Urgent | Section UPF Mauritanie : Les éclaircissements de la présidente Mariya Ladji Traoré

Cher (es) membres de la section mauritanienne de l’Union de la presse francophones (UPF Mauritanie) et autres confrères  et consœurs  de la presse mauritanienne en générale , il est important de souligner que toute nouvelle ouverture des adhésions à la section UPF Mauritanie en ce mois d’avril semble inopportune ou  complètement insensée. Ainsi vu que les membres de la section depuis sa création on été contactés depuis janvier 2021 comme d’habitude pour ceux qui veulent renouveler leurs adhésions ou ceux qui ont renouvelé leurs adhésions depuis 2019 ou répondu au courrier de la campagne d’adhésion 2018/2019 .

Il est important d’éclaircir les points suivants :

  • Les sections nationales de l’UPF sont autonomes et nul renouvellement de ses instances ne peut être opéré avant la tenue d’une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.  
  • Les sections sont dirigées par le président de la section , qui en vertu de ce statut  , l’UPF international lui octroie une accréditation qui lui permet de faire valoir ce que de droit et de se faire reconnaitre au prés des  autorités concernées pour mieux implanter la section et assurer son bon fonctionnement en tant que association de presse mais aussi comme représentation de l’UPF  International en Mauritanie.  
  • Pour l’année 2021 , suite à la décision de la commission d’aide à la presse privée de payer annuellement les cotisations des associations ou représentation  de presse à l’international et plus particulièrement pour l’UPF Mauritanie dans le cadre de la Conjoncture actuelle de la COVID 19 , suite au rapport produit  par l’UPF Mauritanie sur  la situation des médias en Mauritanie l’année dernière et qui avait abouti à la lettre ouverte  adressée au président de la République Mohamed ould Cheikh Ghazouani par voie diplomatique , pour  appuyer la presse écrite vu qu’elle représente le secteur le plus affecté par la pandémie au niveau mondiale, qui a répondu favorable à cette requête.  
  • La réouverture des adhésions en ce moment , n’est autre qu’un doublon car les premiers dossiers complets ont été transmis déjà à l’international  (plus d’une dizaine) et les autres sont en instance suite à un blocage dû au retard accusé par le montant octroyé par la caisse d’aide à la presse privée à cette fin ,qui n’a pas encore été perçu  jusqu’à présent et  la tentative avortée de déstabilisation de la section tout dernièrement ont accentué ce retard. 
  • La décision du payement annuel des cotisations a été décidé l’année dernière, mais seulement  c’est pour l’année en cours que le l’UPF  Mauritanie va en bénéficier, suite à son dynamisme au niveau national et international et le plaidoyer de sa présidente auprès des autorités concernées notamment le Ministère de la culture, de l’artisanat et des relations avec le parlement tutelle actuelle de la communication et la Haute Autorité de la presse et de l’audio-visuel.

Mariya Ladji Traoré, présidente UPF Mauritanie. 

©️ Crédit source : reçu de la présidente UPF Mauritanie     

Mauritanie | La protection du littoral devient urgente face à l’érosion, Par la Journaliste Mariya Ladji Traoré


En Mauritanie, l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière, en développement depuis 2001 , le transport maritime ou encore le développement urbain et industriel côtiers représentent des menaces sérieuses pour l’écosystème marin. Conscientes des enjeux, les autorités mauritaniennes ont adopté une politique qui vise à mettre en place des stratégies visant à concilier le développement durable de l’exploitation pétrolière et gazière avec les intérêts du secteur des pêches et la conservation de la biodiversité marine et côtière .
Pour préserver ses écosystèmes côtiers et marins afin de réduire les impacts négatifs des activités humaines , la Mauritanie a adhéré à de nombreuses conventions régionales et internationales , notamment la convention d’Abidjan , qu’elle a ratifié en 2012 . Toutes ces conventions soulignent l’importance de la collecte de données scientifiques relatives aux écosystèmes marins pour permettre leur suivi. En effet de la même façon que les décideurs politiques basent leurs décisions économiques sur des indicateurs, il convient, pour mettre en œuvre une politique environnementale raisonnée, de suivre un certain nombre d’indicateurs, écologiques.

C’est ainsi que le pays a développé un système sophistiqué de suivi, de micro-contaminants dans l’environnement marin et côtier.
Ce suivi a été élaboré et est mis en œuvre par le programme Biodiversité Gaz Pétrole ( BGP) , une initiative du Ministère de l’environnement et du développement durable en collaboration avec le ministère du pétrole, de l’énergie et des mines et le ministère des pêches et de l’économie maritime.
Le dispositif de monitoring est aujourd’hui une collaboration entre plusieurs institutions notamment : l’IMROP ; l’ONISPA, le PNBA, le PND, la faculté des sciences et techniques de l’USTM de Nouakchott et l’ISET.

Par Mariya Ladji Traoré

Mauritanie | « Ces forces du mal tapis dans les rouages de l’État »

Une nouvelle déclaration du député Birame Dah Abeid circule sur les réseaux sociaux, mettant en garde contre la résurgence des forces du mal tapis dans les rouages de l’appareil de l’Etat. Selon lui, ces « résurgences du passé nostalgiques du chaos et des confrontations menacent sérieusement l’ébauche de réconciliation et de concorde nationale que le pouvoir de Mohamed Cheikh Ghazouani cherche à instaurer ».


Plusieurs voix s’élèvent en effet depuis quelques jours pour fustiger le recul des libertés et les tentatives vaines des forces rétrogrades qui cherchent à réinstaller le climat de confrontation hérité des pouvoirs précédents

En toile de fond, la dérive autoritaire des autorités régionales de l’Adrar qui semblent vouloir, selon ces voix, réinstaller la Mauritanie dans le cercle vicieux des confrontations intercommunautaires. Ces autorités ont arrêté il y a quelques jours trois militants de l’ONG SOS Esclaves, dont la Coordinatrice régionale.

En toile de fond, l’affaire de « Ouadane » que l’ONG SOS Esclaves avait soulevée, dénonçant à travers la formule énoncée au cours d’un mariage, le don d’une esclave comme partie intégrante de la dote d’une épouse appartenant à une famille aristocratique de la ville.

Cette affaire a été dénoncée par plusieurs ONG des droits de l’homme. Ils ont fustigé l’immixtion dans le dossier de certains pans du pouvoir hostiles aux abolitionnistes malgré l’engagement de la Mauritanie à lutter contre l’esclavage.

L’épisode de « Ouadane » a été marquée aussi par le limogeage du chargé de communication de SOS Esclaves, Kory Ould Sneiba, de son poste de chargé de communication du Ministère de l’Education et de la Réforme quelques jours après sa nomination.

A rappeler également que la Commission nationale des droits de l’homme, conduite par son président Mohamed Salem Ould Bouhoubeiny, accompagné par un représentant du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme en Mauritanie, s’était rendue à « Ouadane » pour enquêter sur cette affaire présumée d’esclavage. SOS Esclaves, invitée à se joindre à la délégation aurait rejeté l’offre, selon Ould Bouhoubeiny. Aux termes de l’enquête, la Commission nationale des Droits de l’Homme, avait organisé une conférence de presse au cours de laquelle elle a démenti les allégations. SOS Esclaves a riposté en organisant à son tour une conférence de presse, en présence de la Coordinatrice de l’organisation en Adrar, Eziza Mint Brahim, qui a confirmé les faits et traité les conclusions de la Commission des droits de l’homme de mascarade.

C’est dans ce climat délétère que s’inscrit sans doute la sortie de Birame Dah Abeid, leader du mouvement antiesclavagiste, IRA, qui semble ressentir le devoir de tirer sur la sonnette d’alarme face à ceux qu’il appelle « les fossoyeurs du climat de paix ». Selon lui, ces rameurs en aux troubles cherchent à saper le climat d’apaisement et d’entente que le régime actuel cherche à instaurer en ouvrant des canaux de communication directe avec l’ensemble des acteurs de la scène politique et des droits de l’hommiste du pays. Cette accalmie sociale et politique que le président Ghazouani a ramené dans le pays depuis son arrivée au pouvoir, dérange selon Birame, les tenants du chaos et de la division.

Ces thèmes reviennent de plus en plus dans les discours du président d’IRA, notamment lors de ses dernières conférences de presse qu’il a animées récemment, dont celle du 13 avril 2021 au siège du parti RAG aux P.K 10.

Cheikh Aïdara

©️ Crédit source : https://aidara.mondoblog.org/2021/04/19/ces-forces-du-mal-tapis-dans-les-rouages-de-letat/