● «La politique n’est pas une affaire de gens médiocres». (Suite) |Par Souleymane SIDIBÉ


L’idée de se demander qu’est-ce que la politique ou un acte politique est important.
Dans la littérature gréco-romaine que nous avons appris de l’école occidentale : « La politique est la manière de gérer les affaires de la cité ». Une définition assez simple pour débuter une dissertation de philosophie sur le thème de la politique.

Or, la réalité nous pousse à dire que la notion de politique a beaucoup évolué. La politique – à mon sens- est la gestion de l’ensemble des capitaux possible au sein d’une configuration géopolitique et géostratégique. Dans cette configuration se trouvent des groupes sociolinguistiques à part entière pour le cas de la Mauritanie. L’ensemble des capitaux sont entre autres le capital humain, le capital économique, le capital écologique…

La politique s’exerce alors au sein d’une nation avec un système politique. Ainsi, le système politique comprend l’ensemble des acteurs politiques, les institutions et l’organisation sociale – que j’indexais dans un autre poste sur le cas mauritanien. Il y’a alors les tenants des pouvoirs publics, les opposants du système, les opposants au système et le peuple qui ne forme un bloc homogène que dans l’idéal.

Les opposants du système reproduisent les mêmes mécanismes pour la conquête du pouvoir politique. Les opposants au système, les perles rares, ne sont pas forcément dans des partis politiques. Ils sont aussi dans la société civile, les ONG. Leur rôle est de servir de garde-fous face au plus froid des monstres, l’Etat, pour rappeler Gramsci.
Un système politique choisira toujours ceux qui sont conformes à sa survie, pas les plus doués.

De même, un système politique à ses opposants comme ses partisans. Le deuxième point vous semble plus logique dans cette phrase. Le premier l’est tout aussi.

A fortiori un.e opposant.e qui tronque sa conscience, pour un bien ou un service par rapport à l’État qui n’a d’aspiration que sa survie, devient non pas un valet de ce système mais un « toutou » ; ce qui est pire que la « servitude ».

Il est naturel d’avoir des aspirations politiques. Cependant, elles doivent répondre à la feuille de route du parti politique auquel l’on appartient. La politique est alors un jeu qui a ses règles. Elle prend en compte les réalités du terrain, mais ne doit en aucun cas être le lieu de confrontation des égos mais des programmes politiques avec des citoyennes et citoyens dont la compétence et la clairvoyance ne sont inconnus de personnes.

● Lien de la première partie https://soninkideesjose.wordpress.com/2022/10/19/%e2%97%8f-partie-1-la-politique-nest-pas-une-affaire-de-gens-mediocres-a-martele-abdou-diouf-par-souleymane-sidibe/

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s