● Arrestation à l’aéroport de New-York d’un mauritanien détenteur d’un faux visa

Sahara Médias – La police de l’aéroport de New-York a arrêté un jeune mauritanien qui tentait d’entrer aux Etats Unis avec un visa falsifié.

Des sources bien informées ont déclaré à Sahara Medias que le jeune mauritanien, arrivé lundi à l’aéroport Kennedy en provenance du Sénégal, a été retenu à l’aéroport après la découverte du visa falsifié.

Les mêmes sources ont ajouté que des membres de la communauté mauritanienne à New-York déploient d’importants efforts pour transférer le jeune homme en zone internationale de l’aéroport de New-York pour lui éviter l’entrée en territoire américain où il sera jugé pour escroquerie, un crime condamné par la loi fédérale américaine.

Nos sources ajoutent que le jeune détenu à l’aéroport de New-York séjournait au Gabon et qu’il était en contact avec un intermédiaire qui lui avait fait croire qu’il travaillait à l’ambassade des USA à Libreville auquel il a payé, avec trois autres mauritaniens des sommes importantes pour obtenir un visa d’entrée aux Etats Unis d’Amérique.

Le nombre de migrants mauritaniens illégaux à destination des USA a considérablement augmenté ces derniers temps, estimé cette année à plus de 3000 personnes dont des femmes et des enfants.

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=761276

● Mauritanie | Justice : Le rapport de la CNDH dérange

La Dépêche – La CNDH vient de rendre public son dernier rapport 2021-2022 consacré essentiellement à l’état de la Justice dans notre pays. Un rapport, sans complaisance, qui sort des sentiers battus. Mais il ne laisse pas indifférents les magistrats, épinglés, qui grincent des dents et crient à «l’outrage».

Dans les médias et sur la toile, la polémique n’a cessé d’enfler ces derniers jours entre le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, et certains magistrats au sujet du dernier rapport de l’instance de protection et de promotion des droits humains. De quoi est-il question dans ce rapport qui semble secouer le cocotier ?

Le 14 novembre 2022, comme le stipule la loi, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, remettait le rapport annuel de son organisation, tour à tour, au président de la République, Mohamed Ould Ghazuani, et au président de l’Assemblée nationale, Cheikh Ould Baya.

Le rapport avait également été discuté sous la coupole de l’Assemblée nationale par la commission « Justice ». L’écho du rapport ne se fait pas attendre et semble avoir eu l’effet de secousses sismiques. De l’avis d’observateurs avertis, le rapport de la CNDH serait « indépendant » et « non complaisant ».

A lecture du rapport l’on note que la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) s’y intéresse principalement au secteur de la Justice, aux conditions des procès et des garanties de respect des droits de l’Homme. La CNDH y regrette d’emblée l’absence de formation et de spécialisation de certains magistrats et auxiliaires de justice.

Rapport sans état d’âme

Le rapport se veut la somme d’actions et d’observations menées tout au long de ces deux dernières années par la CNDH. Mais outre la place centrale qu’occupe la Justice, le rapport s’intéresse aussi aux impacts des changements climatiques, de la pandémie du COVID-19 et des élections sur la pratique des droits de l’Homme dans notre pays.

Il est, cependant, jugé critique à l’égard de la Justice. Il en pointe les dysfonctionnements préjudiciables aux droits de l’Homme. Dans les conclusions de ce rapport de la CNDH sur la Justice, il est déduit que «le défaut de formation (des magistrats) est d’autant plus nuisible pour l’appareil judiciaire qu’on note aujourd’hui la présence, aux commandes de tribunaux en divers domaines commerciaux, pénaux et civils, de magistrats sans aucune qualification ou formation de base […] ce qui accentue les contentieux et ne permet pas de rendre des sentences impartiales.

En ce sens que ces magistrats qui occupent de hautes fonctions dans la hiérarchie judiciaire […] ne jouissent d’aucune formation en diverses spécialités se rapportant au droit fiscal, administratif, maritime ou autres, qui (…) relèvent pourtant de leurs prérogatives».

Des magistrats outrés !

Les conclusions du rapport seraient confrontées à l’observation durant l’assistance aux procès sur une longue période atteste la CNDH. Comme on pouvait s’y attendre, il n’en fallait pas plus pour que ledit rapport suscite une vive réaction de certains magistrats regroupés au sein du Club de la Magistrature, une association pour défendre leurs intérêts.

Les conclusions du rapport n’étaient donc pas du goût de ces magistrats qui lui reprochent, à leur tour, sa «légèreté dans les accusations », « son interférence dans la mission des magistrats » et « la violation » du principe sacro-saint de l’indépendance de la Justice ».

Certains d’entre eux ont même qualifié le rapport « d’outrage». Plusieurs magistrats dont notamment le secrétaire aux affaires extérieures du Club des magistrats Ould Choumad, le juge Ahmed Abdelmoustapha, le juge Ahmed Al Bedaoui et le président de la cour de justice de l’Assaba, Abdellah M’Hamed sont montés au créneau pour « dénoncer » le rapport de la CNDH et accuser son président de donner libre-court à « une perception personnalisée» de la Justice qui risquerait de défaire et secouer la confiance dans la Justice du pays.

Le juge Ould Choumad, même s’il reconnait sur le plateau de «Al Mourabitoun», l’importance de la formation pour perfectionner les magistrats, n’en rappelle pas moins que leur évaluation est du seul ressort du conseil supérieur de la magistrature ou de l’inspection générale des affaires judiciaires. Pour lui, la critique « inopinée» des magistrats risquerait d’ébranler la confiance que les citoyens ont dans leur système judiciaire tout entier.

Le président de la CNDH persiste et signe

Réponse du berger à la bergère ? Invité le 24 novembre 2022, sur la chaine de l’Assemblée nationale, «Al Barlemania », à la suite des réactions disparates de certains juges, la réplique du président de la CNDH se fait encore plus incisive pour cadrer le débat suscité. Me Bouhoubeyni évoquant la mission de conseil au gouvernement et à l’Assemblée nationale de la CNDH, persiste dans la défense des conclusions du rapport de son organisation et soutient que l’indépendance de la Justice ne devrait pas servir de prétexte ou de rempart à l’examen objectif du travail rendu par les juges.

Pour le président de la CNDH, qui dit faire la différence entre les juges et les avocats intègres et compétents et les autres, la situation dénoncée par son organisation est celle même décrite par le ministre de la Justice en conseil des ministres sur quarante ans de réformes de ce secteur et où les résultats ne seraient pas satisfaisants de son point de vue. Me Bouhoubeyni égrène, tour à tour, les lacunes décelées par son organisation sur le terrain du déroulement des procès, en prison…

Il cite en exemple l’absence de traduction en langues nationales autres que l’arabe pour les justiciables non arabes. La traduction serait souvent improvisée et assurée en procès par des policiers dont la présence ne réconforte pas les prévenus.

En plus d’indisposer les prévenus, le président indique qu’elle comporte aussi le risque d’une traduction tronquée ou biaisée si leur corporation y était accusée de sévices ou tortures par les prévenus. Ces derniers seraient souvent placés en mandat de dépôt sur simple PV établi par la police. Ils peuvent rester des mois dans cette situation. Pêle-mêle, le président de la CNDH détaille aussi le non accès des avocats commis aux dossiers de leurs clients. Des avocats qui pour la plupart ne seraient là que pour la forme.

Il cite le cas de plusieurs dossiers en appel alors que le tribunal de première instance ne transmet pas toujours les dossiers des prévenus à la seconde juridiction. Pour lui tous ces aléas impactent la vie et la justice attendue par les citoyens et où des dizaines de dossiers peuvent pourrir dans des tiroirs oubliés comme ce fut le cas d’une vieille femme de 60 ans emprisonnée et jetée en prison pour une indemnisation de 40000 MRU dont elle ne pouvait justifier.

Les conditions de l’Univers carcéral ne sont pas en reste. Il cite la prison de Dar Naim construite pour héberger 300 prisonniers et qui en rassemble aujourd’hui plus de 1000 personnes. Sur 218 dossiers traités dans ces conditions, Me Bouhoubeyni rappelle que 80 personnes ont été condamnées de 1 à 4 ans, 77 personnes de 5 à 9 ans, 23 personnes de 10 à 14 ans et 24 personnes de 15 à 20 ans.

Pour toutes ces raisons, la CND exhorte à la mise sur pied d’un système de formation continue des magistrats assurant que le mandat de son organisation est de s’intéresser à toutes les questions où les droits de l’Homme risqueraient d’être bafoués et singulièrement par ceux qui sont censés les garantir.

Le président qui, dans cette émission, a rendu hommage au gouvernement pour sa neutralité tout au long des investigations de la CNDH, estime que ces aléas ne peuvent être comblés que si les magistrats acceptent de faire leur mea culpa ; que la correction de ces lacunes ne pourrait qu’être bénéfique pour la Justice, les justiciables et l’image du pays.

Pour accablant qu’il parait, le rapport de la CNDH se veut un rappel du rôle attendu par les citoyens de la Justice dans leur pays et éclaire d’un nouveau jour la garantie irrévocable des droits humains. Dans cet entretien enfin le président de la CNDH se dit convaincu que les dénonciations des mauvaises pratiques sont garantes de changements ultérieurs dans la pratique d’une meilleure Justice dans notre pays.

JD

©️ Via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=761273

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● Mauritanie : le président annonce l’octroi d’une indemnité d’encouragement pour les enseignants

Sahara Médias – Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh El Ghazouani a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi une augmentation des salaires d’un montant de 20.000 MRO en faveur de tous les fonctionnaires et agents de l’état, civils et militaires pour compter du 1er janvier 2023.

Cette augmentation, précise le président de la république, constitue pour 40% des fonctionnaires une augmentation de plus de 20%.

Dans son discours à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance, le président Ghazouani a annoncé une augmentation du SMIC de 50% et une augmentation des aides octroyées par la CNSS de 66%.

Autre annonce faite par la chef de l’état, l’octroi d’une indemnité d’encouragement pour les enseignants, les professeurs, le personnel d’encadrement dans les établissements primaires et secondaires tout au long de l’année scolaire d’un montant de 10.000 MRO.

Le président mauritanien a encore dit que « l’amélioration des conditions de vie des citoyens et leur appui à la capacité de résilience pour leur permettre de vivre de manière décente, constituait l’objectif majeur de tous nos efforts et toutes nos politiques publiques ».

« Nous sommes pleinement conscients, a encore dit le président mauritanien, à quel point vous avez été affectés par les impacts négatifs des différentes crises mondiales mais nous n’avons pas ménagé et nous ne ménagerons aucun effort pour les atténuer, en prenant toutes les mesures possibles qui y contribueraient. »

©️ Repris via https://cridem.org/C_Info.php?article=761236

● Le fonctionnement interne de nos communautés est antinomique à l’exercice effectif d’un état de droit.

En RIM si l’Etat a un système de fonctionnement porteur d’injustices et de discriminations raciales, sociales, politiques ou administratives, il faut l’admettre qu’il a comme complicités ou témoins actifs, nos différentes communautés dans leur émanation traditionnelle. Les sous-systèmes inégalitaires qui régissent nos communautés hiérarchisées font partie de la substance qui fait l’Etat. Quand dans une localité, un maire se laisse dicter sa conduite par les humeurs d’un chef coutumier et son clan féodal, des défenseurs d’un système féodalo-réactionnaire reconnaissent ouvertement qu’ils rencontrent un gouverneur pour plaider la pérennité de ce système intra-communautaire…

Ainsi indexer les travers d’un État sans nommer sa substance principale qui le porte, c’est vriller volontairement en vain. Depuis feu Moktar Ould Daddah jusqu’aujourd’hui, chacune de nos communautés fait partie active avec l’Etat d’une manière ou d’une autre donc porte une certaine responsabilité de ce qu’on peut reprocher au système étatique ici et là. Les relais fonctionnels de l’Etat sur le terrain sont toujours les mêmes et l’expression effective de l’état de droit peine à prendre corps face à ces écueils qu’on feint d’ignorer dans nos dénonciations publiques. On n’incite pas l’individu à se « citoyenniser » par le droit, au contraire il est brimé et poussé vers plus de communautarisme et de tribalisme comme seul enclos refuge. Ainsi on le contraint à une soumission sociale par le diktat d’un régime féodal et même esclavagiste selon le schéma sociétal en place.

La qualité du Citoyen doit prévaloir sur les communautés dans leur émanation traditionnelle foncièrement inégalitaire. Pour cela, il faut un gros travail de formation en amont pour le personnel administratif, judiciaire et sécuritaire et également un suivi rigoureux sur ce qu’il fait sur le terrain auprès des populations.

La juxtaposition sociale fonctionnelle avec beaucoup de tromperie et de d’hypocrisie au sein de nos communautés fait un certain écho à ce qu’on indexe ailleurs comme la problématique de cohabitation entre communautés sur l’échelle nationale. Le féodalo-réactionnaire sooninké peut être contestataire face à un suprémaciste arabo-berbère mais peut lui concéder sournoisement l’aspect de son esclavagisme interne. C’est ainsi il y a beaucoup d’intersectionnalité dans la chose « injustices » chez nous.

✍️🏿KS pour le BLOG

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● Mauritanie : distribution de 20.000 bombonnes de gaz à des familles nécessiteuses

Sahara Médias – Le gouvernement mauritanien a procédé à la distribution de 20.000 bombonnes de gaz butane à 20.000 familles réparties sur l’ensemble du territoire national, une opération d’un coût total de 327 millions MRO.

A cette occasion le délégué général à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion (Taazour), Mohamed Ali O. Sidi Mohamed a dit que ce programme vise à aider les familles nécessiteuses à opter pour l’utilisation du gaz butane au lieu du charbon et le bois et à consolider les objectifs de la stratégie nationale pour l’environnement et le développement durable et les engagements de notre pays dans ce domaine.

Pour sa part le directeur général de Rimgaz, Mohamed O. Sidi a dit que ce programme constitue une initiative sérieuse de la part de Taazour dans les domaines de la lutte contre la désertification et l’amélioration des conditions de vie des ménages les plus nécessiteux sur l’ensemble du territoire national.

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=761220

● À la soutenance de thèse de doctorat de Docteur Ba Boubou | le photo-reportage du Blog

Vendredi 25 novembre 2022, nous sommes à l’Université Paris Nanterre située à une dizaine de kilomètres de Paris. L’emplacement interne est au Bâtiment B – Pierre Grappin – Salle B015 René Rémond, ici vers 14 h 15, tout est en place; les membres du jury, le doctorant et le public.

Dans la foulée, après les salutations et les remerciements d’usage, monsieur BA a fait une présentation de l’environnement complexe en terme de recherches, d’efforts et de temps investis entre plusieurs voyages en Mauritanie pour à aboutir à ce grand jour. Le titre des travaux du doctorat est « Les modes alternatifs de règlement des conflits en Mauritanie : regard anthropologique et juridique. »

Ainsi entre le jury et doctorant, les échanges sur la thèse ont été d’une rigoureuse fouille technique et académique dans la forme comme dans le fond en plus de 2 heures de temps chrono. Par la suite, le public est invité à se retirer pour la délibération. Au retour, le verdict est donné, le grade de Docteur est attribué à monsieur Boubou BA par le jury à l’unanimité. Très heureux, Docteur BA et ses proches ont offert un dîner aux amis et collègues venus assister à cet important évènement d’accomplissement personnel et familial aussi.

À noter que l’ancien ministre mauritanien de la justice Pr Haimoud RAMDAN fait partie du jury comme rapporteur (absent pour motifs de santé), nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Par conséquent son rapport rendu a été favorable et lu par une membre du jury.

Ici l’occasion pour moi d’exprimer mes chaleureuses et fraternelles félicitations au frère Dr Ba Boubou. Aussi une reconnaissance de notre Blog à son endroit pour avoir pu reprendre par le passé quelques-unes de ses pertinentes et éclairantes contributions dans le domaine du Droit.

Topo succinct de son parcours scolaire, universitaire et professionnel :

~ Ecole primaire : Diogountouro,

~ College et lycée : Selibaby

~ 2005 – 2009 Université de Nouakchott ( droit privé)
Major de ma promotion avec une bourse de l’état pour paris

~ 2010 – 2011 : Master 2 recherche en droit penal et procedure penale à l’université Paris Nanterre

~ 2014- 2015 : Master 2 recherche en Anthropologie du droit à l’université paris1- Sorbonne

~ 2018- 2019 : Diplôme Universitaire des modes alternatifs de règlement des litiges à l’université Paris Nanterre

~ 2015 – 2022 : thèse de doctorat à l’université Paris Nanterre.

Expérience professionnelle :

~ 2016-2017 : juriste contractuel au tribunal de grande instance de Nanterre

~ 2018-2021 : juriste contractuel à la cour de cassation française au service de coopération judiciaire internationale

~ Depuis septembre 2021 : juriste au palais de justice de pontoise au service de référé civil et familial.

En quelques photos 📷 comme vous y étiez :

Ci-dessous la publication Facebook de remerciements de Docteur Ba Boubou :

« Chers amis,

Des années de travail entre Paris et Nouakchott , des doutes, des migraines et des nuits blanches, j’ai le plaisir de vous annoncer avoir été élevé au grade de docteur en droit privé de l’Université Paris Nanterre hier le 25 novembre 2022. Ma thèse de doctorat porte sur : Les modes alternatifs de règlement des conflits en Mauritanie : regard anthropologique et juridique. Une thèse pluridisciplinaire.

Je tiens avant tout à rendre grâce à Allah (seigneur) de m’avoir accordé la santé et la force tout au long de ce travail. Je remercie infiniment mes parents (mon père, paix à son âme ) de m’avoir inscrit à l’école. Ce diplôme de doctorat, je le dois à un être très cher pour moi qui s’est battu avec âme et corps après le décès de mon père pour financier mes études (primaires, secondaires et universitaires avec ses maigres moyens ). Cet être cher est ma très MAMAN. Celle qui m’a appris depuis tout petit que la vie est un combat éternel ; celle qui dont son rôle d’educatrice première m’a accompagné au jour le jour ma quête pour ma construction personnelle. Merci MAMAN pour tes bénédictions matin, midi, soir et nuit.

Je remercie également mon épouse cherie, pour son soutien indéfectible, son amour et ses encouragements pour aller jusqu’au bout de mon rêve. Je dédie ce diplôme à mon fils, Oumar, qui est né à quelques mois avant ma soutenance.

Je remercie infiniment mon oncle Gaye Soumaré dit Soulé Mina qui a effectué un voyage depuis la Suède jusqu’à paris pour venir me soutenir. Un grand merci pour tonton, pour tout ce que vous avez fait pour moi.

Je tiens également à remercier ma directrice de thèse Mme KERNEIS pour tous les sacrifices consentis durant toutes ses années dans l’objectif de m’aider à réaliser ce modeste travail malgré ses nombreuses contraintes professionnelles. Je remercie mon jury de soutenance, Mme la présidente du jury, mesdames et messieurs les membres du jury d’avoir accepté de participer à ma soutenance de thèse de doctorat. Une pensée à mon professeur de droit et membre du jury Haimoud RAMDAN ( qui n’a pas pu assister à la soutenance pour des raisons de santé. Mais il a déjà rendu un excellent rapport de soutenance favoble avant son hospitalisation ). Je lui souhaite un prompt rétablissement.

Permettez-moi de remercier à tous ceux et celles qui m’ont accordé des entretiens dans mon enquête de terrain ici en France et ailleurs en Afrique particulièrement au professeur Sidi IB Ndiaye , l’ex président de la Cour suprême de Mauritanie OULD NAGI, au professeur Marigatta Mouhamadou Wague , maitre Ahmed Mine, au professeur Bacari Diarra, au président Gaye Tene et à l’ancien ministre de la justice Haimoud Ramdan . Bien évidemment je remercie aussi à tous ceux et celles qui n’ont pas répondu à mes sollicitations d’entretiens pour des raisons que j’ignore.

Enfin qu’il me soit permis de remercier toute ma famille et celles et ceux qui m’ont fait l’amitié et la fraternité de venir assister à ma soutenance de thèse de doctorat en particulier à ma cousine Dialla Sagna, qui m’a offert une pierre précieuse comme cadeau ( une pierre qui coute de millions d’euros à paris ) où il est gravé mon nom et mon prénom avec le titre du docteur en Droit. J’en suis reconnaissant. Merci ma très chère cousine.

Croyez en vous, à vos projets professionnels, en vos compétences, en vos rêves et vos ambitions. C’est cela qui nous fait grandir.

Aussitôt la soutenance terminée, j’ai vite réalisé qu »avec la thèse rien est achevé, tout vient de commencer. Hier j’ai vu le premier jour du reste de ma vie professionnelle. Alors je compte sur vous pour mener ensemble le reste du long chemin de ma vie professionnelle.

Docteur BA
Juriste au palais de justice de pontoise
pôle référé civil et familial« 

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● Guidimakha | La Semaine Régionale de la culture, de la jeunesse et des Sports : Bakary Doulo Fofana remporte le premier Prix du meilleur poète en sooninké.

Sous la houlette de la délégation régionale de la culture, de la jeunesse et des sports, cet évènement qui s’est étalé sur 5 journées (18 au 22 novembre 2022) , a comme objectifs principaux suivants selon la note de présentation :

– Mobiliser les jeunes de la wilaya autour de l’importance de l’école républicaine, l’importance de l’agriculture, renforcement de la citoyenneté, culture de la paix et la cohésion sociale;

– Redynamiser les activités culturelles et sportives de la jeunesse et encourager les jeunes à participer dans les efforts de développement de leurs wilayas et moughataas;

– Diffuser les messages de sensibilisation liée à la cohésion et le renforcement de l’unité nationale et la lutte contre l’extrémisme ;

– Découvrir et développer les talents ;

– Encourager l’excellence en milieu scolaire ;

– Susciter et développer la culture du volontariat chez les élèves ;

– Créer un cadre de communication et de dialogue entre les jeunes.

Les 4 départements (Selibaby, Ould Yengé, Ghabou et Wompou) de la région ont été représentés pour chacun par une délégation d’une soixantaine de personnes.

Les hauts représentants administratifs et civils (Gouverneur et autres) ont été de la partie pour superviser les activités qui se sont déroulées dans la Maison des jeunes et au sein du stade de la ville de Selibaby.
Diverses disciplines ont fait l’objet de compétitions entre les participants. Ainsi l’enseignant et le communiquant natif du village de Boully (département de Ould Yengé), monsieur Bakary Doulo Fofana a remporté brillamment le premier Prix du meilleur poète en langue sooninké.

Nos chaleureuses félicitations à lui et nous lui adressons nos vifs encouragements pour la poursuite de son génie poétique très inspirant.

• Aperçu de l’événement en quelques photos :

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● Forum Régional Africain pour la libération de l’esclavage | Communication de Biram Dah Abeid

Kigali, Rwanda, 21-25 novembre 2022

Bonjour, mesdames et messieurs, chers participants !


Citoyen de la République Islamique de Mauritanie, je viens du Sahel, une contrée de l’Afrique qui a hérité, depuis avant l’islamisation et la colonisation, de communautés structurées sur l’inégalité de naissance, l’endogamie et l’esclavage. Dans les sociétés du Sahel-Sahara post-islamisation, les groupes dominants fondèrent leurs règles de préséance sur l’esclavage et transposèrent les textes, de droit « musulmans », à leurs modes de vies, bien antérieurs à l’Islam; néanmoins, l’adaptation de la nouvelle religion, aux rapports de supériorité, engendrera la légalisation des pratiques d’inégalité de naissance, qui connaîtront, alors, un essor historique, géographique et culturel. Le commerce négrier vers les Amériques est venu, dans la foulée, pour enraciner et figer, jusqu’à nos jours, un lien de domination où s’insinue le racisme anti-noir ; l’hémorragie du Continent, à travers les pistes des traites transsahariennes ainsi que celles d’Afrique du Nord, du littoral Swahili et de la mer Rouge, se trouva renforcée et dépassée par la version atlantique et triangulaire. Le déplacement forcé des populations jeunes devient plus actif et massif, renforçant davantage l’impact de l’esclavage et de ses manifestations dans les sociétés du Sahel-Sahara.
La colonisation française utilisera deux procédés différents face à la persistance du problème en Afrique. Le premier procédé s’adresse, d’abord, aux autochtones subsahariens et adopte le choix de la répression, quoique de manière souvent molle. Le deuxième vise plutôt les groupes Arabe, Touareg et Maures, des peuples que la littérature coloniale sublimait et appelait « les hommes bleus ». L’esclavage en leur sein a été largement toléré et même concédé par l’administration coloniale. Ainsi, les responsables de l’occupation niaient l’existence d’esclaves et préféraient parler de « captifs » : aujourd’hui, la ligne politique et diplomatique de négation de l’esclavage qu’adopte la Mauritanie et d’autres pays du Sahel est un héritage du colonialisme français. Tous les dirigeants de l’Afrique indépendante sont tombés dans le travers du négationnisme, attitude qui fera, des esclaves chez nous, les vrais laissés-pour-compte de la colonisation et de la décolonisation, dans le même temps.
Plus que tous les pays sahéliens dont les sociétés vivent l’esclavage coutumier et de castes comme un trait culturel, la Mauritanie, continue de fonder le mode de vie d’une importante partie de l’élite arabo-berbère dominante, sur l’exploitation de l’homme par l’homme, notamment le travail non-rémunéré et indécent, sans omettre la séparation des familles serviles, le trafic des enfants et des femmes; le droit de s’approprier le corps d’une esclave et la légitimation du viol ancillaire ponctuent la déshumanisation des victimes. Aussi, devant le caractère scandaleux de la question, l’oligarchie esclavagiste qui dirige la Mauritanie, adopte, désormais, la duplicité de sa diplomatie, à l’endroit du droit international public. La ruse consiste à ratifier toutes les conventions possibles et imaginables sur l’esclavage et les trafics des personnes, édicter des lois nationales de coercition, capter les fonds destinés aux colloques, ateliers et autres programmes de prévention et formation, voire créer des tribunaux ad-hoc. A un autre niveau de traitement oblique du phénomène, il s’agira de nommer des cadres ou personnalités issus des milieux serviles, au sein du gouvernement et de la haute administration, en leur assignant la mission de témoigner contre le réel ; in fine, des institutions comme la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), le Commissariat éponyme et le Mécanisme national de prévention de la torture (Mnp) bénéficient de financements, en vue de saturer la sensibilisation contre l’esclavage, au détriment de la sanction pénale; certains diplomates, représentants des pays du monde libre ou des institutions internationales, accompagnent parfois ce carnaval d’enfumage. Cependant :
1– L’Etat mauritanien assure l’impunité totale dans tous les dossiers de crimes avérés d’esclavage : Les plaintes de la petite Ghaya Maiga, Mariem Cheibani et ses filles, deux exemples parmi plusieurs, qualifiés de contrainte esclavagiste par le Parquet et la police, sont sabotées, sur injonction du pouvoir ; juges d’instruction, messieurs Outhmane Mohamed Mahmoud, Moctar Ahmed Dah et Moulaye Ahmed Mohamedhen s’abstiennent d’appliquer la loi, en dépit même des insuffisances de celle-ci. De surcroît, les autorités se gardent de porter assistance matérielle et psychologique, aux personnes à présent émancipées, d’où le retard de leur réinsertion dans une société de normalité moderne. Aucun bourreau n’est exproprié au profit de ses esclaves, malgré des siècles d’humiliation et de violence, y compris le viol des servantes et des cas de mutilations parmi le cheptel masculin.


2. Le gouvernement exerce l’ostracisme contre l’Ong Initiative de résurgence abolitionniste en Mauritanie (Ira-M) ; la punition survient en réaction à notre volonté de ne pas accepter de compromission avec les violations de la dignité minimale des gens : depuis le passage du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines de l’esclavage, à Nouakchott et sa rencontre avec nous, les proches du Président de la république islamique de Mauritanie ont enclenché la diabolisation de l’Ira-M et de ses dirigeants ; nous voici sanctionnés au motif d’avoir livré, à notre interlocuteur onusien, notre part de vérité, en somme un diagnostic sévère mais fidèle quant aux discriminations envers les noirs de Mauritanie. Celles-ci se manifestent encore dans la rue, visibles à l’œil nu, à tous les échelons de la vie civile et à l’intérieur de l’appareil d’Etat. Justice, commandement militaire et de sécurité, économie, banques, tenure des terres de culture, diplomatie et office religieux illustrent la vivacité et la permanence de la ségrégation.

3. Le seul parti capable de créer l’alternance dans mon pays, le parti pour la Refondation et une action globale (Rag), est interdit parce qu’il projette, en vertu du vote libre et de la non-violence, le démantèlement du système d’hégémonie raciale et l’instauration d’un État de droit où la citoyenneté égale et unique, la pluralité ethnique et linguistique, le bannissement de l’obscurantisme et la gouvernance économique transparente sont parmi les orientations principales.
Mesdames et Messieurs, honorable assistance, je vous invite à davantage suggérer aux organismes gouvernementaux et non gouvernementaux accrédités en Mauritanie d’être plus vigilants aux fins de mieux s’imprégner du scandale de l’impunité et de la duplicité et d’en documenter le fil et les manifestations. Nous comptons sur vos observations et propositions pour notre action en vue du règlement définitif, au nom du devoir de solidarité universelle, en face de l’ignominie que je viens de décrire.
Je vous remercie.

● Mali : La junte interdit les activités des ONG financées par la France

La junte malienne a annoncé lundi soir interdire les activités de toutes les organisations non-gouvernementales financées ou soutenues par la France, y compris celles opérant dans le domaine humanitaire.

Le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, justifie cette décision, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, par l’annonce récente par la France qu’elle avait suspendu son aide publique au développement à destination du Mali.

Le groupe Wagner au cœur des tensions
Le ministère français des Affaires étrangères avait invoqué comme raison le recours au groupe paramilitaire russe Wagner de la part des autorités maliennes. La junte arrivée au pouvoir par la force en août 2020 a constamment nié avoir fait appel à cette société aux agissements décriés dans plusieurs pays et parle d’instructeurs de l’armée russe déployés au nom d’une ancienne collaboration entre les deux pays.

Le colonel Maïga dénonce dans son communiqué des « allégations fantaisistes » et un « subterfuge destiné à tromper et manipuler l’opinion publique nationale et internationale aux fins de déstabilisation et d’isolement du Mali ». « En conséquence, le gouvernement de la transition décide d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire », dit-il.

20 Minutes avec AFP

©️ via https://www.20minutes.fr/monde/4011111-20221121-mali-junte-interdit-activites-ong-financees-france

● Le Mondial 2022 au Qatar s’est ouvert | Mot du Blog

Crédit 📷 via FB Al-Jazira English

Qatar est un émirat religieusement encarté d’obédience salafo-wahabite si je ne me trompe pas. Quand on voit ce que les Qataris osent franchir en matière d’ouverture par rapport aux rigidités quasi anathèmiques attribuées à certaines visions et compréhensions du prêche salafo-wahabite, on peut dire que l’espoir est permis. Ainsi au sein de nos milieux indigents intellectuellement et économiquement, il est temps de revoir les prêt-à-penseés qui sont diffusées par un apprentissage sournoisement belliciste. Cet apprentissage se reclamant « salafi » n’est rien d’autre q’un abrutissement certain qui se développe à terme parmi nos masses populaires. Quelle tristesse de constater qu’on fasse l’apologie d’un fatalisme braqué là où on a soif et faim…!?

À la place de la promotion de l’intelligence, ce courant salafo-wahabite nègre qui gesticule dans nos communautés, prêche un suivisme obsessionnel quasi maladif. Une police psychologique s’installe peu à peu et les vocations pour des grandes visions de développement multidimensionnel se trouvant brimées, certains prêcheurs répètent les textes et font fi des contextes. Schizophrènes, ils deviennent socialement et religieusement, la société en pâtit affreusement. Le dénuement matériel suit en toute logique le vide intellectuel construit par une pâle répétition. Les petits gourous répétiteurs se font dans leurs imaginaires, leur îlot émirat chariatique 2.0. Quand ça prêche, ils jugent, indexent, condamnent, refoulent, étiquetent, excluent et lancent l’anathème sur toute autre voi(x)e de compréhension.

Dans le discours d’ouverture, l’officiel Qatari a fait référence au monde arabe juste après le Qatar, et ça a du sens profond pour lui et normalement ça devrait avoir un autre sens alerte pour le monde musulman non arabe surtout du côté africain. Pour lui, la fierté liée à la nation arabe n’est pas la fierté liée à l’oumma islamique, et il n’a pas tort. Aux autres nations musulmanes non arabes de se raviser sur certains paradigmes existentiels. À chacune de s’organiser selon ses priorités sur Terre, chez nous, certains lettrés sous cette même coloration salafo-wahabite sont en furie d’excitation pour contrer certains de nôtres qui refusent la soumission sociale dans l’esclavage par ascendance intra-muros. Un vrai questionnement civilisationnel est à relever en l’occurrence, le saoudien wahhabite ne dirait pas qu’un houthi « chiite » saoudien serait un descendant d’esclaves qui se rebelle. Les nations dotées d’une certaine dignité peuvent durement s’affronter en guerres intestines (civiles, politiques, confessionnelles…) mais ils s’évitent en interne l’asservissement esclavagiste.

Qu’on arrête nos éléments porteurs du prêche vide intellectuellement dans nos communautés. J’avais lu une fois sur la famille Al-Saoud, notamment sur l’actuel prince M Ben Salman qui aurait 2 frères hautement diplômés (haute technologie et finance). Chez nous, certains qui se réclament de leur obédience salafo-wahabite, veulent qu’on rase les murs intellectuellement et économiquement dans nos enclos d’imaginaire puritanisme miséreux.

Il y’a du travail…beaucoup de travail !

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