Droits Humains | COMMUNIQUÉ DE PRESSE ET CONFÉRENCE DE PRESSE DE WARABA AFRIQUE

Le 12 Janvier 2021 à 14 heures

A la Salle Espace ELMadine

16 , Avenue Paul ELUARD BOBIGNY

Métro ligne 5 Terminus Bobigny

Paris, le 6 Janvier 2021

L’ONG Waraba Afrique est sensible au sort des milliers d’africains et africaines dont la survie est un défi quotidien pour tenter de s’affranchir des graves crimes commis à leur encontre. Notre Organisation Panafricaine a saisi l’Union Africaine d’une requête pour demander à celle-ci à s’impliquer davantage dans des initiatives urgentes pour éradiquer l’esclavage en Afrique et mettre fin à d’autres formes d’atrocités commis sur notre continent.

Malgré les engagements pris par la communauté internationale au lendemain du second conflit mondial , la déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la ratification de tous les Etats des obligations internationales sur la protection des Droits de tous les migrants qui interdisent la traite humaine, toutes formes d’asservissement et la torture , des peuples d’Afrique subissent encore l’esclavage tandis que d’autres , notamment des jeunes ,en situation de pauvreté extrême, donc vulnérables, victimes des formes contemporaines d’asservissement , sont contraints de fuir des
situations humainement insoutenables.

Ces faits criminels, par leur atrocité et leur persistance sont les preuves de l’échec de l’humanité qui n’a pas tiré les leçons des atrocités de l’histoire Des envoyés spéciaux des Nations Unies avaient constaté et fait état dans leur rapport de 1996 d’« une augmentation effrayante de l’esclavage, du commerce des Esclaves et du travail forcé en Afrique ».
L’actualité continue à relater des refoulements massifs et des violences « des personnes laissées à la dérive en pleine mer pendant une longue période souvent sur des canots surchargés « et qu’en 2020, la presse internationale fait état des refoulements, décidés par un pays africain, des milliers d’émigrants et demandeurs d’asiles vers le Niger lors des rafles en séries de personnes de plusieurs nationalités pour la plupart des africains subsahariens ».

Il y a urgence à ce que l’Union Africaine inscrive ce fléau à l’ordre du jour car le soutien affiché aux dictatures va incontestablement inciter un grand nombre des personnes, notamment des jeunes, à emprunter les chemins périlleux et dangereux de l’exil. Le phénomène des migrants et l’esclavage sont nos défis immédiats.

En prévision et pour faire face à ce fléau, les politiques migratoires des pays européens, à l’instar du projet du nouveau Pacte Européen pour la Migration et l’asile, a pour objet d’empêcher les migrants du sud d’accéder au territoire europée

Quant à la gouvernance Africaine des migrations africaines, elle se traduit par l’intolérable indifférence de nos Etats au traitement inhumain des africains sur le territoire africain et à la tolérance à la traite humaine.

C’est pourquoi, l’ONG Waraba Afrique fait appel à l’Union Africaine à engager immédiatement des actions pour contraindre les Etats membres à se conformer à leurs engagements internationaux en éradiquant l’esclavage et toutes formes d’asservissement sur le continent africain.

L’ONG Panafricaine Waraba Afrique assume sa part de responsabilité en engageant des actions de sensibilisation et aussi des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes .

La responsabilité de l’Union Africaine est importante et historique en ce sens qu’elle doit contraindre les Etats membres à s’acquitter de leurs obligations internationales en vertu de la charte des Nations unies, de la charte de l’Union Africaine , des conventions internationales contre la criminalité organisée , le protocole contre la traite des personnes, parmi elles les migrants et sur les conventions sur la protection des droits des migrants qui interdisent les expulsions collectives.

● Pour l’ONG WARABA D’AFRIQUE,
Me Saïd LARIFOU, Président
ONG WARABA d’Afrique

Siège social : 10, rue de PENTHIEVRE 75008 PARIS


Email: warabadafrik@gmail.com

Tél.: +33 7 58 24 59 02 – WhatsApp: +33 6 51 45 80 90

Mauritanie | Le ministère des Affaires islamiques annonce la levée de la suspension de la prière du vendredi

AMI – Le ministère des Affaires islamiques et de l’Éducation a annoncé, dans un communiqué publié aujourd’hui, mercredi, a levé la suspension de la prière du vendredi et des autres prières faites à la mosquée sous réserve des conditions et règles fixées par l’Association des Ulémas de Mauritanie.

Voici le texte de ce communiqué :

« Sur la base des résultats de la réunion consultative du Conseil des Ulémas mauritaniens en date du: 20 Jumada El Awal 1442 AH correspondant au 04/01/2021 au siège de la Conseil concernant la possibilité de la tenue de la prière du vendredi et en groupe à la mosquée dans les conditions sanitaires actuelles, (…) et étant donné que l’honorable institution a conclu que la tenue de ces prières est possible pour peu que l’on respecte les conditions suivantes :

– L’enlèvement des tapis des mosquées ;

– L’engagement à désinfecter chaque mosquée ;

– L’usage par les fidèles des maques ;

– Le respect de la distanciation requise au plan sanitaire ;

– L’allègement de la « Khoutba » (sermon du vendredi) ;

– L’absence des personnes (cas particuliers : les individus âgés, et ceux atteint de maladies chroniques) ;

– L’engagement d’une commission faisant partie de la « Jamaaa » de la Moquée présidée par l’Imam d’appliquer ces mesures sanitaires ;

Le ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel déclare lever la suspension de la prière en commun dans les mosquées et de celle du vendredi conformément aux conditions et règles contenus dans la lettre de l’Association des Ulémas de Mauritanie sur la question.

©️ Crédit source: https://cridem.org/C_Info.php?article=744339

L’ALLEMAGNE IMPOSE LES FEMMES DANS LES DIRECTIONS DES GRANDES ENTREPRISES

Le Figaro – L’Allemagne va imposer la présence de femmes dans les conseils d’administration de grandes entreprises cotées en Bourse, selon un projet de loi présenté mercredi par le gouvernement de la première économie européenne qui accuse un net retard sur la question.

Selon le texte, qui doit encore être adopté par les députés, au moins une femme devra siéger dans les instances dirigeantes des entreprises allemandes comptant plus de trois administrateurs. La nomination de femmes sera également obligatoire dans les conseils d’administration de sociétés où l’État est actionnaire et plusieurs organismes publics.

«Nous pouvons montrer que l’Allemagne est sur la voie pour devenir une société moderne, porteuse d’avenir», a déclaré à la presse la ministre de la Famille, sociale-démocrate, Franziska Giffey qui a porté le texte avec sa collège de la Justice.

Cette dernière, la sociale-démocrate Christine Lambrecht, a salué un «signal important pour les femmes hautement qualifiées» appelant les entreprises à «utiliser la chance» offerte par ce quota pour accroître la féminisation des postes de direction.

D’après une récente étude de la fondation germano-suédoise Allbright, les femmes ne représentent que 12,8% des membres des conseils d’administration des 30 sociétés cotées du Dax, l’indice vedette de la Bourse de Francfort. Pour les trente plus grands groupes de chaque pays, cette proportion est de 28,6% aux États-Unis, 24,9% en Suède, 24,5% en Grande-Bretagne et 22,2% en France, indique cette étude.

Une avancée jugée insuffisante

Le projet de loi, qui devra être voté avant la fin de la mandature en septembre, était soutenu par la chancelière Angela Merkel mais a rencontré de nombreuses résistances au sein de son parti conservateur (CDU) qui gouverne avec les sociaux-démocrates du SPD. Il est aussi critiqué par une partie du patronat qui dénonce une ingérence dans la gouvernance des entreprises.

L’avancée est jugée insuffisante par les défenseurs de la parité qui estiment que l’impact du quota ne concernera qu’un nombre limité d’entreprises privées. Au total, 73 entreprises seraient concernées par le changement de règle, dont 32 n’ont actuellement pas de femme dans leur conseil d’administration, selon le groupe de réflexion FidAR, qui prône la représentation des femmes au sommet des entreprises.

Tout en saluant le projet de loi, l’institut de recherche économique allemand DIW a estimé que la participation des femmes aux instances dirigeantes des groupes du pays continue d’évoluer à un «rythme d’escargot».

Par Le Figaro avec AFP

©️ Crédit source: http://adrar-info.net/?p=67806