✓Le Mali extrade deux terroristes mauritanien et malien vers les USA

Mali Actu – A la demande du gouvernement américain, le Mali a donné son accord pour l’extradition de deux terroristes vers les USA.

Par deux mandats d’arrêt délivrés le 20 octobre 2020 par le Tribunal du District Est de New York, la justice américaine a demandé au gouvernement du Mali l’extradition vers les USA de Fawaz Ould Ahmed Ould Ahemeid alias Ibrahim Dix, de nationalité mauritanienne, et de Mimi Ould Baba dit Oumar Yanya de nationalité malienne.

Les intéressés sont poursuivis pour avoir participé aux attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire qui ont fait des victimes américaines.

Fawaz Ould Ahmed Ould Ahemeid, faut-il le rappeler, était recherché par les Américains pour sa participation aux deux attentats terroristes au profit d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et d’Almourabitoun. Ces attentats ont eu lieu successivement le 7 août 2015 à l’hôtel Byblos de Sévaré entraînant la mort de treize personnes dont cinq employés des Nations unies et le 20 novembre 2015 à l’hôtel Radisson Blu de Bamako où 22 personnes ont perdu la vie, dont une ressortissante américaine.

Avant sa comparution le mardi 27 octobre 2020 devant la Cour d’assises de Bamako qui l’a condamné à mort, plusieurs sources avaient annoncé son élargissement avec la libération de 204 personnes arrêtées pour faits de terrorisme en échange de Soumaïla Cissé, Sophie Pétronin, Pier Luigi Maccalli et Nicolas Chiacchio.

Cet ancien lieutenant de Mokhtar Belmokhtar est une figure du jihadisme en Afrique. Il est soupçonné d’avoir kidnappé deux Canadiens dans le Centre de Niamey au Niger fin 2008.

Le surnommé “Colosse” en raison de sa construction physique a été arrêté par la Sécurité d’État du Mali en avril 2016 à Baco-Djicoroni en Commune V du district de Bamako après une chasse à l’homme effrénée dans l’ensemble du pays.

Quant à Mimi Ould Baba, sa demande d’extradition a été motivée pour sa participation à l’exécution de deux attentats terroristes le 15 janvier et le 13 mars 2016 successivement à Ouagadougou au Burkina Faso où un citoyen américain a perdu la vie et à Grand-Bassam Côte d’Ivoire au profit d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et d’Almourabitoun. Ces attentats ont fait 49 morts au total.

Originaire de Tarkint dans la région de Gao, Mimi Ould Baba est décrit par la justice américaine comme un support logistique qui facilite le recrutement et la fourniture des armes.

Pour sa participation à ces deux attaques, Mimi Ould Baba aurait touché 11 millions et demi de Fcfa d’après une source policière.

Moussa Kobba

Source : Aujourd’hui-Mali

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=747889

Le décryptage de la tournée de Biram Dah Abeîd au Guidimakha | Par Abdalahi Sassine

Le mensonge est séduisant et fascinant. Il est également brillant et éloquent mais seulement de manière éphémère comme une mauvaise herbe dans un verger.

Aidez-moi à me retrouver. Je n’en peux plus. On m’a toujours fait comprendre qu’il n’y a pas d’esclavage chez les soninkés au Guidimakha. Il y a juste ces dernières années un mouvement extrémiste qui s’emploie à créer la zizanie au sein de la société. J’y ai cru bêtement.

Désormais, je renonce à cette assertion. Et pour cause, j’ai suivi sur Facebook la visite du député et président du mouvement abolitionniste, IRA chez les Soninkés dans la wilaya du Guidimakha.

Les images forcent l’estime de l’homme qui a changé de discours et trouvé un interlocuteur attentif, en la personne du président de la république, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Au Guidimakha, ces cinq dernières années sont marquées par une espèce de big bang social caractérisé par le réveil de la majorité silencieuse appelée esclaves. Au début, l’Etat a fait semblant de ne rien entendre. Ensuite, elle a essayé de faire l’arbitrage en faisant fi des lois du pays pourtant particulièrement sévères sur les pratiques esclavagistes. Et après, il mord à l’hameçon des soninkés : la corruption. Conséquence le droit ne sera jamais dit. Les pauvres populations s’entredéchirent et s’organisent à soudoyer l’administration locale qui trouve la situation « appétissante ».

Contre toute attente.

Voilà un député qui fait cavalier seul en allant à la rencontre des populations pour les entendre sur une problématique devenue sérieuse du fait qu’elle impacte négativement un segment du vivre-ensemble et l’unité nationale : l’esclavage coutumier.

Dans d’autres démocraties, c’est l’assemblée nationale forte de sa légitimité et de sa stature de conglomérats de représentants du peuple qui se saisit de cette question aux relents de défense des droits humains puisse qu’il s’agit de la dignité humaine dont il s’agit. Mais hélas !

Je disais alors que j’ai été roulé dans la farine, en croyant naïvement à ce que me disaient mes amis soninké du Guidimakha sur la question de l’esclavage.

Mais quand, je regarde l’aura de l’accueil réservée à Biram Dah Abeîd, je comprends aisément là où se situe la vérité.

Cet accueil est digne de celui d’un chef de l’Etat. Celui qui a brigué au chiffrage universel. Celui qui gouverne et dirige le pays. Il offre les postes ministériels et est dépositaire de la force publique et de tous les avantages y afférents : il tient les cordons de la bourse.

Un président de la république avec sa position jouit de tous les pouvoirs. Ainsi ses partisans peuvent mobiliser les foules par les mécanismes que nous connaissons tous. Mais la conviction et la sincérité ne sont pas là : C’est le piège de la mise en scène.

En revanche, les images que j’ai vues montrent des populations déchainées et libérées accueillant Biram Dah Abeîd comme un libérateur. Elles traduisent la vérité et le mal être des populations victimes de l’arbitraire.

Pendant les réunions aux allures d’audiences foraines, les anciens esclaves se relaient devant le député : chacun raconte son histoire et son calvaire lié au foncier.

C’est ahurissant ! Mais où est la république ? A quoi servent toutes nos lois votées contre l’esclavage ? Le silence de l’Etat est coupable et complice. C’est le moins qu’on puisse dire.

En revanche, la démarche du Président du mouvement abolitionniste est salutaire et constitue un cours magistral dispensé pour servir la démocratie et l’Etat de droit.

Abdallahi Sassine

©️ Crédit source : https://initiativesnews.com/le-decryptage-de-la-tournee-de-biram-dah-abeid-au-guidimakha/

✓VACCIN OBLIGATOIRE CONTRE LE CORONAVIRUS IMPOSÉ AUX CHAUFFEURS DE TRANSPORTS EN COMMUN

L’Autorité de régulation des transports routiers en Mauritanie a rendu une décision obligeant les chauffeurs des transports publics en Mauritanie à se vacciner contre le coronavirus.
L’autorité a déclaré que les chauffeurs doivent exhiber leurs cartes de vaccination corona au niveau de chaque poste de sortie à partir du 16/08/2021.
L’autorité a averti qu’aucune autorisation de sortie ne serait délivrée à aucun chauffeur qui ne détiendrait une carte de vaccination, après la date spécifiée.

©️ Crédit source : http://adrar-info.net/?p=71261