
L’ignorance gagne jour après jour du terrain dans le milieu soninké.
Les frangins, les frangines se déchirent pour des insanités.
Parfois, je ne suis pas fier d’appartenir à cette communauté.
Dans laquelle l’althéa est fané
Où l’absinthe mine les cœurs des gens de bonne foi.
Qui s’évertuent pour clouer le bec des sans foi ni loi,
Les marchands de la haine
Au sein de l’espèce humaine
Chantons paix et aise à chaque lever de l’astre.
Et travaillons fort et dur pour soigner les balafres.
Enfin, il faut se battre les flancs pour sauver l’âtre.
Car celui/celle qui souille la terre de Dieu
Sans l’ombre d’un doute mourra sans aveu.
Nul ne naît avec des chaînes au cou ni d’étoile jaune sur la poitrine.
Nous sommes tous nés libres.
Antan, les forts se croyaient Dieu, esquissaient le sort des faibles et les maintenaient en servilité.
Aujourd’hui, la reine des ombres a dispensé sa lumière sur tous et l’homme a compris que la meilleure chose à conquérir sur ce plancher des vaches, c’est sa dignité. En effet, l’homme devrait être sans cesse en sempiternelle transformation puisque qu’il le veuille ou pas, il est en perpétuelle création. Déplorablement la société soninké est allergique au changement.
Cependant, les gens de bonne foi doivent faire cause commune pour sarcler les absinthes qui minent le cœur de la société soninké.
L’air de l’autarcie est révolu, nous sommes tous des électrons alors il faut se tendre la main et semer du chèvrefeuille et de la nigelle pour couler des jours heureux d’auspices et vivre dans la paix, la convivialité sous un climat qui favorise un vivre ensemble.
Ne nous attribuons pas de diplômes de vertus, Allah sait mieux celui qui est digne et noble.
• Par Salihina Moussa, Étudiant en Biologie à la FST Nouakchott.
©️ Crédit source: Reçu de l’auteur – 26 juillet 2020.
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