● Le fonctionnement interne de nos communautés est antinomique à l’exercice effectif d’un état de droit.

En RIM si l’Etat a un système de fonctionnement porteur d’injustices et de discriminations raciales, sociales, politiques ou administratives, il faut l’admettre qu’il a comme complicités ou témoins actifs, nos différentes communautés dans leur émanation traditionnelle. Les sous-systèmes inégalitaires qui régissent nos communautés hiérarchisées font partie de la substance qui fait l’Etat. Quand dans une localité, un maire se laisse dicter sa conduite par les humeurs d’un chef coutumier et son clan féodal, des défenseurs d’un système féodalo-réactionnaire reconnaissent ouvertement qu’ils rencontrent un gouverneur pour plaider la pérennité de ce système intra-communautaire…

Ainsi indexer les travers d’un État sans nommer sa substance principale qui le porte, c’est vriller volontairement en vain. Depuis feu Moktar Ould Daddah jusqu’aujourd’hui, chacune de nos communautés fait partie active avec l’Etat d’une manière ou d’une autre donc porte une certaine responsabilité de ce qu’on peut reprocher au système étatique ici et là. Les relais fonctionnels de l’Etat sur le terrain sont toujours les mêmes et l’expression effective de l’état de droit peine à prendre corps face à ces écueils qu’on feint d’ignorer dans nos dénonciations publiques. On n’incite pas l’individu à se « citoyenniser » par le droit, au contraire il est brimé et poussé vers plus de communautarisme et de tribalisme comme seul enclos refuge. Ainsi on le contraint à une soumission sociale par le diktat d’un régime féodal et même esclavagiste selon le schéma sociétal en place.

La qualité du Citoyen doit prévaloir sur les communautés dans leur émanation traditionnelle foncièrement inégalitaire. Pour cela, il faut un gros travail de formation en amont pour le personnel administratif, judiciaire et sécuritaire et également un suivi rigoureux sur ce qu’il fait sur le terrain auprès des populations.

La juxtaposition sociale fonctionnelle avec beaucoup de tromperie et de d’hypocrisie au sein de nos communautés fait un certain écho à ce qu’on indexe ailleurs comme la problématique de cohabitation entre communautés sur l’échelle nationale. Le féodalo-réactionnaire sooninké peut être contestataire face à un suprémaciste arabo-berbère mais peut lui concéder sournoisement l’aspect de son esclavagisme interne. C’est ainsi il y a beaucoup d’intersectionnalité dans la chose « injustices » chez nous.

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● Mauritanie : distribution de 20.000 bombonnes de gaz à des familles nécessiteuses

Sahara Médias – Le gouvernement mauritanien a procédé à la distribution de 20.000 bombonnes de gaz butane à 20.000 familles réparties sur l’ensemble du territoire national, une opération d’un coût total de 327 millions MRO.

A cette occasion le délégué général à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion (Taazour), Mohamed Ali O. Sidi Mohamed a dit que ce programme vise à aider les familles nécessiteuses à opter pour l’utilisation du gaz butane au lieu du charbon et le bois et à consolider les objectifs de la stratégie nationale pour l’environnement et le développement durable et les engagements de notre pays dans ce domaine.

Pour sa part le directeur général de Rimgaz, Mohamed O. Sidi a dit que ce programme constitue une initiative sérieuse de la part de Taazour dans les domaines de la lutte contre la désertification et l’amélioration des conditions de vie des ménages les plus nécessiteux sur l’ensemble du territoire national.

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=761220