​L’incident du dîner du CRIF : Mint M’Heiham s’enfonce dans la boue et emporte  avec elle le régime 


Selon des sources de presse, l’ambassadrice de Mauritanie en France, Aïchetou Mint M’Heiham a interpellé au téléphone, presque au bord des larmes, le ministre des Affaires Etrangères, Isselkou Izidbih pour lui demander de lui venir en aide. Elle s’est dite visée par une vaste campagne de dénigrement depuis sa participation au dîner du Conseil représentatif des institutions juives en France (CRIF). 
Depuis cet incident, selon elle, elle souffre dans son âme et se sent touchée dans sa conscience et dans son honneur. Pour toute réponse, Isselkou l’aurait conseillé d’ignorer ce qu’écrivent les journalistes et blogueurs mauritaniens, arguant qu’il s’agit de péroraison de gens sans crédibilité et dont les écrits n’ont aucune influence au sein de l’opinion. Mais pour elle, ses écrits ont bel et bien des effets désastreux dans la mesure où ils sont lus et repris  à travers le monde. 
Elle a réitéré son appel à l’aide, demandant à ce que le ministère des Affaires étrangères déploie une contre-campagne en expliquant les raisons de sa présence au CRIF. Dans ses récriminations, elle a même lancé, peut-être sans y prêter attention, une information de taille. Tous ses prédécesseurs et même des ministres mauritaniens ont toujours assisté au dîner du CRIF. Pourquoi elle serait la seule à être visée ? 
Donc, elle n’est pas la première. Seule la photo prise avec le président du CRIF et largement diffusée a permis de lever ce coin du voile. Sinon, comme les autres, sa présence au dîner des Juifs serait passé inaperçu.
Il y  eu beaucoup de réactions de la part des internautes après ses aveux.
Pour Ahmed Lemrabott : «plains-toi de tes longues jambes ! Pourquoi n’as-tu pas refusé d’assister à cette rencontre ! Tu devais prendre exemple sur le Père de la Nation (Mokhtar Ould Daddah) qui lui, avait refusé de serrer la main de Golda Mayer (ancienne Premier ministre d’Israël) lors d’une conférence internationale où ils s’étaient rencontrés. Il lui avait dit qu’il ne sert pas une main tâchée du sang des Palestiniens. Seule la cupidité et l’attrait de la fonction t’ont empêché ! Meurt dans ton chagrin ! Ton ministre ne te sera d’aucun secours ! Le regret ne te servira à rien. »

Salem Ahmed El Hadj : «Ce regret prouve que tu es de noble extraction. Si ta présence en ces lieux maudits aux yeux du peuple mauritanien est sur instruction du ministère des Affaires Etrangères, tu devais refuser, en présentant ta démission. Tu t’en serais sortie plus noble et plus grandie aux yeux de ton peuple. Maintenant, tu dois te repentir et demander Pardon à Allah. Ne refais plus la même chose et présente tes excuses au Peuple mauritanien pour avoir agi comme tu l’as fait »
Izidbih Abdati : «tu dois reconnaître ton erreur et présenter tes excuses au Peuple mauritanien. Tout ce que ton ministre des Affaires Etrangères peut faire, c’est insulter la presse nationale et les journalistes et blogueurs mauritaniens, avant d’entamer le processus de ton dégommage. En politique, on ignore la franchise. Il se peut que ce soit lui qui t’a mouillée d’une manière ou d’une autre. Autre alternative, assumer tes erreurs et te comporter en véritable dame de fer, en dévoilant tes cartes. Défends-toi et dénonce celui qui t’a mis dans cette situation en te jetant dans cette assemblée de la honte. Personne n’est aussi sale qu’un politicien.»
El Waled Khalifa : «en réalité la photo est dégueulasse en tout point de vue».

Source crédit : Post FB Cheikh AIDARA 

L’EED : ​Note d’information.

Dans sa volonté de renforcer davantage ses actions sur le terrain, Ensemble pour l’Espoir et le Développement (L’EED) va missionner une délégation en Mauritanie à partir du 26 février 2017.

Cette mission, dirigée par le Président Waly Boubou DIAWARA accompagné par Dieyneba CAMARA et Mouammar Ould Anny, respectivement Présidente du Pôle Développement Agricole et Délégué Général aux relations publiques auprès du Président de L’EED, rencontrera d’abord à Nouakchott plusieurs hautes personnalités du Gouvernement des secteurs d’activités de notre ONG (Santé, Agriculture, Hydraulique, Education, Culture, Jeunesse…..).

Une rencontre est prévenue également entre la mission et la Secrétaire Générale du Gouvernement ainsi que plusieurs autres Ministres souhaitant apporter leur concours à L’EED dans son élan de développement.

Au-delà des acteurs politiques, M. Diawara et sa délégation rencontreront d’autres bonnes volontés comme le Président de la Fondation Ahmedou Abdel Aziz Errahma. Cette Fondation reconnue d’utilité publique en 2014, complète l’action des pouvoirs publics, des organisations non gouvernementales ainsi que les institutions internationales en facilitant l’accès aux besoins primaires de la population notamment dans le domaine de la santé, de l’eau et de l’éducation.

Sur place à Nouakchott, avant de rallier le Guidimakha, Waly et sa délégation, doivent rencontrer les ressortissants de la région à Nouakchott dont l’honorable député CAMARA Aly Galadio, Lassana Adama

CAMARA en vue de la préparation du 1er Forum de L’EED qui aura lieu à Sélibaby du 08 au 09 Avril 2017.

Sur le plan des médias, des interviews et des entretiens sont aussi au programme avec les radios locales dont la radio nationale et Sahel TV.

La délégation, poursuivra sa noble mission qui la conduira au Guidimakha (Mauritanie et Mali) en vue de rencontrer sur le terrain tous les acteurs et les bénéficiaires. Cette visite, permettra au Président de recueillir directement les sentiments des uns et les autres afin de renforcer davantage les liens pour une meilleure prise en compte des besoins réels et orientation de nos actions. La réalité du terrain nous permettra de mieux mobiliser les acteurs, adhérents, partenaire…..

Et pour finir ce périple, la délégation se rendra dans plusieurs localités dont Tachott Béraané, Tachott Botokholo, Dafort, Gorilakhé, Diadjibiné, Sélibaby , Boully et Sélifely (Mali).

A Sélibaby, la délégation rencontrera à Sélibaby, le Gouverneur de Sélibaby, le DRASS, le DREN, La direction de l’école de Santé publique de Sélibaby. Elle visitera la Maison du Guidimakha pour préparer le 1er forum de L’EED sur l’agriculture en lien avec le ministère de l’agriculture et divers partenaires.

Dans ces localités, des rencontres sont prévues avec les chefs de village, les bénéficiaires, le personnel de santé, de l’éducation et les différents membres des comités de pilotage dans chaque localité.

Ainsi, merci à tous de tout mettre en œuvre pour faciliter cette mission oh combien importante.
Leedement.

Source crédit : Page FB L’EED 

​A L’ATTENTION DE LA DIASPORA MAURITANIENNE DE FRANCE.


 
Lettre d’information du comité de pilotage du collectif
Madame, Monsieur,

 

C’est avec un intérêt manifeste et une détermination sans faille que nous venons vous informer de la tenue de l’Assemblée Générale du Collectif des Mauritaniens de France (CMAF) le samedi 04 mars 2017 à la Résidence Universitaires La Cramagnole (1 rue de Valmy, 93120 La Courneuve) à partir de 14 H
L’organisation de cette Assemblée Générale est le fruit d’un travail commencé depuis bientôt une année, afin de redynamiser l’ensemble des structures qui composent le collectif existant dans le but de réunir les Mauritaniens de France.
Le comité, très réceptif aux propositions formulées lors de ces différentes rencontres, a œuvré pour que les aspirations de toutes les parties prenantes au prochain collectif soient respectées et intégrées dans un plan d’action qui constituera les objectifs cruciaux du prochain bureau.

 

Afin d’assurer la réussite de cette rencontre et atteindre les objectifs fixés conformément au statut et au règlement intérieur, nous comptons sur votre participation et l’implication de votre structure, de ses membres et de ses réseaux.

 

Enfin, pour mener à bien ce projet ambitieux, toutes les personnes membres associatifs, acteurs et sympathisants politiques, individualités et amis de la cause mauritanienne sont conviés à cette rencontre hautement symbolique.

 

Merci de partager et de diffuser largement.
Pièces-jointes : statuts et règlement intérieur 
Bien Cordialement,
Comité de pilotage

Sileymane Niang 0789060640

Thomas NDIAYE 0625410207 

Abdoulaye THIAM 06 27 55 22 37

Source crédit : Page FB Maprom

​L’affaire dite « le jardin du vieux » à Dafort, ce que j’en sais et j’en pense aujourd’hui..!


Les premiers signaux me sont parvenus à partir de novembre-décembre 2016 jusqu’à début janvier 2017 (mon arrivée à Dafort) , concernant ce litige foncier éclaté dans une période pas anodine. 

Briefé par plusieurs canaux pas forcément proches des protagonistes, j’ai opté pour une position de réserve par principe par rapport à certaines données pouvant être mouvantes et trompeuses. 


Après observations sur le terrain avec un entretien direct avec le propriétaire du jardin et son fils, j’ai saisi le fond du litige à partir d’une source sûre et surtout la lecture qu’ils en font. Le vieux du nom de Silma Bakary Diarra m’a expliqué qu’il avait clôturé ce terrain vierge il y a plus de 50 ans pour en faire un jardin. Ce monsieur qui est l’un des plus âgés sinon le plus âgé du village de Dafort aujourd’hui, s’est référé à un événement national qui serait la visite vers 1965 du président Moktar Ould Daddah à Ould Yengé chef-lieu du département du même nom, pour fixer un cadre temporel approximatif. Selon les sources proches du vieux Diarra, la semence du palmier rônier qui règne en maître parmi d’autres arbres dans le jardin, aurait été faite dans ces années-là . De l’autre côté, le clan Camara sous la houlette de Iba Sirakhé Camara, déclare que le terrain aurait été prêté au vieux Diarra par l’un des leurs décédé depuis quelques années. Ce qui apparaît derrière ce cas de figure, est surtout l’ordre de l’ancien régime coutumier sur le foncier dans les milieux soninké. À entendre certains esprits féodaux et esclavagistes dans le village, on dirait que le village Dafort est une enclave princière qui ne reconnaît aucune loi foncière de l’État mauritanien. Ces gens qui font bloc pour déposséder le vieux se sont servis des chantages amalgamés et farfelus. En ayant échoué d’intimider le vieux Diarra par des réunions louches et partiales  autour du chef du village Abdou fouleye Camara et par une première lettre venant de Seydi Boubou Camara  (ancien directeur de la fonction publique, ancien maire de Dafort et ancien député d’une circonscription du département), Monsieur Silma Bakary a été convoqué par le préfet concernant l’affaire qui a été portée par le clan Camara. D’après ses dires en présence de son fils en vacances au pays actuellement, après avoir donné sa version devant le préfet, ce dernier lui a dit qu’il viendrait en personne à Dafort pour régler l’affaire. Il est à noter que les plaignants auraient dit au préfet que Monsieur Diarra avait accepté de quitter le terrain « prêté » avant de revenir sur sa décision avec le soutien actif de ses proches en France. Ce qui n’a jamais été le cas en aucune manière. La phase d’attente du préfet a duré un certain temps, et il y a quelques jours  un message serait venu du préfet en appelant à un règlement amiable du litige. Ce silence plus ou moins troublant et ambiguë du préfet alimente diverses rumeurs dans le corps social Daforois. Les milieux féodaux considèrent l’approche amiable proposée par le représentant de l’État au niveau départemental comme un aval leur permettant d’exercer une énième pression sur le vieux Diarra et ses proches pour lâcher prise. Certains adeptes zélés de l’ordre féodal font appel à l’histoire du village faisant l’éloge de l’esclavage subi par les ascendants du vieux Diarra. On considère qu’une personne d’extraction sociale servile n’a aucune légitimité de disputer une terre quelconque avec ceux qui se considèrent comme les possesseurs inaliénables et exclusifs du site villageois fondé en 1905. C’est ainsi que la caste maraboutique alliée indéfectible et inconditionnelle de l’ordre féodal  ne s’est manifestée que pour démarcher bizarrement le vieux pour qu’il lâche son jardin. Cette médiation partiale se heurte évidemment aux réalités d’aujourd’hui dans un nouveau cadre organisationnel qui est le régime des CITOYENS égaux en Droits et en Devoirs.  

Vers le 5 février , j’ai été appelé par le vieux Diarra pour lire une deuxième lettre qui viendrait de Camara Seydi Boubou, un ancien directeur de la fonction publique et ancien maire de Dafort. Cette lettre datant du 13 janvier 2017 reprend quasiment les mêmes propos que la première. L’auteur commence par un bref historique du site village et son partage entre les premiers habitants féodaux et esclavagistes. Mr l’ancien député enjoint le vieux Diarra de quitter cette portion de terre qui faisait partie du périmètre appartenant à leur patriarche Daba Bonco Camara en 1905. Aucune loi foncière de l’Etat mauritanien n’a été mentionnée dans cette lettre pour appuyer cette légitimité datant d’un autre temps sombre pour les ascendants d’anciens esclaves qui furent ignorés dans le partage du foncier. Dieu sait que ce sont bien des esclaves qui avaient vaillamment participé aux durs travaux pour débroussailler le site villageois. Il est mentionné en note dans la lettre que d’autres exemplaires ont été envoyés au préfet de Ould Yengé, au gouverneur du Guidimagha, au Maire de Dafort et au chef de village de Dafort. Concernant le Maire de Dafort, le vieux Diarra admet que l’édile lui avait dit que la Loi foncière est de son côté. L’issue de ce litige fera un cas de jurisprudence en la matière dans ces zones rurales où les lois ne sont pas expliquées aux tenants de l’ordre féodal qui y règne. Encore aujourd’hui on se réfère aux dispositions coutumières pour soumettre ou harceler des paisibles CITOYENS peu avisés de leurs Droits. L’état doit surtout mettre les chefferies traditionnelles sur les rails du système étatique moderne. En milieu soninké, le régime des ladani est foncièrement injuste et partisan par lequel les féodaux esclavagistes se refont un honneur d’antan devenu obsolète. 

Cette affaire qui s’est éclatée en pleine atmosphère sociale soninké marquée par l’effet sensibilisateur et mobilisateur contre les séquelles esclavagistes du forum Ganbanaaxu Fedde, a pris une dimension particulière et sensible entre les protagonistes. Notre monde 2.0 aidant, une communication a été faite autour de l’affaire via les réseaux sociaux. Notamment sur les plateformes Ganbanaaxu, le communiqué de l’AMEES, les articles repris du blogueur abolitionnsite Diko Hanoune de l’AHME  et quelques posts FB de notre profil apparenté au Blog .

À ce jour du 21 février 2017, l’affaire n’a pas toujours eu une issue tranchée officiellement par les autorités. 



Dakar, 21 février 2017  21H45 GMT