
🔹️Briser les tabous au nom de la dignité humaine et de la raison!
Les mutilations génitales féminines (MGF) sont des pratiques culturelles barbares, nuisibles et néfastes. Ces horreurs consistent en une ablation d’une partie de la partie intime féminine dans beaucoup de pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Certaines personnes les appellent « sunna » alors que les MGF ne sont nullement pas le cas . Par ailleurs, d’autres traditions trouvent des appellations appropriées. Des millions de femmes en sont victimes . Cette pratique ancestrale est le fruit de la bêtise et des préjugés sur les femmes.
En Mauritanie, la communauté Wolof serait la seule qui ne pratiquerait pas ce fléau.
Depuis des années des organisations locales et internationales luttent contre cette pratique.
Les MGF sont « des pratiques attentatoires à la dignité de la femme» comme l’affirme l’anthropologue Abdoulaye Doro Sow, Enseignant chercheur en sciences sociales (Mauritanie) et président du comité scientifique de l’Equipe de Recherches sur les MGF (ERMGF).
Le Bilan, à la fois physique et psychologique, est lourd. Il est impératif que les MGF soient considérées comme crime contre l’humanité: atteinte à l’intégrité physique et morale.
Il y’a une nécessité de passer de l’interdiction formelle à la criminalisation.
En parallèle, la clitoridectomie est un acte chirurgical qui consiste à l’ablation partielle ou totale clitoridienne à des fins thérapeutiques. Elle ne doit pas être confondue avec avec les MGF qui sont des rituelles d’excisions consistant à une « ablation des petites lèvres », souvent de toute la partie extérieure du clitoris…
Les MGF sont aussi appelées blessures génitales féminines. Selon UNICEF, en 2013, plus de 130 millions de femmes en sont victimes.
Cette pratique qui , actuellement, « touche 200 millions de filles et de femmes dans 30 pays du monde, se déroule principalement en Afrique où l’on estime le nombre de victimes à 91,5 millions de femmes et de filles de plus de 9 ans vivant actuellement avec les conséquences de ces mutilations sexuelles. Toujours en Afrique, on estime que, tous les ans, 3 millions de filles risquent de subir ces pratiques traditionnelles néfastes. Si les tendances actuelles se poursuivent, 86 millions de filles supplémentaires âgées de 15 à 19 ans risquent, elles aussi, de subir des mutilations génitales d’ici à 2030. Les pays où la prévalence des MGF chez les filles et les femmes de 15 à 49 ans est la plus élevée sont la Somalie (98 %), la Guinée (97 %) et Djibouti (93 %). La pratique de l’excision est également présente au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique Latine ».
~ Source: Female Genital Mutilation/Cutting: a global concern, UNICEF, New York, 2016.
Des lois ont été ratifiées pour l’interdiction dans le monde.
Trois pays n’ont pas encore adopté de loi contre ces pratiques : le Libéria, la Sierra Leone et le Mali.
Les idées reçues sur les MGF sont nombreuses. Ce sont des arguments culturels dans la plus part du temps.
En Mauritanie, la fonction est assignée aux « femmes appartenant à la caste sociale des forgerons ou bien des cordonniers. Il y a donc un savoir et un savoir-faire qui se transmettent de génération en génération».
De ce fait, il faudrait donc un travail de longue haleine pour la destruction de cette classification sociale qui est nécessaire mais aussi une requalification de ces personnes en charge de «l’ignominie».
C’est pourquoi les causes, très ancrées dans les traditions, nourrissent encore l’idée d’une telle barbarie.
Il est alors urgent de mener des campagnes contre les arguments culturels,à fortiori quand ils vont à l’encontre du respect de l’intégrité physique et morale. Les contres arguments culturels et scientifiques sont les bienvenus pour lutter massivement.
Il faut notamment un soutien étatique( hormis la pénalisation) pour les campagnes dans les terroirs car, jusqu’à nos jours les associations de la société civile et les ONG( UnicefMauritanie…) sont les seules réellement sur le terrain.
Dans la plupart du temps, les victimes de ces séquences ignorent les conséquences.
En conséquence, les MGF deviennent difficiles à éradiquer. Les risques notés de ces pratiques sont très souvent :
• problèmes urologiques( douleurs en urinant..) et gynécologique( infertilité…) souffrances,
• saignements abondants,
• infections (tétanos, MST…),
• abandon et échec scolaire dans les cas où l’excision est suivie d’un mariage précoce,
• douleurs pendant l’acte sexuel et les menstruations,
• risques d’incontinence,
• complications lors des grossesses et des accouchements,
• détresse psychologique…
Il arrive que la personne excisée subit un choc violent et mort s’en suive.
La sensibilisation sur les MFG est cruciale.
Souvent confrontés à des tenants des traditions, il est difficile pour les acteurs de l’éveil des consciences, à savoir les oulémas, les médecins, les associations, de perforer la mentalité de beaucoup d’individus d’où une exigence de la CRIMINALISATION des MGF face à la dérive humaine.
Ainsi, l’éducation des jeunes filles, la mobilisation de la société, et particulièrement les parents seront des facteurs importants afin de dire plus jamais ça.
Il faut soutenir les droits des filles. Pour cela, nous disons #Non_a_l_Excisison. Oui pour la Santé et L’ÉDUCATION.
Femal genital mutilation/cutting is horrible and also a crime.
#StopExcision
#unicef
#Mauritanie
©️ Crédit source : Reçu de l’auteur (Post FB du 6/2/2020)
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