Le président Ghazouani : « la décentralisation est un choix irréversible »

Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani a réaffirmé, lors de sa rencontre avec les cadres de la wilaya du Guidimakha, dans la nuit de jeudi à vendredi, que le principe de la décentralisation est un choix irréversible, afin de créer ce qu’il a appelé « un développement local ».

Le président mauritanien a insisté sur ce qu’il a appelé le rôle important que joue la décentralisation dans le développement local et le rapprochement de l’administration des citoyens.

Selon le président Ghazouani la décentralisation offre des solutions locales aux problèmes posés au niveau des régions et des wilayas et que les hautes autorités du pays sont intéressées par la dynamisation du système de la décentralisation sur lequel elles comptent pour développer le pays et réussir les politiques de développement entreprises.

Le président Ghazouani avait posé la première pierre, au milieu de cette année, pour la construction de sièges pour les conseils régionaux crées en 2017, conformément à une modification constitutionnelle, afin de remplacer le sénat.

Cependant ces conseils régionaux font face à des problèmes en ce qui concerne les prérogatives, le financement et une vision stratégique claire.

Le président Ghazouani a évoqué par ailleurs les problèmes de l’état civil, ajoutant que les habitants de la wilaya du Guidimakha ont l’impression d’être défavorisés, avant de s’engager devant les notables et les cadres de la wilaya de faire tout son possible pour que personne ne soit plus défavorisé.

Il a rassuré les populations de la wilaya que tout sera fait pour que tous les mauritaniens aient leurs documents nationaux, avant d’ajouter que les bureaux de l’agence pour la sécurisation des documents se trouvant à l’intérieur du pays seront redynamisés de même que la commission nationale pour le traitement de tous les cas sur l’ensemble du territoire national.

Evoquant la question de la double nationalité, le président mauritanien a dit qu’il s’agit d’une doléance prioritaire dans la wilaya qui se base beaucoup sur ses ressortissants en Europe et aux Etats Unis.

Il a ajouté que les instances concernées étudient actuellement la possibilité de satisfaire les revendications de nos colonies à propos de la double nationalité et planchent sur les solutions appropriées.

Le chef de l’état a évoqué les problèmes posés par les intervenants, notamment celui de l’enseignement, dont la réforme et la pose des bases d’une école républicaine, se base essentiellement sur l’enseignant et le professeur.

Le président Ghazouani a félicité les professeurs et les enseignants pour leur dévouement et pour les efforts déployés pour la promotion et le développement de l’enseignement, ajoutant qu’il appréciait les sacrifices consentis par la famille pédagogique.

Il s’est engagé à tout faire afin de permettre aux enseignants et aux professeurs pour qu’ils jouent efficacement leur rôle dans toute réforme prochaine.

Source : Saharamedias.net

©️ Crédit source: https://kassataya.com/2020/11/20/le-president-ghazouani-la-decentralisation-est-un-choix-irreversible/

TOUNKA LEEMOU KEFFO: De leur torchon MÉMORANDUM à leur DÉCLARATION kleenex. Par Souleymane Cissoko

Tout est dans l’intitulé (TOUNKA LEEMOU KAFFO) de leur association foncièrement exclusiviste , ils s’arrogent du titre (suprême) de royauté, pour chapoter et défier tout, y compris les autorités comme s’il s’agirait d’un état d’exception ou l’instauration d’une principauté autonome calquée sur la volonté de nos capricieux féodaux aigris et nostalgiques. Dans certains cas, plusieurs municipalités de ces régions concernées, sont infeodées, acquises à la cause féodale et vouant une allégeance totale à ces autarcies qui discriminent les citoyens à travers les missions de solidarité de l’Etat, des collectivités territoriales ou des ONG humanitaires destinées aux populations des communes. Il peut s’agir de fonds de solidarité ou de prestations sociales destinés aux populations nécessiteuses. Ces aides sociales sont souvent accaparées par les agents locaux souvent complices qui induisent en erreur les prestataires ou les destinataires au profit de gens qui adhérent à leur idéologie en fournissant des listes biaisée et tronquées de nécessiteux ayant-droits droits. Sur le seul critère douteux de suiveurs féodaux et en excluant les insoumis à l’ordre féodal.

Donc ils n’ont que faire de tout le reste des composantes du corps social qui ne sont à leurs yeux que des citoyens de seconde zone du simple fait de ne pas épouser leur idéologie d’ascendance filiale nobiliaire. Ils sont donc perçus comme des vulgaires suiveurs à la merci et en marge de la gestion des affaires sociales des villages et de simples exécutants du  »contrat social » hérité dont les féodaux sont les seuls privilègiés d’une telle structure sociale. Ils veulent ériger en règle absolue ce mode de gestion archaïque et anachronique pour réguler nos rapports sociaux (code social) avec toutes les iniquités qui vont avec.

Toute leur idéologie se drape autour de leur égo mal placé s’articulant foncièrement autour d’une prétendue  »noblesse » héritée à laquelle était soumise passivement et sans condition ni discussion possible de ceux issus des autres couches de la société. Comme il s’agit d’un ordre filial hérité, il n’y a pas de réforme qui soit possible. Cette obsession de vouloir se mettre sur un piédestal et soumettre son prochain à ses caprices de nostalgiques légendaires les rend schizophrénes. Nous, on ne s’est jamais caché qu’on souhaite en finir avec ces pratiques archaïques qui inhibent. Ce  »machin » d’association (TOUNKA lemou kafo) n’est qu’un outil de résistance à ce qu’on combat. Avouez-le comme on le crie partout, vos principes ne s’imposent à personne ou du moins à nous en tout cas. Par contre la citoyenneté et l’égalité qu’on promeut dans la société va être respecté de gré ou de force par la seule force de la loi. Sans quoi, la défiance que vous incarnez ce n’est pas nous que vous défiez mais l’Etat.

D’ailleurs la supposée  »noblesse » que vous revendiquez, cela ne se reflète nullement dans vos faits et gestes. Puisque, ça ment, tronque et maquille les faits aussi bien dans les médias et devant les instances publiques (tribunaux, commissariats…). Ca veut relater la réalité tout en jouant aux fossoyeurs ou gymnastes  »intellos ». Mais les faits sont têtus ainsi que vos motivations réelles sont malveillantes et ça n’échappe à aucun citoyen averti. Vous prétendez relater les violences tout en omettant sciemment d’écrire une ligne sur les événements de Djandjoume qui est le paroxysme de la violence lié à la cause que vous défendez. C’est-à-dire leur seul crime est dû au fait du refus de se soumettre à ce même ordre féodalo-esclavagiste.

Admettons même, que le problème de fond ne soit pas sur l’esclavage ou la servitude comme vous le dites , il faut expliquer aux bonnes consciences auprès de qui vous voulez vous faire du crédit, en défendant votre idéologie féodale méprisante que vous pronez n’est en aucun cas un modèle social qui régule la société qu’aucune société nous envie.

Sachez que vous n’êtes pas les seuls promoteurs de belles valeurs de soninkara. Il y a les valeurs et les privilèges. Et Ce que vous défendez c’est plutôt vos privilèges quand à nos valeurs, les vraies on les connaît.
Que dire du principe de citoyenneté qui ne vous flaire même pas au nez, tant vous voyez vos concitoyens en  »sous-hommes » et que tout doit tourner autour de vous (TOUNKA lemou) « XAR NOLAB SIRI ?  ».

Vous voulez nous faire croire que vous véhiculez des valeurs républicaines en créant un groupuscule faisant la promotion de vos seules familles régnantes ( XAR XA HAXILO LO MINE): avez-vous perdu toute votre lucidité ?

Quand vous écrivez, êtes êtes-vous conscients que vous vous adressez à des esprits consciencieux ?

Je ne vois aucune noblesse sur le fait d’affirmer une chose le matin et infirmer le contraire l’après midi sur convocation d’une quelconque brigande ou devant une audience au tribunal.

La vérité finira toujours par triompher…

©️ Crédit source: reçu de l’auteur.