissance qui vaut son pesant de crédibilité quand on sait qu’Essilor International est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de verres correcteurs et d’équipements d’optique ophtalmique.
Essilor est mondialement connu pour être à l’origine de la fabrication du premier verre progressif Varilux.
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Chekh El Ghazouani, a reçu, mardi, au Palais présidentiel, le nouveau Bureau exécutif des employeurs de Mauritanie, présidé par M. Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed.
A cette occasion, le Président de la République a félicité les membres du Bureau pour leur élection au cours du dernier congrès, mettant en exergue le rôle joué par le secteur privé en tant que véritable partenaire et acteur économique.
Il a, en outre, renouvelé la volonté de l’Etat à poursuivre ses efforts visant à promouvoir le secteur, rappelant la nécessité de faire preuve de responsabilité et de sens du patriotisme face aux impacts négatifs des différentes crises que traverse le monde d’aujourd’hui.
M. Yahya Ould Ahmed El Waghef, ministre secrétaire général de la Présidence de la République et M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, directeur de cabinet du Président de la République ont assisté à l’audience.
Le Président de la République, SEM. Mohamed Cheikh El Ghazouani, a prononcé, ce mardi à Bruxelles, un important discours devant les participants à la 15e édition des Journées Européennes du Développement qui se tient du 21 au 22 juin dans la capitale belge sous le thème «Global Gateway: construire des partenariats durables pour un monde connecté».
Voici le texte intégral du discours:
« Altesses royales, Majestés;
Excellence Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen;
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement; Mesdames, Messieurs;
Permettez-moi, d’abord, de remercier l’Union Européenne en la personne de Mme Ursula Von Der Layen pour l’aimable invitation qu’elle nous adressée afin de prendre part à la 15e édition des Journées Européennes du Développement, qui se tient sous le thème «Global Gateway : construire des partenariats durables pour un monde connecté», tout comme pour la chaleur et la qualité de l’accueil.
Excellences, Mesdames et Messieurs;
Les dramatiques conséquences de la Covid-19 ont fortement mis en lumière l’urgente nécessité de renforcer la résilience des chaines d’approvisionnement, et de relever les défis mondiaux liés aux changements climatiques, à la pauvreté, à l’insécurité, et au déficit d’infrastructures, de gouvernance et d’inclusivité du développement. Défis que la guerre en Ukraine est venue fortement exacerber en perturbant les chaines logistiques d’approvisionnement, occasionnant ainsi une très forte hausse des prix des denrées alimentaires et produits énergétiques.
En centrant son intervention sur le développement des liaisons intelligentes, propres et sûres, dans le domaine du numérique, de l’énergie et des transports, tout comme sur le renforcement des systèmes de santé, d’éducation et de recherche, l’Union Européenne, à travers le Global Gateway, affirme résolument sa volonté de contribuer efficacement à relever tous ces défis. Ces priorités sont aussi celles du continent africain. Nous notons, avec beaucoup d’espoir, l’annonce faite de consacrer 150 milliards d’euros au Volet Africain de ce programme.
Le Global Gateway, dans ses objectifs cibles, traduit une remarquable convergence des priorités entre la Mauritanie et l’Union Européenne, lesquelles ont toujours été unies par des relations de coopération fortes, diversifiées, saines et constructives que cimentent le partage des valeurs communes et l’excellence des relations bilatérales avec tous les pays membres de l’Union.
Je profite de cette occasion pour saluer, ici, l’appui que l’Union européenne n’a cessé d’apporter à mon pays et plus globalement aux pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme et pour le développement.
Excellences, Mesdames et Messieurs;
Jouissant d’une excellente position stratégique, (ouverte sur l’Europe et charnière entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne), la Mauritanie, en raison de son immense potentiel de ressources minières, énergétiques, halieutiques et agropastorales, ainsi que ses énormes besoins en infrastructures, en développement de la santé, de l’éducation et en renforcement de résilience économique et sociales, trouve dans le Global Gateway une opportunité de premier ordre et œuvrera résolument pour devenir un partenaire essentiel dans sa mise en œuvre.
La Mauritanie, pays de paix et de stabilité, est un ami fiable de l’Union Européenne. Elle a fait du développement du capital humain, de la lutte contre la pauvreté, la marginalisation et la précarité, un important pilier de sa stratégie de développement national, consacrant à la santé, à l’éducation et à l’amélioration des conditions de vie des plus démunis, une attention particulière et des moyens de plus en plus importants.
Cependant, en fournissant d’énormes efforts pour améliorer les conditions de vie de nos citoyens les plus démunis, nous avons veillé à respecter les exigences d’une politique budgétaire responsable, tout comme nous avons œuvré à consolider l’ancrage de l’état de droit, des libertés individuelles et collectives et de la bonne gouvernance.
En outre, mon pays s’est fortement engagé dans la lutte contre le changement climatique, la sécheresse et la désertification. Nous venons ainsi de réviser notre contribution au climat, et bien que nos émissions de gaz à effet de serre soient très marginales, nous prévoyons de les réduire, à l’horizon 2030 de 11%, par rapport à 2018.
Excellences, Mesdames et Messieurs;
La Mauritanie s’est fixée pour ambition de se positionner comme un acteur important dans la transition énergétique en augmentant son mix énergétique et en exploitant son potentiel d’énergies renouvelables. A cet égard, le lancement d’un ambitieux et important programme de développement de l’hydrogène vert pour offrir une source alternative et durable d’énergie propre constitue une importante opportunité de coopération avec l’Europe, renforcée davantage par notre proximité géographique.
Parallèlement, nous avons adopté des orientations stratégiques axées sur:
i) Le développement du numérique, auquel vient d’être récemment dédié un département ministériel à part entière;
ii) Les infrastructures et les secteurs productifs;
iii) Le renforcement de notre secteur privé;
iv) La promotion des Partenariats publics/privés,
v) L’amélioration du climat des affaires, en rendant notre code d’investissement de plus en plus attractif,
vi) La transformation en profondeur de certains secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage et l’industrie.
Excellences, Mesdames et Messieurs;
Nous sommes conscients qu’en ces temps difficiles d’insécurité et de dérégulation des marchés, nous avons plus que jamais besoin de partenariats solides, ancrés dans des valeurs partagées pour transformer ces innombrables opportunités en outils de croissance et de réduction de la pauvreté.
Pour terminer, je voudrais saluer le leadership de Leurs Excellences Mr Charles Michel et Mme Ursula Von Der Layen pour le lancement de cette importante initiative de Global Gateway, et réaffirmer, dans le même temps, ma ferme volonté d’œuvrer à consolider et à diversifier davantage les relations de coopérations qui unissent mon pays, la Mauritanie, à l’Union Européenne.
~~Une nouvelle procédure d’obtention des visas pour les candidats au grand pèlerinage de la Mecque pourrait mettre de nombreuses agences de voyages occidentales sur le carreau et empêcher des milliers de pèlerins français d’accomplir le cinquième pilier de l’islam. Certains observateurs saluent toutefois une initiative destinée à mettre fin aux abus qui gangrènent le business du Hajj.
C’est une petite révolution dans l’organisation du pèlerinage de la Mecque. Après deux éditions interdites aux étrangers pour cause de pandémie de Covid-19, le Hajj 2022 aura lieu du 7 juillet au 12 juillet avec un tout nouveau système de demandes de visas pour les croyants originaires des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, d’Europe et d’Australie.
Pour espérer accomplir le cinquième pilier de l’Islam, les musulmans vivant dans ces pays occidentaux sont passés cette année par la plate-forme numérique Motawif, la seule habilitée à fournir par tirage au sort des visas pour le Hajj. Les candidats devaient remplir deux conditions pour valider leur inscription : être vaccinés contre le Covid-19 et être âgés de moins de 65 ans.
Alors que les derniers résultats de cette loterie aux visas sont attendus le 18 juin, des milliers de musulmans français craignent de manquer le pèlerinage cet été. Car il n’y aura pas de places pour tout le monde : le quota 2022 de pèlerins français a été fixé à 9 200, contre plus de 20 000 habituellement.
● Agences de voyages hors-jeu
Jusqu’à présent, les visas étaient accordés par les autorités du royaume wahhabite par l’intermédiaire d’agences de voyage privées. Avec Motawif, ces entreprises se retrouvent brutalement évincées de l’organisation du pèlerinage.
La Coordination des organisateurs agréés Hajj de France (CHF), qui regroupe 70 sociétés, a exprimé début juin dans un communiqué son « incompréhension de cette démarche troublante et comportant des risques très importants quant au bon déroulement du pèlerinage au départ de la France ».
« Les agences sont dans une phase où elles n’arrivent plus à se projeter. On part sur des situations de quasi faillites pour plusieurs d’entre elles », explique un responsable cité par SaphirNews, site spécialisé dans l’actualité du monde musulman.
Cependant, l’initiative saoudienne n’est pas une surprise totale pour les agences. « Cela fait plusieurs années que cette réforme du pèlerinage se prépare, mais les agences ne s’attendaient pas à une décision aussi soudaine, et surtout pas à la dernière minute », explique Leïla Seurat, chercheure associée à l’Observatoire des mondes arabes et musulmans (Omam), autrice d’une étude sur le marché du pèlerinage à La Mecque.
● Escroqueries à La Mecque Selon une source saoudienne citée par l’AFP, ce nouveau système d’attribution des visas a pour objectif de lutter contre les escroqueries de « fausses agences » qui s’emparent de l’argent de pèlerins.
Des arnaques et pratiques commerciales trompeuses que dénoncent en France, depuis 2015, Omar Dakir, président de l’Association culturelle d’entraide et de fraternité (Acef). Il cite en exemple des « agences non immatriculées qui vendent des forfaits à des prix exorbitants et obtiennent des visas avec la complicité d’agences agrées ».
Selon lui, le nouveau système mis en place par les autorités saoudiennes est « une excellente nouvelle » pour faire le ménage dans ce business du Hajj. « Pendant des années, on a parqué des citoyens français de confession musulmane dans des avions et des hôtels, sans garanties financières ni protection juridique. C’est de la mise en danger de la vie d’autrui », estime Omar Dakir.
« Pour le coup, les Saoudiens normalisent et rendent beaucoup plus transparent le système, alors que beaucoup d’argent circulait au noir », affirme de son côté Didier Leschi, ancien chef du bureau central des cultes au ministère français de l’Intérieur, auprès du site d’actualité religieuse La Croix Africa.
Côté prix, trois forfaits sont disponibles pour les musulmans résidant dans la zone occidentale et s’échelonnent de 6 200 euros à 9 900 euros pour des séjours d’environ trois semaines.
● Reprise en main En supprimant des intermédiaires, le royaume saoudien cherche également à maximiser les revenus colossaux générés par le tourisme religieux ainsi qu’à diversifier son économie.
Avant la pandémie, les deux principaux pèlerinages musulmans, le Hajj et la Oumra, rapportaient quelque 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite.
« L’Arabie saoudite veut reprendre en main ce marché pour bénéficier directement des échanges avec le pèlerin. Cette réforme s’inscrit dans le plan Vision 2030 qui a pour objectif de développer le tourisme afin de préparer l’après-pétrole », analyse Leïla Seurat de l’Omam.
Reste à savoir si les Saoudiens seront capables de se substituer aussi facilement aux agences occidentales, alors que subsistent de nombreux points d’interrogation sur la nouvelle organisation et l’accompagnement dont bénéficieront les fidèles. « Les agences occidentales jouent sur la peur des gens en affirmant qu’il n’y aura pas de guides sur place, mais c’est complètement faux », rétorque Omar Dakir, le président de l’Acef.
« Il n’y aura plus de cohésion au sein de groupes de pèlerins français qui voyagent ensemble », précise toutefois Leïla Seurat. « Les tentes [dans lesquelles dorment les pèlerins à Mina après la Mecque] étaient organisées en fonction de la nationalité. C’est difficile de savoir comment ils feront cette année. Cela risque d’être un sacré pataquès ».
Pour cette édition 2022, l’Arabie saoudite a autorisé la venue d’un million de pèlerins étrangers ou nationaux, contre 2,5 millions avant la pandémie de Covid-19.
Le Président de la République, SEM. Mohamed Cheikh El Ghazouani, a prononcé, mardi, devant le sommet Africa CEO Forum, un important discours dans lequel il a mis en exergue l’importance de cette rencontre pour faire connaitre les opportunités d’investissement de notre pays et de renouer le contact avec ceux et celles qui voudraient bien l’accompagner dans ses efforts de construction d’une économie forte, diversifiée, durable et inclusive.
Voici le texte intégral de cet important discours:
« Bonjour Mesdames et Messieurs ; Je voudrais d’abord commencer par remercier la République sœur de Côte d’Ivoire et Africa CEO Forum pour l’opportunité, aujourd’hui, offerte à nos pays d’échanger directement avec un grand nombre d’investisseurs de qualité intéressés par le développement de l’Afrique. Cette rencontre constitue pour mon pays une heureuse occasion pour faire connaitre ses opportunités d’investissement et de renouer le contact avec ceux et celles d’entre vous qui voudraient bien l’accompagner dans ses efforts de construction d’une économie forte, diversifiée, durable et inclusive. La Mauritanie se présente à vous comme elle est un pays de paix, de stabilité, de sécurité, d’opportunités économiques et d’ambitieux développement résolument soutenu, un pays où le débat démocratique est riche, où les libertés sont respectées et les personnes, les biens et les idées circulent librement. Avec un code d’investissement attractif et des orientations stratégiques axées sur le développement du secteur privé et le partenariat public-privé, la Mauritanie offre d’énormes opportunités d’investissement. Aidée en cela, entre autres, par sa façade maritime de plus de 700 km avec une zone économique exclusive de 234000 km2, et un potentiel halieutique riche de plus de 600 espèces répertoriées, et un potentiel de capture permissible évalué à environ 1,7 millions de tonnes par an, son cheptel de plus de 20 millions têtes de bétail, son potentiel agricole évalué à 500 mille hectares, dont 135 mille hectares irrigués et ses ressources extractibles à fort potentiel d’exploitation, mines, pétrole, gaz, etc. Les politiques et les réformes que nous avons engagées depuis quelques années n’ont cessé, au fil des ans, de renforcer la confiance des investisseurs et d’éveiller leur intérêt aux potentialités du pays. Capital humain, étant un important pilier de notre stratégie de développement national, nous consacrons à la santé et à l’éducation une attention particulière et des moyens de plus en plus importants. La manière dont nous avons géré la pandémie de la Covid-19 fut saluée par plusieurs institutions internationales, et tout en protégeant les citoyens, contribuait à une nette amélioration de notre système de santé publique, et nos efforts pour élever, sans cesse, le niveau de cette amélioration se poursuivent sans relâche. En matière d’éducation, une réforme profonde et consensuelle est actuellement en phase de finalisation. En outre, nous avons, ces trois dernières années, fourni d’importants efforts en vue de maitriser notre dette publique. Nous sommes confiants que nos partenaires financiers, à leur prochaine évaluation de soutenabilité de la dette mauritanienne, vont conclure qu’elle dégage un risque modéré, ce qui ouvrira la voie à une stabilité fiscale encore plus durable et une marge de manœuvre plus large pour l’investissement public. Nous disposons d’une monnaie au cours stabilisé rehaussé à une réserve d’échanges d’un bon niveau. Certes, partout dans le monde, l’inflation augmente, et nous gérons ses effets en Mauritanie par un ensemble de mesures visant à protéger le pouvoir d’achat des plus démunis, tout en respectant les exigences d’une politique budgétaire responsable. Nous attendons, en partenariat avec nos frères sénégalais, avec British Petrolium et avec cosmos la production du gaz dans le courant de l’année prochaine. Cela sera, aux côtés du minerai de la SNIM et de l’or par KINROSS, un autre important jalon dans la construction de l’économie nationale, une raison supplémentaire de croire à une stabilité fiscale à long terme en Mauritanie. Dans le même ordre d’idées, il me plaît de souligner le potentiel de mon pays en matière d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert qui suscite, actuellement, fort engagement. Les premiers engagements ont été pris en vue d’investissements jamais connus par le passé dans notre pays. Cette voie ouvrira une nouvelle ère pour la Mauritanie. Nous-nous y préparons et nous vous invitons à explorer les opportunités d’investissement qu’elle offre. Les réformes conduites récemment pour faciliter l’investissement privé pour encourager le partenariat public-privé, particulièrement dans le domaine des infrastructures et pour le climat des affaires, devraient accélérer le flux des investissements chez nous et précisément dans le domaine des industries extractives. Des secteurs comme les infrastructures, l’agriculture, la pêche et les nouvelles technologies constituent pour les investisseurs de toutes nationalités de nouveaux horizons d’investissement très prometteurs. Dans quelques instants vous seront présentés des projets sélectionnés et préparés sur la base de l’intérêt qu’ils pourraient susciter auprès d’un parterre comme le vôtre. Je suis confiant qu’ils retiendront l’attention de plusieurs d’entre- vous, et vous assurer que le gouvernement et l’administration vous accompagneront dans leur réalisation. Et au-delà de cette présentation, vous êtes tous invités à visiter notre pays et à découvrir encore bien d’autres opportunités d’investissement sûres et rentables. Je vous remercie ».
Le Parquet général a précisé, vendredi, dans un communiqué de presse parvenu à l’AMI, que le pôle anti-corruption du parquet général a soumis des demandes définitives relatives au renvoi des accusés conformément au dossier de corruption n° 001/2021 pour être jugés par la cour pénale compétente pour les infractions de corruption, conformément aux lois applicables.
Voici le texte du communiqué du parquet général:
«Le pôle du parquet général pour la lutte contre les infractions de corruption a reçu, vendredi 20 mai, une notification du pôle d’instruction en charge des infractions de corruption indiquant la conclusion de la procédure d’enquête judiciaire dans le dossier de corruption n° 001/2021, conformément aux dispositions de l’article 175 du Code de procédure pénale.
À la lumière de ce qui possède, et après avoir pris connaissance des résultats de l’enquête et l’examen des documents recueillis au cours des différentes enquêtes, et sur la base des nombreux éléments de preuve obtenus à partir des documents du dossier, le pôle du parquet général contre la corruption a soumis des demandes définitives pour le renvoi de tous les accusés dans le dossier à la cour pénale compétente pour les infractions de corruption, afin de les juger, conformément aux lois en vigueur.
Le dossier a été retourné dans le délai légal, ainsi que les demandes finales de renvoi, au pôle d’instruction pour les infractions de corruption.
Selon Alakhbar, un cabinet d’avocats français a demandé à la ministre conseillère à la présidence, Naha mint Mouknass, de payer 3,7 millions de dollars américains à une institution financière libyenne dénommée Libyan Africa Investment Portfolio.
Selon le document délivré par l’avocate maud Marian le 5 mai 2022, la ministre est tenue de payer le montant dans les 48 heures à compter de la date de réception de la lettre.
L’avocate a expliqué que la ministre avait emprunté un montant des 2 millions de dollars à la dite institution Libyan Africa Investment Portfolio en 2007 pour le rembourser dans un délai de quatre ans, avec un délai de grâce d’un an.
Elle a également précisé que cet emprunt devrait être investit dans des activités commerciales et dans le domaine de la pêche industrielle, soulignant que mint Mouknass avait demandé le 13 novembre 2007 de payer ce montant suivant l’accord de prêt.
La lettre indiquait que « le paiement de ce prêt était garanti par une hypothèque sur les actifs acquis grâce au prêt, y compris les parts souscrites dans l’usine de poisson que la société emprunteuse devait acquérir ».
Elle a également fait référence à l’engagement de l’emprunteur d’informer le prêteur en cas de liquidation de la société emprunteuse et a confirmé que la société avait été liquidée pour cause d’escroquerie et que le prêteur n’avait pas reçu le montant initial ni les intérêts.
La lettre indiquait : « Il est clair que les investissements promis n’ont pas été réalisés et que l’objet ou les conditions du prêt n’ont pas été respectés ; Libyan Africa Investment Portfolio vous tient pour responsable du non-respect des termes de l’accord et considère que les fonds ont été détournés à votre profit. Pour cette raison, ils aimeraient obtenir de vous en personne le remboursement du montant initial et des intérêts à un ratio LIBOR de 5,124 % à compter de la date de déboursement des fonds. Par conséquent, vous demeurez redevable à Libyan Africa Investment Portfolio, notre client (voir documents joints) d’un total de 3 754 987 US$.»
Dans sa lettre, l’avocate a souligné qu’« en cas de non-paiement dans les 48 heures, je vous informe que j’ai reçu des instructions pour recouvrer cette somme par tout moyen légal, notamment en recourant à la justice libyenne pour saisir vos biens personnels.»
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