«A ceux qui cherchent le changement» : audio du député Biram Dah Abeid sur les troubles de Rkiz

Dans un enregistrement audio où il livre son analyse des récents troubles de Rkiz, et de la situation générale dans le pays, le président de l’Initiative pour la résurgence d’un mouvement abolitionniste en Mauritanie, le député Biram Dah Abeid, tout en regrettant le saccage des biens publics et l’anarchie qui a ébranlé l’Autorité de l’Etat dans cette ville, revient sur les Causes profondes de ce mal-être qui a déjà touché d’autres moughataas du pays et prodigue, comme à son habitude, de précieux conseils au pouvoir du président Ghazouani avec lequel il fume le calumet d’une « paix des braves » depuis son élection en juin 2019.

« Chercher le changement est louable quand ça vise à changer en bien le vécu des citoyens. Mais il y a deux précautions à prendre : le respect de la loi, essentiellement, et la paix civile. C’est ce qui fait que toute organisation a besoin d’une « tête » (un dirigeant) pour en assurer l’encadrement. Un dirigeant capable d’apprécier les circonstances dans lesquelles il faut agir, s’orienter, augmenter ou diminuer l’intensité de la marche. C’est lui qui règle ainsi les aiguilles de la colère, de la dénonciation et des manifestations. Ainsi que les mots et circonstances de la manifestation. Toute organisation sans leader connu – et reconnu – échoue à respecter ces exigences nécessaires mais non suffisantes. Parce qu’il est vrai aussi que jouer le rôle de leader a un prix. Il est soumis à la critique, et même à la vindicte, de la Plèbe, quand il mène son combat avec sérieux, et qu’il veut que son action pousse vers l’avant, ce que beaucoup d’adeptes du statu quo ne veulent pas. Ce qui est arrivé aujourd’hui à R’Kiz est déjà survenu à Tintane et dans d’autres localités du pays; il ne doit plus se répéter, de crainte de devenir une tradition, une manie. Car, quand on banalise de tels actes, on ouvre la porte grande à l’anarchie.

Mais, disons aussi qu’il y a la responsabilité de l’État. La situation de melting-pot actuelle, vécue dans des quartiers populaires comme c’est le cas au PK (Riadh), d’El Mina, de Nouadhibou, Kaedi ou Rosso, appelle à changer radicalement l’optique tribale qui commande toujours le « commerce » de tout pouvoir avec les forces censées le soutenir. Toutes fonctions qui « rapportent » va ainsi à ces forces qui tiennent encore l’arrière-pays. Ils en usent et abusent, sans se dire qu’ils doivent, tout simplement, servir l’État et les citoyens. C’est le cas de ceux nommés au nom de cette moughataa mais également de toutes les autres où les alliances tribales tiennent à avoir leur part du gâteau. Malheureusement, ces « forces » qui ont la confiance du pouvoir ne rendent pas compte des souffrances de ceux qu’ils sont censés représenter.

Le gouvernement doit savoir que la solution secrétaire à elle seule ne suffit pas. Il est vrai que le communiqué du ministère de l’intérieur déclarant que les personnes impliquées dans le saccage des biens publics seront présentées à la justice et punies en fonction de la gravité de leurs actes n’est pas blâmable mais il faut aussi que les « solutions » ne s’arrêtent pas là. Nous avons dépassé Kobenni, Tintane et voilà maintenant R’Kiz. Il faut que les « privilégiés à qui le pouvoir donne tout rendent compte de leur incapacité à canaliser la colère populaire.

Je pense, jusqu’à preuve du contraire, que le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani est sincère dans ce qu’il dit – et fait – qu’il veut que le pays aille de l’avant mais surtout, qui veut la paix et la tranquillité pour le pays, doit revoir cette équation, ces « représentations ». Voir surtout si les « gens des villes » qui ont rompu les amarres d’avec la tribu ne peuvent pas assumer le rôle que les représentants de celle-ci n’arrivent plus à tenir. Dans tous les cas, je pense que la situation actuelle doit être traitée, pas seulement sous l’angle sécuritaire pour réaffirmer l’autorité de l’État mais aussi en prenant en compte les revendications des citoyens qui gagnent chaque jour plus de terrain passant d’une moughataa à une autre. »

©️ Crédit source : http://courrierdunord.com/node/4961

✓Rendez-vous 07/10/2021 à Paris | Sortie de la version française d’un livre biographique sur le député mauritanien Biram Dah Abeid.

Paris, la ville-lumière s’apprête à accueillir une cérémonie de présentation du livre biographique sur l’homme politique et défenseur des droits humains mauritanien, président d’Ira-Mauritanie, Biram Dah Abeid. La journaliste Équatorienne Tania Tinoco, engagée universelle pour les droits de l’Homme, avait rencontré et interviewé le député à Mexico-City (début 2019). Le député activiste a été fraîchement élu à l’assemblée nationale de son pays du fin fond d’une prison insalubre. Impressionnée par le parcours et la trajectoire de l’homme, Tani Tinoco vînt en Mauritanie, suivre le candidat Biram Dah Abeid au cours sa campagne vigoureuse pendant les élections présidentielles de juin 2019. Depuis lors, la journaliste et adepte des droits des personnes, a planché sur une biographie du prisonnier politique le plus incarcéré en Mauritanie. Le leader abolitionniste est un inamovible challenger des militaires aux deux dernières élections présidentielles (2014 et 2019) . Madame Tinoco a déjà publié la version de son œuvre en Espagnol et en Anglais et, le 7 octobre 2021 à Paris, c’est la version française du livre qui a pour titre « Biram Dah Abeid et le Pacte de la Renaissance » qui est à l’honneur.

✓La cérémonie aura lieu à partir de 19H30 de Paris à l’adresse suivante :

• Amphithéâtre Pierre Henri Titgen
Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne

Campus Port-Royal-Centre Lourcine

17 rue Saint-Hippollyte 75014 Paris

©️ Crédit source : Réseaux IRA-Mauritanie

✓Produits de base : Ghazouani annonce la création d’un outil de régulation et de stabilisation des prix

Le président mauritanien, Mohamed ould Cheikh Ghazouani, a présidé, lundi 20 septembre, une cérémonie consacrée aux Etats-généraux du secteur du Bâtiment et des Travaux publics (BTP).

Au cours d’un discours, il a annoncé la création d’un mécanisme national d’importation des marchandises et produits de base, et de les fournir au citoyen à des prix abordables, loin de la spéculation, pour être un outil de régulation et un facteur de stabilisation pour le marché de ces matériaux.

« Nous avons également ordonné à l’agence Taazour de fournir des marchandises dans les quantités requises dans tous les magasins subventionnés, et avons instruis le gouvernement à préserver le pouvoir d’achat des citoyens les plus pauvres, quel qu’en soit le coût », a déclaré le chef de l’État mauritanien.

Le président Ghazouani a rappelé que les différentes politiques publiques sont orientées vers l’amélioration des conditions de vie des citoyens et le renforcement de leur résilience face aux différentes crises.

« Cet objectif est non négociable », a résumé Ghazouani.

Par Babacar BAYE NDIAYE, pour Cridem

Avec AMI

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=749289

✓Mauritanie | «Le secteur du BTP est un pilier de la croissance économique», dixit le Président de la République


A l’ occasion de l’ouverture des états-généraux du secteur du Bâtiment et des Travaux publics (BTP), le Président de la République, S.E.M Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a indiqué, lundi, que ce secteur est l’un des piliers de la croissance économique, car il apporte une contribution significative au produit intérieur brut, à la création d’emplois, à l’attractivité d’investissement, au soutien des capacités de production ainsi qu’à la construction d’infrastructures soutenant les services de base.

Toujours au cours du discours qu’il a prononcé au palais des congrès de Nouakchott, le Président de la République, a estimé que les états généraux qui démarrent aujourd’hui, permettront de faire un diagnostic de la réalité du secteur et de trouver les moyens de le faire progresser, notamment en ce qui concerne l’expertise, le respect des procédures d’attribution des marchés, le suivi des travaux ainsi que la création d’emploi, entre autres.

Voici l’intégralité du discours:

« Monsieur le Premier Ministre

Honorables Ministres

Honorables membres du corps diplomatique

Chers invités

Mesdames et Messieurs

Le secteur du bâtiment et des travaux publics est considéré comme un pilier de la croissance économique en raison de sa contribution significative au produit intérieur brut, à la création d’emplois, à l’attraction d’investissements, au soutien des capacités de production, ainsi qu’à la construction d’infrastructures soutenant les services de base, tels que la santé, l’éducation, les transports, l’énergie et l’eau.

À cet égard, ce secteur joue un rôle de premier plan dans la réalisation de notre objectif central, vers lequel nos différentes politiques publiques sont orientées, à savoir l’amélioration des conditions de vie des citoyens et le renforcement de leur résilience face aux différentes crises.

Cet objectif est non négociable. Par conséquent, nous avons décidé, à la lumière de la récente crise de hausse des prix, de créer un mécanisme national d’importation des marchandises et produits de base, et de les fournir au citoyen à des prix abordables, loin de la spéculation, pour être un outil de régulation et un facteur de stabilisation pour le marché de ces matériaux. Nous avons également ordonné à l’agence Taazour de fournir des marchandises dans les quantités requises dans tous les magasins subventionnés, et avons instruis le gouvernement à préserver le pouvoir d’achat des citoyens les plus pauvres, quel qu’en soit le coût.

Mesdames et Messieurs,

Le secteur du bâtiment et des travaux publics, malgré son importance, et malgré les efforts du gouvernement pour le développer en lançant de grands ateliers, en offrant un environnement législatif approprié et en encourageant les acteurs nationaux, souffre encore de déséquilibres majeurs au niveau de la qualité de la préparation des études et du respect des cahiers des charges, des délais de réception, et la rigueur dans le respect des procédures d’attribution des marchés, la longueur des procédures de ces dernières, et d’autres éléments qui affectent négativement le rythme et la qualité de la mise en œuvre du projet.

Les états généraux que nous nous apprêtons à lancer aujourd’hui représentent une opportunité de faire le diagnostic de la réalité de ce secteur et de rechercher les moyens de le faire progresser en termes d’expertise et d’efficacité dans la préparation des études et le suivi des travaux, de création d’emplois, d’attraction d’investissements , de lutte contre la pauvreté et la fragilité, du renforcement des infrastructures de base, d’ amélioration des services et de rapprochement des citoyens pour améliorer leurs conditions de vie.

En déclarant, avec la bénédiction d’Allah, l’ouverture de ces états généraux, en souhaitant plein succès à leurs travaux, je vous invite tous à leur apporter vos riches expériences et vos suggestions constructives. Se concerter et profiter des expériences de chacun est une démarche créative, que nous adoptons régulièrement dans notre approche de gestion des affaires publiques, comme en témoignent les prochaines concertations nationales, qui n’excluront personne et n’interdiront pas un sujet afin d’aboutir ensemble aux meilleures solutions possibles face aux divers défis.

We salamou alaikoum wa rehmetoullah ».

©️ Crédit source : https://fr.ami.mr/Depeche-60371.html

✓GANBANAAXU Activités – 18 septembre 2021 | Plusieurs responsables abolitionnistes d’Armepes-France assistent à une rencontre associative à Paris [Vidéo]

À l’occasion de la rencontre annuelle La Fête de la Banane 🍌 à Paris, une délégation de l’association Armepes_France_Ganbanaaxu a pris part aux activités. Notre vice-président Samba Fofana est accompagné par le SG Aboulaye Traoré, un chargé des relations extérieures Dambou Keita et un chargé de Com Ousmane Traoré (soninké facile), le doyen et cheikh Dramane Camara, le coordinateur de Tistaye Saly Cissoko. Une équipe de nos sœurs camarades militantes était grandement de partie lors de cet événement associatif.

À l’occasion notre stand Ganbanaaxu a exposé nos éléments dérivés portant les idéaux d’égalité, de fraternité et de dignité. Lors d’une prise de parole, nos représentants ont décliné avec pertinence les objectifs de notre militantisme contre les mentalités rétrogrades de l’esclavage par ascendance qui sévissent aujourd’hui encore au 21 ème dans la communauté soninké.

✓Nos vifs remerciements à l’association organisatrice « La cantine le monde Bouge ».



©️ La Com Armepes-France Ganbanaaxu Fedde

🟢 Les activités du député Biram Dah Abeid en l’Italie | l’événement du 18 septembre 2021 à Arpino [Vidéo]



Samedi 18 septembre 2021, sous la statue de Cicérone dans le cœur de la ville d’Arpino en Italie, le député Biram Dah Abeid en discussion avec le prestigieux professeur émérite de droit public comparé Mario Patrono, sur la crise du droit constitutionnel en Afrique et dans le monde Arabe. Dans quelques instants, les deux hommes monteront sur le podium, avec un troisième conférencier, le professeur de philosophie classique Giorgio Piras, pour animer la conférence de l’année sur l’œuvre de l’homme d’Etat, homme de lettres et juriste romain Marcus Tilluis Cicérone (106-43 avant Jesus Christ). La conférence est thématisée sur les droits humains dans le monde et les droits constitutionnels en Afrique, cas de la Mauritanie.

Après l’allocution du député Biram Dah Abeid à la fin de la conférence qui pour titre : « Liberté C’est la Faculté de Vivre Comme On Veut », sous le patronage du maire d’Arpino Renato Réa, la modération de l’assesseur culturel Nicolo Casinelli, la présence du vice-président du conseil régional Mauro Bushchini, et une pléthore de professeurs dont les deux conférenciers qui ont pris la parole en plus du président des réseaux IRA-Mauritanie, Monsieur le Maire Réa a remis à BDA le Cicérone du nom de l’éminent homme d’Etat, juriste et homme de lettres romain.

©️ Crédit source : Réseaux IRA-Mauritanie Italie.

✓Près d’une quarantaine de commerces fermés pour non-respect des prix fixés

La direction pour la protection du consommateur et la répression de la fraude a procédé ces deux derniers jours à la fermeture de 39 commerces pour n’avoir pas respecté les prix fixés dans l’arrêté publié par le gouvernement.

Dans un communiqué publié vendredi, la direction a précisé que les commerces qui ont été fermés appartiennent à des importateurs mais aussi des distributeurs sur l’avenue appelée communément « avenue ERIZK », le cœur battant de l’activité commerciale à Nouakchott et principal pourvoyeur des marchandises vers l’intérieur du pays.

Le communiqué précise que les commerces qui ont été fermés ont fait l’objet d’amendes qu’ils ont acquitté au trésor public.

Les équipes de la direction poursuivent leurs efforts avec fermeté dans les marchés de la capitale pour veiller à l’application par les commerçants des prix qui ont été fixés

©️ Crédit source : https://fr.saharamedias.net/pres-dune-quarantaine-de-commerces-fermes-pour-non-respect-des-prix-fixes/

✓Entretien avec Baliou Coulibaly, Coordinateur national de Publish What You Pay (Publiez ce que vous payez)

Le CalameLes préparatifs des concertations politiques entre les acteurs politiques battent leur plein. C’est un moment important mais la société civile semble laissée en marge par les acteurs politiques. Comprenez-vous pourquoi ?

Baliou Coulibaly : Effectivement, nous avons fait ce constat regrettable qui a conduit à la mise à l’écart de la société civile. Cela est dû à deux faits. D’abord les acteurs traditionnels considèrent qu’ils sont les principaux acteurs des affaires de la cité. Jusque-là, malgré les injonctions des partenaires au développement, ils continuent à marginaliser la société civile.

C’est là une tendance regrettable et fortement ancrée et qui reste en porte à faux avec les bonnes pratiques en vigueur dans le monde. Dans les pays de démocratie véritable, la société civile est au cœur de toutes les concertations et discussions autour des problématiques des cités.

Le deuxième facteur est lié au fait que la société civile n’a pas encore réussi à s’imposer en tant que partenaire indispensable et incontournable, c’est là également un fait à déplorer. Nous devons au niveau de la société civile pallier cela et nécessairement on doit être impliqué et s’impliquer, puisque pour qu’un dialogue soit franc, crédible et sincère, il doit être inclusif, et la société civile est une partie prenante de toutes les concertations qui engagent l’avenir de sa Nation.

Vous avez certainement scruté la feuille de route que les acteurs ont concoctée pour le dialogue. Quelle appréciation vous en faites ? Quels sont les thèmes qui ont retenu votre attention ?

✓BC : A propos de la feuille de nous route, nous avons constaté qu’elle s’intéresse beaucoup plus à des questions de calendrier et d’organisation. Certes, les parties ont ciblé quelques axes comme la bonne gouvernance, l’unité nationale… A nos yeux, les thèmes listés demeurent très généraux et vagues.

A notre avis, quand on va à ce genre de débat, on doit mettre l’accent sur l’essentiel et aborder sérieusement les priorités. A mon avis, on doit avoir le courage de s’attaquer aux questions essentielles et urgentes. Nous voulons que les questions de l’unité nationale, du passif humanitaire et de l’esclavage soient posées de manière claire et concrète pour sortir avec des propositions claires, comme au temps de feu le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Aussi, la question de l’esclavage doit-elle être traitée, pas seulement sur son aspect juridique mais aussi sur le plan économique et social, avec des mesures d’accompagnement comme la discrimination positive, l’appui et la prise en charge des personnes victimes de cette pratique mais également en termes de partage et de redistribution des richesses.

Aujourd’hui, hélas, il y a beaucoup de gens issus de ces couches qui n’ont aucune chance d’accéder à certaines fonctions, ce qui met un frein à leur émancipation puisqu’ils ne pourront pas poursuivre efficacement leur lutte et leurs enfants n’auront aucune chance de faire des études et partant jouir des richesses de leur propre pays, comme tous les autres, dans un pays égalitaire et juste et pour éradiquer ce phénomène et enfin apaiser les esprits.

Propos recueillis par Dalay Lam

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=749136

✓Le député BDA et sa compagne Leila invités à Rome | Quelques éléments médiatiques de la cérémonie [vidéo]

© élément Vidéo via Yacoub DIARRA IRA-Italie

« Le 15 septembre 2021 à la place du théâtre pendant la période de l’empire Romain, dans la ville de Terni, centre de l’Italie, une foule immense, constituée d’artistes, d’intellectuels, de défenseurs et défenseuses de droits humains, d’hommes et de femmes politiques, ont attendu des heures et sous une pluie torrentielle, le discours du député Mauritanien, président et co-fondateur des réseaux IRA de par le monde. Le discours de BDA, tant attendu par la communauté Iraouis d’Italie, la plus ancienne d’Europe, ce discours a commencé avec 5h de temps de retard. Un retard qui est dû au vol Paris-Roma (mercredi1 5h), raté par BDA et son épouse et compagne de lutte Leila Ahmed Hmaida.
Le fidèle public Italien a attendu patiemment les invités et le conférencier. Ce dernier a pris la parole après que le public ait visionné le documentaire sur le combat d’IRA et BDA en Mauritanie, docu-film réalisé par l’universitaire et cinéaste Italien natif de la ville de Terni, Marco Piantoni. » Compte rendu Réseaux IRA-MAURITANIE

©️ Crédit source : Réseaux IRA-Mauritanie Italie.

✓France | Le smic augmentera de 34,20 euros brut par mois au 1er octobre. (franceinfo)

Le smic va connaître une augmentation automatique le 1er octobre, en raison de l’inflation. L’indice des prix à la consommation ayant progressé de 2,2% par rapport à novembre 2020, le salaire minimum augmentera d’environ 34,20 brut par mois. Actuellement à 1 554,58 euros (brut mensuel), il sera porté à environ 1 589 euros. Le smic horaire brut devant passer de 10,25 à 10,48 euros. En effet, le Code du travail (article L3231-5) prévoit qu’une progression d’au moins 2% doit entraîner une revalorisation dans les mêmes proportions.

La dernière hausse automatique du smic en cours d’année due à l’inflation était de 2,1% le 1er décembre 2011. Le smic bénéficie par ailleurs chaque année d’une hausse mécanique calculée selon deux critères : l’inflation constatée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).

Chaque année, certains syndicats (comme la CGT qui réclame un smic à 1 800 euros brut) demandent au gouvernement d’aller au-delà de la hausse automatique, mais le dernier « coup de pouce » (de 0,6% couplé à 1,4% au titre de l’inflation de façon anticipée) remonte à juillet 2012, au lendemain de l’élection du président socialiste François Hollande. Les gouvernements qui ont suivi se sont abstenus de toute hausse exceptionnelle, jugeant que cela nuirait à l’emploi des moins qualifiés.

©️ Crédit source : https://www.francetvinfo.fr/economie/le-smic-augmentera-de-34-20-euros-brut-par-mois-au-1er-octobre-en-raison-de-la-hausse-de-l-inflation_4771933.html