
Déjà à la page 27 sur un ouvrage qui en contient plus de 400 , par 3 fois je suis intimement interpellé vif (nos réalités vivaces sur la problématique d’aujourd’hui) et je ne pourrais résister pour attendre le finish pour la prochaine note de lecture. Un livre qui sent déjà le travail d’une conscience intellectuelle bien introduite et libre dans/avec le fait culturel et civilisationnel arabo-musulman sur cette question de l’esclavage en Islam.
Ainsi les passages qui suivent, vont beaucoup parler certainement aux abolitionnistes mauritaniens mais pas seulement, et à toutes les velléités d’engagement abolitionniste dans un certain monde arabo-musulman aujourd’hui.
✍️🏿Il écrit : « C’est dire que la question de l’abolition de l’esclavage ne se posait pas, ou, lorsqu’elle se posait, c’était par rapport à la seule doctrine de l’islam.
La complexité de la doctrine, adroitement exploitée par les esclavagistes, ne sert pas moins avec efficacité les abolitionnistes. Mais la vérité est que ceux-ci ne sont pas nombreux en islam. À supposer qu’ils existent, les libérateurs d’esclaves musulmans sont trop timorés face à la puissance de l’argent. À cela il faut ajouter la crédulité des individus, leur peur légitime face aux sévices qu’ils risquent de subir, en particulier de la part de l’instance policière et judiciaire, enfin l’absence flagrante d’éducation du citoyen au respect des droits humains les plus élémentaires. »
✍️🏿Il y rajoute : « Les autorités religieuses elles-mêmes, comme l’imam, le mufti et le théologien, qui parfois formulent quelques réticences dans leurs prêches, se tiennent à des énoncés indolores, aux limites de l’auto-censure. Elles ne peuvent critiquer le latifundiste qui, sur ses terres, possède des outils humains, que lorsque l’autorité politique a donné des signes ou des gages encourageant à le faire »
✍️🏿KS pour le BLOG
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