Conseil des ministres : Adoption d’un projet de loi portant protection des symboles nationaux et incrimination des atteintes à l’autorité de L’État et à l’honneur du citoyen

Le Conseil des Ministres s’est réuni le Mercredi 14 Juillet 2021 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République.

Le Conseil a examiné et approuvé les projets de lois suivants :

-Projet de loi portant protection des symboles nationaux et incrimination des atteintes à l’autorité de l’Etat et à l’honneur du citoyen.

Le présent projet de loi intervient pour pallier les insuffisances constatées dans notre système pénal et mettre à la disposition des praticiens, y compris les magistrats et les enquêteurs des instruments juridiques clairs permettant d’imposer le respect des textes juridiques et des valeurs républicaines.

Il s’agira de définir les actes qui constituent des atteintes aux symboles nationaux, à l’autorité de l’Etat et à l’honneur du citoyen ainsi que les sanctions appropriées pour faire face au phénomène d’agression contre les fondamentaux de la société et de diffusion de la haine entre ses composantes.

– Projet de loi autorisant la ratification de la convention de crédit, signée le 12 juillet 2021 entre la République Islamique de Mauritanie et la Banque Islamique pour le Développement (BID), destinée au financement du projet de renforcement de l’enseignement et apprentissage des sciences, des technologies et de l’innovation du secondaire.

La convention de financement objet du présent projet de loi porte sur un prêt concessionnel d’un montant de 8.330.000 Dinar Islamique, soit l’équivalent de 430 millions MRU, destiné à l’appui de la mise en œuvre de la politique de réforme de l’enseignement secondaire menée par le Gouvernement, notamment la restructuration des filières, la rénovation des curricula de formation et le développement des compétences des professeurs, tout en mettant l’accent sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences, des technologies et de l’innovation.

– Projet de loi complétant et modifiant certaines dispositions de la loi n°2010-033 du 20 Juillet 2010, modifiée, portant code des hydrocarbures bruts.

Le présent projet de loi a pour objectif de permettre la création de zones promotionnelles à l’intérieur desquelles la recherche et l’exploitation des hydrocarbures bénéficieront d’avantages additionnels à ceux prévus actuellement dans le code des hydrocarbures bruts, et ce afin d’encourager les investissements privés dans un environnement international de plus en plus concurrentiel et subissant les effets de la nouvelle transition énergétique.

– Projet de loi modifiant certaines dispositions de l’Ordonnance n°2006-047 en date du 06 décembre 2006, portant Code de la Route.

La modification objet du présent projet de loi vise à faire face aux facteurs déterminants dans la survenance des accidents de circulation et ce à travers le durcissement des peines relatives à la sécurité de la circulation routière et au comportement insoucieux et irresponsable des usagers de la route notamment en cas récidive.

Le Conseil a également examiné et adopté un projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de l’Imprimerie Nationale.

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes:

Ministère de l’Elevage

Cabinet du Ministre

Chargé de mission : Mohamed Ould Guéya, précédemment même poste

Conseiller Technique chargé des Affaires Juridiques : Bocar Hamat N’Gaidé, Avocat

Conseiller Technique chargé de la Santé Animale : Dr. Brahim Ould Taleb Moustapha, précédemment Délégué Régional de l’ex Ministère du Développement Rural à Nouakchott.

Conseiller Technique chargé de la Production Animale : Mohamed Yahya Ebbah, Titulaire d’un Doctorat en Production Animale

Conseiller Technique chargé de la Communication : Ahmed Ould Ebbah, Journaliste.

Inspection Interne

Inspecteur Général : Ahmed salem Ould Bouboutt, précédemment cadre à l’ex Ministère du Développement Rural

Inspecteur : Jemal Ahmed Taleb, précédemment même poste.

Inspecteur : Mohamed Vall Ould Yarba, précédemment même poste

Inspecteur : Sidi Mahmoud Ould Salem Vall, précédemment Directeur Adjoint de la Coopération et des Relations Extérieures à l’ex Ministère de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement.

Administration Centrale

Direction des Stratégies, de la Coopération et du Suivi – Evaluation

Directrice : Mana Mint El Hadj, Economiste, précédemment cadre à l’ex Centre Mauritanien d’Analyse des Politiques.

Direction des Services Vétérinaires

Directeur : Baba Doumbia, précédemment même poste.

Direction du Développement des Filières Animales

Directeur : Ahmed Salem Oud El Arbi, même poste.

Direction des Affaires Administratives et Financières

Directeur : Souleymane Diop, précédemment Chef de Service au Ministère de la Santé.

Etablissement Publics

La Mauritanienne des Produits d’Elevage

Directrice Générale Adjointe : Dr. Teslem Cheikh Bouroieiss, précédemment Déléguée Régionale de l’ex Ministère du Développement Rural à Nouadhibou.

©️ Crédit source : https://fr.ami.mr/Depeche-59407.html

« LE CRATÈRE SUD-AFRICAIN » | Par Achille Mbembe


Crédit photo : Sa Page FB

Dans ce texte [ https://www.dailymaverick.co.za/article/2021-07-14-this-is-what-a-failed-state-looks-like/ ] , Richard POPLAK (un observateur averti de son pays) développe l’une des analyses sinon les plus originales, du moins les plus provocatives des événements en cours en Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud n’est peut-être pas (encore) un « failed state » (un Etat failli). Plusieurs expressions ont servi a la designer dans un passé récent , à commencer par la plus idiote: « la nation arc-en-ciel », qu’elle n’est pas non plus.

S’il fallait à tout prix lui octroyer un nom, alors on dirait qu’en réalité, ce pays aura été, depuis ses origines modernes, un veritable cratère.

En tant que tel, il aura fait l’experience, à intervalles plus ou moins réguliers, de violentes éruptions. Mais après chaque éruption, il aura su trouver, quelque part, les ressorts nécessaires pour se remodeler, et cela aussi fait partie de sa singularité.

L’arrivée au pouvoir de l’ANC en 1994 n’a pas abouti a l’éradication de ces dynamiques cratériformes . Bien au contraire, celles-ci ont connu une vertigineuse accélération , et c’est bien l’une des raisons pour lesquelles l’on en est là aujourd’hui.

Aussi bien les choix que les non-choix effectués depuis plus d’un quart de siècle par les nouvelles élites gouvernantes auront débouché sur la multiplication sans précédent de logiques de collision multi-échelles et de situations aussi paradoxales qu’explosives – et par conséquent objectivement insoutenables sur la moyenne durée.

L’incarcération de Jacob Zuma a servi de prétexte et la poudrière a partiellement saute. Partiellement, du moins pour le moment.

La déflagration en cours représente un veritable danger pour tout le pays. Ici, les inégalités sociales sont par définition raciales et cela ne peut plus durer. Les niveaux d’appauvrissement étaient déjà vertigineux. La stratégie de lutte contre la pandémie a abouti à la destruction des ultimes filets de sécurité, ouvrant la voie, à présent, à de réelles situations de famine, de détresse et de désespoir. La violence structurelle n’est plus de nature à préserver l’ordre établi. Elle est en train de détruire la fabrique sociale elle-même. Beaucoup n’ont plus rien a perdre.

Il serait étonnant que l’explosion actuelle épargne l’ANC dont le cours, tout à fait tragique, n’est pas sans rappeler la trajectoire suivie par la plupart des mouvements dits de liberation dans notre continent au cours de la période postcoloniale .

De la libération à la prédation, le chemin aura souvent été court.
Aujourd’hui, deux factions irréconciliables sont en lutte pour le pouvoir au sein du parti. D’abord feutrée pendant plusieurs années, cette lutte est désormais une lutte a mort.

De façon schématique, elle oppose une faction prédatrice (représentée par Jacob Zuma et ses affidés) et une faction techno-ploutocratique (Ramaphosa et les siens).

La faction techno-ploutocratique cherche à préserver les oripeaux de la démocratie constitutionnelle et de l’Etat de droit comme cadre privilégié de l’accummulation, dans le contexte d’une économie de marché formelle. La redistribution, dans ce cadre, se ferait par les canaux ordinaires de la croissance, des investissements et de la création d’emplois.

La faction prédatrice se sert de la rhétorique de la redistribution (radical economic transformation) comme d’un drapeau rouge et cherche à rallier les « classes marginalisées » aux fins d’accaparement du pouvoir d’Etat. Elle n’hésiterait d’ailleurs pas à sacrifier la constitution et l’Etat de droit, à utiliser (et au besoin a détruire) la puissance publique aux fins d’accaparements privés et de rackets en tous genres (le modèle russe).

La lutte entre ces deux factions est loin d’être terminée et sert de toile de fond à l’explosion en cours.

Elle sera d’autant plus rude et impitoyable que les forces sociales qui soutiennent Jacob Zuma se recrutent y compris au sein des institutions étatiques (police, armée, municipalités, gouvernements et assemblées provinciales et services de renseignement). Elles se nourrissent par ailleurs de la convergence avec, voire du controle qu’elles cherchent à exercer sur des pans entiers de l’économie criminelle et du racket qu’avait étudié, il y a plusieurs années, le regretté Stephen ELLIS dans un ouvrage peu commenté à l’époque.

Les enjeux sont donc énormes. Une éventuelle victoire de la faction prédatrice et une restauration de Zouma sous une forme ou une autre signeraient l’échec de l’expérience sud-africaine et aurait de terribles répercussions sur l’ensemble du continent.

Mais pour réussir, l’Afrique du Sud a besoin d’une rupture radicale et d’une reforme aussi bien de l’Etat que de l’économie – une reforme qui etendrait à tous les délaissés un droit universel à la subsistance.

Bref, elle devra inventer un modèle entièrement neuf, qui ne se limite pas à la démocratie de marché. Car on le sait désormais, à l’âge du néolibéralisme autoritaire, la démocratie de marché à elle seule n’est plus une garantie contre la plongée dans le chaos, la violence et l’anarchie.

©️ Crédit source : Post FB de l’auteur du 14 juillet 2021 voir : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10158245237561451&id=618071450

Baram Dah Abeid, continue sa tournée dans le sud pays. | Par BAYAT TV

C’est sans doute l’un des hommes politiques les plus écoutés ces dernières années en Mauritanie.
L’opposant mauritanien est depuis le début de la semaine à l’intérieur du pays, plus précisément le sud.

Hier à son arrive à Farrala, le chef de file de l’opposition et sa délégation ont été accueillies avec tous les honneurs par les populations de Farrala.

Tour à tour les intervenants se sont succédés pour souhaiter la bienvenue à leur hôte, pour son engagement, sa disponibilité à se déplacer en cette période pas du tout facile du covid 19.

Les habitants de ces villages visités par le député n’ont pas manqué à crier haut et fort leur colère sur les autorités mauritaniennes, plus particulièrement administratives de la localité de Ferrala et environs.
Ils ont détaillé les problèmes fonciers, l’état civil, la discrimination, l’injustice entre autres. A cet égard, ils ont sollicité au président Biram a porté leur combat afin que les autorités fassent quelques choses rapidement sans promesses.



Dans sa prise de parole, le député mauritanien Biram Dah Abeid a remercié les populations de Tekane, de Dar El Barka et Farrela pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et sa délégation accompagnante.



Selon Biram, il y’a des avancées positives à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion crée par l’ancien régime, mais elles ne répondent pas aux attentes des populations de ces localités visitées.

L’opposant mauritanien a ensuite répondu, ses détracteurs qui, avant son déplacement ont cherché à le diaboliser et le mélanger avec les populations de cette importante partie du pays, en circulant des messages de haines pour empêcher ces derniers à sortir l’accueillir, ce que ce les populations n’ont pas respecté car selon lui, car les habitants sont sortis massivement.



Sans relâche, il a rassuré les populations de ces différentes localités que leurs doléances seront transmises à qui de droit pour une réparation rapide à leurs problèmes.
Le leader abolitionniste a levé sa voix, pour dire au président de la république Mohamed Ould Cheikh El Ghazaouni à prendre les dossiers des déportés vivant au Sénégal et au Mali, les dossiers des problèmes fonciers et les états civils de ces mauritaniens exclus en main.

Rappelons que le président Biram termine sa tournée le jeudi 15 juillet 2021 dans le sud pays.

Babacarnam@bayat TV.

– Éléments médias (photos et vidéos) via réseaux IRA-Mauritanie

©️ Crédit source : Page FB Bayat TV https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=345349310651307&id=104823574703883

✓LA PREMIÈRE DAME APPELLE LES FEMMES À INTÉGRER L’ARMÉE ET LES FORCES DE SÉCURITÉ

L’épouse du Président de la République, Mariem Mint Dah, a appelé les responsables des secteurs de la justice et de la sécurité et les commandants des personnels militaires et de sécurité à favoriser l’accès des femmes à ces professions et à œuvrer pour surmonter les obstacles qui se dressent sur le chemin. Dans un discours qu’elle a adressé aux femmes des pays du Sahel, la Première Dame a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation pour encourager la participation des femmes mauritaniennes et sahéliennes à l’accès aux professions liées à la sécurité et à la justice, et renforcer la présence militaire des femmes dans les les secteurs de la défense et de la sécurité dans la région du Sahel.

Lors de sa participation à une grande cérémonie au Palais des Conférences à Nouakchott, la première dame a déclaré :

« Si certaines femmes sont présentes dans les forces de sécurité et de défense et le secteur de la justice, leur représentation actuelle est encore en deçà de la norme et limitée principalement à des taches administratives et de soutien. Elles ne participent pas au niveau requis dans la prise de décision. »

La Première Dame a conclu son discours en déclarant : « J’appelle les femmes mauritaniennes et dans les pays du G5 Sahel à s’orienter vers ces professions afin de contribuer à la défense de leurs pays, la lutte contre la criminalité et l’application de la loi.



Source : http://www.zahraainfo.com/node/27399

Traduit par adrar info

©️ Crédit source : http://adrar-info.net/?p=70901