Dans son discours d’ouverture à la deuxième saison de laFraternité, le secrétaire général, l’Imam Abdoulaye Sarr de l’association Mains de la Fraternité a appelé « les maîtres du verbe à savoir les journalistes, les blogueurs, les poètes et autres influenceurs à aider de porter le message de la Fraternité » . Selon lui, les porteurs de voix doivent être investis pour la consécration de l’esprit de la Fraternité en Mauritanie.
Il a ajouté que sans leur contribution il est difficile d’atteindre des publics larges. Selon Sarr, cette saison sera marquée par ateliers de réflexion sur d’égalité et la citoyenneté.
Il a indiqué que ces deux jours seront marquées par la présentation de la vision de la Fraternité de leur association. Il s’est engagé de proposer aux Mauritaniens « une école ouverte à tous pour l’ancrage réelle du principe de la Fraternité »
Ce vendredi 9 avril 2021 à Nouakchott, le président de la République, Monsieur MohamedOuld Ghazouani a reçu en audience l’honorable député BiramDah Abeid, leader abolitionniste mauritanien du mouvement IRA (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste). Selon nos sources proches du député, l’entrevue a duré environ 2 bonnes heures durant lesquelles quelques dossiers faisant l’actualité chaude ont été abordés entre autres.
Sur les problématiques liées à l’esclavage, étaient au menu : les cas de Ouadane et de Kaédi, le limogeage expéditif d’un conseiller Com du ministère de l’éducation Mr Elkory (Engagé auprès du mouvement SOS Esclaves) , et le cas judiciaire pendant au Guidimagha d’un militant abolitionniste lettré en sciences islamiques cheikh Issa Cissoko de Diaguily. Également la question liée au dialogue social annoncé depuis quelques semaines, a fait partie des sujets discutés entre les 2 personnalités.
Le Président MohamedOuldCheikh El Ghazouani a reçu le vendredi 9 avril courant au palais présidentiel à Nouakchott, la première dose du vaccin contre la covid-19, dans le cadre de la deuxième phase de la dite vaccination.
Le ministère de la Santé avait fixé la veille, aujourd’hui, comme date de vaccination du président et des membres du gouvernement contre la pandémie du Covid-19.
Cette mesure intervient, selon le Département, en raison des exigences de l’action gouvernementale qui imposent un contact quotidien avec les personnes dans les bureaux et au cours d’activités publiques, ainsi qu’aux déplacements ministériels à l’étranger, dans un souci de préserver la santé de tous les citoyens, des membres Gouvernement, des fonctionnaires et les agents de l’Etat, des Représentants des pays amis et des organismes partenaires.
Il est temps que les haalpoularyens fassent leur révolution sociale. Ces dernières décennies, les maures blancs et les soninkés ont accepté avec beaucoup de philosophie que leurs organisations sociales soient secouées malgré quelques résistances, qui se produiraient devant toute tentative de remettre en cause l’ordre établi. Tout bouge autour de nous sauf la société haalpoularyenne dont les grands militants progressistes des droits de l’homme sont allergiques aux velléités de transformation sociale. Il est concertant de constater que les intellectuels haalpoularyens, qui passent leur temps à dépecer le corps de l’État mauritanien dont ils ont mal à dissocier de la société maure, se murent dans un silence assourdissant lorsque la question de la féodalité est abordée. La charité bien ordonnée commence par soi-même. Je dis à ces pseudo-militants, qui pressent leurs cerveaux dans un jeu ignoble de masturbation intellectuelle, qu’il est temps de revoir leur discours politique en le claquant aux dynamismes de contestation qui continuent à secouer la société maure aussi bien que la société soninke. Beaucoup de personnes se demandent ce qui explique l’exclusion des haalpoularyen en Mauritanie alors qu’ils ont des têtes pensantes partout dans le monde. La réponse est très simple, parce que les têtes et les grandes gueules qui ont fait de la lutte contre le racisme d’État leur jeu favori sont le vrai problème dont il faut se débarrasser si nous voulons poser les bases d’une société fondée sur l’égalité devant la loi. Ces grandes gueules qui ne ratent aucune occasion pour insulter l’État mauritanien à travers des vidéos lives enregistrées à partir de l’étranger, ces grandes gueules qui appellent à la mobilisation populaire en vue d’organiser une marche contre le racisme, l’exclusion et les multiples formes de discriminations auxquels les noirs mauritaniens sont exposés, ceux-là sont le vrai frein du développement, notamment de l’épanouissement de notre société. Avec l’histoire de la chapelle de Mpali Kaba à Kaédi, beaucoup de militants progressistes que l’on voyaient en boubou bien amidonné sont aujourd’hui devenus, vu leur silence hypocrites, tout nus, à poils, totalement dévêtus… Parce que ces faux militants croyaient qu’aucune tempête ne viendrait un jour soulever les masques qui cachaient ces visages hideux des féodaux, qui s’amusent à dispenser des cours sur la façon dont ce qu’ils appellent le système éthno-génocidaire devrait traiter les citoyens du pays. Si ces faux militants souhaitent s’attaquer au racisme d’État en l’extirpant à partir de ses racines, ils doivent d’abord commencer par évacuer la féodalité qui pue autour d’eux de part leur silence face à l’organisation figée, ossifiée de leur société.
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