Lors de la conférence Festival dello Sport, Clarence Seedorf n’a pas hésité à dénoncer un « système plus raciste que les gens. »
Le problème du racisme dans le football et le sport de manière générale est malheureusement récurrent. Clarence Seedorf, qui a notamment fait les beaux jours de l’AC Milan (2002-2012) a dénoncé « un système raciste » lors d’une conférence ce dimanche.
« Je ne pense pas que l’Italie soit un pays raciste. J’ai toujours pensé cela, au bout de vingt ans je crois que je connais un peu l’Italie. Il y a des gens racistes, oui, comme partout. Mais le système est parfois plus raciste que les gens. Je n’ai pas reçu d’offre, pas même une après vingt ans en Italie. C’est un peu étrange » a déclaré le Néerlandais.
« Cela n’arrive pas qu’en Italie, c’est un problème européen. Vous ne voyez pas beaucoup de managers noirs, il n’y a pas d’opportunités. J’ai eu ma première chance sérieuse en Chine » a-t-il conclu.
Le seul joueur à avoir remporté quatre fois la Ligue des champions avec trois clubs différents (Ajax 1995, Real Madrid 1998, et Milan AC 2003 et 2007) se trouve aujourd’hui sans club. Sa dernière expérience remonte à 2019, où il était le sélectionneur du Cameroun.
L’office national de tourisme de Mauritanie a lancé ce samedi dans les Yvelines sa grande campagne de communication. Pour attirer de nouveaux visiteurs, le pays d’Afrique sub-saharienne compte notamment sur ses ambassadeurs à bosse.
On connaissait les baptêmes de poney, voilà désormais les promenades à dos de… dromadaire. Proposée ce samedi aux abords du pôle Molière des Mureaux, cette animation pour le moins insolite s’inscrivait dans le cadre d’une journée de découverte de la Mauritanie, un événement conjointement organisé conjointement par la Ville et la nouvelle direction de l’ONTM, l’office national du tourisme du pays d’Afrique de l’Ouest.
Il s’agissait de poser la première pierre de la nouvelle politique touristique de ce petit état de 4 millions d’habitants, bien décidé à trouver ses futurs visiteurs sur le sol français. « Le développement du tourisme est une priorité pour le gouvernement et la France est un partenaire traditionnel, explique Mohamed Hjour, directeur de la promotion de l’ONTM. On souhaite nouer des partenariats dans 24 communes, et c’est la Ville des Mureaux qui nous a tendu la main en premier ».
• «Proposer quelque chose de vrai» Pour tenter d’appâter les habitants des Mureaux et de « contacter le touriste en direct », l’ONTM avait misé sur une conférence avec films documentaires, sur de la musique traditionnelle, et sur des ateliers de découverte culinaire. Mais aussi et surtout sur ces quatre dromadaires venus pour l’occasion d’une camélerie du nord de la France.
« Le dromadaire est très important pour nous, reprend Fatimatou El Mechry. Il est l’un de nos symboles. Avec leur présence ici, on a voulu amener un peu de Mauritanie en France, proposer quelque chose de vrai. L’idée est que les gens puissent expérimenter, apprécient et aient envie de recommencer. Mais sur les dunes cette fois. »
Les dunes, Odile n’y est pas encore. À 78 ans, cette habitante des Mureaux n’a jamais pris l’avion, lui préférant le camping-car pour des escapades circonscrites à la France métropolitaine. « Mais on n’a pas tous les jours l’occasion de voir des dromadaires », s’amuse la septuagénaire venue d’abord « par curiosité ». De la Mauritanie, elle a l’image « d’un pays très coloré ». Mais « sauf à gagner au loto », elle n’y mettra « sans doute jamais les pieds ».
• «Il y a le rêve des voyages et la réalité de tous les jours» « C’est d’abord une question de finances », estime Hocine. Ce papa d’une trentaine d’années, venu approcher les camélidés avec ses enfants, ne ferme pas la porte. « Mais il y a le rêve des voyages et la réalité de tous les jours », assène-t-il en écartant la main de son fils des incisives du dromadaire.
« Impressionné », Illyés refuse de s’approcher des animaux. « C’est la première fois que j’en vois », raconte le petit garçon, pas franchement rassuré à l’idée qu’on puisse les chevaucher. « Je ne peux pas, je vais avoir le vertige », décline-t-il.
« C’est un animal impressionnant, qui a l’air faussement lent », juge de son côté Jean-Marc, qui a « déjà essayé en Égypte ». Le retraité, qui a déjà « pas mal bourlingué en Afrique », ne semble pas insensible aux charmes de la Mauritanie et de « ses paysages très diversifiés » entre « désert et oasis ». Alors‚ « pourquoi pas ? », s’interroge-t-il. Un petit début pour l’ONTM. « Le but, c’est déjà que les gens en parlent, de faire connaître notre pays un peu partout, conclut sa représentante. Le tourisme, cela passe aussi par le bouche-à-oreille ».
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