30-09-2016 17:18 – Le FPC rejoint le dialogue pour passer son message



FPC – Les forces progressistes du changement (FPC), parti non reconnu, a décidé de se joindre au dialogue politique initié par le pouvoir et démarré hier, jeudi, 29 septembre, au palais des congrès. L’annonce a été faite ce vendredi matin, au cours d’un point de presse, organisé par M. Samba Thiam, président de ce parti.

« Nous avons décidé de rejoindre le dialogue parce que nous avons estimé, après une rencontre avec le ministre secrétaire général de la présidence, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, que le dialogue est l’occasion pour nous qui le réclamons, depuis 1986 de débattre des questions de fonds, et en premier lieu, la question cruciale de la cohabitation des différentes composantes du pays, donc de l’unité nationale.

C’est une question qui ne peut trouver sa résolution qu’à travers un débat national franc et sincère. Nous avons été rassuré que cette question figure sur la feuille de route qui nous a été remise par le un chargé de mission à la présidence, et que toutes les questions seront débattues avec une liberté de parole et de ton, donc sans aucune restriction aucune.

Nous y allons pour passer notre message, pour faire comprendre aux autres la réalité de notre discours, leur dire qui nous sommes et ce que nous voulons pour notre pays», a expliqué M. Samba Thiam qui précise qu’il a été invité en tant qu’acteur politique et personne ressource. Comprendre qui pourra.

En tout cas une chose est certaine, entre Samba Thiam, acteur politique et intellectuel et les FPC, parti politique qu’il préside et que le pouvoir a refusé de reconnaître, la ligne de démarcation est très tenue.

Le président des FPC qui dit s’attendre à des critiques de la part de certains a indiqué que son parti est certes de l’opposition, mais une opposition hors système.

Répondant à question relative aux amendements constitutionnels pouvant ouvrir le couloir à 3e mandat pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz, Samba précise « Nous n’allons pas cautionner un 3e mandat à l’actuel, parce que la cascade de 3e mandat handicape le continent et constitue une honte pour l’Afrique. Ensuite, la question ne figure pas à l’ordre du jour.»

Crédit source : http://www.cridem.org 

30-09-2016 18:00 – L’IRA annonce une investigation de l’UE sur les présumées tortures sur ses militant (Président)


APS
– Le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Biram Ould Dah Abeid, a annoncé, jeudi à Dakar, le lancement d’une investigation par l’Union européenne (UE) sur les tortures dont auraient été victimes 13 de ses membres en Mauritanie.

« L’Union européenne a amorcé de manière solennelle, une investigation sur la torture qui a été infligée aux 13 membres du mouvement de IRA qui ont été incarcérés ces dernier temps et condamnés à des lourdes peines de prisons », a-t-il déclaré au cours d’un point de presse.

« Nos membres, a-t-il rappelé, ont été condamnés […] pour délit d’opinion […] à des lourdes peines, allant de 3 à 15 ans de prison ». Il a déploré ainsi le fait que « tous ceux qui franchissent la ligne rouge tracée par le pouvoir sont inquiétés par beaucoup de représailles ».

Ces militants non pas seulement été torturés mais transférés à Bir-Moghein, dans l’extrême nord du pays.

« Nous avions entamé une démarche de crimes contre l’humanité et nous sommes très avancés dans la compilation du dossier, que nous allons présenter aux instances judiciaires internationales », a-t-il annoncé.

Il a expliqué que sa démarche consiste à pousser la société civile africaine à mener des combats visant à amener les Etats à prendre les décisions qu’il faut pour mettre fin à la situation en Mauritanie.

Pour le représentant de la RADDHO, Aboubacry Mbodj, cette situation ne doit pas laisser insensible l’opinion. D’où l’initiative de son organisation de porter le combat que mène l’IRA au niveau international.

« Nous allons continuer le combat même au niveau des Etats africains et lutterons pour que ces crimes ne restent pas impunis », a-t-il poursuivi.
AMN/ASG
Crédit source : http://www.cridem.org 

​Mauritanie : Bannissement de militants antiesclavagistes en septembre 2016

Note d’information 1

1. Les motifs

À l’aube de ce mercredi 28 septembre 2016, l’autorité afrophobe, qui dirige la République islamique de Mauritanie, a décidé d’envoyer, nuitamment, les militants anti-esclavagistes, membres de l’organisation Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (Ira), dans le bagne de Bir Moghrein à l’extrême nord du pays. Condamnés, pour délit d’opinion, dans un simulacre de procès, à des peines de 3 à 15 ans de prison, tous ont enduré des privations et des sévices,  physiques et psychologiques. Finalement, l’ordre a été modifié, sur instruction personnelle du Général Président Mohamed Ould Abdel Aziz ; les 13 détenus ont passé la nuit dans le centre minier de Zouérate, à  450 km de leur destination finale. Ils pourraient y demeurer quelques jours, le temps d’assister à leur procès, bâclé, en appel. 

La communauté internationale et l’opinion nationale, ont dénoncé l’ensemble de ces atteintes aux droits élémentaires de la personne : (exposer, dessous, en liens hypertexte, l’intégralité des déclarations)

2. Qu’est-ce Bir-Moghrein ?

Ce lieu de relégation, de sinistre notoriété, se situe au milieu d’un no man’s land désertique, d’accès ardu, dont la traversée ne manque de périls, à un peu moins de 1200 km de Nouakchott, autour s’étend un désert, lieu prédilection des groupes terroristes et autres milices de criminalité transnationale, à la croisés des  trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains, de contrebande de cigarettes et de carburant. 

Le transfèrement injustifié et illégal du point de vue du droit mauritanien, inflige, aux détenus, la double peine du bannissement, loin du lieu de commission présumée de leurs délits, en l’occurrence la capitale, Nouakchott. 

3. La portée de la sanction

Définitivement coupés de leurs familles avocats et médecins, les prisonniers du système de domination ethno-tribale s’exposent, dès lors, à un degré paroxystique de vulnérabilité aux maladies et à la destruction morale. Il est  impossible, aux proches et défenseurs, d’atteindre le périmètre où s’exerce l’autorité carcérale, sans hélicoptère ou véhicule 4×4, ce dernier sous bonne escorte et guide en renfort. De tels moyens, au service d’un déplacement de plusieurs jours  à travers le Sahara, excèdent les faibles ressources dont disposeraient d’éventuels visiteurs ; les parents et amis des 13 prisonniers noirs africains, tous d’extraction modeste,  représentent la masse déshéritée de la Mauritanie, celle qui gémit, depuis des siècles, sous le faix du racisme ou de l’esclavage. 

4. Les risques immédiats

Il convient de le rappeler, ici, les médecins parvenus au chevet des détenus d’Ira constatent, chez la plupart, plusieurs déficits sanitaires dus à une longue période de torture durant la garde-à-vue, par la police; certains souffrent de pathologies antérieures, dont des troubles cardiaques, des complications pulmonaires ou hépatiques, lesquelles requièrent, sans interruption, des soins et une observation, quotidiens. 

5. Observations provisoires
– En violation du droit interne, des lois et conventions internationales, de la présomption de morale et du degré le moins élevé de l’empathie entre les humains, le Général-président Mohamed Ould Abdel Aziz, projet quasi abouti de réincarnation en Pieter Botha des sables, semble déterminé à défier,  dans leurs tombes,  les pères et martyrs des luttes anti-esclavagistes, anti-racistes et anti-Apartheid. Ainsi, insulte-t-il les Nations Unies et leur Charte, les pères fondateurs de l’organisation mondiale, de l’Union africaine (Ua), Martin Luther King, Mandela et ses compagnons valeureux. 

– Les partenaires de la Mauritanie que sont l’Union européenne (Ue), les Usa et L’Ua une sauraient ignorer une aussi nette interpellation de conscience.  Le Chef de l’Etat mauritanien et sa faction militaro-tribale, incarnent le projet de reproduction  d’une extrême-droite arabo-berbère,  suprématiste,  afrophobe, prédatrice de bien public et tacitement acquise aux thèses du salafisme le plus outrancier. 

– Les institutions et ensembles du Monde libre, dotés de chartes et de constitutions à visée universaliste, pousseront-elles, encore, le dogme de la coopération, jusqu’au  silence connivent et coupables avec le diable, en y sacrifiant leurs âmes? 

– Avant leur embarquement pour le bagne, les héros mandelistes de Mauritanie ont fait le serment collectif, de vivre ou mourir, en toute loyauté aux principes et objectifs d’Ira.
Commission communication IRA-MAURITANIE.
Nouakchott, 29 septembre 2016
Crédit source : Mouvance abolitionniste Réseau Social FB

Ahmed Hamar Vall Hamdi : Après sa condamnation, nul n’est plus à l’abri de l’arbitraire

S’il y a un cadre au sein du mouvement IRA dont la condamnation constitue une honte pour l’appareil judiciaire mauritanien, c’est bien lui, Ahmed Hamar Vall Hamadi. L’homme est connu par sa pondération, sa probité et son extrême respect de l’Etat et de ses symboles. Il est l’interlocuteur respecté par les officiers de police et de la garde dans tous les cas où des militants d’IRA étaient en prison ou dans les cellules des commissariats.

Peu loquace, Ahmed est l’un des soldats les plus convaincus de la cause antiesclavagiste, une cause dont il est l’un des pionniers.

Né en 1966 à MBallal, Ahmed Hamar Vall, y a fait le primaire avant de poursuivre ses études secondaires puis jusqu’à la terminale en 1986, à Rosso,. Il abandonnera l’école pour aider son père, Hamar Vall, qui possédait des stations à essence et cela jusqu’en 2002, quand il décida de se mettre à son propre compte. Il se lança alors dans le commerce des matériels de communication, secteur dans lequel il a évolué jusqu’à son arrestation le 3 juillet 2016, en compagnie de Hamadi Ould Lehbouss et Mohamed Jarallah. 

Ahmed Hamar Vall Hamadi ne soupçonnait pas en effet, ce jour où il venait d’assister à la conférence de presse d’IRA destiné à réclamer la liberté pour ses compagnons d’armes, qu’il allait être mêlé  une affaire qui s’est déroulé quatre jours auparavant. Il s’agit des émeutes de la Gazra Bouamatou, véritable cheval de Troie pour un régime, qui aurait utilisé un clash entre des squatters opposés à un déguerpissement forcé et des éléments de la police, pour liquider tout le bureau exécutif du mouvement. Jugé avec douze autres membres d’IRA, il a été condamné à 3 ans de prison.
Ce père de 5 enfants a déjà connu les affres de l’emprisonnement. En effet, Ahmed Hamar Vall  a été arrêté en 2012, suite à l’autodafé des livres à Riadh. Il partagea avec le président Birame Dah Abeid et d’autres membres d’IRA, la même cellule à la prison civile de Nouakchott.
C’est dans une tristesse partagée de colère que ses enfants, Aly (26 ans) et Papa (22 ans), issus d’un premier mariage, vivent aujourd’hui l’incarcération injuste de leur père. Un père qu’ils décrivent comme un exemple de rectitude et de loyauté. Mais ceux qui souffrent le plus, ce sont ces derniers enfants, Marième dite Beyah (11 ans), Hamar Vall (9 ans) et Mohamed (5 ans), mais surtout son épouse, Youma Mint Mohamed, sa compagne qui l’a toujours soutenu dans son combat pour la libération des esclaves et l’instauration d’une Mauritanie égalitaire et juste.
C’est en 1980, alors qu’il était au collège de Rosso, qu’Ahmed Hamar Vall fera la connaissance de Birame Dah Abeid. Adolescents à l’époque, ils étaient obnubilés par la situation des esclaves, une institution sociale fortement ancrée dans le Trarza. Mais ce n’est qu’en 2007, devenus adultes et intégrés dans la vie active, qu’ils mûriront davantage leur projet. Ils décidèrent de mettre sur place une organisation dont l’objectif est de lutter contre l’esclavage. L’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) vit ainsi le jour en 2008 avec sept signataires. Pourtant, une soixantaine de personnes avait assisté à la naissance de cette ONG des droits de l’homme qui fera beaucoup parler d’elle dans les années à venir. 

Dénonciations, sit-in, marches de protestations, solidarités avec les victimes de l’esclavage, firent connaître aux Mauritaniens le mouvement IRA qui hantera le régime de Mohamed Abdel Aziz. Tandis que les rares maîtres esclavagistes que la justice acceptait aux bouts des lèvres de condamner s’en tiraient avec le minimum de dégâts, les abolitionnistes d’IRA devinrent quant à eux la marchandise la plus prisée par les commissariats et les tribunaux du pays, mais aussi par les hôpitaux. La lutte que mena Ahmed Hamar Vall aura ainsi permis d’acculer le régime jusque dans les tribunes internationales.
Ahmed Hamar Vall, trésorier du mouvement IRA, chargé de récolter les maigres cotisations et dons versés par les membres ou quelques mécènes, fut de toutes les campagnes du mouvement. Il s’illustrera surtout dans l’affaire des 5 esclaves de Ehel Khanvour à Aïn Varba. Une affaire dans laquelle, les antiesclavagistes furent jugés à la place des maîtres esclavagistes.
Crédit source : Cheikh Aidara 

L’artiste et le patriotisme d’engagement : Demba Tandia promu ou piégé…!?

Crédit photo : Profil Facebook de l’artiste 

La photo a été  vue et beaucoup vue par la toilosphère soninké et au delà. La belle prise du chanteur soninké Demba Tandia tenu respectueusement à côté du général Ould Abdelaziz, a été diversement commentée par nous Z’autres en langage « mauritanien ». Par les temps qui courent, toute personne qui évolue dans un environnement impliquant une prise avec un public donné, devient de fait une personnalité. Chez nous où le National est plus qu’utilisé qu’entretenu au fond , cette personnalité s’exprime d’abord en communautaire, en tribal et en ethnique. Le chanteur, natif de Ajar dans le Guidimagha mauritanien, est l’une des voix mélodieuses de l’international fan soninké de la musique. Et de ce cadre ethnocentrique transnational, l’homme est aussi un citoyen d’abord même si beaucoup d’artistes de son espèce, s’accrochent aux rapports traditionnels et coutumiers très inhibiteurs pour l’ordre CITOYEN dans la conscience collective de leurs Fans. 
Sortir de ce carcan très entre soi communautariste, pour s’exprimer à l’échelle nationale en passant par les hautes autorités étatiques , il faut y réfléchir et s’attendre à une suite à double tranchant. D’un certain patriotisme proclamé même restant à définir le Vrai Fond, on devient systématiquement politique ou utilisé politiquement en s’affichant fièrement avec le chef de l’État de cette « Mauritanie de 2016 ». En plus de cette photo prise au sein du bureau présidentiel semble t-il, le message d’après entrevue publié sur le profil Facebook de Mr Tandia dénote une teneur encenseuse  très politique au bénéfice du Raïs. Ce dernier est encouragé dans son oeuvre de construction de la « Mauritanie Nouvelle ». Tout un choix politique clairement exprimé, qui aura logiquement une suite appropriée dans les analyses n’en déplaisent les fans passionnés du chanteur. Sous reverse d’un éventuel communiqué moins emprunté que celui mis en sortie publicitaire dans son profil Facebook, le chanteur s’est révélé une autre voi(e)x qui aura des traces parmi son public. De la référence foncièrement communautaire et ethnique de son activité artistique, il n’est pas aisé de passer à un patriotisme d’engagement honorable si on ose s’afficher hâtivement avec le type qui incarne un régime aussi controversé .

-La nouvelle Mauritanie qui serait en construction sous la direction azizienne selon l’artiste, est-elle celle où il faut 267029* habitants Guidimaghakés pour avoir SEULEMENT 8 élus aux 2 chambres de représentants nationaux quand il suffit SEULEMENT 53261 habitants de Tiris Zemmour pour avoir jusqu’à  7 élus aux mêmes chambres..? 

-Est-elle celle où un système industriel d’exclusion via un enrôlement politique, est en vigueur depuis 2010, et qu’être mauritanien de plein Droit, est devenu la préoccupation première d’une frange importante de la composante négro-africaine..?

-La nouveauté en cours est-elle l’abandon des quartiers aux eaux diluviennes immondes où habite un grand public fan de l’artiste dans la capitale mauritanienne.?

-La nouveauté est aussi peut-être le racket administratif instauré par l’obtention du visa mauritanien à Paris, ce qui affecte durement la communauté soninké très importante, pour le séjour d’un mois 120 €.

-La nouvelle Mauritanie en gestation se définit par l’étouffement des libertés fondamentales où des paisibles CITOYENS militants abolitionnistes sont arrêtés injustement et mis derrière les barreaux arbitrairement. 
Liste pourrait être très longue, et à l’appréciation de cette donne, effectivement dans la Mauritanie du double putschiste , les choses doivent changer  mais probablement dans le sens d’une déconstruction d’un système inique et rétrograde qui sévit au profit des gens au patriotisme très douteux au fond. En attendant tout s’entretient au nom d’un État HONTEUX pour que les intérêts convergents et exclusivistes sur le matériel et l’immatériel perdurent encore et encore pour les tenants de l’ordre dominant. 

Si on oserait émettre le moins conseil à l’endroit de notre artiste de frère Demba Bilali Tandia et par ricochet à ses fans passionnés , ça serait que l’Art devrait se défaire d’un ordre dominateur qui a une vie très courte. L’expression artiste doit éveiller les consciences collectives et alerter les pouvoirs publics en toute indépendance. S’il arrivait un coup d’état dans 6 mois qui balayerait ce régime, les photos et les prises de positions écrites resteront et auront un tout AUTRE SENS. 

*(chiffres 2013)

K.S

27-09-2016 13:12 – Les 13 détenus de IRA Mauritanie : Mohamed Daty, le militant tout-terrain




La Nouvelle Expression
– Dans une foule, ne le cherchez pas en hauteur, c’est-à-dire parmi les géants. Il mesure environ 1m52 et pèse moins de 60 kg. Il est de teint noir et toujours occupé par des pensées lointaines. Certainement en rapport avec son militantisme. Il s’appelle Mohamed Daty Eblal, il est de Moudjeria (Tagant).

C’est le greffier du groupe des 13 détenus d’IRA Mauritanie. Il est arrêté une semaine après l’incident de la population du gazra. Il est accusé de flagrant délit de rébellion, d’agression des forces l’ordre et d’appartenance à un mouvement non reconnu.

Mohamed Daty est un juriste brillant et agréable. Ould Datti est du type des militants tout-terrain. A IRA, Mohamed est dans la réflexion mais aussi présent sur le terrain des actions. Il est visible dans tous les sit-in et manifestations pacifiques organisées par IRA Mauritanie.

Sur le plan juridique, concernant les affaires d’IRA, le jeune professionnel du droit, a fait tous les arcanes de la justice mauritanienne du ministre de la justice au procureur de la cour suprême en passant par les procureurs des trois wilayaa de Nouakchott.

Il est surtout l’homme le plus occupé le jour de la libération d’un détenu d’IRA Mauritanie, c’est lui qui s’occupe des formalités du parquet et à la direction de la prison…

Il est à son tour en prison pour trois ans fermes avec comme chef d’accusation « appartenance à un une organisation non reconnue ».

Mohamed Daty Eblal est né en 1980 à Moudjeria, marié et père d’une fille. Cet officier pont de la marine marchande de 2003 à 2005, est, depuis 2008, greffier auprès des tribunaux. Il a officié au tribunal de Néma et à ceux de Kiffa, Nouadhibou, Nouakchott Ouest, Nouakchott Nord… jusqu’à son arrestation.

Ce jeune du Tagant, principal soutien de sa famille, en plus du droit et de l’économie, est aussi un connaisseur des palmeraies. Un savoir qu’il a reçu de son père agriculteur. La maman du jeune prisonnier est, quant à elle, commerçante des produits agricoles (légumes).

Comme plusieurs jeunes de Moudjeria, Mohamed Daty connait bien les dattes et sait s’occuper des palmiers comme son père. Mohamed, en plus du « langage des palmiers dattiers », parle l’arabe excellemment et s’exprime couramment en français et en espagnol.

Il a commencé son militantisme au parti Action pour le Changement. Il a été militant du mouvement ELHOR de 2006 jusqu’en 2011 et il adhère à IRA Mauritanie en 2012. Dans ce mouvement, le jeune juriste cumule les fonctions de Secrétaire Général de la Coordination de Nouakchott et membre du Bureau exécutif comme Chargé de mission.

Le directeur de la campagne du candidat Biram Dah Abeid au niveau de la Wilaya du Tagant durant la campagne présidentielle 2014 est un jeune homme plaisant et affable. Il avait donné des vertiges aux adversaires politiques de son Tagant natal après la réussite de ce meeting mémorable à Tidjikjat pendant cette campagne.

On dit de lui un homme équilibré qui a de la suite dans les idées. « Mohamed est un jeune modeste avec un cerveau vif », déclare un responsable de la coordination de Nouakchott. Et Moulaye un militant d’Arafat d’ajouter : « Daty est un militant sûr qui assure et rassure. Il est au service de tout le monde, et pour la défense des faibles il est toujours au rendez-vous».

Le jeune du Tagant est en prison pour avoir cru être dans un Etat de droit où on peut manifester et réclamer des droits pour ceux qui sont brimés et exclus de la société…. Hélas pour lui, il découvre un Etat policier qui réprime et jette les citoyens en prison, un Etat qui est au début et à la fin de la misère des citoyens. Un Etat pusillanime où une certaine « classe » pense que les droits des autres peuvent être source de déstabilisation de son système.

Mohamed, lui, n’en a cure ; pour lui, l’homme sur terre n’est utile dans la vie que quand il fait l’histoire, une histoire positive. Sur ce chapitre, on peut dire que Mohamed et ses codétenus sont sur le chemin des chantiers des grands hommes de notre monde, ces hommes qui ont servi positivement l’humanité.

Mohamed, on raconte que dans un passé lointain, au royaume de Ségou, le roi avait ordonné l’arrestation et la maitrise de tous les hommes de petite taille à partir du crépuscule jusqu’au petit matin. Cette mesure était source de sérénité et de tranquillité pour le roi sinon il ne pourrait dormir.

Et Mohamed Abdel Aziz, comme le roi de Ségou, pense que votre liberté est source de danger pour le système qu’il incarne. Daty, un griot traditionnaliste soutient que les hommes courts ont le triple de leur taille sous la terre pleine d’énergie positive, source de leur courage et leur détermination à venir à bout de toute épreuve.

On comprend nettement, à travers l’histoire, pourquoi on dit de toi… « Ce Daty-là est petit par la taille mais grand par les œuvres ».
Camara Seydi Moussa


Crédit source : http://www.cridem.org 

​Les arrestations arbitraires en Mauritanie : le communiqué de l’Armepes-France. 

l’association des Ressortissants Mauritaniens pour l’Éradication des Pratiques Esclavagistes et ses Séquelles (ARMEPES-FRANCE), réitère son cri d’alerte à l’endroit de la communauté nationale et internationale concernant la situation générale des Droits Humains en Mauritanie. Le régime mauritanien sous l’étau perpétuel d’une caste minoritaire militaro-politique bénéficiant de la caution d’un certain ordre religieux,  ne semble pas disposé à lâcher son acharnement contre les milieux contestataires . Ainsi, du jeune activiste du collectif du 25 février aux militants abolitionnistes de IRA-MAURITANIE ,  l’ordre étatique sous la direction du général Ould Abdelaziz, applique impunément et incessamment les mêmes mécanismes répressifs .

Face à cette situation préoccupante et continue de privations des libertés fondamentales dans le pays , L’ARMEPES-FRANCE demande :

~ la libération immédiate et sans conditions de tous détenus d’opinion, notamment les 13 responsables abolitionnistes de IRA-MAURITANIE. Pour rappel, ces derniers subissent un dossier judiciaire (3 à 15 d’emprisonnement) monté par une machination politique et une évidente manipulation orchestrées par les officines étatiques,

~ Une mobilisation de tous les épris de justice et de paix dans le pays et à  travers le monde pour une synergie des expressions militantes, contestataires et politiques contre ce régime devenu  foncièrement liberticide,

~ la mise en place d’un dialogue NATIONAL FRANC ET INCLUSIF pour redéfinir les contours sociaux et politiques d’une Nation Mauritanienne trop longtemps manipulée et faussée par un ordre étatique exclusiviste et extrémiste. Seul un ordre CITOYEN pleinement exercé peut garantir une viabilité juste et pérenne d’une cohésion sociale tant désirée. L’actuel ordre clientéliste et tribalo-féodal est un véritable frein qui sape sournoisement l’émergence d’un État-Nation digne qui honore le CITOYEN en Tout et Partout.

Cellule Communication 

Paris le 26 Septembre 2016

​Le vice-président d’IRA : Qui fait réellement de la question de l’esclavage un fonds de commerce ?

 Une évaluation rapide de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie.
Tout mauritanien a le droit, pour ne pas dire le devoir, de prendre part à l’effort de lutte contre l’esclavage et ses séquelles pour combler l’énorme fossé que les gouvernement ont favorisé entre les composantes nationales depuis la nuit des temps. Chacun a le droit de lancer son « initiative » et de se creuser les méninges pour sortir les meilleures idées mais il est inconcevable – pour ne pas dire immoral – d’ignorer le douloureux passé des hratins et, aussi, le combat mené par d’autres ainsi que leurs sacrifices. Des combats loin d’être suffisants, ou sans défauts, mais qui ont constitué tout de même le début d’un changement notoire.
Il est également inadmissible, voire ridicule, de commencer son entrée dans le monde du militantisme pour l’émancipation des hratins en utilisant le lexique dont usent et abusent les services de renseignements et les pseudos intellectuels craignant pour leurs privilèges bâtis sur la misère des autres et la falsification de l’histoire, pour qualifier l’action des antiesclavagistes de bonne foi.
Oui, il se peut que notre combat ait connu des insuffisances ou des erreurs mais personne ne peut nier les résultats tangibles auxquels nous sommes arrivés. Comme, par exemple, le fait que la Cause ait été portée sur tous les fronts et fini par ébranler les fondamentaux pseudos religieux et sociaux de l’Idéologie esclavagiste, éveiller les consciences, fait tomber les masques ; ce qui a fait peur aux propriétaires d’esclaves et mené certains d’entre eux en prison, malgré la protection que leur offre un pouvoir esclavagiste.  Notre combat a poussé certains à mentir, se mentir, et renier ce qui faisait hier leur fierté et le fondement de leur grandeur et suprématie présumée. L’esclavage est devenu une honte pour ceux qui le pratiquent mais aussi le tremplin pour certains hratins vers de grands postes, même s’il ne s’agit jusqu’à présent, que de cette nécessité de « colorer ». Un dosage que notre combat, nos privations et notre emprisonnement ont forcé.
La Mauritanie est aujourd’hui connue, selon Monsieur Google, comme « le pays le plus esclavagiste au monde » (ce qui est dommage) mais la faute revient au pouvoir et à tous ceux qui l’ont précédé qui, de l’indépendance à nos jours, ont préféré le déni à la reconnaissance du phénomène pour penser à l’éradiquer.
Tout ce qui a été réalisé jusqu’à ce jour au profit des hratins est le fait des années de sécheresse (1972-1980). La nature d’abord, puis le mouvement El Hor (Le libre), le MND (Mouvement national démocratique), le Parti Action pour le Changement (AC), SOS Esclaves et, enfin, IRA. Les efforts donc de personnes de différentes communautés dont certaines ne sont plus de ce monde, d’autres qui ont changé leurs positions ou attendent l’opportunité pour le faire !
Aucune personne de bonne foi ne peut nier les sacrifices d’IRA pour que la condition des hratins change en mieux et que le gouvernement appréhende les dangers qu’il y a à ne rien faire pour cela. Et elle continue à payer aujourd’hui le prix de son engagement.  Cela ne veut pas dire qu’il y a probablement des erreurs comme dans tout travail humain.
Quant à ceux qui ont tiré un profit matériel de ces efforts, qui ont construit des villas dans les quartiers chics de la capitale Nouakchott, et qui ont changé de peaux (croyant pouvoir changer de statut social) en contractant un mariage « secret » avec une « noble », ils ont tourné le dos à leurs noms, leur communauté et leurs origines quand le pouvoir a eu recours à eux pour les besoins du dosage, pas plus. Ils tirent profit aujourd’hui de l’engagement des militants ayant tout sacrifié pour la noble cause. Ces suceurs de sang ont pourtant le culot de parler à la télévision et à la radio pour débiter leurs mensonges, prix de leur ralliement.
Nous respectons l’avis de chacun et sa volonté de prendre part, d’une manière ou d’une autre, au combat irréversible que nous menons contre les forces du mal et les hommes sans honneur. Le terrain est le seul moyen de nous départager. Parce que ceux qui veulent nous écarter doivent être capables de faire plus que nous, en termes de réalisations et de sacrifices. Nous n’hésiterons pas à saluer ces efforts, et même à les rallier, si cela arrive un jour. Mais il faut d’abord que nous voyons des réalisations sur le terrain dans le domaine de l’éducation, de la santé, au profit de larges franges de la société qui n’ont connu jusque-là que les privations, et dont les enfants subissent toutes sortes de brimades, d’injustices de toutes sortes (procès iniques), etc.
Les positions peuvent changer mais la réalité amère est qu’on est dans un pays (encore) esclavagiste, une société obscurantiste et un pouvoir qui dit plus qu’il ne fait.

 BRAHIM BILAL RAMDHANE


Crédit source : Post Facebook de l’auteur 

Droit de réponse du Président de la FFRIM

​Nous avions repris ici l’article de mis en cause, voici la réponse de l’intéressé.

Alors que j’accomplissais le cinquième pilier de l’Islam (pèlerinage à la Mecque), le site mauritaniefootball.com a publié une information sans fondement au sujet des indemnités de transfert des joueurs Hacène El Id et Ali Abeid à l’UD LEVANTE, à laquelle l’auteur, pour des desseins inavoués et par acharnement contre ma personne, a tenu à associer mon nom. Pour autant que je devais réagir sur le coup, je me suis réservé le droit de réponse au moment opportun, compte tenu de l’importance du rite religieux que j’accomplissais.
Face à cette allégation mensongère, je tiens à apporter ces précisions dans le but d’éclairer l’opinion sportive nationale.
Dans le souci -bien compris- de rétablir la vérité et par respect à l’opinion sportive nationale, je me fais le devoir de retracer toute la genèse de cette affaire.
En septembre 2014, l’Équipe Nationale U20 a pris part à la 31ème édition du tournoi amical international COTIF.  Dans les rangs de cette équipe évoluaient Hacène et Id et Ali Abeid. Vite repérés par les agents-recruteurs présents, de nombreux contacts ont été noués avec ces deux joueurs.
À ce moment précis, aucun contrat ou licences en cours de validité ne liaient les deux joueurs à l’ASAC CONCORDE. C’est pourquoi, ils ont fait appel à moi pour superviser les contacts avec les agents intéressés afin d’en assurer le succès.  
Les joueurs en question étant encore mineurs, et donc non habilités à signer un contrat professionnel avec l’UD LEVANTE, ils devraient alors attendre encore deux ans pour atteindre l’âge de majorité et conclure un contrat avec leur nouveau club.
Au cours de cette période, j’ai pris à ma charge personnelle les frais de déplacement des deux joueurs vers l’Espagne et leur ai rendu de nombreuses visites pour m’enquérir de leurs conditions de séjour. Ce faisant, mon seul et unique souci est de parvenir à les enrôler dans un club professionnel pour l’intérêt de l’Équipe Nationale, d’abord et le soutien à l’ASAC CONCORDE, leur club d’origine, d’autre part.  Là, il sied, à mon sens, de rappeler, ne se serait-ce que pour la postérité, que j’ai toujours tenu compte des difficultés financières de ce club et agi en conséquence, en le supportant, à ma propre charge et quatre saisons durant, convaincu en cela de son rôle éminemment positif dans la promotion de notre football et de son statut d’important pan de l’histoire de notre football.
À la même période, j’ai invité personnellement à ma charge le président du Club pour une visite en Espagne afin de veiller personnellement à l’aspect relevant des compétences du Club dans la transaction.
Là, il me plait de préciser que le journaliste, auteur de cette toile de mensonges a séjourné dans le même hôtel que la délégation de l’Équipe Nationale, en compagnie de certains individus qui se présentaient pour des agents de joueurs dans l’optique de les associer à toute éventuelle transaction. Ensemble, ils ont quitté l’hôtel nuitamment et sur la pointe des pieds, laissant derrière leurs factures d’hôtel et une note salée d’extras de plus de 1000 euros sur leurs communications que j’ai du régler à l’hôtel par souci de préserver l’image et la renommée du pays face à cet agissement irresponsable de ceux qui se prévalaient du titre de citoyens mauritaniens. Le responsable de ce groupe n’était autre que l’auteur de cet article.
Au terme d’un accord conclu entre l’UD LEVANTE et les deux joueurs en question après avoir atteint la majorité,  le Club a procédé au transfert des montants dus au titre dudit transfert au compte de la Fédération et ce conformément à la nouvelle réglementation de la FIFA en la matière qui fait obligation de faire passer tout montant dû à un transfert de joueur par sa Fédération pour sécuriser toutes les transactions et pouvoir, le cas contraire, prendre les mesures disciplinaires contre la Fédération, réputée unique interlocuteur de la FIFA. 
Ces précisions apportées, je tiens, à toutes fins utiles,  à souligner :
1- que je suis suffisamment à l’abri du besoin pour détourner les fonds d’un club que j’ai négociés et obtenus du club espagnol UD LEVANTE pour le bien dudit club et des deux joueurs. Si mon objectif était tel, je n’aurais pas eu à supporter l’ASAC CONCORDE à mes propres frais quatre ans durant pour un montant total dépassant de loin celui dont mauritaniefootball.com m’accable à tort.
2- le manège savamment orchestré par Monsieur Lassana Camara, auteur de ce mensonge grossier sur son site, est de m’amener à prendre contact avec lui pour obtenir des subsides matériels. À cet égard, je ne peux m’empêcher de dire que Monsieur Camara ne semble pas encore me pardonner et me tient rigueur pour des doléances qu’il a dû formuler à mon égard et que j’ai rejetées pour leur caractère inconvenant, doléances que je me garde bien de citer ici par pudeur et respect à ceux lisent ce droit de réponse.
La même période a coïncidé avec un vide juridique au niveau de l’ASAC CONCORDE, dont le mandat du bureau exécutif venait à expiration.
En effet, en réponse à une circulaire de la FF RIM (document n°1), exigeant aux clubs affiliés de renouveler leurs instances  dirigeantes  en cas d’expiration du mandat, conformément à leurs statuts respectifs,  le Président de l’ASAC CONCORDE, par correspondance  officielle en date du 25 Janvier 2016 (document n°2), le 1er Vice-président et le Secrétaire Général de l’ASAC CONCORDE ont notifié à la Fédération l’expiration du mandat de son bureau exécutif, et demandé de surseoir au versement des montants de transfert des deux joueurs jusqu’à la tenue d’une assemblée générale élective de l’ASAC CONCORDE.
En réponse à cette requête signée par le Vice-président,  le Secrétaire Général et les membres de l’ASAC CONCORDE, le Comité Exécutif de la FF RIM, a décidé, à l’unanimité,  d’accéder à cette demande de l’ASAC CONCORDE de surseoir au transfert des dits montants à l’ASAC CONCORDE en attendant la régularisation de la situation administrative et juridique du Club.
Comme suite à une relance de la FF RIM au sujet  de la tenue de l’Assemblée Générale pour  le renouvellement du Bureau Exécutif de l’ASAC CONCORDE, le Président sortant a demandé de lui accorder un délai supplémentaire allant jusqu’à la fin de la saison en cours pour accomplir la formalité. Encore une fois, nous avons accédé à la demande de l’ASAC CONCORDE. Pour autant, l’Assemblée Générale n’a pas été organisée à ce jour.
Face à cette obstination à ne pas se conformer à la légalité et afin d’éviter à ce club-phare la rétrogradation en division inférieure, nous avons mis en place un comité de normalisation (document n°3), avec pour missions de gérer les affaires courantes du Club et de préparer une assemblée générale dans les trois mois qui suivent. Ce comité de normalisation est composé de membres représentant les deux parties en conflit et d’un représentant de la Fédération.
Au terme de cette mesure administrative, la FF RIM a procédé au virement des sommes provenant du transfert des joueurs Hacène El Id et Ali Abeid, pour un montant de 65.000 euros (document n°4).
Quant au quote-part des deux joueurs, il leur a été versé, contre décharge, le 30 Mars 2016, lors de leur présence à Nouakchott, à l’occasion des matchs Mauritanie vs Gambie et Gambie vs Mauritanie, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations « Gabon 2017 » (document n°5).
3- N’eut été l’impératif légal de faire passer les dits montants par le compte de la Fédération, en tant que tutelle du football mauritanien, nous aurions demandé et exigé leur transfert directement dans le compte de l’ASAC CONCORDE. Là, il importe également de préciser que la Fédération, dans sa stature de pourvoyeur de fonds aux clubs à hauteur de 150 millions d’UM cette année, peut bien se passer de montants aussi dérisoires.
Enfin , je ne saurai terminer sans en appeler à la vigilance et au sens de discernement de l’opinion publique nationale face à ces campagnes de dénigrement orchestrées par des médias dirigés par des personnages faisant fi des règles les plus élémentaires de déontologie, de convenance et de commodité.
PJ :

– Lettre circulaire de la FF RIM adressée aux clubs affiliés de se conformer à leurs statuts

– Correspondance de l’ASAC CONCORDE en date du 22 Janvier 2016 (document n°2)

– Une copie de la décision de la FF RIM, mettant en place un comité de normalisation (document n°3)

– Un avis de la même banque attestant que le montant en question a été viré dans le compte de l’ASAC CONCORDE, le 7 Septembre 2016 (document n°4)

– Décharges des joueurs Hacène El Id et Ali Abeid de leur quote-part sur le montant total du transfert (document n°5)

– Relevé bancaire délivré par ATTIJARI-Wafa Bank de Nouakchott attestant que ledit montant a toujours été conservé en toute sécurité dans un compte FFRIM ouvert spécialement à cet effet dans ses livres jusqu’à son virement dans le compte de l’ASAC CONCORDE (document n°6)
Ahmed OULD YAHYA

Crédit Source : PAGE FACEBOOK   RMI-INFO.COM

​Cri Osé : Progressiste de forme et réac de fond…troublant non…!?

Un « progressiste maure….blanc évidemment » qui se proclame progressiste en « Mauritanien », peut être éloquent dans certain discours orienté meublant la politique politicienne, mais foncièrement réac s’il s’agit de l’éveil émancipateur entourant la redéfinition révolutionnaire des contours identitaires de la composante  Haratine. On voudrait maintenir l’ordre d’appartenance qui arrange l’ancien système. Ce dernier se voulant transcendant la « plaisanterie politicienne » qui anime les partis politiques acceptés et permis parce que respectant la matrice intouchable du pacte non écrit qui régit TOUT au fond. L’ancien système est protégé et entrenu à la fois par le pouvoir actuel et l’écrasante majorité du personnel politique ttes obédiences confondues, régulé selon certains critères admis naturellement par les uns et les autres. Ainsi le meilleur des Haratines pour un « progressiste maure », est celui qui fera abstraction de sa couleur de peau et admettra être proche d’un soudanais ou d’un Noir tunisien que son compatriote du Sud Mauritanien ( peul, soninké ou wolof) . On voudrait magnifier le Fait Arabe qui serait un honneur absolu par opposition aux cultures des autres communautés noirs. Il faut sincèrement et modestement  convoquer l’Histoire de notre sphère géographique, en admettant que les premiers « intellectuels modernes » issus des composantes Noires hors Haratines, avaient raté un épisode amer et ineffaçable dans le passé. Si l’indépendance et la fondation de cette Mauritanie expressément créée, avaient été conçues et préparées autour de la question Haratine (majorité tue et ignorée) déjà à l’époque, la marche de l’Histoire aurait été très différente . Les positions et les engagements qui devaient être pris en 1956, 1958 et 1960 par les lettrés issus des composantes peul, soninké et wolof sur les Droits Politiques et Sociaux des Haratines, sont portés vaillamment aujourd’hui par des braves gens (Amadou Tijane Diop, Balla Touré et d’autres emprisonnés aujourd’hui) qui ont compris et osent s’attaquer au coeur de l’ancien ordre. En « Mauritanien », tous ceux qui veulent tromper socialement, politiquement et même culturellement, essaient d’évacuer la question Haratine hâtivement en la prenant comme toutes les autres problématiques. S’il y a une seule composante sociale auprès de qui chacune des autres communautés doivent s’excuser pour le passé et le présent ,  ça serait la communauté Haratine. 
C’est mon avis..!!

-K.S-