​Le Professeur Sow Samba sur les CASTES à l’école du parti de l’AJD/MR ce jeudi 26/10/2017 au siège national de Sebkha 


A l’école du parti de l’AJD/MR, face aux jeunes,  Abdoulaye Doro SOW dit Sow Samba aborde sans langue de bois et sans détours du frein, des préjugés et des barrières sociales  « LES CASTES » 
Le Professeur Abdoulaye Doro SOW enseignant chercheur en sciences sociales, Coordinateur du Centre Interdisciplinaire sur les Droits Culturels, CIDC, Université de Nouakchott était l’invité de l’école du parti de l’AJD/MR.  

Sow Samba a animé une conférence sur le thème: « les castes ».

Abdoulaye Doro SOW se désole qu’au 21e siècle, notre société se drape encore des clichés de l’histoire. 

Pour le professeur, S’il est vrai que l’école, l’émigration et l’ouverture au monde extérieur ont peu à peu bouleversé ces pratiques, il ne s’en suit pas qu’en surface les préjugés et les barrières sociales ne restent plus d’actualité.
 Pour le Professeur Abdoulaye Doro SOW, ces positions tranchées ne font qu’accentuées le fossé social et constituent un frein à notre développement.  
Le Professeur Sow Samba invite la nouvelle génération à combattre ce fléau tout en restant persuadé que le changement social ne se fait pas du jour au lendemain, puisque c’est un long processus qui se fait de génération en génération.» 
Entouré du leader de l’AJD/MR Ibrahma Moctar Sarr, du responsable de l’école du parti Malal Seck et des membres du bureau politique, le Professeur Sow Samba réaffirme son soutien et son admiration pour le combat politique que mène l’AJD/MR.   

 

En conclusion il lance un appel à l’ensemble des acteurs politiques de travailler pour trouver le leader qui fédère l’ensemble des forces negro Africaines en se basant sur la compétence et l’intégrité, tout en faisant abstraction à l’appartenance sociale «CASTE». 
Avant de quitter l’assemblée, le professeur lance une question ouverte: 

« Quelle sont les facteurs qui entravent l’émergence d’un leader politique negro Africains » ? 

   

L’école du Parti vous fera vivre tous les jeudis à partir de 18h d’autres moments forts avec d’autres intellectuelles connus sur d’autres sujets d’actualités.

Source crédit: Post Facebook Malal SECK

​La société sans jeunesse


L’on se demande souvent pourquoi les vents du changement si bavards sous d’autres cieux sont muets en Mauritanie. Mon hypothèse d’apprenti sociologue est que la frange du peuple par laquelle arrivent les changements est absente chez nous. Nous sommes une société sans jeunesse ! Car le propre d’une jeunesse est d’être dans la subversion et dans la contestation de l’ordre établi. Non pas seulement la contestation de l’ordre politique d’ailleurs, mais aussi celle de l’ordre social et moral. Et c’est cette dimension de la subversion qui rend la jeunesse poreuse aux idées nouvelles et à l’envie de renverser la table des valeurs dans une société. Or nos jeunes à nous, ont asséché toutes les utopies qui auraient pu faire le lit de leur insouciance. Ils sont trop « réalistes » pour porter un quelconque changement, à fortiori pour  taquiner l’emphatique expression du « Grand soir ». 

Le rapport de la plus part des jeunes leaders d’opinions mauritaniens à la chose publique est souvent une pâle copie de celui que les plus vieux entretiennent avec celle-ci. D’ailleurs leur rapport à ces anciens eux-mêmes est davantage un rapport de mimétisme qu’un rapport de contestation. Ils parlent comme eux, rêvent comme eux, et les singent jusque dans leur rapacité. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la plus part de ceux que nous nous entêtons à appeler « jeunes » ont la trentaine largement entamée, voire caressent l’horizon de la quarantaine. Ceci explique peut-être cela… Ils sont souvent eux-mêmes déjà pères ou mères de familles, pris jusqu’au cou dans les préoccupations des plus anciens que leur supposé esprit de subversion aurait pourtant dû bousculer.

 A défaut de pouvoir le faire, les voilà qui vieillissent dans les éléments de langage. Entendez-les discourir et vous vous trouvez trop immatures. Trop impertinents ! Que contestent-ils dans notre société à part ce qui est politiquement correct de contester ? C’est à croire que l’ordre social et surtout moral, pourtant lourd d’une pudibonderie ronflante à vous ennuyer un moine, leur convient à merveille. D’où la fanatisation rampante des esprits qui caractérisent de plus en plus la société mauritanienne. Comme il n’y a aucun courant de jeunesse pour servir d’anticorps social à l’obscurantisme, les interprétations les plus burlesques de notre texte sacré par exemple, trouvent facilement échos dans notre société. Qui pour oser une quelconque remise en cause même des prédications les plus fantaisistes ? Personne ! Car la jeunesse chez qui en principe l’esprit critique et la curiosité auraient du conduire à rechercher des hypothèses alternatives est hélas trop préoccupée à être convenable…


Il reste à espérer que notre lumineux système éducatif nous prépare des générations plus porteuses d’espoir. Osons le rêve!





Source crédit: Post Facebook Bocar Oumar Ba

Mauritanie : l’apologie de l’esclavage à ciel ouvert, Idrissa MAGASSY , un vieux soninké gambien joue le provocateur avec zèle à Nouakchott. 

La communauté GANBANAAXU FEDDE* s’adresse aux autorités mauritaniennes concernant le cas d’un ressortissant gambien en visite actuellement à Nouakchott. Le dénommé Idrissa MAGASSY connu sous un autre prénom Ndemdi, clame avec zèle les supposées  louanges de l’ordre féodaloesclavagiste qui régit un certain « VIVRE SONINKÉ ». Se définissant lui-même comme étant de la caste des cordonniers, le vieux gambien galvanise depuis quelques jours les milieux féodaux à Nouakchott en vantant le système de castes de la communauté soninkée et en injuriant par sarcasme ceux qui refusent l’ordre féodal soninké. 
Nous alertons les autorités mauritaniennes et toutes les consciences progressistes de la communauté soninkée de la Mauritanie, sur le caractère nuisible et insultant  que représente le discours apologiste de l’esclavagisme statutaire de ce monsieur . Ces derniers jours, nous avons eu accès à  certains de ses propos insultant  la mémoire des personnes ayant une ascendance esclave  sur des  audios à travers le réseau social Whatsapp. Entouré par un comité réactionnaire très actif contre la sensibilisation pacifique sur les tares sociétales qui minent les communautés soninkées à travers le monde, ce personnage étrange enfreint CLAIREMENT depuis quelques temps la loi mauritanienne (loi 2015-031) contre les pratiques esclavagistes notamment son article 19. Cet article stipule : « Article 19 : Quiconque profère en public des propos injurieux envers une personne considérant qu’elle est esclave ou affilié à des esclaves, est puni d’un emprisonnement de six (6) mois à deux (2)  ans et d’une amende de vingt milles (20.000) à deux cent cinquante milles (250.000) ouguiyas. ». Nous attirons également l’attention des autorités publiques sur les manœuvres de milieux féodaux soninkés qui s’activent incessamment par l’utilisation fallacieuse et manipulatrice de certains esprits faibles parmi la couche sociale dite servile. Aujourd’hui l’ordre public dans la communauté soninkée est mis en danger par ceux qui lient leur qualité de noblesse à une  stratification sociale qui assigne certains citoyens comme esclaves statutaires. La présence sur le territoire mauritanien de ce vieux ressortissant gambien qui promeut OUVERTEMENT l’esclavagisme statutaire dans la communauté soninkée, n’arrange pas l’image de notre chère MAURITANIE que nous voulons d’être ÉGALITAIRE, FRATERNELLE et DIGNE. 

En plus de cette déclaration d’alerte, nous nous réservons le droit d’entamer des dépôts de plaintes contre ce monsieur et ses courtisans atteints par l’appât du gain facile et mesquin. Leurs propos injurieux et apologistes sont en cours d’être réunis et seront disponibles et remis à qui de droit le moment venu. 

*Mouvement pacifique de sensibilisation contre les séquelles de l’esclavage dans la communauté soninkée. 

Nouakchott, le 24 octobre 2017 

-GF ANTENNE MAURITANIE-

Passeports disponibles dans les capitales régionales. 

Adrar-Info – Le directeur général de l’Agence nationale pour le registre de la population et les documents sécurisés Ahmed Ould Bousseif a rendu publique, une décision permettant à tout citoyen mauritanien de demander son passeport auprès des bureaux de l’état civil, implantés dans les capitales régionales.

Selon les informations obtenues par notre site, la décision prise par le directeur général de l’agence nationale pour le registre de la population et les documents sécurisés, entrera en vigueur à partir de ce lundi 23 Octobre 2017.

Source : http://www.al-maraabimedias.net/?p=68440
Traduit par Adrar.Info

Crédit source: http://www.cridem.org 

Le texte en français de l’hymne national mauritanien. 

Nous avons pu mettre enfin a main  sur une traduction de l’hymne national…

Un hymne nul , sectaire,  fait de platitudes ,  produit de  la fraction  la plus chauvine de la composante arabo-berbere…
Un hymne sans tonalite affective , sans charge emotive , qui ne suscite aucun elan patriotique , aucune  fierte   a  áppartenir  a son pays , a le servir ou le defendre ,au besoin au prix de la vie , (comme cést souvent le cas pour  les hymnes.)!
Lisez…
HYMNE NAT MAURITANIEN
 » Nous défendrons ton intégrité et nous sommes ta rançon

Nous couvrirons tes collines avec la couleur de l’espoir

La Mauritanie printemps de l’harmonie

Fief du livre intouchable
A ton appel nous répondons oui

Les lunes de ton ciel ne sont jamais couverts

Et le soleil de ton front ne se couche jamais

Les glorieux des arabes t’ont développée

Pour la source  délicieuse de l’Afrique
   Nous défendrons ton intégrité et nous sommes ta rançon

Nous couvrirons tes collines avec la couleur de l’espoir
A ton appel nous répondons oui

Nous avons tété  les laits de l’auto louange et de l’orgueil

Des  coutumes qui portent des fruits agréables

Et un pâturage riche même s’il est aride

Nous sommes montés au ciel et nous sommes réconfortés
Nous défendrons ton intégrité et nous sommes ta rançon

Nous couvrirons tes collines avec la couleur de l’espoir

A ton appel nous répondons oui
Nous avons administré à tes ennemis une boisson amère

Et il n’a pas eu de place ni de stabilité

Nous résistons devant lui là ou il est

Nous lisons avec le difficile il y’a le facile

 Nous couvrirons tes collines avec la couleur de l’espoir

A ton appel nous répondons oui

Nous suivons le prophète avec une méthode haute

Jusqu’au jujubier de la gloire dans le ciel

Nous avons réservé la pléiade comme escalier

Et nous avons placé la frontière de l’intégrité
Nous couvrirons tes collines avec la couleur de l’espoir

A ton appel nous répondons oui
Nous t’avons pris comme engagement et on t’a  porté comme promesse
Nous couvrirons tes collines avec la couleur de l’espoir

A ton appel nous répondons oui »
Source crédit: Page officielle Facebook Samba Thiam, président des FPC.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE REÇOIT DES CHEIKHS DE MAHADRAS ET DES IMAMS DE MOSQUÉES DE LA WILAYA DU GUIDIMAKHA 


Nouakchott,  18/10/2017  –  Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu en audience, mercredi matin au palais présidentiel à Nouakchott, des Cheikhs de mahadras et des imams de mosquées de la wilaya du Guidimakha.

A l’issue de l’audience, M. Demba Cissé, porte parole du groupe des imams et des Cheikhs de mahadras a déclaré à l’AMI qu’il tient tout d’abord à remercier le Président de la République pour les avoir honoré de cette audience.

Il a ajouté que la rencontre était cordiale et constructive et qu’elle a porté sur la contribution des imams et des Cheikhs de mahadras dans la lutte contre les manifestations nuisibles qui menacent la société, comme le terrorisme, l’extrémisme, la drogue et le crime organisé qui sont, a-t-il dit, contraires au message de l’Islam et à sa tolérance.

Il a été aussi question, a-t-il ajouté, des problèmes auxquels font face les mosquées et les mahadras dans la wilaya du Guidimakha, précisant que le Président de la République s’est engagé à résoudre ces problèmes.

Crédit source: site AMI (Agence Mauritanienne d’information)

​Communiqué : Colloque de Bamako (suite)

La Mauritanie au banc des accusés 

Notons qu’au cour de la deuxième journée du colloque International de Bamako, intitule (Droit et Esclavage en Afrique de l’Ouest) monsieur Ndiaye Racine, professeur d’Histoire de l’Université de Nouakchott et soutien du chef de l’Etat actuel Mohamed ould Abdel Aziz, s’est offusqué des passages de l’intervention du président de IRA – Mauritanie  qui traite des victimes de l’esclavage et de la tentative de génocide en Mauritanie; et Racine Ndiaye dément devant une assemblée médusée et affirme que le général Aziz a libéré les esclaves et rétabli les noirs mauritaniens dans leurs droits; il a énuméré les lois que le président Aziz a édicté et a parlé des bienfaits de l’agence Tadamoune. Il a nié toute existence de l’esclavage ou de victimes de génocide; et lorsque Biram Dah Abeid a cité les sources des rapporteurs spéciaux des Nations-Unies et des ONG non-gouvernementales internationales sur les pratiques esclavagistes et les tués à Inal et autres, Ndiaye a réfuté l’existence de ces rapports ; c’est en ce moment que monsieur Diarra, professeur de droit à  l’université de Bamako, a imprimé de son ordinateur séance tenante, le rapport de la rapporteur spéciale des Nations-Unies sur l’esclavage qui stipule que l’esclavage cause la mort lente de milliers de Mauritaniens. Le professeur Samba Traore de l’université Gaston Berger de Saint-Louis prend le micro et réitère la véracité et l’exactitude des informations avancées par Biram Dah Abeid, car dit il, elles sont sur les sites de toutes les organisations et les organismes spécialisés; et le président de l’organisation anti-esclavagiste malienne Temedt Ibrahim Ag Idbaltanat de poser une question a monsieur Racine en lui disant : toi qui dis que l’esclavage et le génocides en Mauritanie est une fiction, est ce que tu crois sincèrement en ce que tu dis? Ndiaye Racine esquive et tergiverse, mais Idbaltanat reviens à la charge à trois reprises et enfin, le Pr Racine Ndiaye lâche: oui je crois que ce sont des fictions. Un diplomate mauritanien, venu de la mission diplomatique mauritanienne a Bamako viendra quelques instants après prendre Racine Ndiaye vers une destination inconnue.

Nouakchott le 18/10/201.

la commission de communication

 Diogountouro (Guidimakha-Mauritanie) : Dis-moi, dans quelle société tu vis, je te dirai qui es-tu ?



Amadou Hampaté Ba, disait : « Il y a des pratiques que nos ancêtres eux-mêmes s’ils revenaient à la vie trouveraient caduques et dépassées ». Cette citation du Sage de l’Afrique nous incite à faire une analyse, sociologique et anthropologique sur la question de l’esclavage et ses séquelles en Mauritanie, en général et chez la communauté soninké en particulier. Cette pratique interpelle tout un chacun à s’interroger sur la valeur juridique et l’authenticité d’une telle pratique à l’ère du XXIéme siècle, un siècle dans lequel les occidentaux  se posent la  question à savoir : comment sauver l’humanité face aux destructions climatiques ?  Pendant qu’une partie de la société mauritanienne (les soninkos), se pose la question sur qui est esclave et qui ne l’est pas ?

 

 En effet, les faits se sont passés à Diogountouro, un gros village, je dirais même  une grande ville selon les normes internationales, car sa population varie environ entre 8.000 à 10.000 habitants. Il  est situé au sud de la Mauritanie, à la frontière entre le Mali et le Sénégal. C’est  un carrefour entre ces trois pays. Sa population est jeune et active, qui ne vit que sur les activités agro-pastorales et l’immigration de ses ressortissants en occident. Par ailleurs, la culture de décrue (WALO) reste très importante chez les SONINKOS, surtout quand  la récolte de la saison des pluies n’est pas abondante. Un  jour, vers  mi-septembre, un conflit foncier éclatait entre deux familles (Gandega et Camara), liées traditionnellement par les coutumes et les traditions africaines (LADANOUS) depuis des siècles. 

 

Pour certains il s’agit d’un conflit foncier et d’autres oui, c’est un conflit foncier mais sur fond d’esclavage. Une chose est sûre  d’après nos sources d’informations, la famille Camara, après avoir  mis fin aux liens traditionnels (LADANOUS) qui la lient avec celle de Gandega. La réplique de la famille gandega, était de retirer la terre cultivable (WALO), que les Camara cultivent depuis plus de 70 ans. La question que je me suis posée :   Les traditions et les coutumes (LADANOUS) sont-elles la continuité de l’esclavage ?

 

 Comme beaucoup d’autres familles du village, qui ont rompu ce cordon ombilical (LADAA) qui lie traditionnellement les deux clans (Woros et Komos) qui n’est rien d’autre que la continuité de l’esclavage sous une autre forme déguisée à l’ère du XXIème siècle. Oui, les  Ladanous sont la continuité de l’esclavage point barre. Revenons sur la  question  à  savoir, un conflit foncier sur le fond d’esclavage ou un simple problème foncier. Que dit le code foncier de la Mauritanie ?  L’esclavage constitue-t-il un crime  en Mauritanie ?

 

Le code foncier précise que la terre appartient à l’Etat. L’Etat, par définition est la réunion de trois éléments : un territoire, une population et une autorité politique. Article Premier  de l’ordonnance 83-127 du 05 juin 1983 portant  réorganisation  foncière et domaniale  précise  que : La terre appartient à la nation et tout Mauritanien, sans discrimination d’aucune sorte, peut, en se conformant à la loi, en devenir propriétaire, pour partie. L’article 2 : L’Etat reconnaît et garantit la propriété foncière privée qui doit, conformément à la Chariâa, contribuer au développement économique et social du pays. 

 

Oui, depuis le 12 août 2015, l’esclavage constitue un crime. Seule la Cour d’assise est compétente pour juger les crimes. Le parlement mauritanien a adopté à l’unanimité un texte de loi incriminant l’esclave et ses séquelles. La loi  de 12 aout 2015, abrogeant et remplaçant la loi n° 2007-048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes. Dans son article 2, que l’esclavage constitue un crime contre l’humanité et qu’il est imprescriptible. L’article 3 définit les cas qui peuvent être considérés comme esclavagistes. Cette loi institue également des tribunaux régionaux spécialisés, sortes de collèges de magistrats dont chacun dispose de la latitude de prendre toute mesure conservatoire qu’il trouve nécessaire, sous le sceau de l’urgence.

 

Cependant, un problème foncier qui s’est transformé un conflit/litige en date du 9 octobre 2017, car depuis le 5 octobre 2017, le Hakem de khabou a renvoyé les parties à Selibaby. Le conflit par définition, c’est un différend qui peut se régler  sans la saisine du juge étatique. Il  se transforme en litige, lorsque le tribunal compètent est saisi de l’affaire.  Comme le prévoit la législation mauritanienne, les autorités administratives indépendantes (les Hakems, les Walis …) sont censées rendre des décisions alternatives sur les affaires foncières qui leurs sont soumises, car le décret N° 2000-089 du 17 juillet 2000 abrogeant et remplaçant le décret N° 90.020 du 31 janvier 1990 portant application de l’ordonnance 83.127 du 5 juin 1983 portant réorganisation foncière et domaniale, prévoit des commissions de règlement amiable des litiges fonciers dans chaque Moughataa, Wilaya et National. 

 

​Le Hakem de la commune de Khabou, après plusieurs tentatives de conciliation/arbitrage,  a fini par renvoyer les deux protagonistes vers selibaby (soit chez le wali soit chez le tribunal) selon la forme et la nature de l’affaire. Le Hakem estimait que l’affaire dépasse ses compétences de justice amiable. Nous restons vigilants sur la question de l’autorité saisie de l’affaire à Selibaby.

 

L’intervention d’un juge étatique est-elle nécessaire ? La justice négociée n’est-elle pas la meilleure solution pour une communauté déjà fragilisée par ses tracas- sociaux ? 

 

A l’heure où j’écris cet article, il y a un mouvement qui est en vogue partout dans le monde (Amérique, Europe, Afrique…).  Il s’agit d’un mouvement de justice alternative adopté dans les pays anglo-saxon vers les années 70, à travers ce que les juristes de Common law appellent Alternative Dispute Résolution (ARD) et que les français proposent de traduire par Modes Alternatifs de règlement des conflits (MARC). La Mauritanie ne reste pas sur le quai du train par rapport à ce mouvement, car elle a voté des textes dans ce sens. La loi n°2000-06 du 18 janvier 2000 et le décret n°2009-182 du 07 juin 2009 relatif à la création d’institutions permanentes d’arbitrage et de médiation.

 

Avec la crise du droit moderne, étroitement liée à l’avènement de l’Etat providence, c’est d’abord et avant tout la crise de la Raison juridique : le droit n’apparait plus comme l’incarnation même de la Raison. La justice alternative a pour but d’éviter une intervention directe de l’Etat. Cette justice, elle est rapide, souple et moins couteuse. Elle  recèle d’ailleurs plusieurs enjeux : l’apaisement des ruptures de la communauté avec la mise en avant de l’intérêt de la communauté, mais aussi la déjudiciarisation de la procédure de la gestion du conflit.

 

Par ailleurs, j’interpelle tout un chacun, en particulier à la jeunesse de Diogountouro, de prendre sa responsabilité en main,  mais aussi d’être du bon côté de l’histoire, car l’histoire est le récit des évènements d’une société. Il est temps de façonner cette société à notre ère, promouvoir une société où règne la justice sociale et l’égalité entre les Hommes. Une société où seules les compétences, la probité, les expériences et les diplômes sont ses armes principales. Nous ne pouvons plus vivre dans une société modelée depuis le 15eme siècle, avant même la naissance de l’empire du Ghana par nos arrières et arrières grands-parents à leur image et à leur modèle de vie. 

 

En définitif, le juge n’a pas la réponse à toutes les questions du Droit, comme le médecin qui n’a pas la solution à toutes les pathologies. Le juge tranche et rend une décision controversée. En revanche, la justice négociée permet de préserver les liens sociaux, telle a été la préoccupation première de la justice alternative. Cette forme de justice qui s’opposerait à la justice étatique par son caractère informel et son attachement à privilégier une solution réparatrice.  L’esclavage ou  litige/conflit foncier ? Je ne saurais donner une réponse, car c’est aux autorités compétentes d’y répondre.

 

 

 

BA – Boubou

Doctorant en Droit à Paris

Militant de Droits humains

Membre de l’Association Française de l’histoire du Droit à Paris (AFHD)

 

Fondateur de l’Association Educative et Culturelle de Jeunes Ressortissants de la Mauritanie en France (AECJRM)


Crédit source: l’auteur via fichier Whatsapp 

​L’an I  de notre   mouvement  GANBANAAXU FEDDE, par Gaye TRAORÉ. 


Nous avons créé ce mouvement  le 05 octobre 2016  dans le  but de conscientiser  notre communauté  et par extension toutes communautés où la  hiérarchisation est de mise , le repère  ou le timon    , que cette classification  entre les hommes , de femmes  frôlant la chosification   ne peut  être  qu’un frein  pour  une société  qui se voudrait  dynamique et fraternelle! Les assignations coutumières   empêchent les épanouissements , empêchent le développement  humain , rongent la fraternité , sème inimité  entre  et au sein  d’une même communauté de destin .Nous avons  dit par le passé que Ganbanaaxu fedde ne rumine point   la revanche  et  la haine ! Ce que  veut Gabanaaxu fedde , ALLAH le veut  et c’est attesté  par le coran et la sunna , je le clame sans prétention ni assurance insolente.Là dessus  la lumière a été faite à travers  nos discours  , les conférences de nos  cheikh.Dans   nos sociétés   nous nous sommes classifiés ,   en nobles et en esclaves , et certains de nos jours veulent  trouver  des parades  maladroites  pour maintenir  ce système de classification  que nous appelons   assignations coutumières! Ce  que veut   la communauté de Ganbanaaxun Fedde est  une fraternité , nous voulons tous être  pareils sans    paternalisme  ni condescendance !  Reléguer  certains    ou  les mettre hors des centres des gestions des communautés villageoises  au nom des patronymes  est  une  faute  morale , une mauvaise appréciation  qui ne peut  résister  à une remise   en cause  par Ganbanaaxun Fedde !A examiner de près  le système de castes soninké  , on y verrons   quelques points de  ramifications  avec  le système de castes indiens  où  les occupations  sinon les assignations sont de père en fils ! Beaucoup   de portes fermées devant  les personnes  d’extraction serviles   dans   sociétés  soninke , peulh , maures.. pour ne citer que cela comme devant  LES GENS CASTES  en Inde où le refus des assignations peuvent être tragiques !Cependant pas  de fatalité, nous atteindrons  notre but  avec élégance et détermination , malgré les provocations  , les calomnies  d’un certain milieu  qui se veut  héraut de la féodalité soninke !Ces derniers temps le refus des assignations  a été  ponctué par les représailles  aux colorations de chantage foncier ,  Les villages de FEGUI et de SEGALA au MALI , où certains membres de la communauté Ganbanaaxu  sont été menacés  d’expropriation   en cas de refus de leur statut d’esclave,  à Diogountouro dans le Guidimakha mauritanien ,  à DAFORT    avec le vieux  SILIMAN DIARRA ,  à Bouanze  pour ne citer que ceux  là . Des terres exploités  depuis  un demi siècle   sont sur le point d’être exproprié  pour laver l’affront  des descendants   qui refusent  leur statut   donc  leur assignation séculaire de sous homme comme on dit en soninké « FON LEME »( un petit ou une petite chose).En effet nous   avons   que les adversaires de GANBANAAXU  ne tarissent ps en calomnies, en délations  , en dénigrement , mais à tout cela nous opposons   notre constance  dans nos principes , dans nos convictions   c’est la meilleure posture  en un mot notre détermination ! Une  pensée à tous  ceux  subissent des violences , des brimades ,  des harcèlements , des humiliations ,des chantages  dans  la quête de leur liberté  , de leur dignité à travers le monde! 

Ganbanaaxu , pour  une fraternelle  réelle et vraie sans fard !

TRAORE GAYE 
Président de armepes , initiateur de Ganbanaaxun Fedde.

​FLASH INFO URGENTE: la suite sur les évènements de DAFORT

Ce soir (5/10/2017) 20 ressortissants Daforois sont incarcérés à la prison de Selibaby. Escortés de Ould Yengé par la gendarmerie, 18 jeunes suspects impliqués dans l’émeute de la nuit du 30 septembre 2017 et 2 membres de la communauté locale GANBANAAXU , sont passés par le tribunal de Selibaby ce jour 5 octobre 2017 avant d’être mis derrière les barreaux vers 18H.
Ce qui est étrange et scandaleux dans cette affaire qui en cache d’autres plus puantes, c’est la machination douteuse en coulisses qui viserait à faire du mal à 2 paisibles citoyens. Nos 2 membres abolitionnistes n’ont rien à voir avec les troubles survenus dans ce village du Guidimagha mauritanien. 
Nous prenons à témoin tous les JUSTES de DAFORT qui savent et reconnaissent la non implication de nos éléments GANBANAAXU. Par ailleurs nous disposons d’indices concordants sur des manoeuvres de délation et de fumisterie entamées contre notre activisme pacifique antiesclavagise.
Nos 2 responsables sont victimes d’une manipulation haineuse dont les germes remontent à quelques mois déjà venant des milieux bien connus . L’Histoire sera Juge. 
Nous ne les oublions jamais. 
La vérité vaincra inshAllah.