Mauritanie | Un nouveau roman : Les faces cachées des terroristes islamistes

ALAKHBAR (Nouakchott) – « Les faces cachées des terroristes islamistes », c’est l’intitulé d’un nouveau roman de 213 pages et 10 chapitres, publié chez Edition saint-honoré à paris France par un jeune mauritanien professeur de Français, Brahim Mamadou korera.

Le roman décortique les méthodes d’enrôlement au djihad pratiquées par les terroristes, et ce à partir de l’histoire atypique de deux frères Moussa et Fousseine ainsi que leur sœur Manānté et leurs deux cousines germaines, Jemilla et Ramatoullah qui vont poursuivre des études supérieures en France.

Trés tôt, Manānté tombe éperdument amoureuse d’un jeune pakistanais du nom Abdoullah Abdoullah. Celui-ci n’était rien qu’en nébuleux terroriste déguisé en mode « Takhiya« . Il va d’ailleurs vite endoctriner Manănte et ses deux freres. ils finiront tous dans le djihad.

De l’autres coté, leur cousine Jemilla se lance dans les élections présidentielles en Mauritanie et devient victime d’un attentat perpétré par son cousin terroriste Fouseinou, rebaptisé « Aboubakr Moslim« .

Moussa quant à lui sera repenti et deviendra un membre actif de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

Brahim Mamadou korera, qui publie son premier roman, est originaire du village de Sabouciré à 45 km de selibaby (Sud Mauritanie). Il est diplômé de Sociologie à l’Université de Nouakchott et sortant de l’École Normale Supérieure.

Source : Alakhbar.info (Le 29 octobre 2020)

©️ Crédit source: repris via https://kassataya.com/2020/10/30/mauritanie-un-nouveau-roman-les-faces-cachees-des-terroristes-islamistes/

« C’est (vraiment difficile, très) difficile d’être aimé par des cons ». Par l’essayiste mauritanien Mohamed Lam

Il n’y a point de place pour la raison dans l’exercice et l’affirmation de la foi religieuse.
Le sacré, ce mot impossible à canaliser chez l’extremiste, brise des Nations, divise des peuples et sème la terreur dans le monde.

Le sacré n’a pas de couleur, ni d’odeur et encore moins de sens. Mais il est nourri par l’humain qui lui donne toute une signification qu’il ne mérite, d’ailleurs, guère.

Dans toutes les sociétés d’hommes, il existe des croyances, des pratiques, des principes de vie. Ces trois choses changent de nature dès qu’on change de société. Ces choses sont spécifiques à chaque société humaine. Un individu né dans une société X devra s’adapter aux croyances, aux pratiques et aux principes lorsqu’il décide de vivre dans une société Y. Et s’il n’y parvient pas, qu’il rebrousse chemin.

C’est la tolérance qui fait l’homme. Il n’ a jamais existé, jamais, sur cette terre, un homme profondément tolérant ou qui n’a jamais été injuste. Mais l’intelligence humaine voudrait que l’on ne décide pas de la vie ou de la mort d’autrui tout simplement parce qu’il ou elle ne pense pas, n’agit pas, ne fonctionne pas comme on voudrait qu’il ou elle le soit.

Du choc des civilisations à la guerre des Libertés, nous tendons à la destruction de nos humanités respectives. L’âme du pardon disparaît à cause de la bêtise des hommes.

Dieu, l’invité surprise de ce chaos que l’humain a produit, garde son silence éternel et n’intervient que pour parler aux hommes et aux femmes doués d’intelligence.

Dieu, j’en suis sûr, préfère mille fois, un athée intelligent qu’un croyant débile. Or, la débilité est ce qui caractérise, par excellence, la grande majorité de ses fous.

Des fous à lier, devant être surveillés, contrôlés, et gardés longtemps dans des conditions ne leur permettant plus de nuire aux vies heureuses des enfants, des femmes et des hommes innocents qui n’ont envie que de deux choses : être libre, vivre.

Aux politiques de mesurer l’impact, de prévenir du danger et d’anticiper les conséquences souvent dramatiques qui nous font perdre espoir à chaque fois.

« Vérités en deçà des Pyrénées, erreur au delà ».

Ils n’iront pas au Paradis avec ce désordre qu’ils laissent derrière eux. Le secret indecodable du soleil, de la lune, du vent, des nuages, de la pluie, de la vie et de la mort échappe à la plus grande des philosophies spirituelles. C’est avec l’œil borgne du cœur qu’ils lisent les humanités. Cœur abîmé par la haine et le dogme, œil sélectif qui n’observe à moitié que ce qu’il a choisi de voir.

On n’en ressort perdu…

Je m’en vais relire Huntington une 3ème fois… Il avait peut-être raison.

©️ Crédit source: Reçu de l’auteur