Cri Osé | Confondre les tenants d’une confusion orchestrée autour d’un audio du président BDA.

Il s’appelle Biram Dah Abeid , le présenter aujourd’hui à l’opinion nationale et internationale n’a rien d’une révélation. Célèbre militant antiesclavagiste , et charismatique voix politique en Mauritanie, les gestes-mots du député BDA ne laissent personne indifférent depuis une décennie. L’irruption de son mouvement IRA-MAURITANIE dans l’engagement abolitionniste avait été l’amorce d’une phase inédite pour l’éveil revendicatif des Droits humains dans le pays. Également une phase où l’ordre dominant qui noyaute l’État profond mobilisait tout l’appareil sécuritaire et judiciaire pour broyer le leader primé du Prix Onusien 2013 et ses camarades. Sans pitié aucune, les IRAOUIS étaient considérés comme des pestiférés ennemis de la Nation qu’il fallait éradiquer et marquer au fer rouge. Ils ont été emprisonnés, matraqués, radiés, humiliés et privés injustement. La résistance subversive fut à la hauteur de l’aversion agressive entreprise par les tenants privilégiés d’un ordre inique et inégalitaire.

En résumé, monsieur BDA incarne cette lutte irréductible pour le respect des Droits humains et contre les pesanteurs systémiques sources de diverses injustices et discriminations. Contre l’esclavage et ses criantes manifestations dans le corps social, le député Dah Abeid donnait un coup rude à la base idéologique, psychologique et religieuse par l’incinération des textes porteurs d’une littérature esclavagiste qui légitimait depuis plusieurs siècles la chosification de l’homme par son semblable. C’était dans l’après-midi d’un inoubliable vendredi 27 avril 2012 dans la Capitale Nouakchott. Tout au long de son engagement pacifique, reconnu et distingué par plusieurs ONG internationales et instituts observateurs, le président de Réseaux IRA-MAURITANIE et sa mouvance droit-de-lhommiste ont connu quelques défections et départs dans des circonstances troublantes pour certains et restant à éclaircir pour d’autres. On dirait d’ailleurs que c’était attendu pour quelques-uns selon les approches opportunistes qui sentaient de leur apparition dans et autour de la CAUSE. Il y en a qui venaient pour une surenchère missionnée avant d’aller se vendre ailleurs en servant au passage les manipulations du Pouvoir de l’époque dans ses multiples tentatives de discréditer les militants sérieux. La baraque IRA MAURITANIE a tenu dignement, et son leader ne s’est jamais autoproclamé ange immaculé nulle part mais son génie visionnaire et sa résilience légendaire ont fait de lui ce Grand Monsieur qui commentait les soubresauts post-électoraux de juin 2019 en disant qu’il ne compte pas enjamber des cadavres issus du peuple pour aller à la Présidence. Depuis août 2019 le pays vit sous l’ère du président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani. Une personnalité pondérée issue de la grande muette, il est un fin connaisseur des structures de l’État profond. Dès l’entame de son règne, il a exprimé ses volontés d’ouverture à l’endroit de tous les acteurs politiques du pays. Il a beaucoup reçu et a beaucoup écouté au palais ocre à Nouakchott depuis 1 an et quelques mois. Une atmosphère politique consensuelle et apaisée peut être constatée par tout observateur sincère avec « des choses » qui bougent positivement loin de ce qui était connu comme stratégie de gouvernance marquée par des tensions exacerbées durant la décennie écoulée. À lire un bref élément illustratif https://soninkideesjose.wordpress.com/2021/02/28/mauritanie%f0%9f%87%b2%f0%9f%87%b7-entre-hier-et-aujourdhui-une-necessaire-lucidite-ferait-du-bien/ .

Ainsi face à cette nouvelle donne de dégel dans un esprit inclusif du Pouvoir, l’opposition politique et sociale incarnée par le député BDA s’adapte et observe avec sérénité et vigilance l’évolution de la dynamique enclenchée.

Ces temps-ci, l’ancien candidat à l’élection présidentielle par 2 fois (2014 et 2019 arrivé à la deuxième place), a subi quelques critiques véhémentes au sujet d’un audio insidieusement tiré d’un entretien vocal composé de plusieurs audios. La teneur de cet audio exprimait un défi avec un ton expressément ironique à l’endroit de ceux qui comptaient justifier leur départ parce qu’ils ne seraient pas mis au courant d’un montant d’argent reçu par lui. Déjà depuis quelques mois, une campagne sournoise de bas étage est orchestrée par les sbires d’un puissant argentier pour nuire politiquement et socialement au député BDA. Lors d’une émission TV, Monsieur Dah Abeid avait explicité qu’en tant que candidat lors de la présidentielle, il avait reçu un soutien financier comme d’autres candidats, mais étrangement c’est son cas qui semble intéresser les mobilisés démolisseurs du donateur en question. Et alors c’était quoi le projet derrière ce ciblage, Qui voulait mélanger qui avec quoi et à quel dessein ?

À observer de près les différentes réactions suscitées par ce vocal utilisé hors contexte, on peut y constater 3 types :

A . Ceux qui s’interrogent honnêtement.

Ce sont ces engagés militants ou sympathisants qui voulaient être édifiés sur l’origine du boucan devenu viral sur les réseaux sociaux. Effectivement ils se sont rapprochés du député et de ses proches collaborateurs. Ils ont compris le mélange vicieux que certains détracteurs alimentaient sciemment entre les départs de certains éléments politiques et l’histoire polémique d’un don lors de la campagne présidentielle. Et très vite, ces gens ont compris l’entreprise sournoise orchestrée par certains dans une totale confusion communicationnelle visant à nuire à la réputation du leader abolitionniste afin d’en tirer un crédit politique ailleurs auprès de l’opinion. Ainsi la lucidité a prévalu ici une fois l’affaire clarifiée et la sauce d’un Biram-bashing n’a pas pris.

B . Ces sincères pris au piège des Haters (haineux déterminés).

Il y a quelques jours, un bref échange a lieu avec une connaissance qui est un sympathisant de longue date de l’engagement du président Biram Dah Abeid. En commentant l’annonce du point de presse de ce dernier pour la semaine prochaine (prévu le 24/03/2021) , mon ami et cousin réagissait en faisant allusion à l’audio viral devenu un argument de campagne pour salir le député mauritanien. Je lui ai écrit quelques mots explicatifs et j’espère qu’il lira cette publication développant ma modeste analyse d’observateur témoin. Ces sincères méritent plus d’explications franches et du temps. Mais également ils devraient faire preuve de vigilance sur les ragots racontés au sein de certains cercles où l’antiesclavagisme est honni implicitement. Ces cercles souvent d’obédience communautariste qui ne combattent jamais sincèrement l’esclavage et ses séquelles bien incrustés dans notre corps social et en eux mêmes, mais ils mènent une guerre douce à la moindre occasion contre tout porteur de l’engagement abolitionniste.

C . H comme Haters, version rimienne.

Ils peuvent être Docteurs en x ou y, activistes occasionnels, étudiants intéressés, militants journalistes, politiciens communautaristes, analystes engagés, scientifiques mobilisés et bien d’autres, historiquement toutes et tous se retrouvent dans des vifs ressentiments d’aversion à l’endroit de l’émergence militante et politique du président d’IRA-MAURITANIE. Certains par stratégie digne de démons s’adonnent à l’exigence soupçonnée d’une idéalisation qu’auraient entretenue ses soutiens irréductibles sur lui afin de pouvoir amplifier tout écart relevé ici et là à son sujet.

Ils sont très sérieux dans l’affaire, l’aura nationale du député BDA leur est insupportable et ses tribunes internationales les perturbent particulièrement. Certains sont révoltés insidieusement pourquoi on compte auprès de lui des voix Justes issues de toutes les couches sociales surtout celles ayant une ascendance jamais atteinte négativement par le système féodalo-esclavagiste. D’autres Haters qui le considèrent comme usurpateur, populiste et manipulateur, entretiennent leurs vieilles recettes raciales et suprémacistes. Pour les uns, il est Haratine donc encarté descendant d’esclave. Ainsi pourquoi il ne reste pas dans son giron communautaire pour son combat antiesclavagiste et ils le verraient un élément nuisible à se servir contre la composante Beidane indirectement. Le leader abolitionniste se déclare porteur d’un engagement droit-de-lhommiste et universaliste, ce qui n’arrange pas les milieux suprémacistes très actifs dans nos communautés à travers une certaine socialisation qui hiérarchise les individus.

Encore ces autres qui sont dans une spéculation permanente à son endroit en attente de voir quand il va trahir et tomber dans la déchéance enfin. Dans leurs petits mots allusifs lâchés ici et là, tout y est compris presque. On le verrait demander qu’on le menotte publiquement pour la publicité cinématographique selon leurs petits mots. Selon la vision haineuse de ces gens au verbe fourbe , l’image du violent matraquage de la fille du député BDA il y a quelques années par la Police lors d’une manifestation pacifique, serait un montage encore pour la pub cinéma BDA. Ceux-là qui clament être des héritiers légitimes dans l’engagement contre les méfaits systémiques de la gouvernance politique du pays au contraire d’autres appelés militants de la 25 ème heure d’aujourd’hui, sont également spécialistes du 2 poids 2 mesures. Chez eux, tout est affaire de communauté et d’appartenance famille, on indexe une supposée trahison lors d’une nomination ici et là-bas on félicite en rang serré cette autre promotion au calme. Brièvement c’est ainsi que s’applique ce magma mélange entre une haine condescendante, une jalousie puérile et les paradoxes fonctionnels pour ces gens. Et les logiques fines et visionnaires pour l’avènement d’un véritable État de Droit pour Tous, secouent les certitudes de certains qui raisonnent paradoxalement en promoteurs des systèmes inégalitaires.

• KS pour le BLOG

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