Rencontre GANBANAAXU du 21 juin 2018 à Selibaby: PhotoReportage !

Le public abolitionniste du Guidimagha mauritanien s’est mobilisé pour assister à la rencontre de travail tenue ce jeudi 21-6-18 au sein de la Maison du Guidimagha à SELIBABY.
Cet événement fait partie de la phase de sensibilisation et de conscientisation sur les tares sociétales (esclavagisme statutaire et système féodal ) qui persistent dans les communautés soninkées à travers le monde aujourd’hui au 21ème siècle.
Lors de la rencontre, les dispositions juridiques ont été rappelées concernant le statut du foncier et les peines prévues pour les pratiques esclavagistes et assimilées comme telles (la loi 031/2015 incriminant les pratiques esclavagistes en RIM ).

Les participants venus de toutes les localités villageoises du monde soninké du guidimagha, ont été vivement encouragés dans leur militantisme pacifique et citoyen pour se défaire du joug féodalo-esclavagiste qui défie les lois mauritaniennes. Ils ont été incités à la patience mais de s’armer de fermeté et du courage pour faire respecter leurs droits légitimes reconnus par la constitution de notre pays. Des doléances ont été adressées aux autorités administratives et judiciaires dans la région pour veiller au respect strict de l’ordre régalien et citoyen dans nos zones rurales.

Ont pris part à cette rencontre, entre autres les personnalités suivantes :

Le doyen Ladji Traoré

■ le président d’ARMEPES-FRANCE et l’initiateur du forum GANBANAAXU FEDDE Gaye TRAORÉ.

■ le doyen Demba Youba COULIBALY de GANBANAAXU DAFORT.

■ le doyen Nala SY , un membre fondateur d’ARMEPES-FRANCE

■ le chargé de relations extérieures AMEES, Aboulaye Camara.

Et d’autres membres de la coordination Bureau AMEES à Selibaby.

La CECOM ARMEPES-France/GANBANAAXU FEDDE

Selibaby 22 juin 2018

Plaidoyer pour le respect de la loi 031/2015 incriminant les pratiques esclavagistes en Mauritanie.

ONG IODE – Notre Organisation Initiative d’Opposition contre les Discours Extrémistes remercie le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, le Premier Ministre Monsieur Yahya Ould Hademine pour la promulgation de la loi 2015/031 qui incrimine l’esclavage en Mauritanie et son application sur le territoire de la République Islamique de Mauritanie.

Notre Organisation appelle les autorités judiciaires (procureurs, juges …), les autorités administratives (Hakems , Walis, …) à fournir plus d’efforts en vue de l’application de la loi 2015/031 pour l’incrimination des pratiques esclavagistes en Mauritanie.

Notre Organisation remercie les autorités judiciaires et administratives qui ont contribué avec nous à son application lors de la présentation des cas en relation avec la violation de cette loi.

Notre Organisation appelle toutes les organisations des Droits de l’Homme à promouvoir la fraternité, la solidarité et la cohésion sociale entre toutes les communautés du pays.

Elle appelle également à sauvegarder la sécurité et l’image du pays, particulièrement à l’intérieur du pays et à l’étranger. La société civile est appelée à éviter la politisation de ses activités qui visent à promouvoir les Droits de l’Homme dans le pays et partout ailleurs.

Le Président
Mohamed Mbareck
Tel :+222 46 90 77 09

Crédit source: cridem.org

AMEES: DÉCLARATION SUR L’AFFAIRE DE MODIBOUGOU

AMEES – Selon leur tradition, les habitants de Modibougou ont décidé de célébrer cette année la fête de la Korité (fête de la fin du mois béni du Ramadan) le dimanche 17 juin 2018 dans une atmosphère de faste en invitant même des ressortissants de Nomo, village malien situé à 25 Km au sud.

Un grand tam-tam qui regroupait toutes les catégories sociales animait la grande place publique. Quelques notables nostalgiques de culture esclavagiste étaient aussi présents. La Section de l’AMEES, abolitionniste connaissant la mentalité de ces visiteurs, notamment Moussa Diarra malien résident à Modibougou a mis en garde contre tout propos injurieux et provocateurs surtout de caractère esclavagiste.

C’est dans cette atmosphère qu’une infime minorité de nostalgiques esclavagistes ont pris d’assaut des domiciles d’anciens esclaves plongeant le village dans une atmosphère explosive d’affrontements généralisés faisant des blessés graves.

Nous citons quelques cas :

– Ñanŋe Wagué et Adama Ba ont agressé une famille, violentant deux jeunes femmes Tata Khoré Diarra et Dalla Damba, blessant la première à la tête et la seconde au bras ;

– Tekhné Diawara et sa belle-fille ont attaqué elles aussi dans la rue une vieille de soixante ans Mama Diawara, la mordant sauvagement à l’épaule et au dos ;

– Quant à Monsieur Mahamedi Diarra preneur d’images, il a été agressé dans sa boutique y occasionnant des dégâts matériels considérables. La gendarmerie n’a pas voulu, à sa grande surprise générale, recevoir sa plainte pour coups et blessures, détérioration de matériels et atteinte à sa dignité ;

– Messieurs Mahadi Diawara et Babou Diawara tenaient quant à eux à détruire les images de la scène du tam-tam qui a failli occasionner au véritable génocide ;

– Hamadi Diawara a attaqué lui, une femme en pleine rue de manière grossière, madame Setouma Diawara qui a subi aussi des lésions corporelles, son seul tort étant d’avoir dit non à ces traitements inhumains et dégradants.

Le lendemain aussi a été caractérisé par des incidents très graves.

AMEES :

– déplore ces comportements et pratiques arriérés, notamment l’agression publique barbare de femmes.

– demande aux autorités de punir réellement ces comportements esclavagistes contraires à la loi et de mettre fin à ces images d’un autre âge encore fréquentes dans notre pays.

Nouakchott, le 19 juin 2018

Le Bureau Exécutif

Source crédit: Bureau AMEES