Liberté d’association : le gouvernement approuve un projet de loi qui met fin à l’autorisation étatique

Le gouvernement mauritanien a approuvé mercredi 16 septembre en Conseil des Ministres le projet de loi qui abroge et remplace la loi n°64.098 du 09 juin 1964 relative aux associations.

« Ce cadre juridique exprime une nouvelle vision conforme à notre dispositif constitutionnel en termes de libertés d’association et d’organisation pour un mouvement associatif acteur et partenaire du développement national », selon le communiqué du Conseil des Ministres.

« A cet effet, le projet de loi introduit d’importantes innovations dont la plus saillante concerne le passage du régime de l’autorisation préalable au système déclaratif », ajoute le communiqué du Conseil des Ministres.

Commentant l’adoption du projet de loi relatif aux Associations, aux Fondations et aux Réseaux, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug, a expliqué que l’une de ces mesures phares est l’instauration d’un régime déclaratif en lieu et place d’un régime d’autorisation.

« Ce nouveau cadre juridique qui est proposé est conforme aux dispositions de la Constitution, concernant les libertés d’association et de réunion. Ce, afin de faire de l’acteur du milieu associatif un partenaire du développement. Il s’agit d’une réforme que la société civile appelait de tous ses vœux », a dit M. Ould Merzoug, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI).

De nombreuses organisations nationales et internationales de la société civile, dont Amnesty International, ont régulièrement dénoncé le fait que la création d’une association en Mauritanie soit soumise à une autorisation étatique.

Par La rédaction de Cridem, avec AMI

©️ Crédit source: http://cridem.org/C_Info.php?article=740483

L’assassinat de 4 militants antiesclavagistes à Djandjoumé (01/09/20): les témoignages émouvants de leurs familles.

À suivre les éléments médiatiques recueillis par JDX Production à Nioro :

L’âge n’y protège pas quand on décide d’attenter à la vie d’un esclave rebelle !

1 – Tonton Mountakha Diarrisso 73 ans

2 – Tonton Youssou Sissoko 72 ans

3 – Gossi Sissoko 44 ans

4 – Hamet Sissoko 45 ans

Pratiquement tout le village de Djandjoumé y compris certains de leurs proches obligés et courtisans de l’ordre féodalo-esclavagiste, A LAISSÉ FAIRE cet assassinat diaboliquement orchestré sur ces braves gens qui ne voulaient plus des humiliations sociales de cet esclavage coutumier par ascendance dans la communauté soninké.

A Lincoln disait :  » si l’esclavage n’est pas mauvais, rien n’est mauvais ».

En fait ce consensus explicite sur un pareil lynchage à mort dans un village de plusieurs centaines habitants en pleine soirée, ne peut être ourdi qu’à l’encontre des personnes déjà considérées comme socialement indignes et humainement dévalorisées parce qu’elles sont encartées et castées esclaves.

NOUS NE LES OUBLIONS JAMAIS…JAMAIS.

● La communication d’alerte publiée par des experts onusiens sur la situation : https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=26219&LangID=F

Ci-jointe une pétition à signer pour soutenir cet engagement contre l’esclavage par ascendance https://www.change.org/p/united-nations-esclavagisme-par-ascendance-et-atrocit%C3%A9s-en-milieu-sonink%C3%A9-au-21%C3%A8me-si%C3%A8cle?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_medium=whatsapp&utm_content=washarecopy_24716064_fr-FR%3A3&recruited_by_id=e909d1a0-f784-11ea-8fcf-79bb7a7891fd

©️ KS pour le BLOG