​Pour « l’esclave », la langue importe peu sans sa liberté surtout SA VRAIE LIBERTÉ…!


À raison, le président des FPC Samba THIAM interpelle les leaders haratines sur leur silence à l’occasion des manifestations revendicatives pour la promotion des langues nationales en Mauritanie. 

Ces leaders auraient dû se manifester par  des communiqués laconiques de soutien de principe à la cause des langues dites nationales, comme font certains leaders négro-africains (hors hartines) sur les problématiques de l’esclavage et ses séquelles vivaces dans toutes les communautés nationales. 

Entre le statut juridique d’une langue quelconque et l’ordre féodalo-esclavagiste qui continue de sévir dans toutes les communautés du Nord au Sud et d’Est en Ouest, il est lieu de dissocier nos priorités. Très souvent, les leaders politiques dits négro-africains (hors haratines)  de toutes les chapelles, ont une approche plus que suspecte et ambiguë sur la question de l’esclavage et ses différentes manifestations dans le corps social mauritanien. À quand la Loi 2015-031 (l’arsenal juridique contre l’esclavage et ses séquelles) fera SÉRIEUSEMENT ET SINCÈREMENT  partie du langage militant et politique de leaders intellectuels, religieux et politiques originaires du Sud Mauritanien…?


Le régime féodalo-esclavagiste dans les milieux noirs  (hors haratines) est une donnée très importante du « GROS PROBLÈME MAURITANIEN ». Certains d’entre nos voix célèbres essaient de jouer sur les mots concernant ce régime nocif socialement dans nos contrées du Sud, en parlant d’un système de castes ou de partage harmonieux de fonctions sociales. Alors que les réalités qui y couvent ne sont rien d’autre qu’un ordre féodalo-esclavagiste qui se réfère aux balises coutumières qui assignent les personnes. Et si on tentait une campagne d’explication de la Loi foncière et la Loi contre l’esclavage et ses séquelles sur l’ensemble du territoire national, on verrait des esclavagistes zélés de toutes les couleurs et dans toutes les zones parlant TOUTES LES LANGUES NATIONALES OU OFFICIELLES.



K.S

​Quelques éléments du puzzle  de l’affaire de Coumba Ndaw, village soninké du guidimagha mauritanien :


1- d’après des sources fiables de la communauté Ganbanaaxu, après la vive altercation chez le chef coutumier des féodaux, entre leurs hommes et l’esclave statutaire de support, ce dernier s’est excusé quelques temps auprès d’eux.


2- dans les jours suivants, sous l’influence comploteuse du chef féodal, l’esclave de support décide d’aller introduire une plainte à Ghabou contre plusieurs éléments de la communauté Ganbanaaxu. 


3- l’esclave statutaire docilement soumis au dictat de la caste féodale et maraboutique , et bien accompagné à Ghabou décide d’élargir la liste des noms incriminés. Ils ont décidé de ressortir une vielle querelle dans la mosquée arrangée entre un homme de Ganbanaaxu et la caste maraboutique obligée et alliée de l’ordre féodal. 


4- Une fois les plaintes élargies à plusieurs hommes de Ganbanaaxu dont le Maire adjoint en personne , le chef coutumier du clan féodal appelle un élément important (le ministre en personne) de son réseau pour du  soutien. En effet, il passe son coup de fil d’espoir et de secours au ministre mauritanien de l’environnement et du développement durable, en la personne de Amedi Camara natif de Dafort. 


Prochainement, on essaiera de détailler la suite séquence de cette histoire ombrageuse expliquée récemment par le ministre lui-même dans ses audios selon sa version. Rien que par cette dernière , on comprend en quoi et pourquoi le système  féodalo-esclavagiste est protégé et entretenu par nos officiels qui sont les premiers à contourner habilement  l’arsenal juridique contre les pratiques esclavagistes et ses différentes manifestations dans notre pays. 


Next InshAllah..!


Suite…..ce 27 Mars 2017


Quelques éléments supplémentaires du puzzle :


5- le ministre a reconnu dans ses audios avoir eu au téléphone un gendarme à Ghabou afin que l’affaire soit soustraite et réglée à l’amiable. Comprendre à l’amiable selon la source de la communauté Ganbanaaxu, le clan féodal exige qu’on leur présente des excuses et qu’on s’autocensure à la mosquée pour plaire à la caste maraboutique alliée historique des féodaux. Refus catégorique du côté de Ganbanaaxu Coumba Ndaw.


6- Notre ministre particulièrement très intéressé par cette affaire, s’est impliqué profondément par le téléphone à Ghabou, et admet avoir été contacté par le procureur de Sélibaby concernant l’affaire avant même l’arrivée des protagonistes. 


7- une situation mystérieuse s’est passée,  le clan féodal est venu à Sélibaby un jour avant la convocation conjointe destinée aux protagonistes. L’aller-retour a été effectué sur ordre de Qui et Pourquoi…?


8- dans ses audios, notre influent ministre dit qu’il a demandé au procureur de dire la « VÉRITÉ » entre eux et de ne pas  les arrêter ou faire payer des amendes. 


9- Quelle Vérité…? quand le ministre lui-même a la peine de nommer clairement le noeuds de la bagarre lors de la réunion du village. L’esclave statutaire pris comme un trophée par le clan féodal, a bien tenu des propos relevant de l’apologie de l’esclavage. 


10- ces derniers jours, le procureur a dépêché des gendarmes au village pour réaffirmer ce qui a été dit devant les parties à Sélibaby. L’existence d’une loi antiesclavagiste 2015-031 et les prêches dans la mosquée sont autorisés à ceux qui ont les compétences sans railler ou indexer personne. 


11- pour le reste, des GROS MENSONGES apparaissent ici et là pour dire qu’un décret est sorti pour légitimer le pouvoir coutumier des féodaux esclavagistes sur l’ensemble des CITOYENS du village et que la caste maraboutique détient l’exclusivité du fait religieux dans la mosquée. 


Si c’était vraiment le cas, nos compatriotes beydanes du Nord doivent se préparer à accueillir les premiers Réfugiés soninkés de la communauté Ganbanaaxu qui seront traqués et déportés par les nouvelles principautés du guidimagha mauritanien. 


12- LE DÉSORMAIS MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT « FEODALO-ESCLAVAGISTE » EST ATTENDU SUR L’AFFAIRE PENDANTE DU « JARDIN DU VIEUX » À DAFORT. 


à SUIVRE…..!


Next InshAllah.



K.S

​Déclaration de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, ancien Président de la République Islamique de Mauritanie


FNDU – Depuis ma démission, en Juin 2009, près d’un an après le coup d’état qui m’a mis dans l’impossibilité d’exercer mes fonctions constitutionnelles,
j’ai tenu à me limiter à suivre l’évolution de la situation du pays, en m’abstenant de faire toute déclaration publique, et en souhaitant plein succès à tous les protagonistes du spectre politique national dans leur action au service du pays.
J’avais alors décidé, de manière consciente, de garder le silence tant que le pays n’est pas l’objet de dangers qui menacent la paix sociale ou compromettent l’avenir de la patrie.
Je suis au regret de constater que la concordance des prémisses de dérapage et la montée des indices de la détérioration de la situation ont – à mon avis – atteint aujourd’hui le degré que je craignais, du fait de la déclaration du Chef de l’Etat dans laquelle il a exprimé sa volonté de recourir à l’article 38 pour amender la constitution après l’échec des tentatives menées pour faire passer ces amendements à travers le Parlement conformément aux prescriptions du Titre dédié à cet effet dans la constitution.
Notre constitution, qui est l’expression de la volonté de notre peuple, accorde – concurremment – au Président de la République (pouvoir exécutif) et au Parlement (pouvoir législatif) l’initiative de proposer la révision de la constitution et définit les modalités de cette révision. Elle accorde à ces deux pouvoirs, du fait de leur élection de la part du peuple et de ses représentants, des degrés équivalents de légitimité. Elle définit pour chacun des prérogatives claires et lui interdit d’empiéter sur celles de l’autre.
Partant de cela, toute révision constitutionnelle sur la base de l’article 38 est de nature à ouvrir largement la porte devant des amendements ultérieurs qui peuvent mettre en cause les fondamentaux de la Nation et ses acquis démocratiques (la forme républicaine des institutions, l’alternance démocratique du pouvoir, l’intégrité territoriale, etc.).
Tout en pressentant les dangers qui menacent l’avenir de la démocratie dans le pays, j’appelle le Chef de l’Etat à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la patrie, et à renoncer à sa décision d’ignorer les résultats de la discussion des amendements constitutionnels au niveau des deux chambres du parlement conformément aux articles 99, 100 et 101 qui régissent exclusivement la procédure de la révision de la constitution.
Dans le cas où le Chef de l’Etat persiste dans la violation de la constitution, j’estime qu’il est du devoir de tous les patriotes, attachés aux valeurs démocratiques et soucieux de l’avenir de leur pays, quelle que soit leur position sur l’échiquier politique – et j’en fais partie –, de déployer tout ce qui est en leur pouvoir pour résister à ce coup d’état constitutionnel et le faire échouer. Qu’ALLAH guide nos pas sur le droit chemin.
Nouakchott, le 26 Mars 2017
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi
Ancien Président de la République Islamique de Mauritanie

​SONINKÉ EN FRANCE : UNE CERTAINE (R)ÉVOLUTION DANS LE CADRE OCCIDENTAL



Nous qui vivons au sein des sociétés occidentales (Europe et Amérique), avons toujours tendance à n’indexer que les influences négatives. C’est vrai, le cadre occidental permissif et libéral pour l’individu presque sur tous les domaines paraît perturbant pour nos croyances religieuses et traditionnelles. Pourtant par un autre regard réfléchi, nous pouvons observer aisément que ce même cadre nous est profitable sur bien des domaines.  Tout au long de ce modeste travail d’observateurs attentionnés, nous comptons axer notre contribution sur les communautés soninké de France. En effet l’hexagone comme cadre occidental aura eu multiformes influences et interférences au sein des milieux émigrés soninkés. Comme dit l’adage; la meilleure école c’est bien celle de la vie, et en vivant les réalités concrètes, l’homme se forme, se réforme et se déforme aussi. À part une minorité d’étudiants, le motif principal de la présence soninké en France est économique par le travail et occasionnellement politique. Par cette présence pour motif travail, nous occupons généralement pour la majorité, les emplois à très faible qualification. Cela peut s’expliquer par le taux élevé de quasi illettrisme parmi nous, et on se voit très représenté dans les domaines suivants: nettoyage, la plonge en restauration et ouvriers non qualifiés dans le bâtiment. Nos revenus issus de ces activités particulièrement dures, nous permettent d’entretenir individuellement et collectivement nos terroirs dans les pays d’origine. Dans ce cadre français où les mots-concepts  » liberté et égalité » ont un sens plus marqué et vivant que dans nos sociétés d’origine (pays et milieu socio-ethnique), nous pouvons constater une certaine redéfinition des rapports coutumiers liant les personnes. Nos employeurs et amis blancs nous recrutent en ignorant tout critère lié à nos différents statuts coutumiers ( garanké, horé, komé, tegué et d’autres). Les promotions professionnelles et les avancements se font par mérite et non pas par nom de famille. L’engagement syndical suit la même logique. Cette donne dans le cadre professionnel perturbe les anciens piliers référentiels qui catégorisent les individus par déterminisme de naissance dans nos milieux même ici hors travail. En effet le garanké qui avait été conditionné historiquement que son honneur filial viendrait en servant statutairement d’autres, trouve le cadre idéal pour se poser les bonnes questions au bon endroit. Notre garanké, un jour chef d’équipe ou délégué syndical, participant matériellement et pleinement aux projets communautaires se verrait bien remettre en question l’ordre coutumier le faisant d’éternel subalterne. Ce qui serait d’ailleurs souhaitable et instructif pour notre imaginaire collectif afin de revoir la philosophie qu’on se fait de l’Homme, ses Droits et Devoirs. Dans ce même cadre occidental d’ouverture aux multiples opportunités, nos illettrés et les faiblement instruits, intéressés peuvent accéder à une instruction dans différents domaines. Des sessions gratuites d’alphabétisation permettent certains d’avoir un niveau intéressant leur facilitant le quotidien. Nous constatons auprès de ces populations un intérêt particulier pour le fait politique et politicien du pays d’accueil. On verra un homme ignorant le nom complet du premier ministre de son pays d’origine tout sachant les origines familiales des hommes politiques français (étrangères depuis quand et d’où). Le fonctionnement de ce cadre français permettant des possibilités sur la base du droit et du mérite, nous invite à revoir certaines de nos certitudes en interne. Les français sont ouverts majoritairement et n’hésitant pas à confier leurs destinées à un homme méritant aux origines étrangères récentes. Par conséquent nous serons interpellés par nos consciences sur nos fonctionnements internes en ethnies et en castes qui font des méritants à diriger de naissance. Dans nos terroirs et nos pays, presque tout se fait pour que le dernier arrivé historiquement quel que soit son mérite n’accède pas à certains titres (chefferie, imamat et d’autres). La compréhension plus ou moins approfondie des enseignements de notre religion se généralise aussi parmi nous. Plus en plus des gens sortent de la logique faisant que le monopole du religieux soit dévolu exclusivement à certains d’entre nous (Marabouts). En effet, par les cours, les séances de Tafsir et les conférences, un certain réveil en masse se manifeste. On trouvera un homme ayant des notions intéressantes liées à la croyance et aux pratiques rituelles, qu’il n’aurait pas su dans nos milieux d’origine où l’auto-disqualification s’applique en fonction du statut social. Dans cette ouverture, nous souhaitons qu’un nouvel esprit nous anime tous pour sortir paisiblement de l’exercice coutumier de l’imamat vers celui du plus compétent en la matière. Ainsi nous sortirions de certains clichés vivaces ; par exemple le rôle du muezzin serait du fait d’un casté esclave et surtout en pensant le lier à l’exemple faussé de BILAL (RA) soit disant esclave-muezzin au temps du Prophète MOHAMED (PSL). En véhiculant consciemment ou inconsciemment des pareils faux raccourcis à l’endroit de ce grand compagnon des premières heures du Prophète, nous légitimerons les clichés négatifs qu’ont certains milieux arabo-musulmans au sujet des noirs. 



Contribution revue et reprise datant du 24 Mars 2014.

K.S

​Notre lecture des audios ministèriels à propos de L’ENVIRONNEMENT  antiesclavagiste soninké dans le Guidimagha mauritanien..!


Le réseau du forum Ganbanaaxu Fedde* a été submergé de multiples réceptions de 2 audios qui viendraient du ministre mauritanien de l’environnement et du développement durable, Amedi Camara, destinés à la communauté soninké et au-delà. 


Dans ces audios diffusés et relayés largement, je tiens à préciser qu’il s’est montré d’une tenue digne par rapport aux « propos déplacés et excessifs » tenus à l’encontre de sa personne et de sa famille .

Pour le reste, nous constatons qu’il s’est pris dans les périphéries de l’affaire qui a connu son épilogue auprès du procureur de Sélibaby entre les 2 parties dans la journée du 22 Mars 2017. On y entend clairement comment il a démarché dans le but de jouer le système amiable à la soninké. Il y ressort également une lecture très communautariste afin de sauvegarder les régimes féodaux qui sévissent  au sein des contrées soninké. Il se dit être l’un des premiers soninké ayant accès à la source de lois mauritaniennes en étant ministre. C’est-à-dire comprendre qu’il n’ignore pas la Loi 2015-031 incriminant les pratiques esclavagistes sous toutes ses formes dans le pays. On voudrait savoir quand il sera temps qu’il explique à ceux qui entretiennent aujourd’hui leurs cités sur des bases féodalo-esclavagistes d’antan. Par la teneur de ses propos, on comprend qu’il  n’est qu’un fils défenseur d’un ordre sociétal rétrograde soninké  qui prime sur le régime CITOYEN. Il y a 2 jours l’homme qui a menacé d’emprisonnement le président d’AMEES (Association Mauritaniennes pour l’Éradication de l’Esclavage et ses Séquelles)  Diarra Souleymane et son bureau par TÉLÉPHONE, n’a tenu le moindre mot explicite sur l’événement du 6 Mars 2017 à Sélibaby marquant la journée nationale de l’antiesclavagiste. Ses appels pour une communauté soninké unie pourraient  être louables , mais UNIE sur quoi et autour de quoi..?

Certainement selon sa sortie explicative, autour des vielles assignations coutumières et inhibitrices qui conditionnent certains citoyens pour servir les prétentions princières d’autres  dans nos localités. Celui qui détient le portefeuille du ministère de l’environnement, nous apprend que ce sont les imams qui détiennent le monopole sur les mosquées en Mauritanie , et on se pose la question sur le cas soninké, qui est imam…? Sur quelles bases..? Et Surtout pour servir quel ordre..? 


Pour finir,  son explication sur les circonstances de la réunion villageoise à Coumba Ndaw ne correspond pas à ce que nous avons pu entendre du Maire adjoint Mr Diallo Housseinou sur le volet organisationnel avec le  chef coutumier des milieux féodaux . Espérons que le Maire adjoint fera une mise au point par rapport à sa thèse à l’audition de la version du ministre Camara. 


Monsieur le ministre, vous êtes bien introduit que nous dans les sources de Lois, mais paradoxalement de notre côté il semblerait que nous sommes plus disposés que vous pour l’application stricte  des lois mauritaniennes sur l’ensemble du territoire. 


Un appel à ceux qui jubilent en envoyant en masse les audios ministériels, j’espère que nos audios d’appel à une VRAIE RÉFORME de Justice et de Fraternité au sein de la communauté, ne seront pas  censurés et triés. Un tri sélectif par lequel  seuls les écarts de langage sont prisés malheureusement par certains milieux bien connus de nous,  pour nous SALIR et DÉTOURNER notre activisme.  




* Forum virtuel regroupant plusieurs membres antiesclavagistes à travers le monde. Plusieurs associations y sont  représentées notamment L’ARMEPES , L’AMEES, L’UVDS ET D’AUTRES PARTENAIRES. 



K.S





​1er forum de L’EED sur le Développement Agricole à Sélibaby le 8 et 9 Avril 2017. 


 

Le Forum portera sur l’agriculture avec comme Thème « L’agriculture, axe de développement majeur : comment passer de l’agriculture traditionnelle à une filière professionnelle».

 

Ce forum aura lieu en présence de présidentes et responsables des coopératives, des agriculteurs de la région, des Chefs de villages, des élus (Députés, Sénateurs et Maires des communes de la région), des ONG, des techniciens, experts et professionnels du monde agricole, des industriels,  des représentants du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) ; des Ministres de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Industrie et du Commerce ; des membres des Services Déconcentrés de l’Etat au Guidimakha.

 

Dans le cadre de ce forum, l’EED lance un appel à participation à tous les acteurs du secteur agricole (experts, exploitants agricoles, industriels, semenciers, fournisseurs de matériels agricoles, aux partenaires financiers , aux élus, aux étudiants…) pour relancer ensemble la redynamisation de notre agriculture dans une région à fort potentiel agricole. Celle-ci ne peut se réaliser par des initiatives individuelles mais par la création et l’accompagnement d’une communauté agricole. Les initiatives doivent désormais être coordonnées pour permettre à chaque personne d’en tirer profit.

 

Ayant fait le constat d’une décroissance de la production agricole, d’un chômage de masse, de la nécessité de trouver une alternative économique aux revenus tirés de l’immigration, L’EED met en œuvre un plan d’action dédié à l’agriculture.

 

 

Plusieurs actions seront mises en place dès le 8 avril 2017 :

 

– L’inauguration de la boutique de semences maraichères et de culture sous pluie à Sélibaby le 8 Avril 2017. L’une des contraintes entrainant une sous production agricole est la mauvaise qualité et utilisation des semences. Le Guidimakha est également caractérisé par l’absence d’une politique d’approvisionnement en semences. L’EED entend y remédier. Sur la base d’une charte d’engagement (contrôle, écoulement, utilisation, formation etc.), les coopératives pourront bénéficier des semences de la boutique L’EED. De plus, la politique tarifaire mise en œuvre a pour objectif de faciliter l’accès aux semences à tous les agriculteurs et maraichers. Les semences seront à prix coutant au niveau de la boutique. Les maraichers pourront bénéficier d’une mise à disposition des semences avec un paiement qui n’interviendra qu’à la vente de la production.  

 

– L’exploitation de plusieurs champs pour des cultures (mil, mais, arachide…) et de jardins maraichers dès le mois de juin 2017 par L’EED en tant que laboratoire d’expérimentation technique et opérationnelle (rotation des terres, techniques d’irrigation, utilisation des semences, respect de l’environnement, protection….). L’EED souhaite avec ce dispositif embaucher de la main-d’œuvre pour mettre en œuvre cette alternative économique. Ce projet est dénommé « Les champs de L’EED ».

 


– La création de la coopérative de matériels et d’équipements agricoles mutualisés et partagés. Au travers d’une convention d’utilisation, permettre à chaque agriculteur, maraicher ou tout autre habitant des villes et villages d’emprunter un matériel ou un équipement agricole. De cette façon chaque professionnel pourra bénéficier de la mutualisation des coûts d’achats, de maintenance et d’entretien. L’EED lance dès le 8 avril 2017, une identification de matériels agricoles auprès des agriculteurs de la région qui sont disposés, à travers une convention  d’utilisation avec L’EED, à participer à cette coopérative. Au-delà de cette action, L’EED établit un partenariat avec des fournisseurs et industriels de matériels agricoles afin de s’assurer que la coopérative dispose de tous les matériels agricoles nécessaires pour une production efficace.  

 


– La création de « L’EED coopérative » pour optimiser la commercialisation, les filières de ventes, la conservation des produits agricoles et organiser la transformation. L’EED  pilotera la mise en place d’une coopérative appelée « L’EED Coopérative » pour les cultures maraichères et sous pluie afin de permettre aux agriculteurs de bénéficier d’une force commerciale. L’EED définira les filières agricoles pour l’acheminement, la conservation et la commercialisation des produits. Pour cela, une organisation sous forme de coopérative agricole est un outil indispensable.  

 

Ce Forum sera l’occasion pour L’EED d’expliquer son plan d’action ci-dessus et de travailler avec les participants à sa réalisation. L’ensemble de ces actions, de la production à la commercialisation, ont pour objectif de créer à chaque étape  de la valeur et de la redynamisation de l’économie locale via l’écosystème qui se développera autour de la filière agricole. Cette filière développera des emplois au-delà des employés agricoles notamment  dans le transport, la logistique et l’approvisionnement, dans les circuits distributions, dans les métiers de la maintenance et l’entretien (des machines agricoles, d’irrigation, et d’entreposage…), les services ( communication, comptabilité, service bancaire, assurance, informatique, centres techniques …), la transformation des produits agricoles, la formation et l’innovation.

 

Tous ces emplois permettront aux jeunes de se positionner dans l’économie du pays et d’endiguer le problème du chômage et de l’immigration qui n’est plus source de création de richesse mais de dangers et déséquilibres socio-économiques.

 

De plus cette redynamisation de l’économie locale par le développement de la filière agricole et la création d’emplois participera à une amélioration de la santé des populations grâce à une alimentation de meilleure qualité, à un meilleur accès aux soins et à l’éducation et à la formation professionnelle du fait de l’accroissement du pouvoir d’achat.

 

A propos de L’EED :

 

Au-delà de ces actions sur l’agriculture L’EED intervient en Mauritanie dans le secteur de la santé et de l’éducation. Elle a mis en place avec succès en 2016 un dispositif d’aide médicale qui garantit l’accès universel aux soins dans des villages ciblés. Ce dispositif est  financé par les membres de la diaspora en France et partout dans le monde. L’ambition finale de L’EED est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et à leur autonomisation pour un développement durable et solidaire. Les actions du plan d’intervention s’articulent autour des 3 axes :

 

– Santé : Favoriser l’accès aux soins de qualité pour tous avec le Dispositif Aide Médicale (DiAiMe)

– Éducation : Réduire l’exclusion scolaire pour Redonner du sens à l’école

– Agriculture : Développer une Filière Agricole et Maraichère

 

L’EED a été fondée pour rassembler au-delà des villes et villages et œuvre à un large rassemblement autour de ses missions et valeurs de solidarité. Elle favorise les projets collectifs, la coopération et la mutualisation des efforts entre les localités pour le développement du pays. Il ne s’agit nullement de se substituer aux autorités et acteurs compétents en charge de ces problématiques. Le rôle et la mission de L’EED est de contribuer par la mise en œuvre de solutions complémentaires en impliquant les autorités locales et les bénéficiaires.

 

L’EED est une organisation indépendante pour un modèle économique participatif par une contribution directe et durable. Elle permet à tous d’être acteurs du destin du pays et refuser ainsi de sous-traiter le développement de notre pays à d’autres (aides extérieurs…). Celui-ci ne peut se réaliser que par notre implication financière, technique et intellectuelle.

 

L’EED engage à travers tous ses dispositifs, une vraie mobilisation collective pour un développement durable et solidaire qui bénéficie directement aux populations

 

Pour participer au Forum, vous pouvez contacter

– Le coordinateur national de L’EED en Mauritanie, Monsieur Fodié Cheikhou DIAWARA Tél. : 41 31 70 61

– Par mail: leed@leedmedia.fr

 

 


Dieynaba KAMARA

Présidente du Pole Développement Agricole de L’EED



Source : Repris de la Page FB L’EED

Retour sur la journée du 6 Mars 2017 à Selibaby : photo-reportage.


L’événement organisé à Selibaby par l’AMEES  (Association Mauritanienne pour l’Éradication de l’Esclavage et ses Séquelles) et ses partenaires du forum Ganbanaaxun Fedde, à l’occasion de la journée nationale de l’antiesclavagisme en Mauritanie, a mobilisé un grand public dans le Guidimagha. 

Alertés et sensibilisés,  plusieurs ressortissants sont venus de différentes localités villageoises majoritairement soninké pour assister à cet événement qui  n’a pas de pareil dans les annales du Guidimagha mauritanien. L’oral inaugural a été assuré par Monsieur Yacoub Fofana, l’actuel  proviseur du lycée de Selibaby. Dans son exposé, il a rappelé que les pratiques esclavagistes sont proscrites par l’islam et que les hommes sont égaux au regard des lois mauritaniennes également. Sur l’approche de la compréhension de l’esclavage statutaire ancré dans le corps sociétal soninké , Mr Fofana semble être en décalage par rapport à l’engagement ferme du public d’en face. En effet il s’est exprimé contre ceux qui assimilent les rapports coutumiers  d’usage entre les descendants d’esclaves et leurs anciens maîtres à des vestiges esclavagistes. Ce son de cloche n’a obtenu aucun écho auprès des participants qui attendaient autre chose qu’une telle sortie pour qui connaissant la société soninké.

Cette rencontre tenue au sein de l’enceinte de la Maison du Guidimagha, a été honorée par la présence d’un représentant du gouvernorat. La délégation de l’AMEES venue de Nouakchott est composée de  Monsieur Foussenou Ndiaye, Monsieur Diadie Bamby Coulibaby entre autres sous la direction du doyen, l’infatigable et l’historique combattant Monsieur Ladji Traoré. L’association UVDS  ( Union des Volontaires pour le Développement de Soninkara) , a dépêché une délégation conduite par son président Yacoub Bakhayokho. Également IRA-MAURITANIE a pris partie à cette  journée historique et inédite dans le Guidimagha, par la présence de 2 personnalités de premier plan, Madame Coumba Dada Kane et Monsieur Balla Touré. Ce dernier lors de sa prise de parole très instructive, a interpellé les participants sur la nécessité d’intégrer la gent féminine dans le combat antiesclavagiste. Il a fait remarquer que malgré les efforts reconnaissables du gouvernement, des militants antiesclavagistes sont ceux qui subissent toujours des injustices dans le cadre de leur activisme pacifique.  Ce jour, l’arsenal juridique contenu dans la loi 2015-031 a été expliqué longuement devant l’assistance. 

Le moment de témoignages a été le plus émouvant de la rencontre. En effet plusieurs intervenants ont rebondi sur les rapports coutumiers qui perpétuent l’esclavagisme statutaire en milieu soninké. Le système de castes qui régit hermétiquement la cité soninké, est arrimé à des assignations rétrogrades et féodales qui privent les personnes d’extraction sociale dite esclave des prétentions statutaires dans le matériel et l’immatériel communs  (le foncier sous régime féodal, exclus des chefferies coutumières basées sur l’âge, exclus de la direction de l’exercice du fait religieux même avec les compétences acquises et les clichés sobriquets déshonorants).

Parmi les différentes interventions,  la question foncière y ressort incessamment . On y dénonce le régime féodal d’un autre âge par lequel les personnes d’extraction sociale dite servile de la société stratifiée , subissent par divers chantages. Certains segments féodaux de la communauté soninké du Guidimagha font fi de la loi foncière de l’état Mauritanien au profit d’un droit coutumier qui fait des certaines personnes d’éternelles subalternes soumises aux caprices des certains « propriétaires terriens » exclusivistes.

La journée du 6 Mars 2017 fera date dans le difficile cheminement de l’activisme antiesclavagiste dans le guidimagha mauritanien. Les mentalités féodales et esclavagistes qui structurent le Vivre soninké sous le régime sournois de LADANI feront face à une large conscientisation des personnes assignées socialement, religieusement et politiquement dans des statuts subalternes. 


La devise de la campagne serait : LES LOIS VALENT PLUS QUE LES LADANI 


Crédit source : rapports des participants (AMEES, UVDS ET TIERS)



Par   K.S



​Mise à jour: Mauritanie – Maintien en détention de deux membres de l’IRA-Mauritanie dans une prison isolée


Les défenseurs des droits humains Abdellahi Matalla Saleck et Moussa Bilal Biram sont toujours détenus dans un endroit isolé en Mauritanie, quatre mois après leur transfert hors d’une prison de Zouérat. Depuis, ils sont détenus à 1200 km de leur maison et il est donc difficile de voir leur avocats, collègues, et famille depuis ce transfert. Les deux défenseurs des droits humains ont été transférés avec leur collègue Abdallahi Abou Diop le 19 décembre 2016 à Bir Moghrein, à la frontière du Sahara Occidental. Abdallahi Abou Diop a été libéré le 12 janvier 2017.
Avant leur arrestation, Abdellahi Matalla Saleck et Moussa Bilal Biram étaient membres actifs de l’IRA-Mauritanie. L’IRA-Mauritanie œuvre pour l’éradication de l’esclavage en Mauritanie, car de nombreux descendants d’esclaves sont toujours privés de leurs droits humains fondamentaux, et ce bien que l’esclavage ait officiellement été aboli en 1981. Entre le 29 juin et le 9 juillet 2016, treize membres de l’IRA-Mauritanie ont été arrêtés à Nouakchott et conduits dans différents centres de détention sans être informés des raisons de leur arrestation. Les forces de sécurité ont ensuite affirmé que leur arrestation était due à leur participation et à l’organisation d’une manifestation contre la destruction d’un bidonville en périphérie de Nouakchott. Aucun membre de l’IRA-Mauritanie n’a participé à cette manifestation.
Les défenseurs ont officiellement été accusés le 18 août 2016, et leurs avocats ont fait appel le 22 août.  Le 28 septembre 2016, les 13 membres ont été transférés dans un centre de détention à Zouérat, jusqu’à leur appel qui a eu lieu le 18 novembre 2016. Zouérat est situé à environ 700 km de leur domicile à Nouakchott. Abdellahi Matalla Saleck, Moussa Bilal Biram et Abdallahi Abou Diop ont signalé des actes de torture et des mauvais traitements pendant leur détention à Zouérat. Les peines des 13 défenseurs ont été réduites; celles de Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck ont été réduites à trois ans dont un an de prison avec sursis pour avoir incité à participer à un rassemblement non-armé dans le but de troubler l’ordre public. Le 19 décembre 2017, Moussa Bilal Biram, Abdellahi Matalla Saleck et Abdallahi Abou Diop ont été transférés dans un centre de détention hors de Bir Moghrein, à environ 1200 km de Nouakchott. Aucune raison n’a été donnée aux défenseurs ni à leurs avocats pour justifier ce transfert.  
Il semble que le gouvernement mauritanien réserve ce centre de détention hors de Bir Moghrein aux prisonniers ayant commis des crimes graves. En outre, IRA-Mauritanie a été informée que des prisonniers sont morts dans le centre de détention de Bir Moghrein à cause des mauvaises conditions de détention. Dans cette prison isolée, Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck ne seraient autorisés à passer que de courts appels à leur famille et à leurs collègues, et toutes les communications sont étroitement surveillées par des gardes. En raison de la distance physique et du fait qu’il n’y ait pas de route sûre et sécurisée entre Nouakchott et Bir Moghrein, les collègues et les familles des deux défenseurs ne peuvent leur rendre visite.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le fardeau injuste imposé aux familles et aux collègues de Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck, étant donné qu’ils sont détenus à 1200 km de Nouakchott; Front Line Defenders appelle les autorités mauritaniennes à rapprocher les défenseurs de leur domicile, en vertu de la règle 59 des Nations Unies relative au traitement des détenus (Règles Nelson Mandela): Les détenus doivent être placés, dans la mesure du possible, dans des prisons situées près de leur domicile ou de leur lieu de réinsertion sociale. Front Line Defenders exhorte les autorités mauritaniennes à assurer que le traitement de Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck pendant leur détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la Protection de Toute Personne contre Toute Forme de détention ou Emprisonnement» adoptés par l’Assemblée Générale de l’ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988.

Au Guidimakha, les autorités favorisent l’apologie de l’esclavage 


Déclaration d’IRA-MAURITANIE 




Sous la pression continue des mouvements abolitionnistes et de la communauté internationale qui exige de l’Etat l’abolition définitive de l’esclavage en Mauritanie, les autorités mauritaniennes ont décrété le 6 mars  « journée nationale dédiée à la lutte contre les séquelles de l’esclavage ». Elles poussent le cynisme plus loin en organisant à travers le pays une campagne de sensibilisation sur la question au moment où elles ne ratent aucune occasion de traiter les abolitionnistes de « marchants de misère » mais surtout de réprimer dans le sang la moindre manifestation pacifique et de mettre en prison les militants abolitionnistes. 

Cette attitude des autorités au sommet de l’Etat dicte aux autorités administratives et judiciaires mais aussi aux responsables des forces de police et de gendarmerie régionaux des comportements tendant à saborder le travail des abolitionnistes. 

En effet, lors d’une assemblée villageoise à Coumba Ndaw (Moughataa de Ghabou) au Guidimakha, Mr Ali TRAORE a provoqué une grande bagarre en prononçant des propos outranciers et provocateurs à l’égard d’un vieillard, faisant ouvertement l’apologie de l’esclavage. Comme il est de coutume, une médiation locale a eu raison des colères jusqu’à ce que sous la pression et l’encouragement d’un groupe de féodaux, Mr Ali TRAORE décida de porter l’affaire devant la brigade de gendarmerie de Ghabou faisant convoquer le vieillard qu’il avait pourtant agressé verbalement. Cette affaire s’est davantage compliquée avec l’intervention du Ministre de l’Environnement Mr Amedy CAMARA qui, par téléphone, a fait pression sur les protagonistes et a cherché à influencer le chef de brigade de gendarmerie. Le Ministre s’est même vanté au Maire adjoint de la Commune de Ghabou Mr Housseinou DIALLO que « tout le monde gagnerait à conserver son statut car lui ministre, par le passé, a fait des prises en charge médicales à certains de leur village parce que ceux-là sont bel-et-bien ses esclaves ». Face à tant de confusion et de malveillance, le Chef de brigade de la gendarmerie a décidé transférer le dossier au tribunal de Sélibaby. 

IRA – Mauritanie, attachée au respect des Droits humains et solidaire de l’Association Mauritanienne pour l’Eradication de l’Esclavage et ses Séquelles (AMEES) :

Appelle les autorités mauritaniennes à se départir du mensonge par le double langage sur la question de l’esclavage,

Rend les autorités mauritaniennes responsables de la situation de tension qui prévaut en ce moment au village de Coumba Ndaw et exige d’elles des mesures sévères contre ceux qui font l’apologie de l’esclavage avant que l’irréparable ne se produise,

Rassure les communautés villageoises victimes des agissements rétrogrades des groupes féodaux de son soutien indéfectible mais aussi des combines à relents esclavagistes des autorités.      


Nouakchott, le 20 mars 2017

La Commission de communication


Source crédit : un cadre du mouvement IRA

17-03-2017 23:39 – Les sénateurs rejettent les amendements constitutionnels …33 Contre, 20 Pour


Essahra – Les sénateurs ont refusé, vendredi 17 mars courant, avant minuit, le projet de révision constitutionnelle, objet d’examen et de concertation depuis le début de la semaine, au niveau de la chambre haute.

33 sénateurs ont voté contre, révèlent des sources, selon lesquelles, les résultats du vote se présentent comme suit :

– Nombre des sénateurs : 56,

– Non : 33

– Oui : 20

– Neutre : 01

Ce rejet pourrait provoquer un séisme politique dans le pays, estiment des observateurs avertis.

Traduit de l’Arabe par Cridem



Source crédit : http://www.cridem.org