✓Le président de la République s’en prend à l’administration : A quand le coup de balai ?

Le Calame – Après son discours à Ouadane puis sa sortie en Espagne sur l’état de pauvreté du pays, le président de la République s’est adressé, il y a quelques jours, aux autorités administratives du pays (walis).

Et le moins qu’on puisse dire est que le président-marabout n’est pas passé par quatre chemins : ce fut une véritable charge contre ses représentants auprès des citoyens dans les régions, ces hauts fonctionnaires censés apporter des solutions à des problèmes immédiats ; à défaut, les remonter au sommet. Le diagnostic est accablant : l’administration est nulle, incompétente, improductive…

Nous sommes en train de récolter les conséquences des formations « approximatives » de nos administrateurs et de leurs recrutements complaisants, du népotisme institué depuis des années par les gouvernants.

Les déclarations du ministre des Affaires économiques et des secteurs productifs sur l’exécution des projets de l’État en est une illustration parfaite. Notre pays a fait preuve d’incapacité à absorber les financements dont il a bénéficié de la part des partenaires techniques et financiers. Un désaveu qui restait sans suite au niveau de la présidence de la République.

Ce que dit le Raïs n’est pas nouveau : presque tous les mauritaniens qui ont un jour eu à faire à cette administration le savent. En plus de son incompétence, elle brille ordinairement par la discrétion de son zèle et son inaccessibilité. Walis et Hakems sont, soit occupés, soit absents de leur bureau. En certains endroits, c’est parce qu’il ne parle pas la langue des populations locales ou refuse de parler la langue de l’administration, comme le français par exemple, que l’un ou l’autre est inaccessible.

Après la vacation du matin et le compte-rendu des mains courantes, nos administrateurs civils et de sécurité en région occupent le reste de leur temps au téléphone à s’informer de ce qui se passe à Nouakchott, écouter les ragots des agents dits de renseignements, s’enquérir du sort du bétail, etc.

Nos walis s’intéressent aussi à l’ouverture du moindre séminaire qui se tient dans leur coin, histoire d’en récolter perdiem et carburant. S’occuper de comment améliorer les conditions de vie des gens ne les préoccupe guère, sauf s’il y a des terrains à distribuer ou l’ordre venu « d’en haut » de régler un problème d’eau, de santé ou d’école : là, ils s’agitent.

Mais la médiocrité ne touche pas que l’administration territoriale, elle gangrène tout le corps du pays. Rendez-vous dans les services des départements ministériels de la capitale, ou ceux d’état-civil : vous en sortirez dégoûté par les lenteurs, la nonchalance des fonctionnaires et agents, leur ignorance même. Bien habillés, bien calés dans leurs fauteuils, ils daignent à peine, scotchés à leur téléphone ou ordinateur, sinon carrément dédaignent, à vous répondre. S’agit-il de produire un document ? Vous voilà à aller et venir. Nos fonctionnaires et agents ne se décarcassent qu’à la condition d’en tirer profit pécuniaire.

Société malade

Et en avant la corruption ! En avant les travaux de réhabilitation, constructions et autres aménagements, afin d’en tirer des commissions ! De purs cosmétiques pour voler l’argent du pays ! Comment un fonctionnaire de l’État peut-il rouler en VX ou V8, loger dans un palais ? En volant ou recourant à des activités illicites, genre trafics de drogues, de voitures, voire d’armes, le tout dans une complaisance et une impunité assurée pour les malfrats et les carambouilleurs ! Mais d’où nous est venue cette médiocrité, ce souci permanent de toujours amasser de l’argent, à exhiber un luxe insolent et frustrant ?

De l’école à deux vitesses. Si notre société est malade, c’est parce que son école l’est aussi. Médiocre à tous les niveaux (primaire, secondaire, supérieur, centre de formations…), faute à de mauvais enseignements, mauvaises formations des enseignants, réformes en cascade nourries d’idéologies discriminatoires. Dans notre système d’enseignement, les élèves ne redoublent quasiment plus, les notes sont gonflées, falsifiées…

Certains ont la « chance », d’autres non. La triche a ruiné l’école et gangrené la société mauritanienne. Au lieu de réfléchir sur l’école d’aujourd’hui pour envisager la société de demain, nous, on palabre, boit du thé, applaudit et se sépare. Ce fut le cas de nos dernières journées nationales de concertations sur la réforme de l’Éducation. Nos élèves apprennent à tricher, c’est-à-dire à voler, dès l’enfance. Comment les empêcher de carotter les biens publics, alors qu’ils voient leur propre père entretenir un train de vie avec des moyens douteux ?

Devenus fonctionnaires, nos enfants copient et collent la vie de leur famille. Si, aux États-Unis, les jeunes américains apprennent à se considérer, dès leur plus jeune âge, supérieurs à tous les autres – dans la réussite bien évidemment – ici, en revanche, c’est à tricher qu’on leur apprend, dès l’école primaire voire le préscolaire…

Voilà comment ils se retrouveront à dérober l’argent : marchés de complaisance, voitures, terrains, armes… à trafiquer les médicaments, les documents d’impôt…tout et n’importe quoi, en somme ! La triche s’est incrustée dans notre ADN. Certains veulent de l’argent, beaucoup d’argent et tout de suite. Un fonctionnaire ou un homme d’affaires l’amasse en quelques petites années, il lui suffit d’avoir un « piston », de savoir graisser la patte ou « bien » tricher.

Chez nous, on a vu des personnes fêter la libération de prison des leurs accusés de corruption, en offrant en cadeau des chameaux immolés publiquement. On a entendu des fonctionnaires dire qu’il leur est impossible de vivre dans la misère alors qu’ils gèrent des milliards de l’État. Le tribalisme et l’incivisme sont venus couronner le tout, portant un coup fatal à la gouvernance, à la démocratie et au vivre ensemble.

Le diagnostic de Mohamed ould Ghazwani est certes accablant, c’est un réquisitoire sans équivoque pour toute la société mauritanienne. Reste maintenant la sentence.

Que va faire le président de la République après cette sortie salée contre les walis ? Inviter les incapables à démissionner serait sans effet. Pas grand-chose donc à attendre de ce côté-là. Le président ne connaît-il pas les walis, ministres, chefs de projets et directeurs incapables ? Il doit avoir le courage de les vider. Mais le problème est que, depuis son arrivée au pouvoir, il hésite à se débarrasser des brebis galeuses et des casseroles qu’elles traînent. Et Dieu sait combien il y en a dans son entourage immédiat, gouvernement, parti et administration !

Au lieu de nettoyer les écuries d’Augias, il continue à recycler les fonctionnaires connus pour s’être vautrés dans la gabegie. Quoique leur gestion décriée soit plus que notoire, certains continuent à occuper des places de choix dans l’Administration.

On a attendu en vain un coup de balai dans cette galaxie. Surtout après la réunion du Raïs avec les ministres de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire, de l’Équipement et des transports et du délégué de Taazour où il leur aurait exprimé son mécontentement devant les lenteurs dans l’exécution de ses engagements électoraux.

Que s’est-il passé après ? Rien. Aujourd’hui qu’il a fini de poser le diagnostic au niveau de l’administration, va-t-il la débarrasser des incapables ? Va-t-il enfin rendre opérationnelle la commission nationale de décentralisation fondée depuis des mois et dont on attend le décret d’application ? Va-t-il enfin rétablir les victimes d’injustice dans leurs droits, comme il s’y était engagé lors de sa campagne à la présidentielle 2019 ?

Aura-t-il enfin une oreille sensible à tous ceux qui dénoncent les inégalités, les injustices, les promotions monocolores ? Va-t-il enfin mettre fin à la gabegie qui se poursuit depuis trois ans, mettre de l’ordre dans les spéculations sur des denrées de première nécessité ? Le président peut être animé de bonnes intentions mais les Mauritaniens attendent de lui des actes. Les irrégularités relevées par l’IGE ou la Cour des comptes sur la gestion du fonds COVID, la disparition de près d’un millier de voitures de l’État n’offrent-elles pas l’occasion pour le Palais de sévir ?

Donner des numéros d’appel gratuit aux citoyens, comme l’a fait avec promptitude le ministère de la Santé, restera sans effet, on l’a vu avec les problèmes des pharmacies et les prix des denrées alimentaires. C’est un parcours du combattant qui ne vaut pas le coup : on ne vous répond pas et, quand cela arrive, les contrevenants signalés finissent toujours par échapper, interventionnisme aidant. Ici, les puissants bénéficient de l’impunité.

Ce genre de mesure est de nature à détourner de l’essentiel et risque de susciter une espèce de compétition au sein de l’Administration. Il faut agir, Président, il faut agir sans plus tarder !

Dalay Lam

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=755293

✓Plusieurs personnes arrêtées après la saisie de billets de banque contrefaits

Alakhbar – La police mauritanienne a arrêté plusieurs personnes, au cours des derniers jours, dans le cadre d’une enquête ouverte diligentée, après la découverte de quantités de billets contrefaits de mille nouvelles ouguiyas.

Près de 17 personnes soupçonnées d’être en relation avec cette fraude ont été arrêtées, ont indiqué des sources généralement bien informées.

Tout a commencé lorsqu’un déposant muni de faux billets s’est présenté aux guichets de l’une des banques de la place en vue de faire un versement et la découverte de l’un de ses employés de l’escroquerie.

Alertée, la Banque Centrale de Mauritanie a avisé immédiatement la police qui a arrêté le suspect et saisit la quantité de faux billets de banque. Les personnes interpellées jusqu’à présent comptent un yéménite et plusieurs mauritaniens.

L’enquête se poursuit encore, puisqu’à chaque interpellation d’un suspect, ce dernier met les policiers sur une nouvelle piste menant vers de nouveaux suspects.

https://alakhbar.info/?q=node/39443

Traduit de l’Arabe par Cridem

©️ Via Cridem https://cridem.org/C_Info.php?article=755215

✓Flash info | Le gouvernement mauritanien a démissionné

Ce mardi 29 mars, par une brève communication, la Présidence de la république 🇲🇷 via sa page officielle Facebook annonce que le premier ministre Ould Bilal a remis la démission de son équipe gouvernementale au président Mohamed Cheikh El-Ghazouani. Et que ce dernier l’a acceptée. Un événement qui survient après quelques sorties médiatiques laissant entendre que le raïs mauritanien au pouvoir depuis août 2019, est de plus en plus remonté et insatisfait de la marche des affaires publiques dans le pays.

Ainsi les spéculations sont ouvertes en attendant la désignation d’un nouveau gouvernement.

~L’élément Page officielle FB Présidence 🇲🇷

✍🏾 KS pour le BLOG

✓NOUVEAU DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF DE LA CAPITALE NOUAKCHOTT ET CRÉATION DE 23 NOUVELLES COMMUNES…

Les services du ministère de l’Intérieur sont en train de finaliser un découpage administratif au niveau de la capitale, Nouakchott .



Ce découpage permettra la création de 23 communes , tout en conservant le même nombre des moughataas

Dans les détails de ce découpage , qui sera bientôt approuvé par le Conseil des ministres, trois municipalités seront établies dans chacune des moughataas de : Arafat , Toujounine , Tevragh Zeina, Al Mina et Teyaret

Deux municipalités seront établies dans chacun des départements de : Sebkha ;Leksar ; Riyad et Dar Naim .

Chaque municipalité aura un statut de centre administratif doté d’un certain degré d’autonomie administrative . Le nombre de ces nouveaux centres sera : 23 municipalités.

Le découpage administratif en question, s’est fondé sur l’extension géographique et la taille démographique de chaque moughataa.

Selon les sources qui ont rapporté l’information, ce nouveau découpage vise à contrôler la situation administrative et sécuritaire de la capitale, qui a connu une croissance horizontale rapide au cours des dernières années.



Source : http://www.elbadil.info/new/node/13506

Traduit par adrar info

©️ Crédit source : http://adrar-info.net/?p=73495

✓Réforme de l’éducation : le projet de la loi d’orientation inquiète les associations Pulaar, Ouolof et Soninké

Le Calame – Dans une conférence de presse qu’elles ont tenue le jeudi 24 mars 22 à la Socogim PS, les associations pour la promotion des langues Pulaar, Soninké et Ouolof expriment leur préoccupation par rapport à la loi d’orientation consécutive à des journées de concertations nationales, elles ont marqué leur désaccord avec le libellé de plusieurs titres, chapitres et articles de celle-ci.

En effet, après avoir pris connaissance de son contenu, les représentants de ces associations considérèrent même qu’elle signe un net recul, voire même une contraction avec les recommandations des journées de concertations sur le système éducatif mauritanien.

En effet, ces organisations qui se battent depuis des années pour l’officialisation et l’introduction des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof dans le système éducatif mauritanien relèvent beaucoup d’anomalies dans ce projet expliqué, il y a quelques semaines aux partenaires techniques et financiers par le ministre.

Ainsi au niveau des finalités liées à l’instruction, les associations estiment que la diversité culturelle et linguistique du pays n’est pas respectée, l’équité des langues nationales est foulée au pied par des formulations pernicieuses.

Comme au tire II et tire III et V. Dans ce dernier, on peut lire au chapitre 2 – « Des langues, il est écrit: « instaure une nouvelle politique linguistique nationale instituant l’enseignement du Pulaar, du Soninké et du Wolof, en tant que langues nationales renforçant l’enseignement de l’arabe en tant que langue nationale et officielle ».

Or, selon le rapport général, « toutes nos langues nationales s’équivalent au regard de notre devise nationale : honneur, fraternité, justice ».

Autre contradiction relevée, la section I du tire V : de l’enseignement des langues nationales », stipule que « l’enseignement est dispensé en langue arabe à tous les niveaux d’éducation aussi bien dans les établissements publics que privés d’éducation et d’enseignement » et que « l’enseignement des autres langues nationales, (Pulaar, Soninké et Ouolof) est introduit, promu et développé dans le système éducatif en fonction de la demande exprimée pour chacune de ces langues, le cas échéant ».

Les représentants des associations culturelles nationales ont observé que l’arabe a la primauté même au niveau de l’enseignement des adultes et du préscolaire ; une chose inadmissible dans la mesure où cela consacre la supériorité de cette langue sur les autres, faisant fit de l’importance pour l’enfant de commencer l’enseignement par sa langue maternelle et oubliant -à dessein peut-être – que pour consolider l’unité nationale, tous les enfants mauritaniens doivent apprendre au moins une autre langue nationale en plus de leur langue maternelle. Les journées de concertations ne devraient-elles éveiller nos décideurs ?

Face à une loi qui apparait comme discriminatoire, les associations ont rapidement saisi le ministre de l’éducation pour attirer son attention sur les contractions flagrantes contenues dans la loi d’orientation et leurs conséquences fâcheuses sur l’avenir des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof et sur l’unité nationale.

Elles ont formulé plusieurs amendements à introduire dans la loi d’orientation pour redresser les insuffisances qu’elle porte. Pourtant beaucoup de spécialistes avaient exprimé leur scepticisme à la lecture des recommandations des journées de concertations.

Le président des Forces Progressistes du Changement (FPC), M. Samba Thiam avait trop tôt exprimé ses craintes. « Les journées de concertations se sont déroulées dans un flou complet et leurs recommandations sont loin d’être consensuelles », avait-il dit.

Parole d’un inspecteur de l’enseignement. L’école Républicaine, un des engagements du président de la République passera-t-elle par perte et profit pour ces 3 autres « langues nationales ».

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=755150

✓Mauritanie : disparition de 961 voitures appartenant à l’Etat

Sahara Médias – Le ministère mauritanien des finances a annoncé avoir identifié 961 voitures, de différentes marques, appartenant à l’état qui ont disparu entre 2015 et 2020 et promis de les récupérer.

Dans un communiqué qu’il a publié, le ministère a déclaré que dans le cadre de la politique de contrôle des biens de l’Etat, il a initié un inventaire complet des biens mobiliers et immobiliers, au début de l’année dernière, qui a permis déjà de découvrir la disparition de 961 voitures, ajoutant que l’inspection se poursuivait encore.

Les premiers résultats, selon le communiqué du ministère, 505 véhicules de différentes marques ont disparu, 304 ont été octroyées illégalement, 60 ont disparu en quelques années après leur sortie du garage administratif, munies d’ordres de missions, en plus de 92 véhicules avec des immatriculations ordinaires offerts à des n’ayant pas droit.

Le ministère a tenu à préciser que ces premières inspections n’ont pas concerné tous les départements ou établissements concernés par l’inspection, ajoutant que celle-ci va se poursuivre.

Il a révélé avoir pris « des mesures préventives » pour recenser les biens de l’état après avoir découvert de graves dysfonctionnements lors de cette inspection entamée au début de l’année dernière.

Les nouvelles mesures prévoient l’enregistrement comptable du parc transféré à l’état, contrôler la numérotation officielle de ce parc, fixer la procédure d’acquisition des voitures au profit des bureaux de contrôle et de gestion dans le cadre des marchés publics, le suivi et la récupération la flotte disparue.

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=755131

✓Le Président de la République : Le citoyen doit exercer son droit sans médiation ni considérations autres que la citoyenneté

Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’est réuni, jeudi après-midi, au Palais présidentiel à Nouakchott, avec les premiers responsables de l’administration territoriale, les walis.

L’entretien s’est déroulé en présence du premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et du directeur de Cabinet du Président de la République, et d’un chargé de mission à la Présidence de la République.

Ouvrant la rencontre, Son Excellence le Président de la République a souligné que le but de la réunion n’est pas de rappeler aux walis les tâches fondamentales dont ils sont investis, et qui vont de la représentation du Président de la République à la mise en œuvre des politiques du gouvernement au niveau de la wilaya ; le succès du gouvernement et de l’Etat en général dépend de la capacité de l’administration locale à atteindre les objectifs des politiques publiques de manière efficace et efficiente.

Il a souligné que les walis doivent constamment surveiller de près les conditions des citoyens, ce qui représente la première condition du rapprochement de l’administration du citoyen.

Il a ajouté que pour l’administration régionale, la priorité des priorités doit être réservée à la recherche de résolutions pour les problèmes auxquels les citoyens seraient confrontés.

Son Excellence a souligné que la première chose qui devrait être évidente dans le contenu et les significations contenues dans le discours de Ouadane, en rejetant la hiérarchie et les faux stéréotypes, est le traitement de l’administration locale avec les citoyens, et que les gouverneurs, dans leur conduite des affaires publiques, et dans toutes les décisions qu’ils prennent, doivent donner aux citoyens le sens de l’égalité, de la dignité et la capacité de réaliser le droit sans médiation ni considération autre que la citoyenneté.

Son Excellence a souligné que les rapports liant l’administration aux citoyens doivent refléter en premier lieu le contenu du discours de Ouadane qui rejette la hiérarchisation sociale et les faux stéréotypes. Il a également rappelé que les walis doivent, dans leur conduite des affaires publiques, veiller à ce que le citoyen jouisse pleinement l’intégralité de sa dignité et puisse se sentir capable d’exercer ses droits sans médiation ni considérations autres que la citoyenneté.

Son Excellence le Président de la République a indiqué que l’année en cours est une année exceptionnelle en ce qui concerne le cheptel, et par conséquent les walis doivent porter une grande attention à la distribution des fourrages, veiller à leur équité, et empêcher toute forme de spéculation, quel qu’en soit le prix.

Son Excellence a fait remarquer que des informations indiquent que parfois le forage de puits artésiens est empêché et que d’autres puits existants ne sont pas autorisés à être exploités à cause de stériles conflits fonciers sur des terres publiques inexploitées, soulignant que ces conflits doivent être tranchés.

Le Président de la République a souligné la nécessité d’être vigilant aux frontières dans les circonstances exceptionnelles que traverse la République du Mali, et a exhorté les walis dans ce contexte à prendre conscience de la gravité de la situation et à prêter attention à la dimension diplomatique de leurs fonctions aux frontières et travailler pour améliorer et éduquer les citoyens à ne pas entrer en terres maliennes sauf pour nécessité impérieuse.

En conclusion, Son Excellence le Président de la république a souligné au premier ministre la nécessité de tenir des réunions entre les walis et les différents ministères pour resserrer la coordination et établir un mécanisme pour assurer une communication permanente.

©️ Crédit source : https://fr.ami.mr/Depeche-63412.html

✓Ghazouani : L’administration souffre de grands dysfonctionnements et le citoyen a perdu confiance en elle

Adrar-Info – Le président Mohamed Ould Ghazouani a déclaré que l’administration mauritanienne souffre d’importants dysfonctionnements, ajoutant que le citoyen a perdu confiance en elle.

Dans un discours prononcé , lors de la cérémonie de remise des diplômes à un groupe d’étudiants de l’École nationale d’administration, il a souligné que la présidence reçoit chaque semaine un grand nombre de messages qui évoquent les problèmes des citoyens, ajoutant que nombre de ces problèmes peuvent être résolus rapidement, si l’administration fait son travail comme il se doit.

Ould Ghazouani a appelé tous les responsables à prendre leurs responsabilités, ajoutant que chaque responsable gouvernemental devrait remédier aux manquements ou laisser son poste à quelqu’un d’autre.

Il a critiqué l’absence d’un département chargé dans tous les ministères de recevoir les doléances et plaintes des citoyens et de les diriger vers le département concerné pour résoudre leurs problèmes.

Il a cité des exemples qui, selon lui, révèlent l’ampleur des manquements dont souffre l’administration dans le pays, notamment ce que fait la société des eaux (SNDE) « qui laisse les factures domestiques s’accumuler, puis ses services coupent l’eau aux citoyens sans préavis et pendant le week-end ».»

Il a ajouté que parmi ces manquements également : Ce qui se passe au niveau de l’administration régionale où les walis ne visitent pas les zones qu’ils gouvernent et ne prennent pas des décisions de résolution des conflits liés aux points d’eau et aux terres agricoles.

Ould Ghazouani a déclaré que le les gouverneurs donnent l’impression qu’il n’y a pas de problèmes, « alors que le but de leur mission est de trouver une solution aux problèmes des citoyens, pas de donner l’image qu’il n’y a pas de problèmes ».

Source : http://alakhbar.info/?q=node/39347

Traduit par adrar info

Repris via https://cridem.org/C_Info.php?article=755094

✓Visite de l’ambassadeur de France en Mauritanie au siège de l’association IRA.

Visite de l’ambassadeur de France en Mauritanie au siège de l’association IRA.
Le chef de la mission diplomatique française en Mauritanie son SEM Robert Mouillé et son conseiller politique, ont rendu visite aujourd’hui aux responsables de l’Association IRA dans son siège à Nouakchott Îlot K cet après-midi du mercredi 23 mars 2022.

L’entretien entre les diplomates Français et le président d’IRA le député Biram Dah Abeid et ses collègues, s’est déroulé dans une atmosphère d’amitié et a gravité autour des développements politiques et sociaux en cours en Mauritanie et sur la situation politique et en matière des droits humains en Afrique de l’Ouest.

Élément média via page FB l’ambassade de France en 🇲🇷



Nouakchott le 23/03/2022
La Commission de communication (IRA – RAG)

✓Colloque sous-régional G5 Sahel des ONG et entités associatives de lutte contre l’esclavage. | La déclaration contributive de l’alliance Ganbanaaxu Fedde MAURITANIE

La déclaration contributive de l’alliance Ganbanaaxu Fedde MAURITANIE

Présentation :

L’alliance Ganbanaaxu Fedde RIM est composée des associations suivantes : AMEES (Association Mauritanienne pour l’Éradication de l’Esclavage et ses Séquelles), UVDS (Union des Volontaires pour le Développement de Soninkara), ARMEPES-France (Association des Ressortissants Mauritaniens pour l’Éradication de la Pratique de l’Esclavage et ses Séquelles) et Ganbanaaxu Fedde. Notre mouvement abolitionniste émane et évolue dans le groupe sociolinguistique soninké. Notre engagement pacifique s’inscrit dans le sillage droit-de-l’hommiste et universaliste pour la promotion des valeurs humanistes et citoyennes selon les principes généraux légaux en vigueur dans notre pays à savoir la Loi n° 2015-031 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes :
Article premier : Fort des valeurs de l’islam et de leurs objectifs destinés à libérer l’homme et lui garantir sa dignité, et conformément aux principes constitutionnels et aux conventions internationales y afférentes et, en vue d’incarner la liberté de l’homme de sa naissance à sa mort, la présente loi a pour objet de définir, incriminer et réprimer les pratiques esclavagistes.
Article 2 : L’esclavage constitue un crime contre l’humanité. Il est imprescriptible.
Est interdite toute discrimination, sous quelque forme que ce soit, à l’encontre d’une personne considérée comme esclave.
Une journée nationale est consacrée à la lutte contre les pratiques esclavagistes.
La détermination de la journée et les modalités de sa célébration seront définies par décret.
Ainsi que dans la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1948 qui stipule dans ses articles 1 et 3 à 5.
Article1 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 4 : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

La problématique :

L’esclavage par ascendance et sa pratique chez nous :
Comme dans d’autres communautés, la société soninké est basée sur un système des hiérarchies sociales au sein duquel une composante sociale est assignée statutairement comme esclave. Cette composante sociale subit d’innombrables problématiques sociétales par des discriminations et des privations de jouissance aux biens publics matériels et immatériels. Se faisant nos membres et nos familles sont relégués comme des citoyens de seconde zone notamment dans nos contrées villageoises au Guidimakha et au Gorgol. Les militants et sympathisants de notre engagement sont intimidés, harcelés, agressés, expropriés de leur foncier et mis en quarantaine socialement par endroits, parce qu’ils refusent le système de domination sociale du « lada » esclavagiste soninké. Ce système coutumier interdit aux descendants d’esclaves diverses positions honorifiques dans la communauté (imamats, droit d’aînesse, propriété foncière…). Les complicités administratives et judiciaires dans nos zones sont souvent signalées à l’encontre de nos familles engagées pour se libérer de ce joug sociétal. Des plaintes et des accusations fallacieuses sont portées injustement contre nos militants. À titre d’exemple, 2 militants de nos familles du village de Diogountouro sont en prison en Sélibaby depuis quelques semaines à cause d’une plainte mystérieuse suite à un Monsieur agressé dans des circonstances toujours floues au sein du village et une autre famille a été victime d’incendie volontaire à Diaguily.

Notre engagement et nos objectifs :

Nos associations qui composent l’Alliance Ganbanaaxu Fedde qui datent de nombreuses années pour certaines, visent l’éradication de l’esclavage par ascendance et la promotion des valeurs citoyennes et humanistes dans notre communauté. Nous menons une sensibilisation militante au sein de la communauté à l’endroit de toutes les voix progressistes. Nos doléances sont adressées aux hautes autorités de notre pays pour que l’ordre régalien s’impose réellement dans nos localités où les défenseurs des coutumes ségrégationnistes et féodales narguent les lois. Nous voulons que les autorités prennent sérieusement les dispositions nécessaires pour assurer la paix sociale et la dignité de chacun. Le discours du président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani de Ouadane et la communication du président de l’Assemblée Nationale Cheikh Ould Baya, qui ont suscité un réel espoir pour nos membres et familles relégués comme couches inférieures, doivent être suivis d’une véritable dynamique d’action sur le terrain pour enrayer le régime discriminatoire et ségrégationniste de coutumes moyenâgeuses dans nos communautés.
Ainsi les initiatives de développement multidimensionnel pourraient être entreprises avec efficience. Nous voulons vivre en citoyens consciencieux et avertis avec l’ensemble de nos concitoyens.



Nouakchott, le 15 mars 2022
La commission de communication