● COP27 : la Mauritanie soutient les initiatives sur le genre et la gestion des déchets lancées par l’Égypte

AMI – La ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Lalya Kamara, a réaffirmé le soutien de la Mauritanie aux initiatives sur le genre et la gestion des déchets lancées, hier, par l’Egypte au cours de la COP 27.

Ces initiatives visent à assurer la participation des femmes dans les politiques africaines dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, l’augmentation de la gestion et du taux d’utilisation des déchets solides de 10 à 50% en Afrique à l’horizon, avec la réduction des émissions de carbone et l’encouragement des opportunités d’investissements favorisant l’emploi vert au niveau continental.

La ministre de l’environnement et du développement durable a également participé à une présentation faite par le Royaume Uni sous le thème : « renforcement de l’adaptation et opportunités climat en faveur des femmes ».

Elle a également pris part à une réunion ministérielle de haut niveau sur le dialogue autour des objectifs à l’horizon 2030 et sur le financement climat avant de tenir une réunion bilatérale avec la vice-présidente du Fonds international pour le développement agricole.

Les activités de la ministre de l’Environnement et du Développement Durable, en marge de la 27ème session de la Conférence des Parties sur le Climat à Charm El-Cheikh, ont été marquées, lundi par sa réception au pavillon mauritanien du Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, M. Ibrahim Thiaw, et sa présence au lancement du Réseau des femmes africaines pour l’action climatique lors d’un dîner organisé par le ministère de l’Environnement Égyptien en l’honneur des femmes ministres participant à la 27ème session de la Conférence des Parties sur le climat dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh.

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=760974

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● Une aire naturelle protégée à Guelb Richatt concrétise l’engagement de la Mauritanie envers la diversité biologique (ministre de l’Environnement)

La création d’une aire protégée dans la zone de Guelb Richatt, relevant de la moughataa de Ouadane, wilaya de l’Adrar concrétise l’engagement de la Mauritanie envers l’objectif 11 Aichi du Plan stratégique pour la biodiversité biologique, qui invite les Etats membres de la convention des Nations Unies sur la diversité biologique à préserver 17% de leur territoire et d’en faire des aires naturelles protégées ».

C’est ce qu’a déclarée, jeudi soir à Nouakchott, la ministre de l’Environnement et du Développement durable(MEDD), Mme Lalia Camara, lors d’une réception en l’honneur des participants à l’atelier d’enrichissement des études scientifiques préalables à la création d’une aire protégée dans la zone de Guelb Richatt, à travers le projet de gestion intégrée des aires protégée dans la zone aride de la Mauritanie (IMPADRA).

Mme Camara a noté que les études, objet de l’atelier, remontent à quelques années, et que la création de l’aire naturelle protégée Guelb Richatt est le fruit de l’effort de quelques années.

La ministre a, enfin, remercié les partenaires techniques et financiers de la Mauritanie, et ceux qui ont contribué à la promotion de ce site magnifique, surtout le chercheur géologue canadien.

Notons que la réception fait suite à l’atelier d’enrichissement de l’étude relative à la création d’une aire protégée dans la zone de Guelb Richatt, et qui était l’occasion de faire connaitre les potentialités environnementales, économiques et touristiques de cette zone.

La cérémonie a vu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du maire de Ouadane et d’un grand nombre de chercheurs et de partenaires techniques et financiers du MEDD.

©️ via ami.mr https://ami.mr/fr/index.php/2022/10/21/une-aire-naturelle-protegee-a-guelb-richatt-concretise-lengagement-de-la-mauritanie-envers-la-diversite-biologique-ministre-de-lenvironnement/

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● Mauritanie : ces femmes entrepreneures qui misent sur la transformation des produits locaux

Le360afrique – De braves femmes des régions éloignées de la Mauritanie mènent des activités génératrices de revenus (AGR) en transformant et en valorisant les produits locaux.

Mais face à de nombreuses difficultés, elles ont besoin d’être soutenues par les institutions de microfinance. Ces actrices de l’ombre ont saisi l’occasion d’un forum axé sur le secteur pour exposer leur savoir-faire et essayer de nouer des partenariats.

«Je viens de Kiffa. Notre coopérative travaille sur la transformation et la valorisation de nombreux produits comme le henné et bien d’autres, tous issus du terroir. Nous avons cruellement besoin de financement», souligne Khadija Mint Abderahmane.

Pour sa part, Mariam Ly, qui vient d’Aéré Mbar, dans la région de Brakna, évoque aussi les problèmes de financement que rencontrent les femmes qui se lancent dans la transformation des produits du terroir. «Nous cultivons beaucoup de produits: mil, maïs, patates, haricots… Tous ces produits sont issus de nos champs. Nous avons besoin de financements pour développer ces différentes filières».

Enfin, Kadiata Omar Thiam, qui vit à Arafat, une commune de la banlieue sud de Nouakchott abritant une coopérative qui réunit plusieurs dizaines de femmes, détaille les ingrédients à partir desquels est fabriqué l’encens local, produit très prisé dans l’intimité des couples, et bien d’autres produits inscrits au label de ce groupement de femmes.

Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=760220

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● Kaédi : des habitants de certains quartiers évacuent leurs maisons submergées par les eaux

La ville de Kaédi, a enregistré ce jeudi de fortes pluies estimées à 170 mm, une hauteur de pluie jamais enregistrée depuis plusieurs années dans cette ville.

Selon l’office national de la météorologie on ne déplore pas de victimes humaines mais les dégâts matériels seraient importants.

Pendant ce temps la pluie continue de tomber sur la ville de Maghama, non loin de la ville de Kaédi où une hauteur de pluie de 150 mm a été enregistrée.

Selon des sources de la ville de Kaédi, contactées par Sahara Medias, les habitants de certains quartiers ont évacué leurs maisons submergées par les pluies torrentielles.

Les mêmes sources ajoutent que certains quartiers de la ville se noient après seulement 10 mm de pluie, s’interrogeant de ce qui adviendra avec une hauteur de pluie de 170 mm.

Les autorités locales de la ville, représentées par la commission chargée de la gestion des crises, appuyée par des unités de la garde nationale et la police, se sont empressées d’intervenir et poursuivent leurs efforts mais le niveau des eaux est trop important.

Des blogueurs ont publié des photos et vidéos sur les réseaux sociaux faisant apparaître les quartiers de Kaédi encerclés par les eaux de pluie.

©️ via https://fr.saharamedias.net/kaedi-des-habitants-de-certains-quartiers-evacuent-leurs-maisons-submergees-par-les-eaux/

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Le Grand Entretien du Blog | Madame Habsa Camara, la fondatrice présidente de l’ONG Macalebasse en Mauritanie .

Notre publication Le Grand Entretien du Blog (Le GEB) de cette fin de semaine concerne une entrepreneuse ingénieuse qui dirige l’ONG Macalebasse basée à Nouakchott . Notre compatriote du nom de Habsa Camara, développe et transforme des éléments-sources du terroir environnemental en des produits Bio divers d’une grande utilité pratique. Un modèle d’entrepreneuriat visionnaire avec de louables perspectives à promouvoir.

Les contacts Macalebasse :

🔸Tél : +222 48 75 41 76

🔸Page Facebook : https://www.facebook.com/Macalebasse-107817211445900/


Question 1 : Bonjour, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

✓Habsa Camara : Bonjour. Je suis Kilé Camara, Habsa Camara à l’état civil. Je suis née en juillet 1991 au Congo Brazzaville où vivaient mes parents de nationalité mauritanienne, de kaédi au Gorgol.

Question 2 : vous êtes investie dans la promotion via les réseaux sociaux de divers produits faits localement à travers l’organisation Macalebasse, de quel type d’entrepreneuriat s’agit-il ? Vos principaux produits ?

HC : Je fais cette promotion sur le terrain depuis cinq(5) bonnes années avant que mon ONG « Macalebasse » qui (organisation non gouvernementale) qui a pour mission : la collecte – transformation & distribution de produits locaux ne soit reconnue juridiquement via l’octroi d’un agrément. Ce qui nous autorise à exercer en toute légalité, donc étaler les œuvres de Macalebasse où l’on s’identifie mauritanien.
Nos principaux produits jusque-là restent : les conserves de fruits & légumes, les jus de fruits, les confitures, les produits culinaires, les produits de beauté, mais également de la teinture locale appliquée sur du textile. Mais également des objets d’arts, essentiellement du recyclage.

Question 3 : Pouvez-vous présenter votre volume d’activité actuellement et quelles perspectives de développement ?

HC : les perspectives de développement oui. Il faut noter que Macalebasse contribue:

  • à soutenir les producteurs locaux. Ce qui évite les gâchis post-recolte .
  • à contribuer à la lutte contre l’insalubrité en recyclant une partie des objets jetés.
  • lutte contre la délinquance juvénile en occupant les jeunes, notamment les enfants de la rue. Mais avant tout, faire comprendre aux mauritaniens que la richesse commence par vivre de ce que nous produisons.

Question 4 : Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez éventuellement dans votre entreprise ?

✓HC : Des difficultés, il y en aura toujours. Macalebasse les affronte comme tout bon aventurier. Alhamdoullilah. Un merci sincère à vous pour l’intérêt accordé à Macalebasse. Consommer nos produits, c’est consommer local et sain !

Le 6 Mai 2021

✓ Réalisé par KS pour le BLOG

Mauritanie | La protection du littoral devient urgente face à l’érosion, Par la Journaliste Mariya Ladji Traoré


En Mauritanie, l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière, en développement depuis 2001 , le transport maritime ou encore le développement urbain et industriel côtiers représentent des menaces sérieuses pour l’écosystème marin. Conscientes des enjeux, les autorités mauritaniennes ont adopté une politique qui vise à mettre en place des stratégies visant à concilier le développement durable de l’exploitation pétrolière et gazière avec les intérêts du secteur des pêches et la conservation de la biodiversité marine et côtière .
Pour préserver ses écosystèmes côtiers et marins afin de réduire les impacts négatifs des activités humaines , la Mauritanie a adhéré à de nombreuses conventions régionales et internationales , notamment la convention d’Abidjan , qu’elle a ratifié en 2012 . Toutes ces conventions soulignent l’importance de la collecte de données scientifiques relatives aux écosystèmes marins pour permettre leur suivi. En effet de la même façon que les décideurs politiques basent leurs décisions économiques sur des indicateurs, il convient, pour mettre en œuvre une politique environnementale raisonnée, de suivre un certain nombre d’indicateurs, écologiques.

C’est ainsi que le pays a développé un système sophistiqué de suivi, de micro-contaminants dans l’environnement marin et côtier.
Ce suivi a été élaboré et est mis en œuvre par le programme Biodiversité Gaz Pétrole ( BGP) , une initiative du Ministère de l’environnement et du développement durable en collaboration avec le ministère du pétrole, de l’énergie et des mines et le ministère des pêches et de l’économie maritime.
Le dispositif de monitoring est aujourd’hui une collaboration entre plusieurs institutions notamment : l’IMROP ; l’ONISPA, le PNBA, le PND, la faculté des sciences et techniques de l’USTM de Nouakchott et l’ISET.

Par Mariya Ladji Traoré

Le Parc National du Diawling ou la réserve de Biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal. | Par Mariya Traoré

Le Parc National du Diawling (PND) a été crée en 1991 , sous tutelle du ministère de l’environnement et du développement durable en Mauritanie . La mise en réserve de ce territoire découle directement des modifications environnementales du bas du delta du fleuve Sénégal. En effet la sécheresse sahélienne des années 1970 et la construction, en 1986 du barrage anti-sel de Diama , avait gravement asséché le delta , au point de le rendre désertique. Ainsi pour compenser ces impacts négatifs , et grâce au savoir traditionnel local , le parc régule , depuis 1994 , l’inondation des plaines au moyen d’un système hydraulique performant constitué d’ouvrages et de vannes. Les eaux du fleuve qui transitent par les bassins du parc alimentent un estuaire de plusieurs milliers d’hectares, unique en Mauritanie. Chaque année , l’ouverture et la fermeture des ouvrages gouvernent la mise en eau des bassins et assurent l’alternance d’une saison inondée (juillet-mars) et d’une période plus sèche (avril-juin). Le PND est classé en 1994 par la convention RAMSAR , zone humide d’importance internationale et représente depuis 2005 le noyau central de la réserve de Biosphère Transfrontaliere du bas delta du fleuve Sénégal. Le parc accueille, unique site connu de nidification des flamants nains en Afrique de l’ouest. Le succès de cette reproduction est lié à la gestion des inondations des cuvettes du bas delta. En effet, selon le niveau d’inondation des bassins, la recharge de la nappe phréatique et la diminution de la salinité, la végétation s’étend et les ressources naturelles se régénèrent offrant au visiteur un spectacle constamment renouvelé. Le phacochère et le varan, peux peureux sont visibles toute la journée alors que le chacal doré, le serval ou la mangouste des marrais se découvrent la nuit. L’observation d’une grande variété d’oiseaux en début et en fin de journée aux ouvrages hydrauliques au niveau de Bell1 et Bell 2 ( proche de la maison du parc) sont des points d’observation exceptionnels. Le territoire offre une grande diversité de paysages. Les plaines arides des sebkhas (zone hyper salées) s’étendent vers la foret d’acacias de Ziré. Une des spécificités du PND est l’implication des communautés locales dans la gestion durable des ressources naturelles. Les populations pratiques leurs activités traditionnelles sources de revenus, tout en préservant l’environnement. Dans les jardins maraichers, navets, betteraves sont produits et oignons sont acheminés vers les centres urbains. Le nénuphar localement appelé « Diakhkar » , prélevé dans les bassins , représente une source d’alimentation et de commerce. Le Diakhkar est également utilisé dans la pharmacopée traditionnelle. L’alternance de l’eau douce et salée assure la croissance du Sporobulus robustus , graminée fortement appréciée par les troupeaux et récoltée par les femmes pour fabriquer les nattes artisanales . Les gousses d’acacias nilotica sont cueillis pour le tannage du cuir et les bulbes de cyperacées (herbacées) sont traités pour produire l’encens traditionnel. La gestion concerté de l’eau permet de maintenir la pêche , le maraichage , le pâturage, l’artisanat et la cueillette. Pour rappel , les bassins constituent des zones de pêche de subsistance essentielles pour les pécheurs Taghrédient, population autochtone de cette région du Trarza et qui ont pour principale activité la pêche artisanale fluviale.
Le secteur de la surveillance a été installée depuis la création du parc en 1991 . C’est une structure dynamique , constituant l’une des plus importante du PND . Le secteur de la surveillance est dirigé par un chef de brigade avec seulement 8 surveillants pour une superficie de 16000 ha pour la zone centrale du parc , 59000 ha pour la zone périphérique et 600 000 ha pour la réserve biosphère transfrontaliere ( RBT) . Ainsi les activités se déroulent de jour comme de nuit sous forme de patrouille dans les zones sensibles , à l’intérieur du parc national de Diawling , particulièrement sur les dunes ( dune de Ziré, dune de Birette et les dunes côtières). Les patrouilles sont effectuées soit par véhicule, soit par quad ou à pied. Quatre postes de surveillance ont été installés , il sagi du poste de LEKSER, le poste de « Digue nord », le poste de digue de Ziré et le poste de nidification des flamants à Aftout. Ainsi le parc est divisé en plusieurs zones avec poste de surveillance pour chaque zone d’intervention.


La zone « sites des mangroves et dunes côtières » qui correspond au poste de LEKSER , la zone de nidification des oiseaux (Diawling – Tichilitt) et cheyal : poste digue nord, la zone dune de Ziré poste dune ziré et le poste de la zone de nidification des flamants . Ainsi , chaque poste de surveillance est compose de deux surveillants.
Selon le chef de brigade de surveillance , Traoré Fousseynou , les infractions les plus graves sont surtout le braconnage des oiseaux et des lièvres, la coupe abusive des arbres , l’utilisation des momo filaments , …etc. A chaque fin du mois , le chef de brigade fournit un rapport mensuel et les patrouilles effectuées dans le mois sont enregistrées dans une fiche dont les résultats sont analysés et enregistrés dans la base de données à Nouakchott. Aussi quand il y’a une infraction le malfaiteur est saisit et c’est la gendarmerie qui dresse le procès -verbal. Seulement selon le chef de brigade de « surveillance » ce qu’il y’a à craindre le plus cette année ce sont les feux de brousse qui peuvent s’avérer catastrophique pour la biodiversité. Ce pendant une sensibilisation a été entamé au prés des éleveurs transhumais et la population locale pour éviter les feux de brousse et la coupe abusive des arbres.
La surveillance est toujours une activité de grande importance et doit continuer à faire preuve de vigilance , si le niveau d’infraction constatées est peut élevé , il est probable que la dissuasion joue rôle important. Par ailleurs vu l’insuffisance de personnel, eu eguard à la superficie à couvrir, l’effectif doit être renforcé. Les surveillants doivent être assermentés (ainsi que le reste du personnel) et armés pour leur sécurité. Bénéficier d’une formation soutenue et adéquate pour les surveillants. Renforcer les moyens de transport , assurer la réparation et le renouvellement des moyens existants (véhicules, quads) . En fin augmenter le nombre de postes de surveillance.
WACA Mauritanie et la protection du littoral mauritanien.
L’objectif ‘de développement du projet WACA Mauritanie est d’améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques communs, en intégrant le changement climatique, affectant les communautés et les zones côtières de la région d’Afrique de l’ouest . Il ambitionne pour l’essentiel la réalisation de projets d’investissements dans le but d’aider la Mauritanie à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d’accroitre leur résilience au changement climatique en général et à l’érosion côtière et aux inondations en particulier.
Les objectifs particuliers de WACA Mauritanie, sont notamment la détermination des menaces qui pèsent sur les habitants , les écosystèmes et les actifs économiques du littoral ; La gestion des sols et aménagement du territoire , infrastructures et gestion des habitants naturels, lutte contre la pollution entre autres .
Rappelons que le programme WACA (west Africa Coastal) a été établi en réponse à la demande des pays de recevoir une assistance de la Banque mondiale pour les aider dans la gestion de leurs zones côtières en Afrique de l’ouest, en particulier sur leurs problèmes d’érosion côtière et d’inondation. Dans le cadre du programme , le projet régional d’investissement WACA sur la résilience des zones côtières en Afrique de l’ouest apportera un financement à 6 pays (Benin, Cote d’ivoire, Mauritanie, Sao Tomé et principe, Sénégal et Togo) pour la mise en œuvre d’actions nationales en matière de politique côtière, d’investissement pour des solutions vertes, grises ou hybrides , ainsi que les interventions régionales nécessaires pour gérer de manière durable les zones côtières de l’Afrique de l’Ouest.


Mariya Traoré.