IRA-MAURITANIE: LA MOBILISATION CONTINUE ET LA RÉPRESSION AUSSI.

Au cours de leur troisième journée de marche et protestations publiques et pacifiques, aujourd’hui 20 février 2018 à Nouakchott, dans la région de Arafat, les militantes et militants d’IRA-Mauritanie ont été confrontés, dès les premiers instants à un déploiement sans précédent de nombreuses unités d’élite de la police, armées jusqu’aux dents, quadrillant tous les artères et prêts à casser du militant pacifique. La série de marche qu’IRA à initié depuis quelques jours, visent à dénoncer la montée injustifiée et insupportable des impôts et des prix des denrées indispensables ainsi que le manque de politique gouvermentale envers la sécheresse et la famine qui menace citoyens et cheptels mauritaniens.
Les dirigeants de la police ont donné l’ordre aux unités sous leur commandement d’attaquer les marcheurs pacifiques iraouis avec une violence indescriptible et gratuite qui occasionné des dizaines de blessés, dont certains très graves. Certains chefs de la police sympathisants du mouvement de revendications, ont soufflé aux militants, que le général Mohamed ould Meguett à rendu visite à l’aube aux unités de police pour leurs intimer une directive ferme: casser du manifestant, casser du IRA.
Les blessés graves et les personnes arrêtées dans les rends des manifestants:

1- Zoubeir Mbareck

2- Taghy Beydar

3-Sidi Aly Nabgha

4- Imijine Mohamed dit Seyid

5- Malick Sy

6-Ahmedou Yalla

7-Mohamed ould Saleh

8- Moulaye Mesdoud

9- Amodou Traore

10- le rappeur Cheikhna Imigine dit Chico Basd

11- Sabbar Houssein

12- Abdallahi Homod

IRA-Mauritanie réitère sa persévérance dans les marches et protestations conformément aux lois mauritaniennes et aux engagements internationaux de la Mauritanie.
Appelle les forces vives de la nations à rompre avec le défaitisme et se dresser pacifiquement mais fermement et avec esprit de sacrifice contre la confiscation des droits et libertés et l’humiliation du peuples.

L’EED-INFOS PRATIQUES :PERMANENCES SOCIALES

L’EED en partenariat avec la Ville d’Aubervilliers organise une permanence sociale tous les samedis de 14h à 17h, du 24 Février au 30 Juin 2018, au 35, rue Heurtault 93300 Aubervilliers

Nos équipes accompagnent, dans le cadre de l’assistance aux démarches et formalités administratives (déclaration d’import, séjour, naturalisation, demande de logement, conseils juridiques….), nos adhérents et toute personne qui en fait la demande.

L’EED met en place également un accompagnement vers l’Emploi (Formation, CV, LM, Pole emploi,….) dans le cadre de son programme d’insertion professionnelle.

Vous devez impérativement prendre un rendez :

Tel. & WhatsApp : 06 46 94 70 68
Mail: leed@leedmedia.fr

Crédit source: Page FB l’EED

L’esclavagisme intra-africain : le cas symptomatique du soninké!

Aujourd’hui février 2018, quand on observe l’acharnement virulent et agressif qui vise les membres de la mouvance GANBANAAXU FEDDE* dans certains endroits du « pays soninké » au coeur de l’Afrique, on peut en déduire des grandes leçons-réponses à divers questionnements. L’Afrique s’était saignée par l’esclavage in home avant d’être saignée par les autres venus d’ailleurs. L’africain aux mentalités esclavagistes d’aujordhui a hérité d’une identité tribale et ethnique magnifiée par le rabaissemnent de son semblable de race. Les autres esclavagistes venus d’ailleurs furent motivés par des impératifs économiques en priorité, mais aujourd’hui à travers les stigmates vivaces de l’esclavagisme intra, on comprend que cette pratique criminelle revêtait un volet de construction d’une identité hégémonique des uns au détriment des autres. De cette lecture, l’esclavagiste africain ne s’accomplit que par le déni de l’autre sur le champ de la DIGNITÉ ENTIÈRE INTRINSÈQUE À L’HOMME. De cet imaginaire collectif d’un esprit esclavagiste et féodal, ceux qui ne peuvent pas accepter l’égalité en DROITS et en DIGNITÉ parmi nous dans nos contrées africaines, ne pourront pas concevoir intellectuellement des notions réflexes et réparatrices de la CONSCIENCE NOIRE atteinte d’une tâche indélébile (LA TRAITE NÉGRIÈRE). Qu’elle soit Occidentale ou Orientale. Les afrodescendants (issus des traites) de par le monde attendront longtemps. Pour l’instant le TRAVAIL d’introspection de l’intérieur peine à esquisser honnêtement, dignement et courageusement.

*Mouvement associatif transnational pour l’égalité en DROITS et en DIGNITÉ au sein des communauté soninkées.

K.S

L’affaire Tariq Ramadan: l’évidence qui interdit le silence, par Ousmane TIMERA

C’est parce que je n’idéalise pas le Professeur Tariq Ramadan que je ne le diabolise pas. C’est parce que je tente d’être fidèle à la justice que je suis capable de reconnaître l’injustice criante qui lui est faite.

Or je suis plus qu’étonné par ces personnes qui (l’adorant auparavant) laissent paraître le désir chacal de se paitre de la chair fraiche d’un homme à terre, tout en se proclamant de la foi en Dieu et/ou de la conscience humaine.

C’est l’épreuve que les vrais se découvrent. Cette affaire met en lumière les failles de notre justice, qui pour les mêmes accusations faites à d’autres, ne traitent pas ces derniers comme le professeur Tariq est traité.

S’il nous faut nous insurger contre cette injustice criante, qui s’abat sur beaucoup parmi ceux qui ont le malheur d’être de la mauvaise religion, couleurs de peau, origines, c’est bien au nom des valeurs universelles que notre République dit défendre et de notre religion qui nous demande d’être du coté de la justice et ce même en vers nous même ou nos proches, pauvres ou riches.

L’injustice est ici flagrante et seule la lâcheté, la haine, la jalousie et la bêtise motivent le détournement des regards sur les questions subalternes d’ordre privé invérifié ou d’ordre médiatique calomnieuse.

Les faits, rien que les faits, juste les faits:

-Or, un élément (le billet d’avion qui prouve que Tariq Ramadan ne pouvait être présent au moment des faits qui lui sont reprochés par l’une des accusatrices) en faveurs de l’accusé avait disparu. C’est un fait.

– Des personnalités politiques et médiatiques accusées des mêmes faits sont en liberté et bénéficie de la présomption d’innocence et du soutien de la classe médiatico-politique, là où ces mêmes vilipendent et jugent coupable le professeur Ramadan, sans aucune précaution. C’est un fait.

– Les accusatrices étaient et sont en contact avec des personnes connues pour être les ennemis acharnés de Tariq Ramadan et ce depuis des années. C’est un fait.

– Les incohérences nombreuses des plaignantes qui jamais ne sont mis en évidence et questionner (sans pour autant les vilipender et les insulter), par des journalistes qui prennent pour parole d’Evangile leur propos sans recul critique. C’est un fait.

– Les « informations  » colportés par les médias issues de sources « anonymes » et qui ce sont avérées faux (la reconnaissance de la cicatrice, l’existence d’un passeport egyptien ou le Qatar qui aurait interdit au professeur tout entrée sur son territoire). C’est un fait.

Tout ceci, et d’autres points encore, indiquent clairement qu’il y a une volonté de ternir l’image d’un homme et de briser sa vie. Seul un barbare inhumain peut souhaiter ce sort à son semblable. Je ne souhaite pour ma part ce sort à personne, même à mon pire ennemi. A plus forte raison quand des indices semblent montrer, sinon l’innocence de l’homme (qui par principe l’est jusqu’à preuve du contraire), à tout le moins les indices d’une justice qui manque d’impartialité. Demain, si nous n’exigeons pas cette justice impartiale qui ne tient pas compte des idées politiques, de la couleurs, du sexe, de l’origine ou de la religion des justiciables, c’est à chacun d’entre nous ou nos proches, qui en seront victimes.

Aussi, c’est plus qu’étonné que j’observe, avec une tristesse infinie, certains intellectuels, conférenciers, personnalités ou femmes et hommes de qualité qui se disent soufis, réformateurs, fidèles au Coran, libéraux ou militants pour les droits de l’Homme, se jette sur la « chair fraiche » de leur Frère en Humanité et/ou en Islam, ou se terrer dans un silence coupable.

Tariq Ramadan mérite d’être traiter comme un être humain, dans la dignité et la justice. C’est l’absence de ces critères dans la façon dont il est traité, et au-delà l’amalgame que les islamophobes tentent d’établir en les faits qui lui sont reprochés et sa religion et ses idées, qui me révoltent. Cette réaction je l’aurais eu pour n’importe quel être humain. Je vous pose donc la question s’il avait votre père ou votre frère de sang auriez-vous réagit comme moi?

C’est dans les ténèbres que les étoiles scintillent. C’est quand la majorité ferme ses yeux que les veilleurs se distinguent. L’avenir appartient au juste!

Paix!

Crédit source: Post FB Ousmane Timera

IRA-MAURITANIE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le 19 février 2018, et pour la deuxième journée consécutive, IRA – Mauritanie a sorti ses militantes et militants dans les rues de la capitale Nouakchott. Les militants « iraouis » ont battu le pavé pour dénoncer la hausse folle des prix des produits de premières nécessités, mais aussi la baisse du prix d’achat des ménages ou le manque de vision de la politique gouvernementale face à la sécheresse qui frappe les paysans et éleveurs.
La journée d’avant, une marche similaire d’IRA – Mauritanie organisée à Dar Naim a été violemment réprimée et vingt membres(20) de l’Ong abolitionniste, ont été arrêtés et gardés dans différentes commissariats de police de la ville de Nouakchott.
Au cours de la deuxième journée de protestation, les unités de la police et de la garde ont quadrillé très tôt, les rues et boulevards menant à la primature à partir de la polyclinique, ce qui était l’itinéraire de la marche prévu par les dirigeants abolitionnistes. La répression était brutale contre les marcheurs d’IRA. Le nombre élevé des unités de la police et de la garde ont repoussé les manifestants au niveau du marché de la capitale. Deux militants de l’organisation ont été arrêtés, il s’agit de Cheikh Vall et Abbass El Id et plusieurs autres ont été violemment tabassés par la police. Abbass El Id est gravement blessé par des coups de pieds et matraques assénés sur les côtes et le bas du ventre.
Face à cette situation inédite, IRA – Mauritanie :

– Réitère son engagement ferme et irréversible envers le peuple mauritanien affamé par un gang sans scrupules qui s’engraisse à ses détriments.

– S’engage à marcher dès demain à partir de midi à Nouakchott, dans les rues de la région de Nouakchott Sud à Arafat,

– Appelle la société civile et politique mauritanienne à défendre les acquis des droits et libertés démocratiques.

Nouakchott le 19/02/2018 La commission de communication