● RIM🇲🇷| La CENI, pomme de discorde

Eveil Hebdo – Les élections municipales, régionales et législatives s’annoncent à un grand pas. D’où l’effervescence politique noté ces derniers temps.

En effet, la classe politique s’agite, suite à la signature de l’Accord final des concertations entre le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et les partis politiques préparant les élections communales, régionales et législatives de 2023. Des points de divergence ne cessent de ressurgir parmi lesquels la CENI.

Des désaccords ont enregistrés dans le pôle de l’opposition sur la détermination des critères du choix dans ses rangs des cinq membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Ces désaccords concernent le choix des personnalités qui doivent être des représentants des partis politiques selon l’un des camps. Tandis que l’autre camp ferait du choix de personnalités politiques nationales indépendantes son option.

Le bloc de l’opposition n’arrive pas à s’entendre au moment où le ministère de l’Intérieur avait donné aux deux pôles de l’opposition et de la majorité le week-end dernier pour présenter leurs propositions relatives à leur représentation au sein de la Ceni. D’autant qu’il avait été convenu entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques de procéder à l’installation de la Commission électorale indépendante avant le 31 octobre.

Il sera confiée à la nouvelle CENI « la tâche de fixer les prochaines échéances électorales, en concertation avec le gouvernement et les partis politiques, et ce en tenant compte des conditions climatiques appropriées », selon les termes de l’accord. La nouvelle CENI devra s’atteler à un recensement administratif à caractère électoral.

Le Parti Refondation pour une Action Globale (RAG) épingle tous les protagonistes des dernières concertations et sonne la charge : « Faisant fi de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et de ses compétences définies par la loi organique 2021 du 12 avril 2012, toujours en vigueur, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, ainsi que les partis politiques ayant pris part à la rencontre ont tordu délibérément le cou à la règle de droit ci-dessus en même temps qu’ils se sont substitués au pouvoir législatif du pays, comme du même coup, ils ont porté un préjudice grave à notre démocratie encore balbutiante en balayant d’un revers de main un acquis démocratique résultant de la lutte des partis politiques de l’opposition pour obtenir plus de justice, et plus de transparence en ce qui concerne la préparation, le déroulement et les résultats des consultations électorales au pays ».

Le RAG enfonce le clou

En dépit de la satisfaction notée, lors de l’accord politique et de la feuille de route tracée, le RAG marque sa différence rappelant de nouveau l’exclusion des forces politiques : « Ce conclave organisé au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a complètement ignoré des forces incontournables sur l’échiquier politique du pays capables d’assurer l’alternance démocratique au pouvoir, comme les parti RAG et FPC(Forces Progressistes du Changement) de Samba Thiam qui, pourtant, ont été conviés au travaux de la Commission nationale préparatoire de ce qu’il a été convenu d’appeler Concertations Nationales ou Dialogue et qui, au bout du compte, a lamentablement échoué du fait des manœuvres de l’administration »,tranche-t-il.

Non encore reconnu par les autorités, le Parti RAG se veut néanmoins optimiste.

Pour la formation politique dirigé par Oumar Ould Yali, « ces prochaines élections municipales, régionales et législatives devront être pour notre parti une autre occasion de surmonter, comme par le passé, tous les obstacles dressés sur notre chemin et remporter par la voie des urnes, d’autres nouvelles éclatantes victoires démocratiques au su et au vu de la communauté nationale et internationale. Pour ce faire, nous continuerons inlassablement à ignorer tout ce qui est de nature à détourner notre attention, à ignorer toutes les campagnes nocives menées contre nous, d’où qu’elles viennent, toutes les diffamations, tous les dénigrements et, de plus belle, attachons nous plutôt à l’essentiel c’est-à-dire l’encadrement, la formation, la mobilisation et la sensibilisation des populations. Nous vaincrons par la volonté de Dieu et par notre attachement indéfectible à la justice, à l’égalité, à la fraternité de tous les mauritaniens et à l’unité de la RÉPUBLIQUE », prédisent les partisans du député.

Saydou Nourou T.

©️ via cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=760292

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● Communiqué de presse : Encore le scénario de Fam Lekhératt | Par Omar Yali (Le parti RAG)


La Direction du Parti Refondation pour une Action Globale vient d’apprendre la reproduction à Tenaha (commune rurale dépendant de Kankossa donc en Assaba) du scénario honteux monté il y a moins d’un mois à Fam Lekheratt, dans la même Wilaya.
Ce scénario second de son genre intervient suite à l’adhésion massive des mauritaniens au projet de société de RAG dont le Président Député Biram Dah Abeid est porteur; ce scénario intervient également à quelques mois des prochaines consultations électorales pour terroriser les populations qui disent haut et fort non à la reproduction de l’élection des dignitaires de l’état, non à l’absence de la transparence électorale, non aux votes à connotations tribales ou régionales et oui à la liberté individuelle de tout citoyen mauritanien à choisir son candidat.
La répétition de scénarios tels ceux de Fam Lekheratt et Tenaha ne pourront jamais réduire à néant la volonté du peuple de sortir enfin du cercle vicieux des pratiques, conceptions et idées erronées desquels les ennemis de l’égalité, de la justice sociale, de la fraternité et du progrès refusent absolument de se départir. Ce refus absolu au regard de la prise de conscience des populations qui aspirent au renouveau risque d’entrainer le pays vers l’inconnu. C’est pour cette raison qu’un appel urgent est lancé au gouvernement, aux formations politiques et de la société civile comme à toutes les bonnes volontés pour venir en aide à la Mauritanie qui se noie.

Nouakchott le, 19 octobre 2022

Oumar Yali Président du Parti Refondation pour une Action Globale (Rag).

● « La politique n’est pas une affaire de gens médiocres » | Par Souleymane Sidibé

Partie 1 : « La politique n’est pas une affaire de gens médiocres », a martelé Abdou Diouf.


Je rappelais souvent -à tort et à travers comme d’autres – que ce dernier avait évolué dans les gradins présidentiels. Étant donné qu’il fut l’homme politique à la tête de l’État sénégalais, un titre qu’il mérite amplement, il lui arrivait de ne lire la misère des populations que dans les journaux.

Or, nos pays ont besoin de femmes et d’hommes politiques qui ont un travail, un salaire ou un traitement (s’agissant de la paie que l’on reçoit de l’État) loin des recettes de la politique, tout en étant des acteurs de terrain proches du peuple.

Le président Abdou Diouf était un brillant intellectuel doublé d’un homme d’Etat que le mérite avait propulsé au sommet. D’ailleurs, Churchill dira q’un Homme d’Etat est celui qui pense à la prochaine génération plutôt qu’aux prochaines élections.

Dans notre contexte politique mauritanien où l’on veut éviter de coller l’étiquette politique à certaines choses, sorties politico-médiatiques, etc., il y’a lieu de préciser que la date des législatives approche. De même, celle des élections présidentielles. Aussi, l’on ne sait plus qui est opposant au système ou dans le système.

L’assertion du voisin sénégalais, le président Abdou Diouf, prend tout son sens ici. Et la vision de Churchill doit encore plus nous habiter. Il est certain que l’égoïsme détériore la vision en politique. La mégalomanie, également en politique. L’absence de transparence dans la gestion de son parti, des financements pour les élections, le rôle défini pour chaque membre du bureau est d’autant plus crucial que nécessaire.

Pour m’arrêter là, en espérant avoir été bref, les politiques à l’image des « maîtres d’écoles [qui] sont des jardiniers en intelligence humaine », doivent être les jardiniers de l’espérance en agissant sur les destinées. Bref, en pensant aux générations futures par des politiques publiques, des propositions qui débouchent sur des actions.

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