● Mondial 2022 au Qatar | Analyse géopolitique d’un événement. Par Souleymane Sidibé

Le Qatar 🇶🇦 !


L’histoire retiendra des scénarii palpitants par les rencontres autour du football qui dépassent toute attente.

Place à la géopolitique après le sacre de l’Argentine 🇦🇷 face aux Bleus 🇫🇷 à la Coupe du monde.
Le Qatar devient le pays de la péninsule arabique que l’on présente plus à l’échelle planétaire.

Les béni Tamin règne sur cette principauté qu’est le Qatar depuis trois décennies.
La maison Al Thani est la garante de cette notoriété. L’actuel monarque de cette partie de la péninsule arabique dont la capitale est Doha,s’appelle Tamim ben Hamad Al Thani. Près de 3 millions de personnes y vivent. 40 % sont issus de cette région et le reste de pays maghrébins, arabes, asiatiques, etc.

Avec une superficie de 11 400 km et un PIB – selon la Banque Mondiale- de 179, 6 milliards de dollars, le pays dispose de richesses immenses dont les principaux secteurs sont les énergies : gaz et pétrole.
Notre pays, la Mauritanie, contrairement au Quatar, a un PIB de 8,1 milliards d’euros annuel en 2021, toujours selon la Banque mondiale. Elle a actuellement un PIB de 8,21 milliards d’euros annuel. Un pays très pauvre par rapport au Qatar. Ce pays a connu les
premières élections législatives en 2013, pourtant.

Les richesses sont -relativement-bien gérées. Le PIB , indicateur économique -certes incontesté-, mesure la croissance économique d’un pays par rapport à plusieurs approches ou paramètres. La croissance économique, ici, touche des secteurs clefs tels que l’économie au sein d’un État. A cet effet, le pétrole et le gaz sont les « pierres angulaires de l’économie ». En moins d’une décennie, le « pays pauvre » a vu croître de façon exponentielle son économie : il est devenu par la force de la nature et de l’intellect de ses dirigeants une nation de pétrole pour ne pas dire un géant de pétrole.
Sans oublier qu’il est le troisième producteur de gaz au monde.

Deux événements ont poussé le pays de « pauvres pêcheurs » à être un « pays de pétrole ». D’abord, la découverte des gisements qui débouche sur le développement des ressources humaines de tailles en important des écoles prestigieuses et la restructuration politique. L’actuel monarque est le fruit de l’union de Cheikh Hamad ben Khalifa avec la fille de l’opposant à son grand-père qui fut renversé par son père, Khalifa ben Hamad ben Abdallah Al Thani, Moza bint Nasser al-Missned. Ensuite, cette dernière devient la tête pensante d’une modernité inouïe pour le Qatar. Pendant que la plupart des pays arabes ne reconnaissent pas Israël, le monarque a effectué une « visite secrète ». Ce fait politique montre que les États n’ont que des intérêts souvent. Très souvent. L’argent des rentes pétrolières est investi à Londres, aux États-Unis, etc., pour faire agrandir l’influence qataris dans le monde. Une vie saine, à l’abri du besoin, est assurée à l’ensemble des sujets de la principauté.

Le Qatar abrite actuellement le génocidaire mauritanien Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, ancien chef de l’État mauritanien de 1984 à 2005. Ce dernier est exilé suite à une rupture de « contrat social » occasionnant un putsch militaire. Le pays entretient en parallèle des relations étroites avec des groupuscules extrémistes dans le monde, selon plusieurs organisations non gouvernementales. Le cas des conditions des travailleurs non-qataris inquiètent -également- les défenseurs des droits humains.

Mais sous les bonnes grâces de la Cheikha Moza, à la tête de la Fondation du Qatar qui est de facto un ministère de l’éducation, il n’y a pas seulement l’enseignement en anglais avec des diplômes de prestigieuses écoles, une vision et des écoles de commerce, médecine, etc., dont on peut citer le Weil Cornell Medecine-Qatar, HEC Paris in Qatar, GeorgeTown University Qatar, mais un réseau diplomatique immense et solide qui permet l’organisation du mondial de football. La compagnie Qatar Airlines était un acteur majeur dans cette compétition.

Cette organisation du mondial de football est une réussite, car le pays hôte a dépassé de loin les attentes. En dernier lieu, des sommes colossales auraient été versées selon certains observateurs pour l’organisation de cette compétition mondiale. À nous, pays du tiers monde de tirer les leçons de l’exploitation des ressources naturelles, de la bonne gouvernance et formation. Et aux spécialistes d’éclaircir m nôtre lanterne par rapport à la réalisation de la rencontre la plus suivie au monde autour du ballon et entre les filets de but.

Par Souleymane Sidibé

● Conseil des ministres : la validité des cartes nationales d’identité prorogée de deux ans

Des membres du gouvernement, ont commenté mercredi soir, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée. Il s’agit des ministres de l’Équipement et des Transports, porte-parole du gouvernement, M. Nany Chrougha, de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif, M. Brahim Vall Mohamed Lemine, du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme, M. Lemrabott Ould Bennahi.

Introduisant le point de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement a déclaré que le conseil a examiné et approuvé plusieurs projets de loi, de décrets et de communications, dont le projet de décret portant prorogation de la durée de validité des cartes nationales d’identité (CNI).

Intervenant à sa suite, le ministre de l’intérieur a exposé les points saillants de deux projets de décret. Le premier a trait à la durée de validité des cartes nationales d’identité. Elle sera étendue jusqu’en décembre 2024.

Le ministre a relevé que selon les données dont il dispose, plus de 1 200 000 CNI vont expirer d’ici mai 2023. Les fonds nécessaires pour les renouveler sont estimés à 4 800 000 euros. La prorogation, sera bénéfique aux caisses de l’État et aux populations.

Le ministre a rappelé que la décision prise aujourd’hui, s’inscrit dans le cadre d’une série de réformes que le ministère va apporter au système biométrique national. Ces réformes qu’il a qualifiées de progressives, vont permettre d’optimiser le travail effectué par Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés.

Ensuite, le ministre de l’Intérieur a exposé les points saillants du second décret qu’il a présenté en conseil des ministres. Il s’agit du projet de décret portant sur les modalités du recensement administratif à vocation électorale (RAVEL). Il a rappelé que la validité de la carte nationale d’identité est une des conditions pour figurer sur les listes électorales. Concernant le Ravel, le ministre a déclaré que le recensement sera effectué par l’agence nationale des statistiques, sous le contrôle de la Commission électorale nationale indépendante. Le Ravel permettra de constituer le fichier électoral, en prélude des élections qui auront lieu courant 2023.

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● Mauritanie : création d’un Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN)

Le gouvernement mauritanien a annoncé mercredi 21 décembre la création d’un Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN).

« La création de cet Institut intervient en application des dispositions de la loi d’Orientation du système Educatif National n°2022-023 du 17 août 2022 », explique le communiqué du Conseil des Ministres.

« L’IPELAN a pour mission : (i) d’organiser, de coordonner et de promouvoir l’ensemble des recherches appliquées dans le domaine des langues nationales ; (ii) de préparer l’introduction dans le système éducatif national des langues Pulaar, Soninké et Wolof ; (iii) d’assurer la formation du personnel chargé de l’enseignement de ces langues dans les établissements scolaires ; et iv) d’assurer l’élaboration du matériel pédagogique », a indiqué le gouvernement.

« L’institut va jouer un rôle pivot dans la réintroduction des langues nationales dans le système éducatif. C’est à cette institution qu’il appartiendra désormais de coordonner l’ensemble des recherches portant sur les langues nationales, la formation du personnel enseignant et la mise en place du matériel pédagogique », a expliqué le ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif, Brahim Vall Mohamed Lemine.

Le ministre a aussi souligné que l’expérience du précédent établissement (Institut National des Langues, NDLR) sera prise en compte, ainsi que les personnes ressources qui sont déjà actives dans la promotion et la formation en langues nationales.

« L’institution va fonctionner en l’état durant la période transitoire durant laquelle les langues nationales vont être réintroduites dans le système éducatif. Une fois que cela sera généralisé, les prérogatives de l’institut seront transférées aux inspections, à l’Institut national pédagogique et aux écoles de formation », a précisé Brahim Vall Mohamed Lemine.

La création de cet Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN) intervient après l’adoption d’une loi sur la réforme de l’éducation. Celle-ci réintègre l’enseignement des langues nationales dans le système éducatif.

En 1979, le gouvernement mauritanien avait créé un Institut des Langues Nationales (ILN).

Par Cridem Actualités

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=761819