Du 04 au 06 juin 2022, s’est tenu un atelier important sur la technique du plaidoyer. L’atelier a été animé par le formateur Illia Djadi avec un programme d’une qualité haute.
L’atelier a été financé par le programme de recherche action EMiFo, qui est dirigé par Dr Marie Rodet de l’Université de la SOAS à Londres en collaboration avec le Professeur Bakary Camara de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, Dr Lotte Pelckmans de l’Université de Copenhagen au Danemark, et les associations maliennes Donkosira et Temedt.
Nos remerciements à l’université de la SOSAS à Londres pour son engagement à former les militants abolitionnistes qui défendent des victimes en risquant leurs vies. L’esclavage coutumier par ascendance n’est pas une fiction, mais, une triste réalité terrible qui crève l’œil dans toute l’Afrique de l’Ouest l. Les premières victimes de cette ignominie sont des enfants et les femmes.
Les intervenants dans notre reportage sont :
Dr Lotte Pelckmans de l’Université de Copenhagen au Danemark ;
-Professeur Tidjani Alou du Niger ;
-Donkosira du Mali ;
-ARMEPES-France ;
-RMFP- sections Mali et France ;
-Les femmes de Ganbanaaxu Feddé
©️ Reportage réalisé par Diko Hanoune SG de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)
Jour : 7 juin 2022
✓Mali : la junte fixe à deux ans le délai avant un retour des civils au pouvoir

Le Figaro – La junte qui gouverne le Mali s’est donné lundi jusqu’à mars 2024 avant de rendre le pouvoir aux civils, en fixant par décret à deux ans à partir du 26 mars dernier la durée de la période dite de transition.
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret en ce sens lu à la télévision d’Etat et stipulant que «la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022».
Cette annonce intervient au surlendemain d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui a imposé le 9 janvier au Mali de sévères mesures de rétorsion commerciales et financières pour forcer la junte à présenter un calendrier «acceptable» de retour des civils au pouvoir.
Les colonels qui ont pris par la force en août 2020 la direction de ce pays plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire, politique et humanitaire profonde se sont dédits de leur engagement initial à céder la place à des civils après des élections programmées en février dernier.
En début d’année, ils projetaient même de gouverner jusqu’à cinq années de plus. Avant le sommet de la Cédéao, alors que les sanctions accentuent la crise dans ce pays pauvre et enclavé, ils avaient ramené leurs prétentions à 24 mois, sans les formaliser comme ils l’ont fait lundi. Jusqu’alors la Cédéao a consenti au maximum à 16 mois.
Le Figaro avec AFP
©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=757142
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