✓Mali: l’ambassadeur de France sommé par les autorités de quitter le pays dans les 72 heures (Info RFI)

L’ambassadeur de France au Mali a trois jours pour quitter le Mali. Joël Meyer était convoqué à la mi-journée au ministère malien des Affaires étrangères, suite aux propos tenus ces derniers jours par Jean-Yves le Drian. Après des mois d’escalade verbale entre les deux pays, le chef de la diplomatie française, avait jugé « illégitimes » les autorités de transition.

L’ambassadeur de France Joël Meyer a 72 heures pour quitter le Mali. Le communiqué du gouvernement vient d’être lu sur les ondes de l’ORTM, la télévision nationale : « Cette décision fait suite aux propos hostiles et outrageux » tenus « récemment » par Jean-Yves le Drian et à la « récurrence de tels propos par les autorités françaises à l’égard des autorités maliennes en dépit des protestations maintes fois élevées. »

Ces derniers jours, dans les médias français, le chef de la diplomatie française avait jugé « illégitimes » les autorités de transition et dénoncé leur « fuite en avant ». Il a aussi estimé que le groupe russe Wagner était déjà à l’œuvre au Mali, et qu’il y « protégeait les autorités en échange de l’exploitation des richesses minières du Mali. »

Des propos jugés « contraires au développement de relations amicales entre nations. » Les autorités maliennes réaffirment enfin leur « disponibilité » à « maintenir le dialogue et poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires internationaux, y compris la France », mais « dans le respect mutuel et sur la base du principe cardinal de non ingérence. »

©️ Crédit source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220131-mali-l-ambassadeur-de-france-somm%C3%A9-par-les-autorit%C3%A9s-de-quitter-le-pays-dans-les-72-heures?ref=fb_i

✓ R. NADAL – Le Graal de Melbourne !

~l’Open d’Australie 2022, SIMPLE HOMME Tennis 🎾, en finale le légendaire joueur espagnol Rafael Nadal s’est imposé face au russe Medvedev (3 – 2). Après une remontada épique (en 5 h 24 minutes avec 5 sets) , l’actuel numéro 5 mondial décroche son 21 ème titre du Grand Chelem. Ainsi il devient historique en dépassant à l’occasion les 2 autres poids lourds (R. Federer et N. Djokovic) du Tennis mondial. Le trophée de Melbourne de ce jour 30 janvier 2022 propulse le détenteur de 13 titres de Roland Garros, au top comme le joueur le plus titré dans les grands tournois.

KS pour le BLOG

✓Mali: Qui a tué les civils mauritaniens près de Nara? | APA-Nouakchott (Mauritanie)

APA-Nouakchott (Mauritanie)
Nos confrères de l’agence Saharamedias ont enquêté sur le massacre récent de civils mauritaniens dans la région de Nara près de la frontière entre le Mali et la Mauritanie.

Nos confrères de l’agence Saharamedias ont enquêté sur le massacre récent de civils mauritaniens dans la région de Nara près de la frontière entre le Mali et la Mauritanie.
La Mauritanie et le Mali ont constitué une commission pour enquêter sur les circonstances du meurtre, le 17 janvier 2022, de sept Mauritaniens dans le territoire malien, un incident entouré de mystère du fait qu’il s’est déroulé dans une région instable marquée par des affrontements quasi quotidiens entre l’armée malienne et les « combattants d’Al-Qaïda ».


Après dix jours ce drame, des données commencent à se filtrer, ce qui pourrait aider à déterminer la partie à l’origine du meurtre des sept Mauritaniens, malgré le grand secret qui entoure le processus d’enquête en raison de la sensibilité de la situation.

Charnier !

L’histoire relatée par les familles des victimes fait état de 15 personnes mortes dans une fosse commune, dont sept Mauritaniens et huit autres, qui se disent « de nationalité malienne ».

Selon les révélations des familles des victimes, le charnier a été découvert dans la région zone de Tchilit Telbekeru (Tabakoro, selon l’orthographe officielle au Mali) où se trouve (Adabay Aba Ali), une zone à plus de 70 kilomètres de la frontière mauritanienne à l’intérieur du territoire malien, et située au sud-est de la ville de Nara dont elle relève administrativement.

C’est une zone habitée par des personnes appartenant aux ethnies peuls et soninkés dans de très petits villages, qui vivent de l’agriculture irriguée et de l’élevage, en particulier des vaches, et qui ont un lien étroit avec les marchés mauritaniens voisins.

Il y a des forêts et des buissons dans la région, où des affrontements se produisent souvent entre l’armée et les combattants jihadistes peuls originaire de la région du Macina (Centre du Mali) affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Dans des rapports publiés sur son site Internet, l’armée malienne affirme que la région dispose de bases logistiques appartenant au groupe jihadiste du Macina, à l’intérieur des forêts et des buissons.

Version officielle

Le gouvernement malien et après une réunion avec une délégation mauritanienne dirigée par le ministre des affaires étrangères, samedi dernier, a publié sa première déclaration sur l’incident qui comprenait des informations importantes sur la date et le lieu de ce drame.

Dans le communiqué publié par le ministère de l’Intérieur, le gouvernement malien a indiqué que la délégation mauritanienne l’avait informé d’un « incident survenu le 17 janvier 2022 et qui a fait sept morts parmi les citoyens mauritaniens, entre de Tabakoro et Akor dans la région de Nara région ».

Ainsi, la version officielle mauritanienne rapportée aux Maliens confirme le récit des familles, car il parlait de la même zone où les proches des victimes ont trouvé le « charnier ».

Cependant, les autorités maliennes ont catégoriquement nié leur implication dans l’incident, et confirmé que « jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve de l’implication des forces de sécurité et de défense maliennes », selon le texte du communiqué.

Version de l’armée

Pour recueillir la version de l’armée malienne, « Saharamedias » a contacté, samedi dernier, le colonel Soulaymane Dembele, Directeur de la communication de l’armée malienne, et l’a interrogé sur le meurtre de sept Mauritaniens à l’intérieur du territoire.

Le colonel malien a déclaré que « L’armée mène des opérations militaires dans cette zone, mais je ne sais pas si elle a tué des citoyens Mauritaniens ». Il a refusé de donner informations supplémentaires en se contentant de déclarer que : « Nous publions des informations relatives à toutes nos opérations militaires via notre site officiel. » Mercredi, le colonel Soulaymane Dembele a publié sur le site internet de l’armée malienne, un communiqué dans lequel il parle d’une opération militaire offensive dans la région de « Nara », plus précisément dans l’axe reliant « Akor » et « Tabakoro », la même route signalée précédemment dans le communiqué du ministère malien de l’Intérieur.

Le communiqué publié par l’état-major de l’armée malienne, et signé par le directeur de la communication de l’armée, indique que l’opération militaire a débuté le lundi 17 janvier, jour même de la mort des Mauritaniens, selon la version officielle et civile, et s’est terminée samedi, 22 janvier 2022, le jour même où la délégation mauritanienne s’est rendue à Bamako pour s’informer des circonstances liées au meurtre de sept Mauritaniens.

L’armée malienne a annoncé dans son communiqué que l’opération militaire s’était soldée par la mort de 28 « terroristes » et la destruction de « bases terroristes » lors d’opérations de ratissage dans les forêts de « Naoulena » et de « Bamadjougou ».

Cependant, l’armée n’a pas lié cette opération au meurtre des sept Mauritaniens, même si la zone dans laquelle elle a eu lieu est la même où a été découvert un « charnier » dans lequel les sept Mauritaniens et huit maliens ont été retrouvés.

Armes russes !

Le fait est que cette région du Mali vit de l’impact des affrontements quasi quotidiens entre l’armée et les combattants d’Al-Qaïda, lesquels se sont transformés en une sorte de « guerre civile » à caractère ethnique.

Ces affrontements ont poussé des centaines d’habitants locaux à fuir vers la Mauritanie voisine et plus précisément dans le localité d’Adel Bagrou qui jouxte les zones d’affrontement.

L’armée malienne parle de « grandes victoires » remportées contre ce qu’elle appelle les « terroristes », victoires qu’elle attribue à l’obtention de nouvelles armes russes, qui lui ont permis de retourner l’équation en sa faveur.

L’armée malienne a publié des images de certaines de ces armes, qui selon elle étaient de fabrication russe, et lui permettaient de détruire des cibles à 10 kilomètres. Et d’ajouter qu’il suffit d’obtenir les coordonnées de la cible pour la détruire complètement grâce à ces roquettes de fabrication russe.

Cependant, l’utilisation de ces armes fait craindre une augmentation des pertes civiles, dans une région vivant une situation sécuritaire, sociale et économique difficile, avec des complications croissantes d’ordre ethnique.

Face à cette situation difficile, la Mauritanie et le Mali ont formé une commission mixte pour sécuriser les frontières entre les deux pays, et faciliter la circulation des personnes et des biens de part et d’autre de la frontière.

Le pays du Mali, qui fait face à un blocus de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mise sur la Mauritanie afin d’assurer l’approvisionnement de son marché.

APA/HA/LOS/CMH

©️ Crédit source : http://apanews.net/mobile/uneInterieure.php?id=4959190

✓ Éléments de commentaire sur l’interview France 24 et RFI | Les bonnes et courageuses leçons d’éthique diplomatique de Mr Diop Abdoulaye du Mali à la France



Il tient le portefeuille du ministère malien des affaires étrangères et de la coopération internationale. Monsieur Abdoualye Diop, natif de Brazzaville (Congo) en 1965, est un cador respectable de l’actuel gouvernement malien. Selon quelques éléments recueillis sur lui, l’homme de 56 ans a un parcours très riche dans les rouages de la diplomatie de son pays et au niveau international également. L’interview qu’il a accordée au duo médiatique français RFI et France_24, est recommandée vivement. Le lien ci-joint : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220128-abdoulaye-diop-nous-demandons-que-paris-nous-respecte-en-tant-que-pays?ref=fb_i . Un entretien-vérité au cours duquel le ton et le fond donnent une grande leçon de courage patriotique et d’éthique diplomatique à la hauteur de circonstances actuelles autour de son pays. Il a répondu avec responsabilité et tact aux différentes provocations langagières venant des autorités françaises. Ainsi la petite musique teintée d’une affreuse et partenaliste condescendance que jouent le chef de la diplomatie française Mr Le Drian et sa consœur Mme Parly des Armées, a eu un tonique refrain en guise de réplique du côté malien avec cette sortie médiatique de Mr Diop. Avec mesure et dignité, l’ancien étudiant de l’ENA d’Alger a dit clairement les choses en phase avec la ferveur populaire qui pousse au sein de masses africaines à propos de l’immixtion trop grande de la France dans les affaires intérieures de nos États. Mr Le Drian, un poids lourd socialiste des gouvernements sous le règne de F Hollande, devenu Macron-compatible depuis 5 ans, s’adonne à un activisme diplomatique provocateur à l’encontre de l’actuel pouvoir de transition au Mali. Par son âge et son expérience en matière des relations publiques, en postes ministériels depuis une décennie (2012 – 2022), il doit comprendre que les relents néo-coloniaux de la Françafrique comme réflexes de la diplomatie française dans les affaires africaines, sont toxiques par conséquent à rayer nécessairement aujourd’hui. C’est ce que le chef de la diplomatie malienne a soutenu avec brio en demandant du respect pour son pays et en indexant les écarts inadmissibles des autorités françaises. Il précise en substance que la France soutient de coups d’État quand ses intérêts sont préservés et autrement elle mène une croisade de diabolisation. Une lecture largement partagée par l’opinion publique africaine par les temps qui courent. Souvenons-nous en 2008, le régime du feu Idriss Deby (mort en avril 2021) du Tchad avait été sauvé de justesse par un appui de l’armée française. À préciser au passage que Deby formé en France, était arrivé au pouvoir comme chef rebelle en chassant Habré. Au Tchad encore il y a bientôt un an, un fils Deby, Mahamat succède à son défunt père à travers un « doux » coup d’État quasiment parrainé par la France du président Macron. La logique pitoyable de 2 poids 2 mesures qui ne trompe plus.

Du côté malien, les jeunes colonels au pouvoir qui cherchent à diversifier leur partenariat en matière de défense et de sécurité, subissent diverses pressions à caractère intrusif sous l’influence multidimensionnelle de la France sur l’échelle internationale.
Le diplomate Diop l’a répété lors de cette interview édifiante que son pays est disposé à travailler avec ses partenaires selon des dispositions qui ne mettent pas en cause les profondes aspirations de son peuple. Wagner, Russie ou mercenaires, le ministre malien laisse entendre qu’il y’a beaucoup de contre-vérités venant du camp occidental anti-Russe dans la géopolitique mondiale. Il a pris l’exemple du cas irakien en 2003 quand le secrétaire d’État américain feu Colin Powell exposa devant l’ONU ce que les USA présentaient comme preuves d’un programme atomique de Saddam Hussein, sur les allégations d’une présence de mercenaires au Mali. Cette sortie médiatique publique d’un responsable gouvernemental d’un pays d’Afrique Noire anciennement colonisé, nous rappelle les discours d’un Lumumba, d’un Sankara ou d’un Sékou Touré.

Ainsi une grande leçon de diplomatie a été dispensée par la forme et le fond, et il reste à savoir si elle sera entendue par Mr Le Drian, sa camarade Mme Parly et par le pouvoir français pour de bon. Je crois que monsieur Diop est de loin beaucoup mieux outillé intellectuellement et par sa sérénité comportementale que le premier ministre Choguel K Maïga. Ce dernier semble être un populiste politicard flou qui joue à la surenchère belliciste du paraître opportuniste auprès des colonels.

Par KS pour le BLOG

✓À Rosso | Le député Biram Dah Abeid auprès des détenus originaires de Ngawlé et Rkiz.

-Par une note d’information émanant de l’entourage du leader abolitionniste mauritanien, l’honorable député BDA, nous avons appris la visite qu’il a effectuée auprès de prisonniers à Rosso originaires de Rkiz et Ngawlé.

——

« Le député et président d’IRA, Biram Dah Abeid, a rendu visite aujourd’hui vendredi 28 janvier 2022 aux détenus de Rkiz et de Ngawlé. Le député s’est longuement entretenu avec les deux groupes sur le processus des deux affaires en justice, sur les conditions carcérales et les tortures alléguées. Le président Biram Dah Abeid, à sa sortie de la prison de Rosso où s’est déroulé l’entretien de plusieurs heures, a fait une déclaration à l’adresse de la presse et des parents des prisonniers. »

✓La Mauritanie annonce à son tour une commission d’enquête sur la mort de sept Mauritaniens au Mali

La Mauritanie a annoncé mercredi à son tour une commission d’enquête après la mort de sept mauritaniens tués la semaine dernière au Mali, près de la frontière mauritanienne, dans la région de Nara.

« La Mauritanie a mis en place une commission d’enquête, pour faire la lumière sur les circonstances qui ont conduit à la mort de sept de nos concitoyens au Mali», a annoncé le porte-parole du gouvernement mauritanien, Moctar Ould Dahi, lors d’une conférence de presse.

Pour rappel, le gouvernement malien avait annoncé l’ouverture d’une « enquête transparente et diligente » sur cet incident sécuritaire ayant coûté la vie à sept Mauritaniens près de Nara, localité frontalière avec la Mauritanie.

Dans un communiqué, le gouvernement malien avait décliné toute responsabilité tout en soulignant qu’à ce stade aucun élément ne met en cause l’armée malienne pointée du doigt dans la mort des sept mauritaniens.

Cet incident coïncide avec la tentative des autorités maliennes de la transition d’obtenir le soutien de la Mauritanie pour briser l’embargo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

La Cédéao et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont pris une batterie de mesures économiques et diplomatiques à l’encontre du Mali pour sanctionner les velléités de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années.

La fermeture des frontières mais aussi un embargo sur les échanges commerciaux et les transactions financières hors produits de première nécessité sanctionnent l’engagement révoqué par les colonels d’organiser le 27 février des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays plongé dans une grave crise sécuritaire et politique.

Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem
—–

© Repris via Cridem – https://cridem.org/C_Info.php?article=753539

✓Mauritanie – Foot | « On ne démissionne pas », Ahmed Ould Yahya face à la presse.

~ Très attendu après la sortie prématurée de l’équipe nationale de football, les Mourabitounes, suite à sa piètre prestation à la CAN 2022 Cameroun, le président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Ould Yahya, n’a apporté aucune explication à l’échec enregistré par ses poulains. C’était au cours d’une interview accordée à la chaine « Arriadia » mardi 25 janvier 2022.

Dans un entretien qu’il a accordé durant la soirée du mardi 25 janvier 2022 à la chaîne sportive « Arriadia », le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM), Ahmed Ould Yahya, entouré de membres de son staff, est revenu sur le parcours peu élogieux des Mourabitounes à la Coupe d’Afrique des Nations 2022 dont les phases finales se disputent du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.

D’emblée, il a déclaré partager avec les Mauritaniens la même déception face aux résultats peu encourageants des Mourabitounes au Cameroun. « Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras et jeter les armes » a-t-il martelé.

Ahmed Ould Yahya a expliqué que les membres du bureau exécutif de la FFRIM ont entamé avec le département de tutelle, en l’occurrence le Ministère de la Culture, chargé des Sports, des réunions d’évaluation sur le parcours de l’équipe nationale. « Seul l’intérêt supérieure de la Nation nous guidera dans nos décisions, s’il faut opérer des changements, cet intérêt sera au-dessus de toute autre considération » a-t-il fait comprendre.

Qui sont responsables du parcours peu glorieux de l’équipe nationale de football de Mauritanie à la CAN ? Les joueurs, le staff technique, ou la FFRIM ?

C’est à ces question et à d’autres relatives à d’autres aspects portant sur les raisons de l’échec des Mourabitounes à la CAN 2022 que le premier responsable de la fédération mauritanienne de football a répondu, non sans s’emporter quelque fois.

• Racisme sportif

« Vous pouvez tout dire sur les joueurs, sur leurs défaillances, sur leurs erreurs, mais jamais sur leur nationalité mauritanienne, comme ces propos racistes qui se répandent sur certains sites et réseaux sociaux » s’est énervé Ahmed Ould Yahya. L’allusion porte sur une vague de racisme qui fuse depuis la participation de l’équipe nationale. « Les Camara, les Coulibaly, les Bâ, qui ont été cités par ce site raciste sont plus Mauritaniens que vous, moi et l’auteur de ces attaques irrévérencieuses » a-t-il débité. C’est justement à cause des postings racistes sur sa page Facebook, que la FFRIM a décidé, selon lui, de suspendre les commentaires sur sa page. Selon lui, de tels propos portent préjudice à l’unité nationale et à la cohésion sociale.

Joueurs expatriés

Répondant à une question sur le choix des joueurs expatriés plutôt que les joueurs locaux, Ahmed Yahya juge que ceux qui posent ce genre de question ne connaissent réellement rien du football. « Dites-moi une seule équipe nationale parmi celles présentes à la CAN qui n’est dominé par des internationaux » a-t-il déclaré. « La Gambie et les Comores avec qui vous nous comparez, sont composés en majorité de joueurs évoluant en Europe » a-t-il illustré. Selon lui, ces deux pays signent leur première participation à une CAN, alors que la Mauritanie en est à sa deuxième participation, plus deux participations au CHAN et une participation à la Coupe Arabe.

Consolider les acquis

Pour Ahmed Ould Yahya, certes les résultats tardent à venir, mais le travail continue au niveau du football mauritanien et l’avenir selon lui, est prometteur. Il a invité les Mauritaniens à évaluer le parcours réalisé. « Où était le football mauritanien avant l’arrivée de l’actuelle équipe de la fédération, où est-ce qu’elle est aujourd’hui, depuis notre arrivée en 2011 ? » a-t-il posé comme question.

De poursuivre, « le football est fait de victoires et de défaites, l’essentiel est de continuer à se battre. En 2019, c’est la Mauritanie qui a écarté le Burkina Faso de la CAN, et c’est la même équipe du Burkina qui est revenu à cette CAN et qui s’est qualifié pour les quart de finale. Nous aussi, nous pouvons revenir à de meilleurs résultats à force de travail et de chance ».

Un travail de fond

« Vous portez plus d’intérêt sur le décor, une belle façade pour le siège de la FFRIM, des boutiques, restaurants, et vous négligez le fond ». Cette question a fait sortir pratiquement Ahmed Ould Yahya de ses gongs. « Travailler sur la formation des entraîneurs, un aspect sur lequel j’étais en train de bosser avec l’un de mes collaborateurs en particulier au niveau des régions de l’intérieur, œuvrer pour la formation des administrateurs et techniciens, organiser l’un des championnats les plus réguliers de la région, avec l’exclusivité d’un championnat pour les petites catégories, c’est du concret et non du décor, construire des stades, les équiper, ce n’est pas du décor, mais du fond » a-t-il martelé.

Les ressources

S’agissant des fonds reçus par la FFRIM, une question récurrente selon Ahmed Ould Yahya sur la langue de ses détracteurs, il déclare que la Mauritanie n’est pas une exception quant aux fonds versés par l’Etat ou les instances du football, la FIFA ou la CAF. « Nous recevons moins que les autres pays, surtout pour la préparation de cette CAN » a-t-il lancé. Selon lui, « l’accès aux ressources est aussi un travail que notre fédération a bien mené, par la pertinence de nos projets et le sérieux de leur exécution » a-t-il plaidé. « Vous pensez que l’Etat ou la CAF et la FIFA jettent leur argent par la fenêtre ? Nous avons pu les convaincre à travers la qualité des projets que nous leur avons présenté, et l’argent ne nous est pas tombé du ciel » a-t-il de nouveau argumenté.

« On ne démissionne pas »

Enfin, Ahmed Ould Yahya a indiqué que ce n’est pas le Bureau Exécutif qui choisit les joueurs de l’équipe nationale, mais que ce choix fait partie des prérogatives du sélectionneur national. « Ceux qui cherchent à nous voir partir, nous leur dirons que nous ne démissionnerons pas, et qu’on ne peut pas nous limoger. Nous avons été élus par une Assemblée générale devant laquelle nous sommes redevables. Ceux qui cherchent à prendre nos places doivent passer par ce processus démocratique » a-t-il indiqué.

Pour le moment, le monde sportif mauritanien est divisé, entre ceux qui font porter l’échec des Mourabitounes sur la fédération, et ceux qui font porter la responsabilité sur le staff technique et les joueurs. Ainsi, les sportifs mauritaniens qui s’interrogent sur les retombées de la CAN, et si des têtes vont tomber ou pas, ils devront encore prendre leur mal en patience.

Cheikh Aïdara

©️ Crédit source : https://aidara.mondoblog.org/2022/01/26/on-ne-demissionne-pas-ahmed-ould-yahya-face-a-la-presse-apres-le-parcours-de-lequipe-nationale-de-football-de-mauritanie-a-la-can-2022-cameroun/

✓Burkina Faso | Le président Kaboré déposé par une junte militaire !

Fin d’épilogue ce 24 janvier 2022, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a été évincé du pouvoir par un coup d’état militaire. Élu en novembre 2015 (réélu fin 2020), l’homme politique de 64 ans ayant été premier ministre et président de l’Assemblée nationale burkinabé par le passé, a été déposé par une junte militaire dirigé par le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA âgé de 41 ans . Le nouvel homme fort du pays des hommes intègres, est à la tête du MPSR (Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration). Ce soir un élément média d’une lettre manuscrite est diffusé à travers la page Facebook de la RTB donnant la démission signée par le président déchu, voir en lien https://www.facebook.com/298380080180122/posts/7285255031492557/ .

© éléments médias RTB

KS pour le BLOG

✓Les 7 mauritaniens tués au Mali | Le communiqué des autorités maliennes à l’issue de la réception d’une délégation d’officiels 🇲🇷.

Kati | 22 janvier 2022 | Diplomatie

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, a reçu en audience ce samedi 22 janvier 2022 dans sa résidence à Kati, une importante délégation de la République Islamique de Mauritanie, conduite par Son Excellence, Ismail Ould Cheick AHMED, Ministre des Affaires Étrangères de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur.

Porteur d’un message d’amitié et de fraternité de Son Excellence Mohamed Ould Cheickh El Gazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie, il a été question des derniers évènements suite auxquels sept Mauritaniens ont malheureusement perdu la vie. À cet effet, il paraît important en la circonstance de venir discuter des stratégies communes tendant à renforcer notre coopération afin d’éviter ce genre d’incident », a indiqué SE. Ismail Ould Cheickh AHMED.

Une stratégie a-t-il poursuivi, qui consiste de commun accord de permettre aux citoyens de traverser les frontières tous les jours sans difficultés dans un système coordonné.

La partie malienne à rassuré de l’ouverture d’une enquête indépendante afin de faire la lumière sur ledit incident. Nous avons un destin commun a dit SE.ISMAIL Ould Cheickh AHMED, avant de rappeler les liens historiques, géographiques, au-delà du facteur culturel que nos deux pays ont en partage. Pour conclure, Son Excellence Monsieur le ministre a réaffirmé que nous avons un destin commun.

©️ Crédit source : Page officielle Présidence Mali – https://www.facebook.com/563531873666309/posts/5224768040875979/

🔴 Note des condoléances et de Soutien – Par Ganbanaaxu Fedde Armepes | 7 mauritaniens tués au Mali.

Nous apprenons ces dernières heures que 7 ressortissants mauritaniens ont perdu la vie au Mali lors d’un incident grave aux circonstances restant à clarifier. Lire ici https://fr.ami.mr/Depeche-62379.html , le communiqué de la présidence mauritanienne datant du vendredi 21 janvier 2022.

En conséquence de cet événement douloureux, notre association Armepes et ses partenaires de la mouvance droit-de-lhommiste Ganbanaaxu tiennent à :

– Présenter nos fraternelles et compatissantes condoléances aux familles des victimes originaires de la moughaata d’Adel Bagrou (Hodh El Charghi) et au peuple mauritanien,

– condamner vivement ces graves incidents meurtriers dans la zone frontalière,

– exprimer notre soutien aux hautes autorités étatiques de 2 pays dans leurs démarches diplomatiques, judiciaires et sécuritaires afin d’élucider cette affaire et de prendre les décisions appropriées en conséquence. Ainsi pour que de pareils événements gravissimes ne se reproduisent plus.

Le 22 Janvier 2022

©️ La communication Armepes-France et partenaires Ganbanaaxu.