Tulipe des droits de l’homme 2015 pour l’IRA-Mauritanie

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Le jeudi 10 décembre, journée internationale des droits de l’homme, l’IRA-Mauritanie, une organisation mauritanienne qui lutte pour l’abolition de l’esclavage, recevra la Tulipe des droits de l’homme. Le prix d’une valeur de 100 000 euros et la statuette en bronze qui l’accompagne seront remis par le ministre des Affaires étrangères, Bert Koenders, à Abidine Merzough, le représentant pour l’Europe de l’IRA-Mauritanie.

Instaurée par le gouvernement néerlandais, la Tulipe est décernée chaque année à des défenseurs des droits de l’homme se distinguant par leur courage et leur esprit d’innovation. L’IRA-Mauritanie (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie) met l’esclavage à l’ordre du jour aux niveaux national et international et aide les victimes à reconstruire leur existence. Selon les mots de Bert Koenders : « L’IRA-Mauritanie est une organisation qui s’investit en faveur des personnes marginalisées et exclues et fournit ainsi une précieuse contribution à la lutte contre l’esclavage. C’est pourquoi j’ai décidé de lui attribuer la Tulipe des droits de l’homme. »

Des milliers de Mauritaniens vivent dans des conditions qui peuvent être qualifiées d’esclavage moderne. Nombreux sont ceux qui naissent et grandissent dans un ménage où ils travaillent sans être rémunérés et subissent souvent de mauvais traitements. De plus, ils n’ont pas accès à la propriété foncière ni à l’enseignement et ne peuvent participer à la vie politique. Ces abus touchent en priorité les femmes et les enfants.

Au mois d’août dernier, la Mauritanie a adopté une loi faisant de l’esclavage un crime contre l’humanité. Bert Koenders se déclare heureux de cette évolution, mais souligne aussi l’importance de l’application de cette loi par les autorités mauritaniennes.

Il poursuit : « La lutte contre l’injustice constitue l’essentiel des activités des défenseurs des droits de l’homme. Je me suis rendu en Mauritanie ces dernières années. C’est un pays magnifique. Le combat qui y est mené contre l’esclavage mérite notre soutien, car il est terrible de constater que ce fléau perdure. Je suis plein d’admiration devant les efforts déployés par l’IRA-Mauritanie pour bannir l’esclavage. »

Les droits de l’homme sont la pierre angulaire de la politique étrangère de Bert Koenders, qui ajoute : « Cela ne suffit évidemment pas de mettre une fois par an les droits de l’homme sous le feu des projecteurs. Je ne cesse de répéter chaque jour l’importance du respect de nos obligations en la matière, tout particulièrement à l’heure actuelle où – logiquement – notre attention se concentre plutôt sur la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Les organisations des droits de l’homme sont nos partenaires car elles œuvrent pour des sociétés pacifiques et libres. Nous devons veiller à ce que leur action ne soit pas gênée par des mesures antiterroristes appliquées à mauvais escient, ici ou ailleurs. Il est capital qu’elles puissent continuer leur travail. »

L’IRA-Mauritanie recevra 100 000 euros pour poursuivre le développement de ses activités et, à la demande du ministère des Affaires étrangères, sera soutenue par l’organisation d’aide au développement HIVOS.

Crédit source: http://www.gouvernement.nl

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La COP21: le Mauritanien Mamadou SAKHO, Coordinateur général RV-Africa parmi les invités.

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RV-AFRICA, 35 RUE ALSACE LORRAINE 93700 DRNACY- Mail : rv-africa93@hotmai.com

Contribution aux débats COP 21-2015- sur le site l’ONU de Paris-le Bourget
Discours de M. Mamadou SAKHO Organisation : association de solidarité internationale de droit français ; Dénomination : RV-Africa ; Réf Conférencier : COP21-2015-ONU-Paris -le Bourget : invité n° 4018MS70478D

Source photo : service PSI ONU ; De gauche à droite : Geneviève GENCIANOS chargée des statistiques à l’ONU / Coordinatrice Service Public International (PSI) ; Zita HOLBOURNE Présidente PCS United kindom et Artiste-Poète ;  Clara PAILLARD Coordinatrice PCS ; Mamadou SAKHO Coordinateur général RV-Africa et Jean Claude Amara de Droit Devant/ activiste et militant droits de l’homme

Le Vendredi 4 décembre à 13h dans le cadre du COP21-2015 à Paris –le Bourget
Bonjour Messieurs, Dames,
Je remercie les organisateurs du COP21, mes camarades Zita HOLBOURNE et Clara PAILLARD du PCS, Geneviève GENCIANOS chargée des statistiques à l’ONU /Coordinatrice Service Public International (PSI) et Jean Claude Amara de Droit Devant pour l’aimable invitation qu’ils ont bien voulu adresser à RV-Africa à travers ma personne pour assister à cette Conférence Internationale ou l’on discute du sort  de tout ce qui fragmente la planète terre.
C’est une satisfaction pour moi de rencontrer ici plusieurs personnes mutualisant ce que l’humanité a de meilleur afin d’éviter le pire.
C’est par ces contacts de citoyen à citoyen, par des rencontres de ce genre que l’insurrection et la fédération des consciences planétaire pourront se connaitre et se rapprocher afin d’apporter une réponse cohérente aux menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l’essentiel dues aux aberrations du profit illimité. 
C’est pourquoi, mandé par mes pères et ainés migrants de la résidence sociale Alsace-Lorraine de Drancy, je me présente à cette conférence, bien décidé à être, de notre propre initiative, la Voix de celles et ceux qui s’attèlent  à construire un monde où chaque individu pourra prendre en toute liberté, la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie et définir les engagements positifs que lui inspire une véritable justice écologique pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations futur.
Qui somme nous ? Nous sommes les descendants des 6000 soldats noirs sacrifiés en 3 jours ; les 16, 17, et 18 avril 1917 au Chemin des Dames !les héritiers d’hommes et des femmes justes, chassés de leur terre natale par une destruction planétaire programmé d’un système arrogant, atteint par le cancer de la corruption et de la malhonnêteté et ou l’expropriation injuste des terres cultivables  et la destruction de l’environnement naturel quasi légalisée fait fureur.
Bien que natif d’Afrique, nous sommes aussi français. Quels que soient les préjugés, la précarité sociale et les mesquineries d’égalité  dont nous sommes victimes,  notre destin est étroitement solidaire de celui des autres peuples.
« La moyenne vallée du fleuve Sénégal est une région de 230 000 Km², peuplée de plus de 4 millions d’habitants ». Ma patrie natale, déchirée en zones des querelles tribales, aggravée par une réforme agraire fumiste pour l’accaparement des miettes de terres encore cultivables est située dans un espace transfrontalier de la Mauritanie, du Mali et du Sénégal. Elle est une continuité géographique de l’Afrique soumise aux enjeux du dérèglement climatique mais surtout à la résignation de sa population.
L’Afrique en général, et de façon particulière la moyenne vallée du fleuve Sénégal, est incontestablement un des rares endroits de ce monde qui est en droit de se dire et de se voir comme victime de toutes les conséquences de la dérèglementation climatique, pendant que d’autres peuples se contentaient d’accorder un instant d’attention avant d’en détourner aussitôt le regard.
Cette affirmation, devenus la norme, déshonore l’Humanité et nous africains, nous l’avons intériorisée douloureusement depuis le drame climatique de 1970. Ce drame a entraîné la destruction de la précaire couverture végétale, de la faune et de la flore sauvages épargnées jusqu’à la par les bouchers-pyromanes d’extraction/réfraction des ressources nourricières commune  de l’Humanité. Depuis cette date, les pluies se sont raréfiées et lorsqu’elles tombent elles ruinent tout simplement les sols déjà impropres à toute culture vivrière.
La standardisation des esprits au logique du « social business » version africaine mais en réalité sans les africains  avec la complicité interne des certains de nos propres ainés aux responsabilités, parfois dues à nos propres vices face à nos responsabilité en vers l’être humain comme valeur essentiel et finalité de toute action humaine vient compléter le désastre et pour boucler la boucle de la destruction effrénée de notre environnement, les prélèvements humains de combustibles, sans oublier les importations poubelles de toutes sortes (friperies, arrivage d’électroménagers de secondes mains, alimentations avariées…etc.) empêchent la libération des énergies endogènes   nécessaires pour un développement respectueux de la nature et harmonieux de l’espace vitale africain .     
Aujourd’hui, les paysans africains impuissants, les larmes aux yeux regardent  ses fleuves, ses mares et ses rivières se dessécher. Ils regardent l’environnement se dégrader, les arbres mourir et le désert les envahir à une vitesse sans précédent : On estime à 7 Km par an l’avancée du désert au Sahel …
Ce sont ces réalités qui gouvernent la vie quotidienne de la jeunesse  d’un continent de bientôt un milliard d’individus, potentiellement très active avec 60% de moins de trente ans, ce qui se raréfie sur la planète.
Je ne suis ici que l’humble témoin des femmes et hommes qui inscrivent leur action dans un monde ou l’interdépendance entre pays et régions se renforce et de refuser de nous regarder disparaître pour avoir été victime des grands émetteurs.
Mon intention est de témoigner de la façon la plus fidèle qui soit pour ne pas subir le cours des négociations de ce COP21-2015, cuisinée avec  la complicité des certains multinationales de la Chambre d’enregistrement : Afrique,  mais plutôt de proposer au vue de la faillite collective  d’un système économique qui s’oppose à la préservation de la biodiversité, que les ONG, mouvements des sociétés civiles, et le potentiel développement des migrants deviennent prescripteurs des règles et dictent le dernier mot.
Une chose reste certaine et je le proclame solennellement : les fils des paysans africains ne se laisseront plus jamais exploiter ; tout dirigeant qui voudrait les entrainer dans ces intrigues d’éco-business serait rejeté.
Oui, ce COP21-2015 risque de jouer le rôle d’une diversion bien plus que d’une vraie solution, mais, qu’elle soit  sauvegardée par les décideurs qui ont la charge là où elle convient à ceux qui l’ont adoptée, ce n’est pas notre problème. Notre problème, c’est notre avenir face aux turpitudes et les spoliations d’une minorité humaine au détriment du plus grand nombre.
C’est à ce titre aussi que je me dois de souligner, que c’est un honteux esclavage climatique qui se prépare pour récompenser ceux des jeunes paysans africains qui échapperont à la mort des bouchers-pyromanes planétaires. «  Amélioration de  la résilience  des populations sahélienne aux mutations environnementales » crie-t-on à travers l’univers.
Voyons cela ! Les exploiteurs internationaux se sont emparés de nos territoires et de nous-mêmes ; puis ils se sont partagés. Pendant plusieurs siècles, ils se sont livrés à la destruction programmée de nos cultures vivrières, en vendant les terres de nos aïeux et en achetant certains de nos dirigeants comme de la marchandise.

Aujourd’hui, ils prétendent corriger les conséquences de leur appétit destructif des ressources vitales humaines et de la biodiversité de la planète cependant qu’ils s’octroient démocratiquement les droits de vendre et d’acheter partout sur l’étendue de la terre des peuples sans demander l’avis de ces derniers…. Quelle hypocrisie ! Quel mensonge ! La vérité est que la famine en détail pour l’Occident tandis que la famine en gros est pour l’Afrique.
Voilà comment certains pays riches reconnaissent les services de l’Afrique qui a été blessée pour les sauver. Par conséquent l’objectif de cette supercherie est clair : éviter les affrontements entre l’Europe, l’Amérique du nord et l’Eurasie, pour dépasser le clivage qui avait plombé la conférence de Copenhague en 2009.
Faces ces malentendus qui perdurent et  nous empêchent d’avoir une vision des conséquences des activités humaines néfastes sur notre environnement d’hier et d’aujourd’hui pour mieux orienter le futur.
Nous avons cru de notre devoir de trouver une alternative peu couteuse et adaptée à nos   populations pour régénérer et préserver notre patrimoines nourricières avec l’appui de Coallia, structure soucieuse de ses missions d’amélioration constante, d’adaptation aux besoins des migrants en la personne de son Directeur général M. Franck CANDERINI.
C’est pourquoi, nous profitons de cette tribune pour manifester notre reconnaissance envers le pôle de la coopération décentralisée de Coallia, dirigé par Madame Fatimata SALL. Ce pôle de COALLIA joue un rôle fondamental quant aux réponses apportées et initiés par les migrants qu’il accompagne face au défi climatique de l’Afrique.
En effet, en partenariat avec l’association RV-Africa et certaines Communes de la moyenne vallée du fleuve Sénégal, notamment la Commune de Gouraye, dans la région de Guidimakha en Mauritanie, prie à la personne de son Maire Madame Hajiratou Khalidou BÂ, et en se mettant dans la position du sage africain qui disait quand « la case du voisin brûle, il faut s’y rendre avec un seau d’eau » C’est ce que fait COALLIA à travers son pôle de coopération décentralisée. Cette initiative d’appui aux migrants accompagné par COALLIA dans notre lutte de la préservation de notre environnement et notre biodiversité traduit le génie et la lucidité d’un groupe toujours ouvert au monde et sensible à ses misères.
Ma patrie, située au cœur du Sahel, saura apprécier à sa juste valeur, les initiatives qui coïncident parfaitement avec les préoccupations vitales de la préservation de son environnement naturel.
Depuis longtemps, COALLIA, particulièrement son Directeur d’Unité Territoriale M. Mamadou DIARRA et ses collaborateurs locaux, sont acteur de ce processus. C’est pourquoi, je me dois personnellement et au nom des miens, rendre hommage à Madame Fatima DRAME et Monsieur Oumar DEME du travail fondamental d’accompagnement des ressortissants de la moyenne vallée du fleuve Sénégal du fait d’un exode climatique forcé, d’une fragilité économique et de préservation de l’environnement qu’ils véhiculent en direction des migrant de la résidence sociale Alsace-Lorraine de Drancy.
Il est donc de notre devoir d’être présent à cette tribune du COP21-2015, ici, sur le site de l’ONU à Paris-le Bourget pour témoigner de cette expérience et bénéficier aussi de celle des autres peuples.
Cette tribune symbolise pour le fils d’Afrique que je suis, une assemblée des peuples en lutte contre la colère anormale de la nature, provoquée par l’homme égoïste, guidée par son appétit féroce du profit au détriment de l’harmonie des peuples avec leur environnement naturel.
Chère assistance,
La perturbation volontairement  imprimée du climat, fondée  sur le profit illimité continue de plus belle en Afrique.
Ainsi nous voulons renseignés les opinions des pays riches qui ont les moyens technologiques d’établir les responsabilités et apporter des réponses pérennes, que leurs dirigeants ne négocient pas de façon sincère contre la déréglementation climatique et les pays qui y ont un intérêt n’ont pas les moyens technologiques pour faire face. Ils n’ont pour eux que des dirigeants  pris au filet  d’aberration et d’un système planétaires d’injustice climatique. La conscience universelle doit être informée de toute injustice faite sur n’importe quel coin de la planète et à quoi nous aspirons.
C’est le lieu au vu  des mesquineries du préaccord des négociations actuelles en cours  comme réponse face à l’afflux des réfugiés climatique d’Afrique de dénoncer les accords poussières, des dépeuplements et incompatibles avec la déesse Terre.

Pour les paysans africains que signifient alors ce Cop21-2015 ? Glorifiée par cette prouesse qui à couter à la France tant d’intelligences,  d’efforts, des sacrifices, des moyens matériels et financiers colossaux. Tous simplement des nouveaux fonds climatiques vautours qui condamnent toute régénération écologique digne de ce nom en Afrique.
Ce sont ces conditions d’un système malade de la corruption et des mensonges qui ont provoqué le dérèglement climatique en Afrique et continue, aujourd’hui, de provoquer la résignation des hommes et femmes de ma patrie.
C’est pourquoi ce n’est pas un hasard si je suis invité à formuler mon opinion de fils d’Afrique dans le cercle des peuples du monde.
Les efforts de toute la communauté ici réunie, les nôtres, les vôtres, vos expériences et nos expériences cumulées seront à même de garantir la vie des paysans africains face à la supercherie du cours actuel des négociations de cette COP21-2015 et surtout infléchir les décisions assassines pour sauver l’environnement et la vie en Afrique.
Mesdames, Messieurs, chère Assistance, Je suis venu à vous parce que nous, les enfants du « pays de trois frontières » espérons que vous engagiez un combat contre ceux qui nous ont conduits dans cet enfer terrestre dont nous ne saurions être absents.
Je suis venu à vous parce que nous sommes quotidiennement agressés par les activités destructrices des multinationales arrogantes et  attendons  de nos dirigeants le courage de dire ce qui doit être dit.
Je suis venu à vous pour déplorer les rigueurs de la nature dans ma patrie ; je suis venu à vous pour dénoncer l’homme dont le mépris à l’égard de la nature africaine est cause de notre malheur avec son lot de réfugiés économiques et climatiques.
Les pays qui accueillent ces migrants sont aujourd’hui responsables des émissions même qui les forcent à fuir. Ceux qui gagnent certains pays européens sont ensuite criminalisés et surexploités alors qu’ils participent à l’économie européenne.
En effet, selon une étude de l’institution nationale française d’étude démographique (INED) publiait en 2013, l’Etat français dépense 40 milliards d’euros pour les immigrés (services sociaux de bases) en contrepartie ces derniers rapportent 62 milliards d’euros soit un bénéfice net de 12 milliards pour l’Etat français.
Par ailleurs, 95% des sans-papiers travaillent et envoient 3 fois plus de fonds au pays que l’aide publique au développement et financent des projets de développement soutenable dans leurs pays.
De plus le rôle des multinationales occidentales dans l’exploitation des matières premières  renforce encore l’impact du changement climatique.
Il est donc indispensable d’opérer la régularisation des sans-papiers ainsi que la création d’un statut de réfugié climatique/économiques et aussi le développement d’un fond d’adaptions pour les paysans africains. Ainsi formulée, notre lutte pour l’environnement est d’abord une lutte de service universelle.
Chère Assistance,
Chers Citoyens et Citoyennes du Monde ! Aux hommes de pensée, d’action et de travail ! La préservation de l’environnement est l’équilibre et l’harmonie entre l’individu, la société et la nature. Ce combat est possible ! Ne reculons pas devant l’immensité de la tâche ! Ne nous détournons pas de la souffrance des autres ! Car la dérèglementation climatique et la résignation des populations n’ont plus de frontières !

Le Coordinateur Général de RV-Africa : Mamadou SAKHO     

Crédit source: Mamadou SAKHO

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