L’esclavage héréditaire frappe à nouveau une femme et ses enfants dans la localité de Aîn Varba. (IRA Mauritanie)


Une mission est envoyée depuis Nouakchott il y a quelques jours par l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste IRA dirigée par le responsable de la commission des droits de l’homme de l’organisation, Abdellahi Abou Diop , accompagné d’un membre du Comité de Paix Laghdaf Neemeu , et a été rejointe depuis Tintan et Aioun par les représentants locaux du mouvement abolitionniste.
A l’aube , ce lundi, tous se sont rendus à Ain Varba accompagnés de la victime de la servitude domestique héréditaire, Mariem Mint Cheibani, propriété du nommé Cheikhna Ould Al Chehalawi Atenwajiwi.
La victime, Mariem, s’est rebellée contre son maître, qui l’avait soumise à une obéissance cruelle et vexée depuis sa naissance, et a fini par contacter certains militants de IRA dans la localité, qui l’ont mise en contact par téléphone avec Abdelahi Abou Diop , le responsable de la commission des droits de l’homme de Ira Mauritanie . Dès l’arrivée de la mission dans la localité , elle leur confirma que ses deux enfants son victimes d’esclavages Salka et Cheikhna , des mineurs toujours sous le joug de l’esclavage de Cheikhna Chehalawi et ses filles .
Il est interdit à la mère esclave de rendre visite à ses filles après avoir échappée du domicile de son maître pour être sous la protection de son miséricordieux mari .
Aujourd’hui, la mission IRA soutient la victime, Mariem, devant la Brigade de Gendarmerie de Aîn Varba et Mariem , la victime a déposé une plainte au regard de la loi criminalisant l’esclavage et l’asservissement contre le maître esclavagiste Cheikhna ould Chehalawi et sa famille .
La victime demande le recouvrement du droit de ses enfants et exige la fin de la captivité esclavagiste dont ils sont victimes et leurs retour auprès d’elle.


Ain Varba le 8 novembre 2021

©️ Crédit source : réseaux IRA-Mauritanie

✓Mauritanie | L’opposition se retire des discussions en commission sur la loi relative à la protection des symboles de l’État



Le député El Id Ould Mohameden a déclaré que les députés de l’opposition se sont retirés de la réunion consacrée à la discussion du projet de loi sur la protection des symboles nationaux, « en raison d’une violation des procédures législatives en vigueur. »

Dans une déclaration faite à Sahara Medias, le député de l’opposition a dit que les députés de l’opposition se sont retirés de la réunion, après avoir constaté une volonté manifeste d’ignorer le point de vue des députés de l’opposition, ajoutant que les dispositions du règlement intérieur permettent à chaque député d’avancer ses propositions qu’il considère appropriées à l’amélioration de tout projet de loi.

Le député a expliqué le retrait des députés de l’opposition par leur volonté de respecter le règlement intérieur et refuser la participation à des mesures juridiques invalides qui n’ont aucun lien avec la loi.

« Nous avons voulu éclairer l’opinion publique au niveau de notre opposition sur notre rejet de cette loi contraire aux acquis démocratiques et à la liberté d’expression » a encore dit le député.

Ould Mohameden a ajouté que le projet de loi en question s’oppose au principe de la censure, de la responsabilité et de la critique des fonctionnaires, « surtout que le pays est encore plein de corruption, d’abus, d’injustice et de marginalisation. »

Pour le député cette loi est incompatible avec l’esprit de la concertation nationale attendue entre la majorité et l’opposition.

Les députés de l’opposition s’étaient retirés hier de la réunion de la commission de la justice et de la défense issue de l’assemblée nationale consacrée à la discussion du projet de loi pour la protection des symboles nationaux de l’état, la criminalisation de toute atteinte au prestige de l’état et à l’honneur du citoyen

Sahara Media

©️ Crédit source : https://www.facebook.com/297319407063485/posts/4278898528905533/