Un dossier judiciaire devenu un boulet rouge…. !!!

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Ce jeudi 20/08/2015 correspond au code J282, c’est-à-dire 282 ème jours depuis l’arrestation du leader abolitionniste d’IRA-mauritanie Biram Dah Abeid, son vice-président Brahim Ould Bilal Ramdhane et Djiby Sow élargi provisoirement pour raison sanitaire.

Avant ce #J282, il est important d’observer certains éléments de l’actualité récente chez le pays des sables mouvants. D’abord, les officines des renseignements généraux qui contrôlent le vrai Pouvoir-État pensent trouver une fenêtre intéressante afin d’organiser l’appel du procès des détenus d’opinion d’Aleg. Le régime du président du général Abdelaziz semble avoir comme l’une des priorités de son deuxième mandat, l’élimination et l’écrasement du mouvement abolitionniste IRA-MAURITANIE qu’on refuse toute reconnaissance officiellement. Quand le Raïs disait éradiquer les extrémistes qui menacent la dite paisible cohésion nationale, ce sont les courageux militants anti-esclavagistes qui étaient visés en premier lieu. L’ordre politique avait été lancé par la provocation du 11 Novembre 2014 à Rosso, suivie de l’arrestation des responsables de la caravane initiée contre l’esclavage foncier dans certaines localités du Sud mauritanien.
L’écrasement promis contre « les extrémistes » s’est transformé en une cavale politique contre Birame Dah Abeid et ses camarades. Il s’en est suivi un procès tenu à Rosso ayant donné un verdict qualifié de politique par tous les observateurs le 15/01/2015. 
À la suite de cet ordre politico-judiciaire, la machine de contre Droits s’est mise en place, et finalement toutes les décisions prises dévoilent le caractère inique et injuste de la procédure. Les séquestrés défenseurs des droits humains sont transférés à Aleg, par la volonté venant d’en haut voulant un isolement de leur cas, mais peine perdue.
Entre temps, le 26/03/2015 il a été intimé à une ligue des Ulémas mauritaniens pour émettre une Fatwa qui rend désormais Haram l’esclavage et ses diverses séquelles. Cette Fatwa contredit le discours officiel niant l’existence même de l’esclavage en Mauritanie, mais derrière ces manoeuvres, on sent l’activisme des services de renseignements qui croient traiter superficiellement l’épineuse question de l’esclavage sans la participation des vrais abolitionnistes. L’affaire des quelques centaines de filles envoyées en Arabie saoudite dans des conditions obscures, s’éclate face au monde entier, et les plans concoctés par les limiers du général prennent un autre coup. Encore un appui aux thèses des abolitionnistes qui sont traqués et emprisonnés.

À l’assemblée nationale, les députés sous ordres s’embrouillent dans un énième projet de loi contre l’esclavage, relevé au degré de crime contre l’humanité. Encore drôle d’histoire, un crime contre l’humanité se pratiquait dans notre pays dont les officiels chantent que l’esclavage n’existe pas et que les défenseurs des droits humains sont traités d’extrémistes qui complotent avec les ennemis extérieurs du pays.

Ces derniers jours, à l’annonce du procès en appel, les détenus et leurs avocats déclarent boycotter, car la procédure suivie depuis était illégale. Les services secrets qui sont à la manette pensent que tout Cri est à contrôler, et un responsable occidental défenseur a été piégé et refoulé de Nouakchott ces dernières heures pour cause de Visa. Une fois de plus par amateurisme, toute décision prise ici et là, conforte les thèses des défenseurs des Droits humains et divulgue la stratégie de fuite en avant des autorités.

Et demain inch’Allah le jour du code J282, on peut s’attendre au summum du boulet traîné depuis plusieurs mois.

#J282

SoninkIdees-J’ose by K.S

19-08-2015 13:14 – Petite notion sur les FLAM/Par le colonel (E/R) Oumar Ould Beibecar

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Le Calame – L’organisation des Flam, ce mot qui rappelle le feu, et qui a une connotation militaire, puisqu’il veut dire : Forces de Libération Africaines de Mauritanie, est pourtant composée d’un groupe restreint d’intellectuels civils, négro-mauritaniens pacifistes, qui n’ont que leurs plumes et leur courage pour dénoncer l’arbitraire ainsi que les injustices et les discriminations subies par leur communauté.

Cette organisation, qui avait engendré une véritable chasse aux sorcières de la part des services de renseignement de l’Etat qui l’avaient infiltrée, avait été exagérée par le Comité militaire dans le but de culpabiliser, au besoin, l’élite négro-mauritanienne. Qui voulait inquiéter un négro-mauritanien, occuper son poste, son domicile ou bénéficier de son patrimoine, l’accusait d’appartenir à cette organisation.

En 1986, ce groupe avait publié un manifeste, inspiré sans doute par le vingtième anniversaire de la célèbre lettre des 19, qui dénonçait déjà, en 1966, les discriminations flagrantes dont étaient victimes les cadres négro-mauritaniens.

Ce manifeste, qui dénonçait lui aussi, l’ampleur des discriminations du pouvoir « beïdane » avec des statistiques précises, et qui contenait des revendications tout à fait légitimes, avait été distribué au cours du sommet des chefs d’Etat africains en juillet 1986.

Les services secrets du comité militaire s’étaient saisis de ce document afin d’y apporter des modifications diabolisant les Flam, considérées désormais comme de vulgaires racistes, sécessionnistes à la solde du sionisme international et d’un pays voisin. Ce document rectifié constitue l’acte de la naissance officielle de la Poularophobie.

Diabolisation

Sur les trente-trois condamnés à 4 et 5 ans de prison ferme, pour distribution de tracts (le manifeste du négro-africain opprimé), seuls 7 parmi eux étaient membres des Flam.

Il s’agit des inspecteurs de l’enseignement fondamental, Ly Djibril Hamet et Thiam Samba, de Diallo Abdoulkerim infirmier d’Etat, de Sarr Ibrahima, écrivain journaliste, d’Ibrahima Abou Sall professeur d’histoire, de l’ancien ministre martyr DJIGO Tafsirou et du grand professeur chercheur, socio-anthropologue et islamologue, Saidou Kane décédé en 2006 dans un accident de circulation.

Tous les autres n’avaient aucun lien avéré avec les Flam. Certains entendaient pour la première fois le nom de cette organisation devant le juge, à la lecture du chef d’accusation. Ils ont été victimes du zèle de la police politique ainsi que du mépris et de l’incompétence du pouvoir d’exception dominé par le courant nationaliste arabe, idéaliste et raciste.

Parmi ces innocents, il y avait l’écrivain poète martyr, Tene Youssouf Gueye condamné en septembre 1986, à 5 ans de prison ferme pour avoir transporté par avion, un pli fermé, de Dakar à Nouakchott, remis par un membre des Flam, qui contenait, à son insu, semble-t-il, « ce maudit » manifeste.

Il mourut, dans l’indifférence totale, loin des siens, le vendredi 2 septembre 1988 à Néma, d’une cirrhose aggravée par deux longues années de mauvais traitements et de malnutrition, dans le mouroir de Walata. Parmi ces innocents, on peut aussi citer le professeur Abdoulaye Sarr et tant d’autres éminentes personnalités.

Ni les officiers et sous-officiers négros-mauritaniens coupables de la tentative de putsch d’octobre 1987, ni les paisibles citoyens déportés en 1989 et spoliés de leurs terres et de leurs biens, ni les martyrs du génocide de 1990-91, n’ont un lien quelconque avec les Flam.

Ce manifeste falsifié du négro-mauritanien opprimé est ainsi devenu le porte malheur pour toute une communauté. C’est lui qui a déclenché la chasse aux toucouleurs, la haine raciste, aidé en cela par la tentative d’octobre 1987, qui a été la goutte qui a fait déborder le vase, bien que n’ayant aucun lien de cause à effet avec les Flam.

C’est ce manifeste retouché par les renseignements généraux, et renforcé par la tentative du coup d’état, qui est à l’origine de la déportation de dizaines de milliers de paisibles citoyens mauritaniens, de l’occupation de la vallée avec son macabre décor et du honteux et abominable génocide. Et ça continue…. Puisse Allah le Tout Puissant arrêter cette malédiction.

L’union pour le meilleur et pour le pire, entre les Flam, auteurs du manifeste de 1986 (33 cadres civils) et les putschistes de 1987 (35 militaires), a été inventée par le CMSN. Et c’est pendant le procès de JREIDA en novembre décembre 1987 que le contrat de mariage forcé a été scellé par ce pouvoir, entre l’aile militaire et l’aile civile des Flam.

Le « voyage de noces », long de 1212 km, s’est déroulé dans un camion remorque bâché. De Nouakchott jusqu’à Oualata, les conjoints étaient enchainés les uns aux autres, comme pour les obliger à se réconcilier, sous la « musique » des bâches fortement secouées par les vents frais de décembre, mêlée aux soupirs et aux gémissements des passagers.

Le couple, volontairement affamé, avait vécu plusieurs mois de « scènes de ménages », dans des conditions horribles, de décembre 87 à avril 89, parce que la « dot » n’avait pas encore été versée. C’est ainsi que le pouvoir d’exception qui tenait absolument à cette union va décider de payer une « dot » très alléchante. Et ce fut la déportation de paisibles citoyens en 1989 et l’occupation de la vallée. Le mariage ainsi « légalisé », il fallait préparer au couple « la lune de miel ». Et ce fut le génocide de 1990-91. Le Poularricide.

Mariage forcé

Unies par la foi, par l’histoire, par la géographie, par le sang, par la langue et désormais par un destin commun, ainsi que par les malheurs et les souffrances de leur communauté, l’aile militaire et l’aile civile des Flam ont enfin consommé, dans la plus grande douleur, ce mariage obligé, tant voulu par ce pouvoir d’exception.

Les Flam, ainsi tonifiées par l’aile militaire, et nourries par les politiques d’exclusion et de discrimination du CMSN, qui leur a donné des arguments on ne peut plus solides, pour dénoncer la politique raciste du pouvoir « beïdane », sont devenues, au fil du temps, l’incarnation de la cause des négro-mauritaniens.

Aujourd’hui on leur refuse une tribune nationale à travers leur nouveau parti sous prétexte de velléité séparatiste ; au moment où le pouvoir s’entoure de conseillers privilégiés baathistes, partisans d’une Mauritanie arabe amputée de sa composante négro-africaine, qui avaient préconisé selon la déclaration télévisée de l’un de leurs leaders, aux auteurs du coup d’état du 10 juillet 1978 en cas d’échec de leur putsch , de provoquer la guerre civile et de se replier vers le nord. Entendre par là vers l’Algérie et le Polisario !

Au moment où toutes les télévisions publiques et privées produisent des émissions presque quotidiennes, animées par notre élite intellectuelle honorant le sécessionniste Ahmed Baba Miské qui fêtait avec notre ennemi, la mort de nos soldats sur le champ de bataille et notamment la mort du doyen de nos martyrs, le commandant de la Garde nationale Soueidatt Ould WEDDAD, déclaration diffusée en janvier 1976 sur les ondes de la radio séparatiste.

Cet irréductible sécessionniste qui avait porté les armes contre son propre pays, sans être inquiété, avait écrit dans son livre, « Front Polisario, l’âme d’un peuple », que les frontières du Sahara occidental englobaient toutes nos régions du nord à savoir : l’Adrar, Dakhlet Nouadhibou, le Tris Zemmour et l’Inchiri.

Il y a deux ou trois ans, il a inventé une nouvelle approche séparatiste qu’il avait développée dans une conférence de presse au palais des congrès et qui consistait à alimenter une caisse pour le développement exclusif du Nord, à partir des taxes payées par les sociétés qui exploitent les gisements dans ces régions, sous prétexte que les nordistes sont les citoyens mauritaniens les plus pauvres malgré la richesse de leur sous-sol.

On sent déjà les prémisses d’un nouveau projet sécessionniste de la république du Nord. Au lieu de passer devant une cour martiale, cet individu continue de bénéficier de tous les égards dans les milieux du pouvoir et de la classe politique Beidane sans mémoire.

Quant aux Flam, il s’agit d’authentiques citoyens mauritaniens qui ne sont ni racistes ni sécessionnistes, détenteurs d’un projet de société raisonnable pour la Mauritanie qu’ils veulent soumettre au peuple. C’est leur droit le plus élémentaire. Leur exclusion du débat national constitue une erreur monumentale, leur parti doit être reconnu officiellement. Seul le peuple, souverain, peut refuser leur projet.

Malheureusement, le grand problème de notre pays c’est qu’on n’est pas dans une vraie démocratie, comme le disait Georges Clémenceau, chef du gouvernement français pendant la première guerre mondiale: « Il suffit d’ajouter ‘’militaire’’ à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi, la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique, …». La démocratie militaire n’est pas la démocratie.

Crédit source: cridem.org

SoninkIdees-J’ose by K.S

Si l’union européenne traîne à l’hypocrite, l’union africaine est criminelle, et Nous aussi… !!!???

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La mer méditerranéenne, cimetière de l’année 2015 pour tant d’espoir, et le pire est que très souvent, les images des rescapés secourus et accueillis sur la rive européenne, jouent un facteur incitatif pour les nouveaux partants. Les désespérés de la vie sur la rive africaine s’imaginent entre les mains des secouristes italiens et considèrent ceux qui sont emballés dans des couches blanches comme la minorité malchanceuse, par l’effet du sur-espoir. Et même les corps jonchant les côtes, sont perçus comme l’effet du fatalisme, car on peut mourir en étant endormi dans la chambre de sa mère au village.

Quel jeu pour l’union européenne… ???

À chaque hécatombe, l’institution européenne rumine et communique exagérément mais agit très peu. La plupart des pays qui la composent se soucient et s’inquiètent afin d’éviter au maximum d’accueillir les rescapés « chanceux », qu’on semble préférer les voir dans les sacs emballés et supporter le flash de conscience lors d’un bulletin d’information passager. Certains pays de cette union ont un contrôle technique et matériel dans les airs et dans les mers lointaines, mais font semblant d’ignorer Tout de la mer méditerranéenne. Cette derniere via le canal du suez égyptien, est comparable au périphérique parisien aux heures de pointe, mais les navires-tanks pétroliers et d’autres équipements suivent le temps du business plus important que la détresse humaine d’à côté. De même, cette mer est truffée de navires militaires dont des sous-marins très intrusifs, mais pareillement, le temps militaire et géo-stratégique est plus urgent ailleurs, donc pas de temps de secourir qui nécessite une sécurisation après, et on a rien vu, ni rien entendu. Il y’a quelques mois, les querelles à palabres entre les États membres concernaient la prise en charge des rescapés par quotas, et on déduit aisément que pour eux, les noyés repêchés et les disparus sont les bienvenus parceque les corps sans vie ne posent aucun problème d’accueil. Ceux qui ont mis en place un non fly zone sur la Libye pour traquer le colonel Kaddafi, peuvent-ils dire incapables anticiper la ruée des bateaux d’infortune qui tuent en masse..!!!???
Finalement, comme on ne veut recevoir personne parmi nous , on espère peu des rescapés secourus dont l’accueil nous pose problème déjà.

L’union africaine terriblement absente… !!!

La Libye est un État membre de cette union célèbre pour son immobilisme quasi-criminel. Parmi les victimes de cette mer mouroir, on compte plusieurs africains qui peuvent ignorer même l’existence d’une union continentale. Parfois dans notre propre pays, la défaillance de l’éducation fait que certains parmi nous n’ont aucune conscience d’être dans un pays des droits et des devoirs. Tristement la réalité des éléments positifs d’un État, n’a de prise que pour une petite minorité qui s’entretient dans le matériel et l’immatériel du Bien commun. Entre les États membres de cette union jet setters à ADDIS-ABEBA, on n’hésite pas de traiter les ressortissants des uns et des autres comme de la meute fauve à traquer, je pense aux cas de l’Angola, de l’Afrique du Sud et de la Mauritanie bien sûr. Si l’Afrique du Sud qui est le pays le plus développé du continent traite d’autres africains comme des intrus indésirables, il y’a peu de chance qu’elle ait une sensibilité pour ceux qui vont être piégés et chassés par d’autres. Quel État membre pensera interpeller les décideurs de cette union sur le cas de ces damnés de la mer méditerranéenne. Par moment, on entend piteusement certains dirigeants du continent qui disent que ce sont ceux qui ont désorganisé la Libye qui doivent assumer les conséquences, tout en oubliant au passage que les victimes sont toujours comptées de leur côté. Si l’union africaine s’intéressait aux peuples africains, le président gabonais aurait certainement investi le pactole déboursé pour voir Messi habillé en vacancier pressé, enfin d’épargner plusieurs vies à coup sûr en finançant une caravane de contre filière migratoire pour le retour des plusieurs piégés du parcours. L’union africaine comme sa soeur jumelle l’union européenne, n’aime pas les déshérités qui errent par nécessité imposée par les cirsconstances injustes, voire criminelles.

Et nous mêmes dans tout ça..!!!

Nous, c’est avant tout, tous ceux qui ont pu traverser cette fatidique mer quels que soient les moyens utilisés et les conditions particulières. Un des nous d’abord, c’est bien ce rescapé qui a failli perdre sa vie à peine quelques jours, et une fois dans un centre de rétention sur la terre perçue et idéalisée « paradisiaque » s’expose sur les réseaux sociaux via photos trompeuses et posting faux. Cette exaltation fausse d’une arrivée pompeuse à bon port, incite tous les non avertis du Bled au départ aux mille risques. Sa situation administrative quasi prisonnière lui apparaît comme la réussite de sa vie, et à faire savoir à tout son monde. Pour tarir ces voi(e)x mortelles, parmi les conditions nécessaires, il en fait partie de « soigner » ce rescapé exhibitionniste inconscient.

L’un des Nous, c’est aussi, moi et vous vivant régularisés depuis des années dans nos pays d’accueil, et trimant pour survivre ici pendant les jours normaux, mais tombons dans des délires folkloriques et exhibitionnistes à l’occasion. Au cours de nos cérémonies sociétales, mariages, baptêmes et fêtes culturelles, nous utilisons divers supports audiovisuels pour immortaliser nos folies dépensières pour chanter, danser et s’éclater dans l’insouciance inouïe, tout en exposant entre autres le Bazin modèle le plus cher, et les plats plus garnis. Dans certaines cérémonies, l’argent cash est jeté sur le chanteur star du moment sachant rappeler la générosité légendaire des uns pour titiller l’ego des autres, et sans oublier le Live photo-image sur les réseaux via smartphones.
Et le premier vol vers le Bled embarque ces images festives qui trompent, alors que nos taudis, nos emplois mesquins, nos problèmes d’intégration, nos pratiques religieuses douteuses, nos difficultés financières en vrai et d’autres ne sont jamais contés. Le paraître est notre spécialité, et pourtant elle pourrait donner comme conséquence possible la Mort de certains parmi nous, dans des sociétés communautarisées à outrance.
Pour fêter dans le Faux et l’inutile, nous sommes en masse, mais pour sensibiliser sur les réalités par le Dire vrai et le Vivre Vrai, on esquive allègrement. Pourtant nous avons fortement besoin en masse d’un Vrai-faire ensemble pour peser sur les événements sociaux, politiques et économiques dans nos pays d’origine.

Soupçon d’une corresponsabilité à différents niveaux…. !!!
SoninkIdees-J’ose by K.S