Tribune : Nous avons résisté à Aziz,Nous vaincrons Ghazouani ! Par Abdou Babou

Au moment où tout une certaine opinion commence à déméler l’écheveau du complot ourdi par des complices qui se connaissent, à partir du tribunal de Zouérate, nous jeunesse d’Ira-M, réiterons notre totale mobilsation pour défendre notre héroine Mariem Cheikh. Voilà que Ghazouani s’est fabriqué un pretexte ( application d’une pseudo-loi qu’Ira-M a trés tot et toujours dénoncé) pour déclarer la guerre au mouvement abolitionniste; nous déclarons à Ghazouani que nous sommes fidéles à notre rôle de résistants, comme au temps de son mentor Aziz.
Mariem Cheikh a été arrêtée pour avoir dit que le système beydan est pire que le corona virus.
Nous ne demandons pas sa libération mais plutôt l’élargissement des prisons afin de nous accueillir tous puisque nous partageons copieusement son opinion.

Nous disons haut et fort que l’Etat maure, le système qui a deporter, violer, assassiner ses confrères musulmans reduit en esclavage ses concitoyens, est pire que le virus corona.

Au lendemain des élèctions présidentielles, tous maures honnêtes, intègres ont reconnus la grandeur de Biram Dah Abeid. Ils ont compris qu’il n’est ni raciste ni pyromane vu qu’il avait la possibilité de gagner mais qu’il a mis de côté son ego, son désire d’accèder à la magistrature suprême pour l’interêt suprême du peuple mauritanien dans son ensemble. Il a refusé le principe 《marcher sur les cadavres pour le fauteil présidentiel 》.
Devant ce geste d’altruisme, ceux qui tirent les ficelles de ce système devraient en principe assouplir leurs rapports avec lui tout en cherchant avec tous les leaders politiques a asseoir une Mauritanie juste et égalitaire. Mais malheureusement comme le dit un proverbre Africain 《 le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir》.

L’une des débacles de Mohamed Ould Abdel Aziz en onze ans est de ne pas reussir a déconstruire IRA-M lui qui a usé de toutes ses forces en vain. Nous avons été affamés, privés d’emploi, reprimés, emprisonnés torturés. Certaines de nos militantes ont avorté sous la repression, sous la torture. En parlant de torture, nous donnons à titre d’exemple le cas de Moussa Bilal Biram qui a été torturé en juiller 2016 pendant dix nuits par le commissaire M’rabeutt ould M’del Mami et le chef du laboratoire de torture Didi ould Mbareck sous les ordres de Ould Abdel Aziz ainsi que le général tortionnaire le directeur de la surété Mohamed ould Maguêtt. Ils sont allés jusqu’à lui mettre du beure dans son anus puis brancher un supplesseur. Cela n’a pas suffit Didi en personne lui a arraché son testicule gauche. Et pourtant tous ces calvaires n’ont dissuadés aucun militant d’Ira-M. Cela repond au principe qu’il n’ya pas plus grand que la conviction et la determination.

Il est donc permis de se demander aujourd’hui dans le cadre du musellement de IRA-Mauritanie, qu’est ce que Gazouani peut faire de plus que son ami le mécano ?
Nous avons été constants et nous le resterons dans nos discours. Les mêmes discours se tiennent sur la scène internationale, face aux médias, dans les tribunaux, dans la rue ainsi que dans les laboratoires de tortures.

Nous sommes tous Mariem Cheikh, l’Etat maure, le système beydan est pire que toutes les pandemies qui se sont succedées au fil de l’évolution de l’humanité. Nous le disons haut et fort!
Nous attirons l’attention de tous les militants et sympathisants que le confiniment a été brisé pour nous dès l’instant ou Mariem a été arrêtée. Par conséquent, une sortie est prévue dans les jours a venir. La date et l’heure vous sera communiqué.

Nous sommes tous Mariem Cheikh!
Nous sommes tous Biram Dah Abeid!
Vive IRA, Vive le RAG
Vive une Mauritanie juste et égalitaire!

Abdou Babou
Membre du Conseil Exécutif
D’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie(Ira-M).


Nouakchott, 17 avril 2020

Le président du Parti RAG s’insurge contre le kidnaping de la blogueuse et militante Mariem Cheikh

Le lundi 13 avril 2020, vers 16 heures, Marieme Cheikh, militante active des droits de l’homme et membre de la Direction Nationale de Ira-Mauritanie a été interpellée par la Direction de la Sûreté Nationale. Au moment où cette note est en cours de rédaction, on ne dispose d’aucune information précise concernant Madame Marieme, ce qui constitue une transgression flagrante aussi bien des droits de celle-ci que des droits des siens, d’autant plus que son enfant, encore non sevré, n’a jusqu’à présent pas reçu ses tétées depuis l’interpellation de sa maman. Cette privation dont est victime ce bébé innocent, en dit beaucoup sur le degré de considération que nous accordons à la valeur humaine.
Pour ce qui est des raisons sur la base desquelles la militante des droits de l’homme Marieme a été l’objet d’une arrestation, d’aucuns, avancent que cette blogeuse aurait partagé des messages que l’autorité voudrait saisir pour mettre en application les dispositions de loi du 18 janvier 2018 relative à la lutte contre les discriminations. Il est vrai que personne ne peut et ne doit s’élever contre l’application d’une règle de droit et d’ailleurs, je suis convaicu que presque la totalité des mauritaniens devraient être heureux de voir s’arrêter l’élaboration de textes de lois à des fins de consommation extérieure. Cependant, je considère que le pouvoir, face à la guerre que mène actuellement notre pays contre le Covid-19, devrait être armé de beaucoup plus de vigilance et de sagesse pour éviter tout ce qui peut nous détourner de l’objectif primordial: vaincre le Coronavirus.
Mais la chasse aux sorcières engagée depuis belle lurette contre le President de Ira-Maurotanie Biram Dah Abeid, contre cette Organisation et contre ses militants l’a remporté sur l’enjeu du moment, c’est-à-dire la victoire contre la pandémie. C’est dans ce cadre, et seulement dans ce cadre, que, de mon point de vue, vient s’inscrire parfaitement l’arrestation de la militante des droits de l’homme, Mariem Cheikh.
Je ne peux terminer ces lignes sans souligner une seconde entrave à la liberté, cette fois-ci, il s’agit d’une entrave à la liberté d’expression qui rencontre des manœuvres multiples et variées. Ces manœuvres auxquelles nous ont habituées les pouvoirs de chez nous et qui versent directement dans le sens du musellement absolu et définitif des populations devant les problèmes sociaux, culturels, économiques et politiques qui les assaillent continûellement, ces pratiques dilatoires doivent, compte tenu de l’éveil de conscience qui s’installe dans le pays, laisser la place à la volonté citoyenne d’affronter, avec courage et détermination, les revendications légitimes de nos populations. En conséquence, les spécialistes en matière de pareilles manœuvres doivent, dans l’intérêt de la Mauritanie et de tous les mauritaniens, se résoudre à s’abstenir d’occulter les souffrances que vivent les autres ét de passer par des voies et moyens fallacieux dans le but de détourner l’opinion chaque fois que se posent des problèmes qui militent en faveur de la justice, de l’égalité, de la liberte, de l’unité et.de la cohabitation Pacifique…., bref ce qui conditionne l’émergence d’un véritable état vivable, démocratique où quelque soit le citoyen lambda, il se sentira heureux chez lui.

Oumar Yali ancien ministre
président du parti RAG
15 avril 2020

©️ Crédit source: Réseaux IRA-MAURITANIE